LE DESERTEUR

 

Alors que je chantais « le déserteur » de Boris Vian à la guitare, c’est un peu mon esprit avec toutes les guerres contemporaines, comme il le dit : je ne veux pas la faire, je refuse de partir, je ne veux pas mourir ni tuer de pauvres gens. Oui, mon pacifisme est tel que je ne vois pas pourquoi on se taperait dessus, Monsieur le Président va recevoir ma lettre pour démissionner de l’armée, si je me suis engagé c’est par patriotisme mais si la France ne m’a pas laissé tomber, en revanche je remets en causes ses alliances militaires quand je me demande pourquoi on continue à se frapper loin de nos frontières. Des terroristes, même quand il n’y en a plus, il y en a encore, comme un vivier de poissons qui se reproduit, alors à quoi bon tuer et se faire tuer quand il s’agit de négocier la paix, oui, Monsieur le Président, vous dirigerez vos armées sans moi, je me retire dans mon petit cocon pour ne plus me faire tirer dessus, les armes ont fait couler suffisamment de larmes et les mères éplorées font face au fatalisme du deuil pour la nation, Monsieur le Président, vous ne savez pas où vous allez en vous faisant l’allié d’un pays en guerre, moi j’ai évalué la situation pour dire que ma mission de désamorcer les bombes est terminée, oui la guerre c’est pas beau, c’est sale, ça pue et le devoir m’a obligé à y participer avant que je ne fasse objection au nom de la raison, il y en a qui trouvent cela rigolo d’avoir des armes pour faire boum comme avec un joujou mais là, il s’agit de balles réelles, maintenant ce sont les bourrins qui vont affronter le mal au nom des libertés mais moi, la mienne, c’est de ne plus être au front et de profiter de la vie sans être visé par les fusils, en fait Monsieur le Président vous avez la bombe nucléaire et elle ne sert à rien pour empêcher les conflits car son utilisation signifierait la fin du monde par le champignon atomique, moi, je sais que je dois vivre pour écrire en poèmes la paix du Christ, non que la religion soit la garantie d’un cessez-le-feu mais au moins, on peut terminer la guerre avec des mots au lieu des mitraillettes, je crois en effet que moi en artiste je serai plus efficace que dans les tranchées car les maux sont les idéaux et l’obscurantisme est source de conflictualité. Je crois pourtant que les simples gens ne sont pas bêtes mais que la guerre surgit du néant, fait ses ravages avant que les héros ne la fassent disparaître de la Terre, 2000 ans d’Histoire ont vu les atrocités des hommes et moi, je suis toujours là pour vous dire, Monsieur le Président, que tous ces morts font pleurer les familles, comme si leur sacrifice avait été vain et que la victoire avait un goût de chagrin, je sais que c’est pour la patrie mais pourquoi aller mourir sur le bord d’un chemin, loin, très loin de sa maison, petit homme se repose dans l’herbe mouillée, un petit trou transparaît sur sa chemise souillée, il ne se réveillera pas et finalement c’est Rimbaud qui avait raison de critiquer tous ces sacrifices dans « le dormeur du val » et Balavoine a repris à tue-tête cette chanson de l’incompréhension, on a fauché des vies et on enrôle de force des enfants-soldats comme s’ils n'avaient pas le choix que de quitter les bancs de l’école pour aller se battre pour une raison futile, en effet pour si peu que d’avoir les honneurs militaires les généraux demandent ces sacrifices, ils sont loin du champ de bataille et considèrent un peu leurs hommes comme des épouvantails, il y a ce côté inhumain d’une boucherie inutile qui pourrait se généraliser demain, les journaux font de la propagande et de la désinformation mais moi je m’en moque, je suis persuadé que l’annonce de ces percées au prix de pertes immenses sont là pour faire oublier au survivants que demain ce sera leur tour et comme Boris Vian, j’ai envie de crier mon désaccord quand les puissants qui sont cachés dans leurs luxueux appartements feraient presque du négoce de la mort au plus offrant !!!

LES GRANDS-GUIGNOLS SONT DE RETOUR

Après 4 ans de Présidence Biden, le coco Donald Trump est de retour. C’est le renouveau du spectacle des Grands-Guignols à la télévision, je ne veux pas suivre ses discours tant je les trouve sans intérêt, par contre je m’intéresse de près aux décrets qu’il prend. Oui, aujourd’hui l’Amérique me paraît prendre la voie d’une dictature tant il paraît simple pour un Président de signer des papiers, et ce quel que soit le domaine, pour régler des problèmes. C’est encore plus puissant que le Jupiter de la Vème République française, tout ce qui passe par la tête de cet homme puissant devient loi !!! Alors qu’il a nommé des conseillers sulfureux dans son sillage, étant égal à lui-même dans la provocation à l’establishment, il ambitionne de diriger son pays comme la Trump Company mais finalement cela va ressembler à la Russie : une oligarchie de milliardaires toujours plus riches qui exploitent la misère, alors qu’en Europe on veut résister à la vague Trump, celui-ci veut négocier avec des pays en ordre dispersé pour obtenir ce qu’il veut. Il y a les pro-Trump et les anti-Trump jusqu’aux chefs d’Etat, je remarque la condescendance avec laquelle les gens accueillent son arrivée au pouvoir, comme si être élu une seconde fois lui donnait la légitimité de faire ce qu’il veut, moi, c’est avec un certain amusement que je vois les courbettes des gens à son passage, même ceux qui ne voulaient pas de lui admettent qu’ils sont obligés de collaborer sinon mourir. Alors est-ce cela la Présidence ? Une épreuve de force où le gagnant a les honneurs ? Personnellement, je crois qu’il va mettre un bon coup de pied dans la ruche mais comme Hitler, il va se faire des ennemis dans son impopularité, sa force baissera au fur-et-à-mesure que ses collaborateurs tomberont en disgrâce et la vengeance est un plat qui se mange froid alors attention au retour de manivelle !!! Oui, je crois que la Démocratie américaine n’est plus mais que Trump se verrait bien diriger l’Empire Romain, alors moi j’aurais une faveur à lui demander pour lui dorer la pilule : augmenter ma pension quand elle est ridicule, j’ai fait face à d’immense dangers dans ma vie paisible pour diriger l’ordre du monde et si je veux lui léguer le bébé, c’est qu’il est trop lourd à porter pour un si petit individu, une récompense pour ma loyauté envers l’occident me serait la bienvenue car pour l’instant on me prend un peu pour un imbécile qui pète plus haut que son cul !!!

 

 

LA POLITIQUE DE TRUMP SELON CHATGPT ET MOI

 

Donald Trump vient d’être intronisé 47ème Président des Etats-Unis et l’application de son programme va être très « rock’n’roll ». Voici un aperçu d’idées plutôt populistes dont les conséquences sont une certaine défiance en même temps qu’un certain espoir aux USA et à l’étranger.

 

1. Économie et commerce

Trump mettra probablement l'accent sur le protectionnisme économique, cherchant à ramener des emplois manufacturiers aux États-Unis et à réduire la dépendance vis-à-vis de la Chine et de l’Europe. Il pourrait aussi proposer de nouvelles réductions fiscales pour les entreprises et les particuliers. Il veut favoriser la suprématie des multinationales américaines à travers le monde, notamment les géants de la Tech et de l’Espace. Il veut surtout limiter les importations avec des droits de douane excessifs et ciblés. Il veut le retour de « l’âge d’or » par une politique économique orientée vers le business et même s’il est soucieux de la richesse du citoyen moyen de l’Amérique profonde qui l’a élu, il creusera les inégalités.

2. Immigration

Une ligne dure sur l'immigration resterait une priorité. Il pourrait relancer son projet de construction de mur à la frontière avec le Mexique et renforcer les restrictions sur l'immigration légale et illégale. Il veut renvoyer chez eux tous les migrants illégaux, même ceux qui ont un travail. Il refuse l’immigration pour des raisons de sécurité intérieure, de concurrence sur l’emploi, accusant les étrangers d’être des profiteurs de la solidarité sociale. C’est une forme de racisme d’Etat quand cette décision va l’encontre de la longue tradition d’accueil des USA construits lors de vagues successives d’immigration.

3. Politique étrangère

Trump défend une approche "America First" qui favorise des relations bilatérales plutôt que multilatérales. Il pourrait se retirer d'autres engagements internationaux et réévaluer des alliances traditionnelles, comme l'OTAN. Il veut en terminer avec les conflits en cours par la diplomatie. Il veut imposer la force des USA dans les relations avec le reste du monde en isolant les interlocuteurs pour mieux parlementer. Il veut une armée efficace, puissante, équipée et modernisée. Il exige de ses partenaires de participer significativement aux efforts d’armements. Il veut donc favoriser les ventes du complexe militaro-industriel américain.

4. Justice et sécurité

Il pourrait insister sur des politiques de "loi et ordre", en appelant à des mesures plus strictes d'application des peines décidées par les tribunaux, tout en critiquant les mouvements progressistes liés à la réforme de la police. Il veut lancer un vaste plan de lutte contre la criminalité, il veut mettre au pas les délinquants et il va maintenir la peine de mort. Son objectif est de garantir la sécurité mais face aux « mass shootings », il ne veut pas interdire le port d’armes car sa permission est inscrite dans la constitution. Il va gracier une partie de ceux qui ont participé à l’assaut sur le Capitole dont il avait lancé l’idée.

5. Énergie et ressources

Trump plaiderait pour une exploitation accrue des ressources énergétiques américaines, notamment le pétrole et le gaz, en réduisant les réglementations environnementales. Il se retire des accords de Paris sur le climat. Il cherche la souveraineté énergétique et émet des doutes sur les énergies renouvelables. Il aimerait coloniser des espaces immenses et exploiter leurs ressources en dépit de la biodiversité.

6. Culture et médias

Un volet important de sa politique pourrait être axé sur des questions socioculturelles, comme la lutte contre le "wokisme" et les politiques progressistes dans les écoles et les entreprises. Il parle de la fin de la décadence spirituelle et il veut redonner à l’Amérique une morale et l’héritage de sa culture (modes de vie, religion, valeurs), par conséquent il engagerait la discrimination des minorités. Concernant les médias, il favorisera les réseaux sociaux au nom de la liberté d’expression, en dépit de la protection de la vie privée. Il veut inonder les médias de commentaire sur sa « real politic », une manière de faire passer la loi du plus fort pour appliquer son programme.

7. Gestion des institutions

Trump veut réformer les institutions fédérales qu'il considère comme biaisées à son encontre, notamment le FBI et le système judiciaire. Il veut être accompagné par une administration fidèle qui exécutera sans problème ses ordres, d’où une certaine oligarchie des milliardaires. Son conseiller Elon Musk veut révolutionner le mode de fonctionnement de l’Etat pour une administration plus efficace et moins coûteuse.

 

 

Ainsi, Monsieur Trump cherche à rendre sa grandeur à l’Amérique mais il se défile de ses obligations de superpuissance pour ne chercher que le positif pour ses électeurs dans la manière d’orchestrer le monde. Alors va-t-il réussir son défit ou ses paroles vont-elles rester en l’air ? L’égoïsme tiendra-t-il face à la fatalité des catastrophes climatiques et face à la réponse des autres pays ? Il paraît loin le temps de l’Etat Providence mais malheureusement, les idéaux de la richesse triomphante vont dépasser la solidarité quand l’argent devient le seul maître de l’espace et du temps !!!

 

DE L’EUROPE

 

Si j’ai adopté l’UE depuis ma naissance car cette construction permet la paix par le commerce et la prospérité, en revanche aujourd’hui je suis dubitatif sur son avenir pour plusieurs raisons : d’abord, si c’est une Démocratie avec un parlement européen élu par les citoyens, il ne représente pas la volonté de chaque pays et n’en fait qu’à sa tête avec les lois. Ensuite, les grandes décisions qui doivent être prises à l’unanimité des 27 chefs d’Etat des pays membres augurent d’une lenteur administrative à bouger dans un monde qui va très vite. Enfin, les lois sociales ne sont pas toutes les mêmes selon le pays membre d’où une concurrence déloyale détaxée ce qui pose des problèmes d’équité. Mais surtout, on ne peut pas empêcher cette forme de populisme qui gagne tous les pays et qui réclame sa souveraineté en s’asseyant sur les lois européennes. Bruxelles a l’air loin pour la population et elle ne comprend pas toutes les décisions, alors il y a des manifestations pour revendiquer un désaccord, finalement n’est-ce pas le pouvoir des lobbies qui dicte ses règles ? Alors ce meccano est-il en dangers ? Je n’imagine plus le monde sans l’UE car maintenant c’est trop tard pour reculer à moins d’une guerre généralisée, mais la jeunesse née avec l’UE aime voyager et étudier à l’étranger, alors les seniors doivent leurs garantir cet héritage, de toute façon, même s’il y a des tensions, le mieux est de collaborer, ce n’est pas se soumettre mais décider ensemble de ce qui est bon, face aux superpuissances l’UE a du mal à faire retentir sa voix et pourtant le marché unique est un beau gâteau qui fait saliver les étrangers, il est devenu aussi une instance politique pour lutter contre les multinationales envahissantes et la corruption, oui, il y a des opportunistes qui voudraient manger la belle Europe mais elle ne se laissera pas dompter si elle est unie, maintenant c’est à la présidente de la commission européenne de diriger les priorités et je voudrais tant être écouté sur les dangers (immigration, mondialisation, sécurité) qu’elle va traverser car ce sont peut-être les maux repris par l’extrême-droite qui vont avoir sa peau quand l’idéologie ultralibérale (liberté de mouvements des biens et des personnes) inscrite dans les fondements de l’UE voit la concurrence sauvage ébranler la confiance des entreprises et des ménages. L’UE c’est l’inconnue mais on a assisté dans l’Histoire à la création de pays (France, Allemagne, Italie, etc…) et c’était la guerre qui leurs a permis de se constituer, j’espère simplement ne pas vivre un conflit sur le sol européen quand les dangers sont politique intérieure et envahisseurs extérieurs, alors écoutez ce message de paix que je lance pour conclure qu’elle n’est jamais acquise et que le pire, c’est de se taper dessus car la guerre, ça ne sert à rien si ce n’est peut-être se protéger des vauriens !!!

DES INEGALITES

 

Tout à l’heure, je chantais « Toi, Vladimir Illitch » de Sardou, une chanson sur Lénine pour rappeler que l’homme devient cinglé, et en parlant avec un ami des grandes fortunes d’Uber ou d’Amazon, nous sommes tombés d’accord sur l’exploitation des salariés par ces milliardaires. Mais je lui ai rappelé que déjà au XIXème Karl Marx appelait à la lutte des classes et que dans la littérature insurrectionnelle on n’a pas fait mieux depuis, je lui ai dit que quelles que soient les lois sociales il y aurait toujours des dominants et des dominés, c’est la hiérarchie humaine qui récompense les salariés selon leur rang, il y a un peu de chance d’être au bon moment au bon endroit dans la réussite, mais surtout les individus sont par natures différemment doués et ne trouvent que la place qu’on peut leur attribuer. Non que je sois un capitaliste effréné quand je vis de la solidarité nationale mais ma créativité ne m’est pas rémunérée comme j’aurais dû faire partie de l’élite, alors que je suis humaniste car je vois dans la misère autour de moi des gens très humbles, je me dis que la valeur de ces gens est sociale et non monnayable, d’ailleurs les cons se trouvent aussi et surtout en haut de l’échelle sociale, cela veut dire que vous avez marché sur des gens pour y arriver ou que vous avez un don exceptionnel à délivrer. Alors que le XIXème siècle de l’époque Victorienne voyait les puissants se méfier de la lutte des classes et que des écrivains comme Charles Dickens décrivaient l’exploitation et la soumission du peuple à quelques individus, ceux qui regrettent un temps révolu oublient la dureté de la vie dans les temps passés, l’âge d’or n’existe véritablement qu’après la seconde guerre mondiale, il faut voir toutes les souffrances de nos ancêtres pour nous léguer un beau pays, tout le monde se plaint que les valeurs, l’ordre et la sécurité se perdent mais justement, c’est que le combat syndical continue différemment, aujourd’hui les oubliés sont dans les banlieues pauvres et la CGT, FO, la CFDT, Sud ne pensent qu’à promouvoir les droits de leurs adhérents, ils vivent bien car leurs grèves leurs ont octroyés des privilèges, en fait ceux qu’il faut défendre sont les travailleurs pauvres car si personne ne s’en occupe, c’est le RN qui recueillera leur suffrage, au XXIème siècle reparaissent les affres du XXème siècle, le nazisme et le communisme, décidément l’homme n’est pas au bout de ses surprises, les idiots qui parlaient de fin de l’Histoire et de la paix éternelle oublient l’effervescence de l’homme à créer et tant qu’il courra en avant à inventer des machines démoniaques, il ne guérira pas de ses maux car la société devra toujours évoluer et ce avec de nouvelles hiérarchies sociales, certains réclament des lois pour corriger le tir mais il faut bien vivre avec son temps sinon on est dépassés, alors figer le temps en arrêtant tout n’est pas possible, je voudrais bien cesser de courir pour les responsabilités que me donne le monde mais en fait, il faut continuer sans cesse à jouer la paix en Europe car elle n’est jamais garantie devant l’éternel, d’où le stress et les angoisses de se dire qu’il y en a marre de s’agiter !!!

UNE FUSEE VERS L’ESPACE

 

La société Blue Origin (origine bleue en référence à la Terre), propriété de Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, a franchi un cap décisif dans sa conquête de l’Espace : lancer sa fusée New Glenn (du nom du premier astronaute américain a avoir été en orbite), un monstre de près de 100 mètres de haut et la mettre en orbite autour de la Terre. Je tiens à féliciter Jeff et ses ingénieurs car un lancement est toujours risqué, maintenant la course à l’espace est lancée, une concurrence véritable entre sociétés privées (Boeing, SpaceX, Blue Origin) en collaboration avec la NASA permettra de démocratiser les vols et voir plus loin : la Lune, Mars, etc… En effet, l’homme commence à se sentir à l’étroit sur sa planète et j’imagine que ces milliardaires veulent se prendre pour Christophe Colomb, Lindberg ou Neil Armstrong. Oui, cela fait à peine 70 ans que la première fusée a lancé Spoutnik et depuis, les hommes ont imaginé plein de missions spatiales : satellites militaires et civils, capsules habitées (Gagarine, le premier homme dans l’Espace), conquête de la Lune, robots sur la Lune et Mars, ISS, avions spatiaux, cargos de ravitaillement, télescopes et sondes, etc… Maintenant, les investisseurs rêvent comme les conquistadors d’horizons lointains, synonymes de gloire et de fortune. Alors ce nouveau lancement vient confirmer la bonne santé de l’industrie spatiale américaine et moi qui doutait qu’un homme marche sur Mars, je suis converti à l’optimisme des scientifiques qui préparent une telle mission, je crois que le libéralisme va encourager de telles initiatives pour le plus grand bienfait de la communauté mondiale. Ces grandes fortunes depuis les années 2000 ont acquis de l’expérience dans les vols spatiaux et la collaboration de nombreux laboratoires de recherche internationaux va je pense aboutir à l’exploration de Mars. Ces visionnaires ont lancé la marche, maintenant on reprend leur combat pour franchir les nombreux obstacles avant d’atteindre ce but. Je constate donc que ces cinglés pleins de fric avaient raison dans leurs idées mais c’est leurs équipes qui ont tout conçu, alors chapeau-bas à l’Amérique triomphante dans l’Espace quand le milliardaire Trump va être intronisé Président, c’est comme si l’argent achetait le bonheur mais au fond, ils sont extravagants dans leurs propos, ce sont des fous hurlants qui mènent l’humanité, ils ont un peu trop vu de science-fiction à la télé et ils sont convaincus de réussir là où personne n’est allé, mais suffit-il d’avoir des idées quand la valeur travail du peuple est celle qui a conduit à toutes ces défis réussis ? Ils n’ont fait que surfer sur la vague populaire de l’entrepreneuriat, des enfants gâtés, je vous le dis…

LE NAZISME ET LA CULTURE

Oui, en ces temps de rigueur budgétaire, je me dis que ça coûte cher d’entretenir les théâtres, les salles de concert, les conservatoires, arrêter de subventionner la culture aux mille visages, pour moi, c’est une source d’économies en ces temps de crise. Oui mais voilà, hier soir je suis sorti en ville et j’ai assisté à un concert de musique classique et j’ai été transporté par la qualité de la représentation, alors si j’admets que je n’aime pas faire la fête mais que j’aime voir les autres s’amuser, alors il faut bien une dépense publique pour distraire le peuple, entretenir ce patrimoine et le faire vivre. Quand Goebbels disait : « quand j’entends le mot culture, je sors mon revolver », en fait je n’en suis pas à tuer les artistes dissidents qui critiquent le régime, non, ce n’est pas une question d’opinion quand on doit favoriser la liberté d’expression mais je me demande comment réduire le déficit. L’éducation, les musées, les hôpitaux sont au service de la population et cela fait partie d’une nation moderne que de dépenser l’argent public pour leur fonctionnement mais ça coûte cher, la dimension humaine d’un Etat et toutes ces subventions à la diversité me hérissent le poil quand il s’agit de faire des économies, pourtant je profite de la charte culture et solidarité de ma ville pour me payer mes concerts à prix réduit. En fait c’est l’Europe qui est responsable de mon fascisme quand elle exige un déficit contrôlé, il faut avouer que son libéralisme dans la mondialisation a désindustrialisé la France et qu’on n’a plus les moyens de payer la facture. Mais finalement on est bien en France, on en a juste marre d’être montrés du doigt pour la dette alors qu’on utilise bien cet argent pour léguer un patrimoine qui représente la grandeur du pays, je pense qu’il faut faire payer les touristes pour profiter du spectacle, les riches devraient payer plus d’impôts quand ils profitent en premier de toutes ces infrastructures. Le RN qui veut diminuer les dépenses sociales me réduirait à la pauvreté en taillant dans les pensions et les allocations, mais enfin je créée de la richesse et on a oublié de me remercier par de l’argent sonnant et trébuchant, c’est pour cela que je ne peux pas parader avec un statut social digne de ce nom et que, proche du peuple, je berce dans le populisme là où je devrais faire partie de l’élite, donc l’idée très américaine qu’on a l’argent au mérite, qu’on est égoïste et qu’on doit payer pour ce qu’on regarde me laisse sceptique car ce n’est pas digne d’une Civilisation que de priver les pauvres d’émotions en les excluant de profiter d’œuvres d’Art, d’une joute sportive, d’un carnaval local  !!! Alors si le nazisme voulait éradiquer les opposants pour mieux gouverner dans l’idée que la liberté des artistes est subversive pour leur idéologie, moi je suis simplement un ingénieur qui ne voit que l’utilitarisme pour vivre et qui profite de la Démocratie pour s’exprimer, et tout ce qui est superflu est une option dans ma vie. C’est très stoïcien comme état d’esprit mais j’ai passé l’âge de me dévergonder, bien sûr toutes les générations ont besoin de rêver, mais moi, ce qui me porte, c’est de créer et non de contempler, c’est peut-être pour plaire mais c’est ma façon de jouir de la vie : être un exemple en excellant dans mon activité. 

LE VENDEE GLOBE CHALLENGE

 

C’est une course très française mais mythique que vient de remporter le navigateur Charlie Dalin sur son monocoque Macif : le tour du monde en solitaire sans escale sans assistance, le Vendée Globe Challenge. C’est peut-être la course la plus éprouvante pour les marins par la durée du parcours où le skipper doit être toujours sur le qui-vive pendant quelques mois mais c’est aussi une course éprouvante pour le matériel qui doit être robuste et ne pas casser. Aujourd’hui, Charlie Dalin a accompli le trajet en moins de 65 jours, le record est tombé de près de 10 jours, alors la performance vient-elle de l’innovation sur les voiliers de course, l’émulation des marins à se tirer des bords, le génie tactique d'anticiper les bons courants et les bons vents ? La technologie a profondément évolué depuis Eric Tabarly, le titane, les composites, l’acier sont entrés dans l’architecture marine et la fiabilité des composants, de l’électronique et de l’informatique permet de demander au voilier des vitesses importantes sans casse matérielle dans ces conditions extrêmes. Oui, Charlie Dalin est architecte naval alors il en connaît un bout pour étudier la charpente et les équipements de son monocoque, on mesure là le professionnalisme poussé à l’extrême qui est d’accompagner la construction du bateau puis de le faire naviguer avant la ligne d’arrivée, aujourd’hui un skipper se comporte comme un véritable chef d’entreprise, entre la recherche de sponsors, la préparation physique et mentale, la préparation du bateau puis la navigation, les domaines de compétence doivent être larges, il est loin le temps de ces aventuriers rêveurs de nouveaux horizons, aujourd’hui Macif est une machine de guerre et c’était pour la gagne que Charlie naviguait. Mais comme on célèbre le vainqueur, il faut souligner les 40 concurrents qui ont participé au départ, certains ont abandonnés, d’autres mettront le temps qu’il faut, la diversité est même représentée par des femmes dont la plus jeune n’a que 23 ans et brille, épate, parmi les poursuivants. Les quais des Sables-d’Olonne, le village départ, sont envahis de monde comme si c’était un événement crucial, c’est peut-être la science de la navigation et des océans qui progresse et cela bénéficiera à tout le monde quand les conditions de l’extrême, que ce soit dans l’Espace ou sur les mers, les derniers espaces sauvages, permettent le progrès de la technologie, c’est peut-être avant tout une régate mais l’exploit est digne des explorateurs : comment l’impossible devient réalisable par les avancées techniques et comment cela paraît banal de piloter une Formule 1 des mers qui a l’air de surfer sur les vagues, alors bravo Charlie pour ton courage et ta pugnacité, tu as mérité ce premier sacre véritable de ta carrière et on espère que tu vas continuer l’aventure sur d’autres courses, tu as acquis ta réputation de vieux loup de mer et maintenant, les portes te sont grandes ouvertes pour piloter d’autres voiliers gigantesques, des catamarans ou des trimarans, je t’avoue que j’ai suivi de loin ton parcours mais que je suis tombé sous le charme de ces images magnifiques de ton arrivée au lever du soleil, au petit matin. Personnellement, je suis mieux sur le plancher des vaches et je ne comprends pas ce désir humain de repousser les limites, toi, tu l’as fait, moi je raconte de jolies histoires et toi du rentres dans l’Histoire maritime de la France, je te remercie pour tous les bienfaits que tu m’apportes, cette joie qui m’envahit me permet d’affronter ma vie, elle est paisible mais mon combat est peut-être aussi dangereux que de franchir le Cap Horn, en tout cas je suis bien content qu’un mec bien comme toi gagne cette course, ça me rassure sur l’humanisme du monde et ses secousses.

L’ABUS SEXUEL

 

Dans le cas d’un abus sexuel, viol, inceste, attouchements, il est difficile pour la victime de porter plainte, d’une part elle se culpabilise elle-même d’avoir été l’acteur d’un tel acte, ensuite la campagne de dénigrement du criminel est de nier un tel crime, enfin cette personne peut utiliser tout son réseau pour étouffer l’affaire. Souvent, ces gens sont puissants et la parole ne suffit pas pour se justifier d’avoir été victime, celle-ci se voit répondre qu’elle était consentante, qu’elle s’est laissé faire, qu’elle a joui voir qu’elle a fabulé. Alors faut-il se surpasser pour dénoncer ce crime et l’amener à la justice afin de se sentir libéré, au risque d’être soi-même brisé en affrontant son passé, comme si on n’était pas déjà suffisamment détruit ? Faut-il prendre son courage à deux mains en se disant que déterrer l’affaire, c’est faire parler d’autres victimes, c’est donner l’exemple, c’est faire évoluer la cause Metoo, mais c’est surtout mettre hors d’état de nuire un dangereux individu ? Dans mon cas personnel, je n’ai jamais voulu porter plainte car l’agresseur m’avait donné des conseils qui ont influencé ma vie et que j’ai trouvé bons. Devant son insistance, moi, le jeune adulte fragile et il le savait, je me suis laissé abuser mais comme je me sentais consentant je n’ai jamais porté plainte. Je sais depuis qu’il a recommencé mais je préfère assumer un acte qui de toute façon est terminé, je n’ai pas vraiment de douleur, je porte mon passé comme une petite valise et traîner cet acte au tribunal, pour moi, c’est montrer sa honte en public, c’est une démarche coûteuse, ça prend du temps et justement l’effort demandé est trop important pour moi pour demander réparation. Je ne pense pas souffrir aujourd’hui de cet abus si ce n’est psychoter sur l’influence malsaine qu’aurait aujourd’hui cet individu disparu de ma vie mais quand j’ai appris que le fautif était en prison, je me suis dit, même si je n’y étais pour rien, que c’était bon pour moi, je ne cherche pas des compensations financières et de toute façon, je suis trop fier et pudique pour me rabaisser à parler de mes relations sexuelles, alors c’est un secret que j’ai vaguement évoqué avec mon infirmière mais je lui ai dit que si j’avouais, ce serait la guerre !!!

MON INQUIETUDE POUR LA FRANCE

 

Je vous le dis, je suis inquiet pour l’avenir de la France. A peine le gouvernement Barnier censuré à cause de sa proposition de budget, le nouveau gouvernement Bayrou est aussi sur la sellette. En effet, l’extrême-gauche est en rage de ne pas être au pouvoir et ne rêve que d’une chose : mettre le bazar au parlement, rendre le pays instable politiquement jusqu’à temps qu’on cède à ses revendications. Le soir des législatives, elle revendiquait la victoire mais, fait crucial, elle n’avait pas la majorité absolue avec le Nouveau Front Populaire, depuis ils sont intenables dans leurs comportements irresponsables à vouloir sanctionner tout gouvernement Macroniste, ce n’est même pas une question de budget, ils voteront de toute façon contre, c’est une question de politique politicienne quand ils veulent le pouvoir. On voit bien leur petit jeu : semer la terreur sur les bancs de l’Assemblée Nationale pour arriver à une dissolution ou encore la démission, même hypothétique, du Président de la République. Le RN serait presque plus responsable en voulant construire un budget, mais au fond ils ont la même idée : des élections générales où l’extrême-gauche et l’extrême-droite se retrouveraient nez-à-nez, alors Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen me paraissent détestables quand ils parlent d’alliance avec la gauche et la droite, moi je suis prêt à voter Républicain mais je ne me reconnais ni dans le vote communiste ni dans le vote fasciste, en fait tout ce populisme ambitionne de se retrouver au pouvoir, mais avant que cela n’arrive je voudrais prévenir les français : ça sera pire quand on sera dans une dictature et j’exhorte le Président Macron, qui pourrit la situation avec ses gouvernements de centre-droit, d’écouter les français et non de faire l’autruche, il est de sa responsabilité d’abord de résister au pouvoir mais surtout d’être consensuel et pragmatique, il ne se rend pas compte que les élections Présidentielles de 2027 se rapprochent à grands pas et je voudrais lui trouver un digne successeur, il n’y en a pas vraiment ce qui laisse un boulevard aux extrêmes, les gens ont la fâcheuse habitude de minimiser l’impact de leur vote-colère mais le dangers est bien l’ascension de marxistes ou nazis portés au pouvoir légalement, certains veulent essayer ce que ça fait en disant que ça peut être pire mais étudiez l’histoire d’Hitler en Allemagne, de Staline en Russie et vous serez comme moi profondément choqués de la manière d’instaurer un despotisme, la classe politique entière est responsable de ce désamour des français avec la politique qui les désespère, ils ne se sentent pas écoutés sauf par le doux murmure des populismes, mais la méthode serait pour le moins cavalière d’instaurer une police secrète, d’expulser juifs ou arabes, les brouillards sombres venus du néant obligerait à faire la guerre et vos gamins deviendraient des enfants-soldats !!! Il n’y a qu’à voir ce qui prend forme aux USA et en Russie, ils désinforment l’ennemi mais surtout il n’y aura plus de Démocratie vivante là-bas, c’est à croire qu’ils cherchent une guerre en Europe pour redorer leur blason de héros libérateur et dans tous les pays de l’Union, la mode est de voter extrême-droite, c’est l’effet de la concurrence déloyale de la mondialisation qui perturbe les citoyens, alors mon message est le suivant : l’UE est menacée de l’extérieur par les politiques des puissances étrangères guerrières et menacée de l’intérieur par une guerre civile entre nationalistes qui deviendrait une vraie guerre mondiale du coup, alors vous comprenez mon inquiétude que partage les enfants : dans quel monde vont-ils vivre, entre conflits, environnement, tensions sociales, déloyauté de la concurrence ? C’est un héritage pourri, je vous l’accorde, et les électeurs sont bien bêtes de croire les promesses du premier venu qui vient leur susurrer à l’oreille qu’il les a compris, qu’il va agir, qu’il va tout changer, en fait rien ne va se passer comme prévu, ce sera au mieux un incompétent à supporter et au pire un révolutionnaire ou un exterminateur, et les citoyens n’auront plus que leurs yeux pour pleurer quand ils verront que la fête est gâchée !!!

LA REINE VICTORIA

 

La reine Victoria, née en 1818 et morte en 1901, fut reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande de 1837 jusqu'à sa mort. À partir de 1867, elle fut également reine du Canada, ainsi qu'impératrice des Indes à compter de 1876, puis enfin reine d'Australie en 1901. Elle représente l’apogée de l’Empire anglais, celui sur lequel jamais le soleil ne s’éteint. Elle aurait dit : « great events make me quite and calm : it is only trifles that irritate my nerves” En fait, c’est la vie même des puissants que d’être prêts aux grands événements et d’être contrariés par des détails, finalement ces gens sont prêts aux honneurs de leur rang mais ne supportent pas les tracas quotidiens, il y a un certain sarcasme dans cette citation à se plaindre que la vie quotidienne est insupportable quand on croirait que ces gens ont la vie facile. Elle aurait aussi dit : « rien ne transformera la maison d’un homme en château plus rapidement et plus efficacement qu’un teckel », tous ces puissants à qui on pose des problèmes ont plus confiance en leur chien qu’en les humains, cette question du standing d’un homme à faire comme les dirigeants repose sur les symboles de la richesse et de la grandeur et la reine Victoria pensait qu’il suffisait d’un pedigree (d’un animal de compagnie) pour s’affirmer dans la haute société. Elle a aussi dit : « J'entends beaucoup de gens réclamer des changements. Je ne comprends pas. Les choses ne vont-elles pas suffisamment mal comme cela ? », elle est pessimiste sur la condition humaine et les auteurs anglais comme Charles Dickens, Conan Doyle, Lewis Carroll ou Rudyard Kipling feront une fresque sociale sombre de la vie à cette époque Victorienne, entre la misère et l’exploitation, les inégalités criantes n’ont pas échappé à cette Reine, il fallait améliorer les relations sociales et l’immobilisme politique ne saurait être justifié par la peur de dégrader la situation, de modifier les équilibres, d’engager les réformes car il est vital d’évoluer avec son temps, on devrait s’inspirer de cette citation pour éviter les éternelles restructurations stériles de l’administration publique mais l’homme est fait pour avancer, pour modifier, pour transformer sans cesse son environnement, il est poussé par le moteur de l’innovation dans tous les domaines : sociaux, culturels, technologiques, politiques, militaires, la question de la pérennité de la civilisation a dû influencer la Reine Victoria qui avait cette pression de garantir l’ordre mondial, une responsabilité immense qu’elle n’avait peut-être pas demandé d’être un des maîtres absolus et incontestés du monde connu. Elle a ainsi dit : « nous ne nous intéressons pas aux possibilités de défaite ; elles n’existent pas », c’est la maladie des chefs d’Etat de ne pas avoir la honte de perdre, de nier cette possibilité d’être vaincu, c’est une question non seulement de prestige mais aussi de survie de leur pays, durant son siècle elle n’aura eu cesse de triompher sinon périr, à cette époque la déroute des armées était synonyme de fin du régime et c’est sa gloire d’avoir triomphé en restant accrochée à son trône. Mais lors d’une nouvelle course de yachts, en 1851, où le voilier gagnant America a donné son nom à cette Coupe, la reine Victoria s’était enquise de savoir qui était le second, ce à quoi l’un de ceux-ci lui avait répondu : « Votre Majesté, il n’y a pas de second », c’est à quel point le sens de l’honneur des anglais était de gagner et non de participer, contrairement à la maxime du baron Pierre de Coubertin pour les Jeux Olympiques en 1896. La reine Victoria aurait dit : « Nous, les femmes, si nous voulons être bonnes, féminines, aimables, et vivre une vie familiale, nous ne sommes pas faites pour régner ; à tout le moins, ce sont elles qui s’infligent à elles-mêmes le travail que cela nécessite. », surprenante déclaration pour une femme qui n’a pas choisi le pouvoir et pour qui cela n’était pas naturel, les féministes d’aujourd’hui pourraient s’inspirer de sa vie pour réclamer l’équité car elle a assumé avec succès la direction du plus puissant Empire du XIXème siècle, elle est associée souvent à « l’ère Victorienne » qui a représenté la modernité de l’époque, entre industrialisation, urbanisation, progrès technologique, elle représente l’icône politique qui a permis le parlementarisme et les partis politiques, libérale puis conservatrice, elle a embrassé tous les soubresauts de son Histoire contemporaine, du progrès technique qui promettait un avenir meilleur à la fracture sociale à l’origine de la colère du peuple, mais on ne peut pas nier l’influence de cette femme sur les mâles dominants, jeune souveraine et femme aimante, elle est l’incarnation du passé qui donne des idées d’exemplarité aux jeunes filles, le nom Victoria est indéniablement associé à celui de la réussite d’un pouvoir féminin. Celui-ci a été autoritaire et sans partage, comme le prouve cette citation : « ne laissez pas vos sentiments d’irritation ou d’inconfort momentané être visibles aux yeux des autres », cela veut bien dire qu’elle pouvait avoir un cœur tendre mais aussi un cœur de pierre quand il s’agissait d’avoir la supériorité relationnelle sur son interlocuteur, fine négociatrice, c’est une sorte de partie de poker à ne pas montrer ses émotions que la Reine Victoria a joué toute sa vie, entre maîtrise de soi, retenue, dignité et calme, c’est autant la force que la diplomatie qui a triomphé !!! Elle a ainsi dit : « méfiez-vous du plaisir excessif à être populaire ou même aimé », elle avait parfaitement conscience que la gentillesse à son égard n’était pas spontanée mais était due à son rang et que la flatterie venait de courtisans, au-delà du simple plaisir de plaire aux autres il y a la nécessité de pragmatisme et de distance à respecter et vouloir plaire est une vanité, Victoria était critique sur les louanges en pensant qu’elles étaient intéressées, elle prônait donc la simplicité car c’était la seule leçon de cette valeur fondamentale : l’humilité !!! Enfin, l’une de ses phrases la plus célèbre est : « we are not amused »(cela ne nous amuse pas) prononcée sèchement en réponse à une blague jugée inappropriée, cela souligne son caractère strict, peu enclin à rire, sévère mais aussi son sens de l’exigence et du respect du protocole et de la dignité qu’on devait avoir avec elle. Ainsi, elle a dit : “the important thing is not what they think of me, but what I think of them”, non qu’elle soit imbue de sa personne mais son statut de chef en faisait le juge suprême, elle estimait naturel d’être l’arbitre et, si elle était soumise à la critique, c’est elle qui décidait en ultime recours, alors, avait-elle ligoté la critique, la liberté de parole pour commander unilatéralement ? Dans cette question de la Démocratie, elle a dit : “beward of the artists, they mix with all classes of society and are therefore more dangerous”, elle se méfiait donc des classes populaires et de leur Révolution et luttait contre la liberté de la création qui était critique avec elle, c’était peut-être son seul signe de faiblesse : l’Art qu’elle pouvait voir comme insurrectionnel !!! Dans la dureté de son esprit, elle a donc annoncé : « never complain, never explain » (ne vous plaignez jamais et n’expliquez jamais), en fait c’est l’idée libérale qu’on n’a que ce qu’on ne mérite et qu’il faut garder pour soi les pensées intimes de son succès ou de son échec car ils seraient mal interprétés, ils nuiraient à l’apparence d’être un roc pour son entourage, l’aveu de faiblesse inacceptable d’une destinée.

L’IA, UNE MENACE CONTROLEE ?

 

L’IA est, avec l’internet, la Révolution Industrielle majeur du XXIème siècle. On voit bien que c’est l’initiative personnelle de visionnaires qui a permis son émergence, mais comme toute nouveauté elle échappe à ses créateurs et est source d’enjeux de pouvoirs, tout le monde s’est mis à faire du e-learning et à programmer des ordinateurs intelligents, c’est l’IA générative d’OpenAI qui est la plus performante mais derrière l’IA on met aussi la reconnaissance vocale de Google, les algorithmes des ERP, la capacité à générer du code informatique, la performance va très vite et très loin, mais les gouvernements s’inquiètent de l’emprise informatique sur le genre humain, ce n’est plus de la science-fiction mais bien une menace réelle, mais moi, qui ait longuement philosophé sur l’éthique avant d’embrasser cette technologie que je trouve d’autant plus formidable qu’elle est évolutive, je dis de ne pas paniquer mais d’isoler à chaque tâche son IA, ce n’est qu’un « ouvrier spécialisé » comme la mécanique des machines, l’électronique de la Hi-fi grand public, ce ne serait donc qu’une innovation de plus dans la longue lignée des inventions qui ont à la fois semé la terreur et à la fois initié un gigantesque espoir ? Oui, cela peut être un outil de guerre comme une source de bienfaits, en fait il y a plusieurs niveaux dans l’IA, de la souveraineté nationale aux logiciels professionnels en passant par l’Entertainment, mais je suis convaincu que l’IA aura toujours besoin des humains pour piloter la création selon ses volontés, c’est peut-être un outil terrible aux mains des dictatures qui peuvent semer le chaos par la suprématie informatique mais justement la Démocratie, qui a porté dans ses gènes l’autodestruction en inventant cet outil machiavélique, a pour force d’encourager l’initiative personnelle de réguler l’IA, alors ne soyez pas inquiets, préparez-vous simplement à améliorer ce monde imparfait, oui, les ordinateurs sont peut-être le salut d’une humanité qui répand la haine, les informaticiens ne doivent pas biaiser l’IA en la rendant militaire, c’est la menace de guerre qui s’éloigne quand on aura appris aux ordinateurs à considérer la paix comme le stade ultime de la République, c’est donc la volonté des fonctions régaliennes de l’Etat d’apprivoiser la bête et si chacun n’en fait qu’à sa tête et créée un monstre, la lutte informatique sera alors la dernière bataille avant la Préhistoire, comme l’avait dit Albert Einstein (« je ne sais pas comment sera la troisième guerre mondiale, mais ce dont je suis sûr c’est que la quatrième guerre mondiale se résoudra à coups de bâtons et de silex ») et l’avait annoncé le livre « Ravage » de Barjavel ou encore Merle dans « Malevil », adieu  à la vie douce et agréable de l’Empire Romain, la société contemporaine pourrait voir son éradication face aux barbares, elle serait détruite avec le retour à la violence et à la survie primaire, la majeure partie de l’humanité ne survivant pas au cataclysme sur Terre. Alors de nombreux challenges attendent l’humain : l’innovation, l’environnement, la solidarité, pour préserver la modernité il faut une dose de courage à s’attaquer aux problèmes pressants, le compte-à-rebours a commencé et chacun doit participer à imaginer le monde de demain, c’est la seule façon d’être serein, de ne pas avoir peur de la destruction finale de l’humanité !!!

LA LIBERTE D’EXPRESSION EN QUESTION

Alors que la cour-suprême des Etats-Unis analyse le cas des activités de Ti Tok sur ce territoire, elle juge en fait la liberté d’expression, inscrite dans la constitution et droit fondamental, contre les préoccupations de sécurité nationale. Vu d’Europe, tous les réseaux sociaux doivent avoir des régulateurs, c’est pour éviter les excès, le harcèlement, les arnaques, en fait le monde du numérique est un territoire sauvage et il lui faudrait donc un gendarme. Mais le Président fraîchement élu Trump ne cache pas qu’il pousse X, Facebook, Youtube a se déréguler, au nom des Etats-Unis c’est affirmer la puissance du pays et soutenir les grands du net contre les amendes de l’Union Européenne qui reproche aux réseaux sociaux d’abus de position dominante pour exercer un pouvoir sur l’opinion. Oui, Monsieur Trump, qui a été privé de compte Twitter pour provocation à l’insurrection du 6 janvier, cherche à dire librement ses outrances sans que sa parole ne soit étouffée, il en fait une affaire d’Etat quand il a épinglé Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, de ne pas le suivre, mais dire tout et n’importe quoi, insulter les opposants, faire de la désinformation est-il vraiment légal ? En fait, Monsieur Trump fait comme les chinois avec Tik-Tok, un outil de propagande national car les algorithmes sont ainsi biaisés, il suffit donc de contrôler les médias pour que Big Brother contrôle la parole grâce à ces multinationales, les gens se sentent libres de communiquer et d’apprécier leurs interlocuteurs, c’est un fait, mais il faut protéger la jeunesse des menaces quand elle est fragile face à la terreur du conformisme, justement Monsieur Trump veut que l’anticonformisme puisse avoir parole mais c’est encourager toutes les formes de harcèlement et de cela, je ne veux pas, je sais trop par mon histoire que les affaires de cour d’école se finissent par des insultes, y compris sur le net, et que avec cette souffrance les adolescents sont incapables de discerner où est leur bien-être, il y aura toujours des dominants et des boucs-émissaires et je milite pour que toutes ces affaires de diffamation soient jugées en comparution immédiate, il y en a qui ont été jusqu’à se suicider pour cause de réputation ruinée par des internautes sans limites, c’est douloureux de se dire que le principe de liberté d’expression a été jusqu’à tuer des innocents, chacun se cache derrière son clavier d’ordinateur comme si c’était la permission de vociférer, c’est une attitude fort regrettable car rien n’excuse la bêtise, et elle est encouragée par le futur Président américain comme une habitude de se lâcher. Mais ce qu’il faut voir, c’est que les créateurs de vidéos ont pris l’habitude de s’exprimer sur ces réseaux sociaux, toute une économie informelle de l’Entertainment veut en faire une place de l’amitié et du partage, c’est le nouvel eldorado des chanteurs, des cinéastes, des influenceurs et cet espace est essentiel à la vie Démocratique quand l’Art est un fondement de la civilisation, oui, c’est une vue bien matérielle de la communication entre les gens quand on en fait une exploitation financière, mais finalement ce sont des nouveaux médias dont le marketing est en tout point identique aux anciens, c’est-à-dire gérer des contrats de producteurs, de marketing et d’espaces publicitaires, les plus riches payant un abonnement pour profiter des dernières nouveautés, c’est un business qui peut être lucratif et cela sauvera peut-être l’humanisme des réseaux sociaux, les gens ne s’intéressant et ne rémunérant que ce qui leur paraît agréable, après attention aux contrefaçons et aux arnaques en tout genre, en fait il faut apprendre d’une part à rendre pacifique l’internet et d’autre part à l’utiliser de façon sécurisée, comme toute nouveauté c’est un Far-West et c’est ce qui plaît au Président Trump : la conquête de nouveaux territoires qui profite aux colons américains, oui, il voit bien le bénéfice de contrôler ces nouveaux maîtres superpuissants pour en faire un outil de domination made in US, c’est la seule chose qui l’intéresse par ailleurs quand invoquer la liberté d’expression n’est que défendre la souveraineté nationale de dominer le monde avec « l’American Way of Life », bien sûr je partage le fait de dire ce qu’on pense, je l’utilise d’ailleurs moi-même sans mâcher mes mots mais, par miséricorde, essayez de répandre la raison du « siècle des lumières » pour ne pas tomber dans l’inquisition !!!

LES INCENDIES A LOS ANGELES

 

Les incendies de Notre-Dame-de-Paris avaient mis en état de choc l’opinion mondiale, c’est la même chose qui se passe aujourd’hui à Los Angeles. La ville est ravagée par le feu, les collines d’Hollywood flambent et rien ne semble arrêter les flammes, d’autant qu’un vent violent les attise. Surtout, les pompiers ont déployé un important dispositif mais ils semblent dépassés par l’ampleur de la catastrophe, près de 200000 personnes doivent être évacuées et on ne sait pas où, quand et comment cela s’arrêtera. Mais moi, je crois qu’un dangereux pyromane a allumé ce foyer, c’est peut-être un acte politique à l’heure où Monsieur Trump qu’on peut détester, va officiellement prendre le pouvoir, je ne crois pas au hasard du calendrier, c’est complétement irresponsable de s’en prendre à la population et l’enquête devra déterminer les responsabilités de chacun mais je pense que c’est une déclaration de guerre à la nouvelle équipe gouvernementale. En attendant, c’est la solidarité qui doit prendre le dessus, un mot qu’ont oublié nombre d’américains qui ont voté pour Monsieur Trump, oui, les américains ont oublié la colère de la Nature qui n’avait pas épargné la Floride lors de typhons, cette fois-ci c’est un brasier gigantesque qui provoque la panique aux USA, d’un œil extérieur je me dis que c’est le moment de communier pour lutter contre cette calamité, il ne sert à rien de poser un cierge et de prier Dieu que cela ne s’arrête, la gestion de la crise par le gouvernement sur le départ de Biden est critiquée par Monsieur Trump, mais en réalité, ce dernier est aussi responsable du désespoir social de ces habitants quand il a fermé en tant que Président les crédits pour l’administration publique, or les pompiers en font partie et il faut allouer des budgets conséquents à la gestion des calamités, on pense déjà aux assurances mais dès à présent nombre d’américains sont ruinés, ils ont tout perdu, leur entreprise, leur toit, leur voiture, c’est peut-être matérialiste mais il va falloir penser à la reconstruction et c’est là la force des américains : ils ne se laissent pas abattre par la colère des cieux et ils sont entreprenants, mais à force de répéter les mêmes erreurs, les mêmes horreurs ressurgissent du néant, personne n’est vraiment responsable de l’ampleur des dégâts mais c’est bien montrer la fragilité de la condition humaine, elle est égoïste et ne pense qu’à sauver sa peau, mais les sinistrés demandent déjà des solutions d’urgence d’hébergement et d’aides de première nécessité, alors oui, l’homme est grand face aux coups de la destinée, puisse Monsieur Trump comprendre qu’on n’achète pas avec des dollars la tranquillité, cette foi de ne croire qu’en soi-même pour réussir est très américaine et elle se heurte à chaque fois à la destinée quand le peuple est dépassé par ce genre d’attaques, c’est comme Pearl Harbor, les gens sont sonnés mais après encaissé ils mettent la surmultipliée pour vaincre, c’est le seul message que j’adresse aux américains ce soir : ne pas baisser le bras, oublier le dégoût et la haine, apporter du soutien, je sais, c’est facile de le dire face à ceux qui n’ont plus rien mais ils ne peuvent pas se laisser abattre sinon ils arrêtent de vivre, la communauté américaine va j’en suis sûr se retrousser les manches pour répondre aux besoins, il revient à l’autorité de diriger les opérations mais après ce sont les individualités qui vont coordonner l’action !!!

LA MORT DE JEAN-MARIE LE PEN

 

Une partie de la classe politique a salué la mort de Jean-Marie Le Pen en voyant en lui le visionnaire des maux modernes de la société : perte de valeurs et de l’ordre Républicain, problèmes liés à l’immigration, insécurité grandissante, etc… Mais où est le courage de cet homme quand il n’a fait que commenter l’actualité avec son don d’orateur et de tribun qui a épousé les causes populistes et populaires pour plaire ? Le Front National qu’il a créé a provoqué un séisme dans la vie politique en arrivant en 2002 au second tour de l’élection présidentielle. Alors qu’il dérapait régulièrement avec des petites phrases assassines, on retient du mouvement politique repris et transformé en Rassemblement National par sa fille Marine qui a rompu avec son père, le mouvement veut se racheter une réputation de fréquentabilité et de porte-parole des petites gens, en fait le père se voulait provocateur tandis que sa fille a pour objectif le pouvoir. Oui, il voulait se faire appeler le menhir au vu de ses origines bretonnes mais c’est plutôt une pierre maléfique qui a disparu, comme l’a dit la gauche, le combat contre l’homme est fini mais pas contre l’idéologie, Jean-Marie Le Pen a terrorisé les minorités et provoqué une scission dans la population, j’espère qu’avec sa mort les hommes politiques retrouveront une certaine sérénité et arrêteront les joutes verbales dont Monsieur Le Pen était champion pour se mettre au travail sur les thèmes… du RN. Il y a quarante ans, le premier ministre de l’époque, Laurent Fabius, avait déjà annoncé que le FN avait raison sur le diagnostic mais que les solutions proposées par Monsieur Le Pen n’étaient pas les bonnes, c’est encore vrai aujourd’hui tandis que je vois ces gens séduits par l’extrême-gauche et l’extrême-droite qui tombent sous le charme des sirènes, ces gens qui parlent bien n’ont aucune notion du devoir d’Etat et ne pensent qu’aux élections à l’investiture suprême, or il faut une certaine ampleur pour diriger la France et ces partis d’opposition qui ont une réputation sulfureuse n’ont pas l’envergure nécessaire !!! Alors qu’avec la mort de Monsieur Le Pen je redeviens l’original dans le discours du peuple que les gens préfèrent à la copie, je vous annonce que je ne céderai jamais à voter pour le communisme et le fascisme, ces maux qui s’entretuent à l’Assemblée Nationale quand ils aboutiraient au despotisme marxiste ou nazi, j’en ai ras-le-bol de Monsieur Macron qui nous prend pour des cons mais j’aime encore mieux cela que de vivre dans une dictature !!!

QUI EST EXPANSIONISTE AUJOURD’HUI ?

 

L’Allemagne hitlérienne était expansionniste comme les puissances coloniales avaient maté le monde, mais aujourd’hui entre la Russie de Poutine et les USA de Trump, on se demande vraiment qui veut envahir l’autre, qui prétend asseoir son pré-carré pour prétendre à la sécurité intérieure. Hitler voulait la Grande Allemagne réunifiée par le pangermanisme, mais aujourd’hui Trump égale Poutine dans la connerie de dominer le monde. Mais attention, ces deux superpuissances de la Guerre Froide n’ont plus le monopole de la force, une certaine forme de résistance s’installe pour dire non à cet ordre du monde. Monsieur Trump fait comprendre, après la souveraineté économique, qu’il veut la souveraineté territoriale en voulant annexer le Panama, le Groënland et pourquoi pas le Canada. Tout le monde comprend l’envie stratégique d’avoir des bases dans le monde pour les USA mais un gendarme du monde doit respecter la Démocratie et l’autonomie des peuples, or Monsieur Trump fait peur avec ses déclarations à l’emporte-pièce qui ressemblent à une déclaration de guerre. Il réclame de ses alliés de l’OTAN une part significative de 5% du PIB injecté dans les armées, si possible en achetant des armes américaines ce qui est bon pour les affaires du complexe militaro-industriel US, les européens sont à la traîne et ils veulent vivre en paix, réarmer signifierait tenter les pays d’Europe de vouloir ensuite utiliser leurs canons pour faire la guerre, le message de Trump est l’autonomie militaire mais cela ressemblerait vite à la course à l’armement vers un conflit européen. Oui, Monsieur Trump ferait mieux de s’occuper de son ennemi, la Chine, plutôt qu’à s’isoler de ses alliés européens, seul il ne va pas faire grand-chose, c’est ce qu’il doit comprendre de l’UE. Les temps lointains pour la jeune génération de la peur nucléaire reviennent car ces hommes d’Etat veulent se foutre sur la gueule, qu’ils le fassent sans prendre au milieu l’Europe car sa construction a pour objectif politique la paix et non l’union par la force, alors si Monsieur Trump a des vues hégémoniques sur le Groënland et le Canada, il ne cache pas son agacement quand on lui parle de chefs d’Etat anglais ou danois, il parle de sanctions économiques mais au fond, n’est-ce pas de l’intimidation face à l’état de droit, ruiner un récalcitrant est une méthode expéditive qui n’est valable que pour mater une mafia, cette mesure de rétorsion est l’une des nombreuses armes peu orthodoxes que le futur Président américain veut utiliser pour arriver à ses fins, il connaîtra alors la solitude du combattant car personne sauf son peuple ne le suivra dans ses errements, Monsieur Trump dépasse toutes les dictatures dans la rapidité avec laquelle il énonce son programme provocateur, on avait été prévenus de la violence du combat mais là ça dépasse les bornes de l’acceptable, Monsieur Trump, comme Monsieur Poutine, s’entoure de personnes loyales, ça le déconnecte de la réalité du terrain car il n’a plus de contacts directs et concrets avec les personnes ordinaires, elles l’ont élu par des promesses de retour de l’Amérique sur le plan international, or en Europe on lui claque la porte au nez car on en a marre de ses simagrées, pensez-donc il invoque la sécurité nationale pour envahir les autres, ça passe mal, c’est égoïste et donc contre le droit des peuples de disposer d’eux même, j’imagine le peu de respect de Trump pour le mode de vie des inuits quand l’homme d’Etat a déjà annoncé qu’il creuserait comme personne des puits de pétrole, il se met à dos les défenseurs des droits de l’homme et de l’environnement, à contre-courant des efforts internationaux pour promouvoir une certaine éthique. Quand on entend ces paroles d’un chef d’Etat d’une grande Démocratie, on se dit que le loup est entré dans la bergerie et qu’il va faire un carnage, oui, Monsieur Trump est un prédateur, il est à côté de la plaque contre l’envie d’autonomie des pays du monde, ils le diront à l’ONU et Monsieur Trump paraîtra vraiment pour un facho, si ça ne le gêne pas de perdre la considération de ses pairs, il va vite comprendre que sa réputation n’est pas celle d’un visionnaire mais celle d’un réactionnaire, je croyais qu’il avait changé mais il revient à la charge encore plus fort, alors ne laissez-pas les milliardaires prendre le pouvoir en finançant leur campagne avec leurs sous, ils veulent mener l’Etat comme une entreprise avec retour sur investissement, or une administration doit aussi être sociale et solidaire, on n’achète pas tout, Monsieur Trump, avec des dollars, s’il reste un peu d’humanité sur Terre, elle n’est plus représentée par les valeurs américaines, donc exit le sheriff  US, il n’est plus exemplaire !!!

SI J’AVAIS ETE HITLER…

 

Si j’avais été Hitler, j’aurais été dégoûté d’avoir perdu la grande guerre et d’avoir été humilié par les français qui paradaient avec la victoire. Alors que Hitler était profondément antisémite avec sa théorie de la race pure, mon antisionisme part du principe que les victimes d’hier sont les bourreaux d’aujourd’hui. Mais comme un vieux larron, je me serais comme les généraux allemands précipité sur l’occasion de prendre sa revanche sur la France en lui mettant une bonne râclée à cette armée impertinente qui se croyait protégée par la ligne Maginot !!! Mais le tort d’Hitler, comme Napoléon en Espagne, est d’avoir envahi cette France qui allait lui causer bien du souci, la résistance s’organisant et certains français refusant de servir cette nouvelle autorité. Car la voix de la France, par le général de Gaulle, a compté et les FFI ont sapé le moral des troupes allemandes, en fait un dictateur finit toujours par se faire des ennemis, il a beau faire du lavage de cerveau les citoyens français ont une mémoire et ils étaient d’autant plus méchants que le contentieux remontait à l’époque de Napoléon, ce pays souverain, la France, a mené la fronde contre l’occupant et Hitler, qui comptait sur ses possessions, aurait voulu une France plus docile pour mettre le coup final à la terreur du communisme. Il s’en est fallu de peu qu’il réussisse mais comme la bataille de France en laissant fuir les soldats de la poche de Dunkerque, comme la bataille d’Angleterre où il s’est arrêté de se battre à cause de lourdes pertes, comme la bataille de l’Atlantique où les U-boots ont failli rompre le corridor vers l’Angleterre, Hitler n’a jamais été au bout des choses, il a maté, à la suite de la France, les pays d’Europe dans l’euphorie générale du peuple allemand, la propagande survoltait le moral des troupes mais les russes, avec la boue, l’hiver, la terre brûlée et le décodage des transmissions allemandes Enigma, l’ont fait échouer aux portes de Stalingrad et de Moscou. Hitler était-il donc un looser, celui qui a entamé les chantiers des meilleures technologies militaires, qui persécutait les juifs dans un antisémitisme primaire, qui voulait détruire le communisme comme on guérit de la peste et du choléra ? L’Europe a été libérée, les survivants de l’Holocauste ont parlé, la Grande Russie communiste était devenue l’autre puissance mondiale avec les USA, alors est-ce le lot des despotes d’enflammer le monde et de se retrouver la queue entre les jambes d’avoir échoué dans ses entreprises ? Les français du Front Populaire avaient eu tort de laisser monter Hitler, sa réputation était devenue l’incarnation d’une Allemagne ressuscitée et il aurait fallu lui faire peur pour le calmer, trop tard le vers était entré dans la pomme et même certains anglais avant l’heure préparaient la seconde guerre mondiale, convaincus qu’il fallait armer quand la diplomatie avec les Démocraties avait échouée, comme si on ne pouvait rien contre les forces de l’ombre qui accompagnaient la montée d’Hitler, j’aurais voulu croire qu’il était candide en ne représentant que la grandeur retrouvée d’une Allemagne humiliée mais en étudiant sa vie, je me suis rendu compte que le maux du racisme, de l’antisémitisme et du militarisme étaient profondément ancrés en lui, son ascension fulgurante est due au contexte de crise, de menace d’attentats et de violences communistes mais en fait, même son équipe, plus royaliste que le roi, partageait ses convictions et surfait sur la vague du succès, mais après la star a été déchue, on l’a fait détester pour l’exemple et on a culpabilisé les allemands d’avoir commis tant d’horreurs, le fou hurlant est devenu celui dont il faut taire le nom, après avoir été chancelier et avoir occupé ces responsabilités de maître de l’Europe, la mémoire collective ne retient de lui que le mal incarné, aujourd’hui chacun accuse l’autre d’être un dictateur en le nommant Hitler comme si c’était le pire nom sur Terre !!!

ETRE PETAINISTE AUJOURD’HUI

 

Quand on évoque le Pétainisme, c’est pour parler des pires heures de l’Histoire française, c’est en quelque sorte un mot péjoratif quand on veut désigner la haine. Il est vrai que la France de Vichy a fait du zèle avec les nazis, elle a envoyé à la mort des juifs et des jeunes en STO en Allemagne, mais le Maréchal avait-il vraiment le choix que d’être à la botte d’Hitler quand les généraux français étaient responsables de la débâcle ? Quand on a appelé au pouvoir le Maréchal Pétain, c’était le seul homme droit capable de diriger la zone libre, les français l’ont plébiscité au départ dans cette période de troubles car ils avaient confiance en ce héros de la 1ère guerre mondiale, il avait l’honneur chevillé au corps et avait combattu à Verdun le futur envahisseur, comment a-t-il pu accepter de collaborer avec les allemands si ce n’est le sens du devoir, c’était un soldat et il n’aurait pas du s’accoquiner avec l’ennemi car sa réputation en prendrait un coup, alors moi, aujourd’hui je pense que le Maréchal Pétain a été le premier résistant de France et qu’il a fait des concessions pour mieux ébranler les fondations du nazisme, au fond la période était trouble et même les USA ségrégationnistes et l’Angleterre colonialiste n’étaient pas exemplaires, pour le compte de la France le Maréchal Pétain voulait peut-être se débarrasser de la plaie du communisme en aidant les allemands à lutter sur le front de l’Est, en fait je crois qu’il a fabriqué pour ses ennemis la planche savonneuse et qu’il pensait que l’ordre était le plus important, moi je pense qu’il a eu tort de trop collaborer et que c’est pour cela qu’on l’a mis en prison en le faisant détester, il voyait les résistants comme de dangereux agitateurs et terroristes, si j’avais été jeune à l’époque j’aurais pensé que je ne peux pas supporter que la France soit envahie et si j’étais courageux j’aurais pris le maquis, c’est la différence avec l’UE d’aujourd’hui où cette collaboration pacifiste prend des allures de guerre commerciale, les hommes d’affaire sont plus fréquentables que les généraux allemands et la lutte se fait au parlement européen, fervent défenseur d’une Europe pacifique qui croit que la prospérité évite de se taper dessus, je redoute cette montée des extrémismes qui pourrait pourrir le continent, les nationalistes prennent des voix mais comme ils sont souverainistes au nom de leur pays, ils ne peuvent pas former un parti uni car il ne pensent qu’à leur nation, alors que je surveille le front en Ukraine et que la Russie perd sa grande armée, je me dis comme Pétain que ma prise de position sur l’UE a été mal comprise quand les agriculteurs et les industriels supportent mal les lois européennes mais que ma soumission a porté ses fruits car aujourd’hui, les pays de l’UE construisent une vie commune loin d’être idéale mais qui transcende les positions car la paix est bien au rendez-vous, c’est le prix à payer et laver la mémoire du Maréchal Pétain, c’est aussi assumer l’Histoire de France et de l’Europe qui s’est construite sur les cendres d’un continent dévasté au sortir de la guerre, il a fauté en envoyant à la mort tous ces innocents mais aujourd’hui ces juifs ne sont pas plus exemplaires sur la guerre !!!

LA LIBERTE D’EXPRESSION

 

La1iberté d’expression est le socle de la Démocratie, c’est permettre la critique des dogmatismes, c’est caricaturer la dictature, c’est dire que l’obscurantisme ne passera pas, c’est abattre par la caricature toutes les formes de totalitarisme. 10 ans après les attentats de Charlie Hebdo, alors même qu’ironiquement ces soixante-huitards étaient protégés par la police représentant un ordre qu’ils moquaient, on doit se souvenir que pour de simples croquis, dont leur métier de dessinateur était tout simplement de les produire, ils sont morts devant la haine d’intégristes qui ne supportaient pas l’humiliation du prophète, j’ai toujours pensé qu’ils ont trouvé la mort là où ils cherchaient des noises à la partie de la population musulmane française, non qu’ils l’aient méritée mais les risques de représailles étaient bien réels, ils voulaient relativiser la portée obscène de ces dessins en invoquant la créativité. Mais enfin, faut-il sortir les fusils-mitrailleurs pour s’expliquer face à des gens pacifistes, faut-il attaquer un journal qui a la liberté de pensée, faut-il supprimer des vies innocentes de bonne volonté, les braqueurs ont tenté de nous faire croire qu’ils avaient vengé leur religion mais en fait, c’était attaquer la France qui permet à chacun de s’exprimer et jusqu’à nouvel ordre, les crayons ne sont pas les fusils d’assaut qui ont tué Charb, Cabu, Wolinski, Tignous, en fait c’est faire régner la peur en menaçant de représailles mortelles ceux qui s’attaquent aux convictions des assaillants qui se font porte-parole de leur génération mais justement, s’ils se sentent discriminés, libres à eux d’utiliser la liberté d’expression pour exposer leur point de vue et non d’utiliser des magnums pour obstruer la contestation. Oui, je me suis moi-même exposé à la critique et je me mets en retrait de mon ordinateur pour exprimer mes vérités, je ne suis pas vraiment en dangers car ma discrétion me protège mais j’ai toujours été au fond de ma pensée pour exprimer les idéaux qui m’animaient, or on ne peut rien contre des idéaux Républicains dont la synthèse donne la parole à toutes les tendances, mais mon journal me laisse nu face aux terroristes, contrairement à Charlie Hebdo je cherche à séduire toutes les tendances, face à ces gauchistes c’est peut-être du populisme mais j’ai toujours été comme cela, mesuré dans mes propos pour ne pas tenter le diable de m’assassiner, la rage de vivre et l’instinct de survie m’ont appris à ne pas accuser à tort et à travers mais à ménager la chèvre et le choux, un attentat reste un attentat et même si les excuses des assaillants sont d’être en légitime défense de leurs opinions, on apprend à l’école qu’il ne faut pas tuer, mais c’est comme les femmes battues, qui a commencé le premier dans la provocation ? Non que je cherche à trouver une excuse mais des gens armés, ça m’a toujours interrogé, pourquoi tant de haine quand il s’agit d’aimer ? Sont-ils si en colère pour en arriver là ? Quelle goutte d’eau a fait déborder le vase pour qu’on commandite un meurtre ? Oui, l’attentat de Charlie Hebdo, c’est pratiquement un crime contre l’humanité car on touche à l’essentiel de la civilisation, c’est-à-dire son droit à la représentation imagée de son existence, on peut traiter les dessinateurs d’affreux jojos qui ne cherchaient qu’à humilier leurs opposants, on gardera cependant dans les mémoires qu’ils ont été tués en héros car ils sont morts à leur boulot, en faisant leur job, leur mission, elle était sacrée car on savait ce pourquoi ils se battaient : pour qu’on ne passe pas sous silence l’intolérance, non, ils ne répandaient pas la haine car ils assumaient leurs positions et libre aux fidèles d’adhérer à leur journal, ce sont donc les lecteurs de revues qui aiment leurs informations qu’on prive de leur bonheur, si les attaquants se sentaient stigmatisés par les caricatures du prophète, c’est qu’ils n’ont pas compris le message de Charlie Hebdo : l’information interprétée sur le mode de l’humour pour arrêter la discrimination, c’est-à-dire le rejet de l’autre, or les assaillants eux-mêmes ont fait preuve de racisme puisqu’ils ont délibérément visé le journal qui s’opposait à leur ignorance civique, un crime d’Etat puisqu’être un honnête citoyen, c’est aussi se renseigner auprès de tous les partis.

IL FAUT VRAIMENT EN VOULOIR…

 

En cette période de nouvel an, le prix du tabac a encore augmenté, cela devient prohibitif de fumer. Si le but est louable, c’est-à-dire baisser la consommation de cigarettes nocives pour la santé, les pauvres gens en ont marre d’être pris pour des chèvres, on ne sait plus à quel saint se vouer et il faut vraiment être démocrate pour continuer à voter Macron !!! Oui, j’en ai marre de payer des taxes pour les routes et les canons, même si c’est nécessaire le gouvernement tape sur les plus faibles pour payer la facture, vivement un débat Républicain sur le pouvoir d’achat car la vie devient trop chère, il faut peut-être faire des concessions mais justement moi j’ai choisi de vivre célibataire pour pouvoir subvenir à mes moyens avec la paye qu’on me distribue, je ne me plains pas car il y a plus pauvre que moi mais je dis au gouvernement qu’il franchit la ligne rouge du ras-le-bol des français avec la politique, la corde va finir par casser et le peuple va voter populiste car il cèdera aux sirènes de ceux qui lui racontent de belles histoires, la dictature du prolétariat communiste ou des racistes nazis vient par la révolution ou les urnes, à chaque fois c’est quand le peuple est désespéré et exaspéré par tant de goujaterie du pouvoir en place qu’il dit malgré lui stop aux libertés, très chères libertés qui ne sont même plus respectées puisqu’on taxe votre gourmandise des bonnes choses de la vie. Bien sûr, il faut des lois pour traiter équitablement tout le monde et les non-fumeurs ont aussi le droit de parole à respirer un air pur mais le lobby des marchands de tabac se terre sans rien dire jusqu’à la goutte de trop, l’impôt de trop qui fera balancer les votes du mauvais côté, je n’espère plus rien de Macron qu’à finir son mandat en attendant un successeur digne de ce nom, il a bloqué le pays en dissolvant l’assemblée nationale et celui-ci est ingouvernable, l’administration continue le rouleau-compresseur des prélèvements obligatoires rendus nécessaires par le train de vie de l’Etat, alors c’est facile d’accuser les fumeurs d’alourdir le budget de la sécurité sociale en accusant le tabac d’être à l’origine de cancers du poumon et de mortalité prématurée, mais n’a-t-il pas conscience que c’est un marché captif de gens qui ne peuvent pas se priver de cette addiction ? N’ont-ils pas d’autre choix que la carotte et le bâton pour que la jeunesse s’éloigne de cette habitude de vie qui est aussi un plaisir quand les jours sont difficiles et qu’une cigarette rend le stress plus supportable ? En fait, le budget du tabac est tel qu’il faut faire des sacrifices et vous me direz que tout augmente, même les produits de première nécessité, mais la responsabilité va aux parlementaires, ils se disent connectés à leur base et pourtant, ils remplacent leurs convictions par un coup de massue sur le budget des ménages, alors que j’ai supporté le parti du Président au-delà du raisonnable quand il devenait impopulaire, même moi qui défend âprement la Démocratie j’attends une rotation aux prochaines élections, les politicards ne tiennent jamais leurs promesses, Macron a peut-être supprimé la taxe d’habitation, c’est populaire mais personne ne l’a remercié pour cela, en revanche il alourdit les impôts et cela passe mal du côté de l’électorat, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon attendent patiemment que la marmite soit trop remplie, ils se réjouissent d’avance de virer Macron de la Présidence à la première occasion !!!

UN PREMIER DE L’AN MEURTRIER

 

Après l’attaque à la voiture bélier à la Nouvelle Orléans, qui a fait au moins quinze morts et des dizaines de blessés, une Tesla a explosé devant un hôtel Trump à Las Vegas, faisant des blessés, l’investiture du nouveau président au mois de janvier est entachée de sang. Donald Trump et Elon Musk sont symboliquement visés, ce serait presque une pointe d’humour de la part des terroristes si ce n’était que c’est triste d’attaquer des vies humaines. Pour couronner le tout, une discothèque de New-York a été l’objet d’une fusillade, alors où est la trêve des fêtes de fin d’année, ne peut-on point s’amuser sans se dire qu’on va être tués ? En fait, c’est bien la future politique des USA qui est visée, les personnes qui ont tout à perdre de l’ère Trump ont dans ces actes désespérés l’opportunité de détruire l’ordre moral qui va être instauré, la violence du nouveau président dans ses décisions va-t-elle être ponctuée par la violence des armes à feu ? Des voitures bélier, des explosifs, des pistolet-mitrailleur sont-ils la façon dont va être traitée une certaine forme d’opposition ? Dans cette escalade de violences, qui aura le dernier mot pour avoir raison ? Contre des assaillants motivés, on n’y peut pas grand-chose et pourtant la sécurité des biens et des personnes est la préoccupation majeure des autorités, alors qu’on ne peut pas mettre un policier derrière chaque personne supposé dangereuse, en revanche le renseignement pourrait fournir des alertes sérieuses, décidément je voulais vous souhaiter une merveilleuse année et je constate que même en ces périodes de festivités, le mal frappe au hasard et la grande faucheuse terrasse son lot de morts, tant pis je vous dis ce que je souhaite pour le nouvel an : la fin des guerres et des relations paisibles, dans ma tête tout se mélange pour croire que je peux écrire la fin des conflits mais que l’actualité m’empêche de pavoiser que la terreur, c’est fini, en fait cette nouvelle ère de Trump est un saut dans l’inconnue et alors que je veux lui laisser les responsabilités qui sont trop lourdes pour moi, je constate qu’il en ferait n’importe quoi et que je dois continuer à marteler le monde, j’aurais bien voulu me retirer des affaires, j’en ai marre de prendre les coups car je ne suis pas payé pour ce genre d’hostilités, en fait il est trop tôt pour la retraite mais j’y pense sérieusement, à un moment il faut savoir quitter son siège d’autant plus qu’il est éjectable, alors que le nouvel an était l’occasion de former l’équipe pour nous succéder, les hommes sont-ils irremplaçables au point qu’ils sont obligés de rester, faut-il céder à la demande des sirènes de rempiler ? Je prends des risques dans ma vie et pourtant celle-ci est rangée mais les gens croient que je vais leur apporter le salut, ne savent-ils pas que je préfère m’arrêter là dans les guerres car j’en ai marre de lutter, c’est stérile de se battre et à part sa propre sécurité, cela ne sert à rien, alors ces gens qui s’attaquent à l’Amérique veulent-ils un nouveau 11 septembre comme provocation aux US et une réponse armée, en fait j’ai peur de ce que Trump va rétorquer, il manque de sang-froid et justement, je redoute que le sang ne coule encore plus dans un monde déjà meurtri, la France dans son instabilité politique de désordre intérieur et de menaces extérieures pourrait choisir de faire confiance aux extrêmes et en cela Trump est responsable de la provocation de sa politique au monde.

JOYEUX REVEILLON

 

En cette veille de Noël, je vous souhaite à tous un joyeux réveillon ! J’espère que les cadeaux vous plairont et qu’ils seront à profusion pour vous contenter. Oui, ce moment de l’année est un temps de partage idéal, en famille ou entre amis, l’occasion de faire la fête est toute trouvée mais attention aux abus d’alcool et de chocolat, ce n’est pas bon pour la santé !!! Alors que nous allons fêter la naissance du petit Jésus puis la nouvelle année, c’est un moment de paix que chaque enfant du monde ne devrait pas oublier, les grands délaissés bénéficieront de la solidarité tandis que d’autres iront à l’église pour prier que l’avenir soit plus beau, c’est le moment d’oublier les différents pour s’unir vers un futur plus grand, en fait c’est hypocrite le temps d’une soirée de se dire qu’il n’y a plus de problème mais justement, il y a un moment pour les conflits et un moment pour le partage et les différentes communautés profitent de cet instant pour fraterniser. En fait, les offrandes devraient être dédiées aux pauvres, aux malades, aux handicapés, ce sont eux qui ont besoin de cette solidarité qui s’affirme une fois dans l’année, c’est trop peu mais la marche du monde va reprendre avec son lot de misères, personnellement je n’aime pas faire la fête mais j’aime entendre les gens s’amuser, s’ils peuvent penser que ce repos tant mérité est celui de l’homme comblé, alors peut-être peut-on anticiper des relations plus durables, plus raisonnables, plus abordables, c’est dire l’espoir de chacun d’agir pour un monde meilleurs, c’est peut-être naïf de se dire qu’on y peut quelque chose mais c’est criminel de laisser faire les monstruosités, les faibles demandent assistance tandis que les riches veulent de la sécurité, Noël parle à chacun de façon égalitaire car Dieu s’adresse à tous à l’anniversaire de son fils, ces religions qui luttent n’ont en fait qu’un seul but : que les fidèles prient pour leur église, leur mosquée, leur synagogue et qu’ils répandent la nouvelle que les cieux sont avec les hommes dans un souci d’apaisement des tensions, les prophètes et les saints sont différents et pourtant, il faut bien se l’avouer : Dieu est unique et parle à chacun dans son propre langage, ceux qui n’y croient pas célèbrent un Noël païen et justement, la laïcité, c’est à la fois permettre la religion de l’autre et à la fois ne pas en faire des signes ostentatoires, il n’y a rien de plus pacifiste que ces marchés de Noël et ces messes de minuit qui marquent l’Histoire de la chrétienté, alors condamnons fermement ces attentats qui ensanglantent cette période car les religions transcendent les différents, je pense comme d’autres que le Christ est un grand usurpateur mais je crois que Dieu arrange les affaires des hommes, alors qui croire en ces périodes de doute quand on ne se reconnaît pas dans les prêcheurs mais qu’on a la foi chevillée au corps ? Alors le Père Noël, le sapin et la crèche ne seraient-ils que des amusements pour enfants ? J’aime cette magie, cette féérie, cette illumination de Noël et tous se font emmener doucement dans ce joli conte, alors oui, les festins et les cadeaux sont une forme commerciale de célébrer la fin de l’année, mais c’est l’occasion ou jamais de se retrouver et de se raconter les belles histoires des temps passés, il y a autant de Noëls que de personnes et chacun trouvera son enchantement à son niveau, il n’y a pas besoin de dépenser autant d’argent pour se faire plaisir mais le compte y est : on se prend par les bras et on se fait la bise pour oublier la dureté de la vie. Alors Joyeux Noël et Bonne Année, cette trêve va permettre de se ressourcer et de se dire qu’on est entourés d’amis devant cette générosité !!!

LE PSYCHOTAGE EN PSYCHOLOGIE

Je discutais hier avec une psychologue des situations qui provoquent une angoisse chez nous : quelles stratégies mettre en place pour relativiser une agression perçue comme telle ? On a pris l’exemple de ma voisine qui s’est mise en colère car un monsieur dans le bus lui avait refusé sa place handicapée et lui avait mal parlé. Il a fallu la calmer en lui affirmant qu’ici, elle était en sécurité, que personne ne lui voulait de mal, on lui a fait changer les idées en l’installant devant son dîner et en parlant avec elle. Je lui ai dit que ce n’était pas non plus un crime, mais une autre voisine a répondu : « mais quand même, il a refusé de donner sa place à une personne handicapée ! ». En fait, le but des psychologues est d’aider les faibles quand ils disent : « je pense qu’il me voulait du mal », quel était le dessein de cette personne est justement la bonne question à se poser puisqu’on ne lit pas dans la pensée des autres. L’idée est de dédramatiser la situation qui aboutit à des crises chez les personnes malades en les aidant à trouver des réponses plausibles à la question : « pourquoi m’a-t-il fait cela ? », les études montrent qu’il faut aider à trouver des ressources pour ne plus se mettre en danger et surtout éviter de voir le mal partout. Pourtant, avec les actualités, on a peur facilement d’être une victime, il faut donc dédramatiser le sens véritable de l’agression pour « antipsychoter », il faut trouver une interprétation raisonnable des faits et apprendre de ses erreurs pour ne pas reproduire cette mise en échec mentale, c’est le conseil de prudence et d’instinct de conservation qu’il faut suivre. Par exemple, cet après-midi je gare ma voiture sur le bas-côté pour une envie pressante, je laisse le moteur allumé. Pendant ce temps, un jeune passe à côté : quelle était son intention ? me voler ma voiture, me faire peur, marcher jusqu’au supermarché ? Etait-il pacifiste ou belliqueux ? C’est le genre de réflexion à travailler quand on se sent menacé au présent et à postériori !!!

LA MEDECINE

 

La médecine a été dès l’Antiquité un enjeu de bien-être. Tandis que Molière se moquait des médecins durant le règne de Louis XIV, il a fallu la Révolution Industrielle pour voir remplacer le traitement par les plantes par un lot d’innovations (l’anesthésie, l’imagerie, les méthodes chirurgicales) qui sont aujourd’hui bien rôdées. De grands laboratoires sont nés pour mettre au point les médicaments depuis que Pasteur a inventé le premier vaccin contre la rage. Les facultés universitaires forment désormais d’excellents médecins et de bons infirmiers, l’enseignement des fondamentaux et des dernières technologies leurs permettant d’adapter une cure à chaque patient. Mais les fléaux (handicaps de guerre, pandémies, manque d’hygiène, etc…) continuent de ravager les pays pauvres qui n’ont pas un système de santé fiable et moderne. Dans le domaine des prothèses, les dents et les os peuvent être remplacés par des organes synthétiques en acier inoxydable, en alliages (cobalt-chrome ou titane), en céramiques mais les prothèses ne sont pas aussi fiables que l’original (durée de vie, luxations, infections, déscellement, etc…). Pour les organes sensoriels, l’ouïe bénéficie de prothèses auditives valables et les progrès de l’ophtalmologie corrigent la malvoyance, on attend désormais les micro-technologies pour avoir des implants auditifs et des caméras dans l’œil. Dans le handicap moteur, la neurologie a fait de grands progrès pour assister les paralysés et dans la rééducation leur offrir un certain confort de vie. La démarche n’est certes pas fluide mais la robotique laisse percevoir un grand espoir par l’assistance de bras et jambes articulés. Pour les organes vitaux, le cœur artificiel a du mal à copier la complexité de la nature mais les expérimentations continuent pour relever le défi plus haut encore. Pour le rein, il faut encore faire des opérations lourdes de dialyse rénale (pompage et filtrage). Dans la chirurgie de pointe, celle du cerveau est délicate car l’organe est fragile. Néanmoins, on peut opérer des tumeurs mais dans les maladies chroniques (comme Parkinson), il est difficile d’atténuer la douleur. La chirurgie endoscopique fait glisser de petits tubes dans le corps pour soigner avec des instruments au bout (caméras, scalpel, ciseaux), d’abord outil de diagnostic, c’est devenu une thérapie à part entière. L’opération est alors moins lourde. La télémédecine et la télé-chirurgie ont fait leur apparition avec le réseau, l’avantage étant d’atteindre les déserts médicaux pour soigner et guérir, le problème étant le manque d’humanisme, de chaleur mais surtout de précision dans le diagnostic.

DE LA POLITIQUE ECONOMIQUE DU PRESIDENT TRUMP

 

Le Président Trump a ouvert la bourse de New-York l’autre jour et il a confirmé son « America First ». Aux journalistes, il confiait que les investissements à Wall Street devaient servir les implantations locales, cet argent devant créer de l’emploi industriel et de services sur le territoire. C’est un point de vue protectionniste qui s’ajoute aux droits de douane qu’il veut imposer au reste du monde, en fait Monsieur Trump en a marre de la concurrence et veut la relance de l’économie comme dans l’Allemagne nazie par le favoritisme national, ce qui est à noter c’est que la plus puissante économie mondiale se referme aux importations par le rejet de la compétition, rejette l’immigration sauf quand elle est positive et attire les plus brillants cerveaux, il ne suffit plus qu’à réarmer pour ressembler à Hitler. D’ailleurs, l’autarcie économique, intellectuelle et militaire a ses limites car la suite logique est comme le pangermanisme, la suprématie par la force, or le monde ne veut pas que son maître rejette toute ses responsabilités de respect de l’ordre et avec une certaine inquiétude, l’Europe redoute de se voir abandonnée par les USA dans l’OTAN, c’est une trahison majeure dans le pacte occidental car Monsieur Trump avoue que les conflits au Moyen-Orient et en Ukraine ne sont pas les siens, or il a été Président et donc responsable en partie de l’ordre du monde actuel, quitter ses amis face aux russes à une forte connotation de « laisser-tomber » à la Roosevelt, il n’y a décidément que quand ça sent bon que les américains en opportunistes arrivent !!!

DE LA POLITIQUE SOCIALE ET AUTRE

 

Après la censure du gouvernement Barnier, je suis déçu car j’attendais un gouvernement de gauche, oui, je souhaite m’éloigner du Président impopulaire car il insiste dans sa politique Macroniste de centre-droit dont plus personne ne veut. Alors Bayrou va-t-il faire copain-copain avec le RN pour espérer avoir une majorité ? Lui qui avait apporté sa signature à Marine Le Pen aux présidentielles dans un parrainage difficile pour elle au nom de la représentativité de son électorat, il a la tâche difficile de dégager une majorité, certains veulent jusqu’à la démission du Président élu en comparant son poste à un PDG qui, quand il est impopulaire, se fait éjecter de son siège, la science politique n’est pas une science économique mais l’idée est d’ouvrir les œillères de Monsieur Macron pour qu’il cesse de s’entêter à réformer le pays selon ses ambitions, il doit faire des concessions sociales dans un budget étriqué et alors que les agences de notation dégradent la note de la France, il doit cesser de dilapider l’argent public dans des aides diverses mais il doit aussi comprendre la détresse sociale de nombre de personnes qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts : il ne s’agit pas de révolutionner la fonction publique mais de profiter de cette force des investissements d’Etat, alors que ses dépenses sont vertigineuses et qu'on se dit que c’est jeter l’argent par les fenêtres, il faut bien dire que la France est un paradis social et maintenant il faut de la valeur ajoutée financière en favorisant les entreprises, en imposant ceux qui vivent bien on amènerait une justice fiscale mais là, bizarrement, les riches se font discrets !!! Oui, il y a des droits qui sont dispendieux mais à chaque fois qu’on touche à la redistribution, on se heurte à une montée de boucliers, tout le monde profite du système et à la fin bah c’est l’Etat qui est ruiné et qui ne peut plus assumer ses missions !!!

AVEC ANNE-HELENE

 

Avec Anne-Hélène, c’est une grande histoire d’amitié, mais je me fais plumer à chaque fois qu’elle me demande quelque chose ou un service. L’autre soir, elle est venue en force avec Vanessa avec une pauvre pizza tenter de l’échanger contre un aliment surgelé, elle est repartie triomphalement avec un hamburger, oui, le compte n’y était pas. Puis elle est revenue à la charge me demander du pain, je ne pouvais lui refuser et quand elle a vu le paquet de gâteaux « nounours » elle l’a certes acheté mais elle m’a dévalisé. La troisième fois, elle est venue chercher l’autre paquet de biscuits moelleux et elle m’a demandé si je n’avais pas autre chose à lui donner, alors je lui ai dit : « ça suffit peut-être, là, maintenant… Non ??? », et de penser qu’elle avait pris tout ce qu’il y avait de bon à prendre chez moi. Oui, aujourd’hui je m’amuse de ce racket, j’ai été raconter à Elodie que je ne savais pas dire non aux filles, je suis faible face à cette manière d’à peine frapper, puis de rentrer sans attendre comme une furie, d’Anne-Hélène, c’est comme une intrusion que je veux repousser et pour laquelle je suis prêt à tout donner. Avant-hier, elle est venue me demander le service d’aller lui acheter ses cigarettes, j’ai accepté mais quand elle m’a demandé mes gâteaux fourrés au chocolat, j’ai su refuser en disant que c’était les miens, il faut comprendre que je venais tout juste d’en racheter, je culpabilise de ne pas avoir aidé mon prochain et d’avoir peut-être loupé une marche essentielle mais c’était : « pas touche à mes gâteaux !!! ». Et voilà qu’hier elle est venue m’offrir un yaourt à la vanille pour me remercier d’avoir été au bureau de tabac pour elle, j’apprécie mais elle en a profité pour me faire les yeux doux et me subtiliser deux chocolats du calendrier de l’Avent que m’avait envoyé avec amour ma sœur : il faut se méfier de l’eau qui dort !!! Comme hier elle m’avait demandé de lui acheter trois oignons jaunes à livrer avant 10 heures ce matin pour cause d’organisation, ce matin je me suis levé et j’ai regardé ma montre, elle indiquait 13 heures et j’étais effondré comme dans le « Voyage autour du monde en 80 jours » de Jules Vernes quand Phileas Fogg pensait avoir perdu son pari, mais comme j’ai regardé l’heure sur mon portable et indiquait 9h15, en fait ma montre était déréglée et j’ai foncé au supermarché, j’ai été sauvé comme Phileas Fogg l’a été par le décalage horaire !!! Et voici pas que ce soir, elle vient chercher du pain pour une amie et qu’elle me demande de lui offrir à Noël quelque chose de cher que personne dans son entourage n’arrive à trouver : un parfum à la framboise ! Je lui avais déjà offert une boîte Harry Potter en croyant qu’elle ne me demanderait plus rien mais elle l’a donnée à son fils, décidément cette Louloute me coûte cher mais promis, demain j’irai à Nocibé car je tiens à ce lien complice, solidaire et plein de fraternité !!!

DES NAVIRES HUMANITAIRES

 

Comme plus de 60% de la population mondiale vit à moins de 100 kilomètres des côtes, j’estime que les associations caritatives devraient affréter des navires dans leur souci humanitaire d’assistance aux plus démunis. Désormais, il y a des bateaux-hôpitaux, des bateaux-bibliothèque, entre la santé et le savoir cela n’enlève pas les largages de nourriture aux populations qui ont faim mais cela rend plus précise l’aide à son prochain. En effet, les pauvres ont besoin de se soigner et d’apprendre, même si quand la famine rôde c’est la guérilla, mais justement le but est d’apporter les bases humanitaires dont la solidarité est le premier maillon. Personnellement, si j’avais de l’argent, n’en déplaise aux restos du cœur et au secours populaire en France, je viendrais au secours des populations du monde entier en utilisant la mer pour les approcher, un navire-hôpital qui va de port en port et qui panse les plaies des enfants, quoi de plus gratifiant, un navire-bibliothèque où les gens sortent de leur ignorance pour aller vers le savoir, quoi de plus parlant, en fait c’est la vie qui revient et sans parler de Révolution, il s’agit d’éduquer de bons petits citoyens à la paix, à la tolérance, à la solidarité, les nécessiteux doivent retrouver leur sourire et je voudrais bien leur enlever leurs chaînes d’être mal nés, personnellement, j’ai toujours estimé que j’étais un chanceux dans un pays riche et que j’aurais pu être enfant-esclave ou enfant-soldat, j’ai horreur de la violence et justement, l’altruisme, c’est de penser qu’on pourrait être à la place de ceux qui souffrent, comme on ne peut pas tous les inviter en Europe la meilleure manière d’assurer leur sécurité est de venir vers eux… par la mer et l’océan.

DES REBELLES SYRIENS ET AUTRES

 

La nouvelle vient de tomber : les rebelles islamiques ont pris la ville de Damas en Syrie. Mais le Président Bassar-el-Hassad est en fuite, alors cela va-t-il créer un désordre supplémentaire comme la révolte en Ukraine après la chute de son Président corrompu et affilié à la Russie ? En fait, le peuple syrien est en fête, la dictature est tombée et un vent de liberté souffle sur la Syrie, après ces années de combat où les avions d’origine russe bombardaient son peuple en affirmant mater la Révolution, le Président sanguinaire est tombé, celui qui tuait ses citoyens au nom de l’ordre à respecter, sa défaite est aussi celle d’une alliance quand ses alliés (Hezbollah, Iran, Russie) ont été affaiblis par la guerre sur la scène internationale, on peut expliquer aux gens que tous ces conflits ont un lien et que ce qui se passe en Syrie, c’est important car cela rebat les cartes de l’ordre mondial. Il n’y a pas que la guerre, il y a aussi ce que les gens ont construit, mais un coup d’éclat militaire, c’est la date que retient la population dans l’Histoire, elle n’est jamais finie mais là, la victoire est sans appel, espérons qu’elle sera suivie d’un gouvernement qui ne sombrera pas comme au Liban ou en Lybie, c’est donc tout le monde arabe qui suit ce qui se passe en Syrie car la lutte d’influence est réelle, entre les différentes factions (sunnites et chiites), c’est peut-être affirmer que la religion musulmane est arrivée au point d’un accord où chacun trouve sa place, oui, la tolérance quelle que soit sa religion est un idéal français de liberté de culte, après on en avait marre que les arabes se battent entre eux et cela rajoutait du désordre au monde (Al-Qaïda, l’EI), on se souviendra de ces attentats et luttes sanglantes jusqu’au sol européen et on espère simplement que cette fois-ci, le djihad est terminé.

LA FUSEE VEGA

 

La fusée Vega C (Vettore Europeo di Generazione Avanzata) est un lanceur de l’Agence Spaciale Européenne (ESA) développé sous maîtrise d’œuvre italienne. Il est lancé depuis la base de Kourou en Guyane. Après un échec en décembre 2022, ce lanceur de satellites légers en orbite basse a réussi sa mission de mettre en orbite Sentinel qui doit fournir des données et des services d’observation de la planète de façon permanente pour comprendre l’impact de l’évolution du climat. Le Centre de Contrôle Jupiter, en ce jeudi 5 décembre 2024, a applaudi, et moi aussi car cela marque le renouveau de l’UE dans la conquête spatiale, il n’y a pas que les missions commerciales de SpaceX qui comptent, il y a aussi les missions scientifiques, une spécialité des européens, pour lesquels les finances doivent être publiques et privées. Alors j’attends, avec ce bébé, les félicitations d’Elon Musk comme je l’ai congratulé pour sa réussite avec la fusée Falcon 9 vers l’ISS. Oui, dans l’Espace, une zone sans frontières, nous sommes tous égaux et solidaires, quoi qu’il se passe sur Terre, quels que soient les satellites à domination militaire, il s’agit d’un endroit partagé, il faut en faire très attention comme notre planète car il est pollué par les débris, en fait j’ai la même ambition qu’Elon Musk de mailler le ciel de satellites qui améliorent le quotidien (observation de la Terre, Imagerie terrestre, télécommunications, météorologie, projets scientifiques vers l’Espace) mais moi, je ne veux pas aller sur Mars, cette danseuse de Monsieur Musk qui se prend pour Christophe Colomb coûte trop cher, est trop incertaine, trop compliquée techniquement, je vois simplement l’opportunité d’une Souveraineté retrouvée grâce aux italiens en attendant Ariane 6, alors comme pour les voitures, l’ESA proposera une gamme allant des lanceurs légers aux lanceurs lourds, j’espère qu’on retrouvera notre place de leader dans les lancements quand d’autres grandes nations ont aussi de l’ambition (Japon, Chine, Inde, etc…) et du succès dans leurs opérations.

DE LA GUERRE ET AUTRE

Toutes les guerres ont un point commun : on y va gaiement en croyant qu’elle ne durera pas longtemps avant la victoire, on s’enlise, on doute et on souffre puis quand tout le monde en a marre, des coups d’éclats rapides et ordonnés permettent de désigner le vainqueur. Alors que l’allié syrien des russes voit des islamistes menacer son pays avec quelques pickups et progresser rapidement quand l’aviation est incapable de les arrêter, il y a quelques temps je me suis douté que les ukrainiens avaient pénétré sur le territoire russe car il ont lancé une attaque de drones sur Moscou, ce qui est difficile à faire de loin, alors la propagande russe qui insiste sur les mètres carrés gagnés dans le Donbass est-elle mensongère quand les morts russes qui se comptent en millier par jour sèment le doute et le désespoir dans les rangs de l’Armée Rouge ? En fait, chacun a du sang sur les mains et la guerre, c’est moche, c’est sale, c’est pas beau, je me suis dit : « on a fait tout ça pour ça ? » avec l’angoisse de la défaite aux fesses, oui, c’est stérile de se battre mais le pillage du perdant incite les gens à aller au front et soutenir ses soldats, ils ont peur sans leur force armée et c’est ce qui les fait avancer

LA POLITIQUE FRANCAISE

 

C’est le sacré bazar dans la République, le gouvernement Barnier vient d’être renversé sur une motion de censure à propos de la loi de finance du budget. L’extrême-droite a rejoint l’extrême-gauche pour renverser les ministres, alors est-ce le chaos dans le pays ou le début d’une ère de collaboration ? En fait, c’est un prétexte pour une lutte de pouvoir, c’est donc de la politique politicienne quand les français qui souffrent attendent de leurs dirigeants des mesures concrètes sur leurs inquiétudes (pouvoir d’achat, sécurité, service public), en fait c’est un dialogue de sourds qui rend la Vème République aussi instable que la IVème République, personnellement j’ai toujours dit que je ne voulais pas du Nouveau Front Populaire avant la guerre car la politique de Léon Blum a abouti à la débâcle de 1940, par contre le conflit terminé je veux bien de la gauche au pouvoir comme en 1945 car avec ses idéaux elle a conduit aux grandes avancées sociales. Oui, les gouvernements Macron n’ont cessé de réduire les droits des français parce que ça coûtait trop cher, mais la solidarité est démocratique et son administration publique, qu’on ne cesse de réformer en y perdant les pédales, en est sa force. Alors comme ma mère a de l’aversion pour Marine Le Pen, moi je ne peux pas supporter Jean-Luc Mélenchon, j’attends donc un parti socialiste conquérant qui sache s’opposer avec fermeté aux extrêmes, ce NFP rassemble des imbéciles et des gens biens, le populisme de La France Insoumise est électoral mais à force de tirer sur l’ambulance, on finit par en mourir !!!

L’AMIRAL GORCHKOV

Comme le cuirassé Bismarck, le fleuron de la Kriegsmarine pendant la seconde guerre mondiale, la terreur des mers qui a été coulée par la marine anglaise, l’amiral Gorchkov est un navire militaire russe qui fait peur : il est équipé du missile hypersonique Zyrcon et il peut atteindre sa cible avant que la défense anti-aérienne ne le détruise. Récemment, il s’est positionné au milieu de l’Atlantique, comme le Bismarck, et dans le contexte de guerre actuelle en Ukraine, il représente une menace pour le monde libre. Oui, le monde occidental a peur d’être frappé et c’est une arme stratégique aux mains du Président Russe Poutine, il empêche d’avoir les mains libres pour aider le Président ukrainien dans sa guerre sur terre, déjà que l’absence de fusée vers l’ISS pour les américains depuis la fin de la navette spatiale jusqu’à SpaceX, tout comme la fourniture d’uranium et de gaz par la Russie, avait rendu les autres pays trop dépendants de la Russie, alors cette fois-ci c’est par la terreur que les russes veulent imposer leurs conditions. Alors que le reste de la flotte russe est faite de vieux bateaux bons pour la casse et que le président Hollande avait refusé de livrer les deux BPC construits par les Chantiers de l’Atlantique pour les russes, les ukrainiens usent d’ingéniosité avec leurs drones navals pour détruire la flotte de Sébastopol, en fait on attend le Trafalgar, la bataille décisive, pour décider de l’ordre du monde quand le perdant n’aura plus sa marine pour se défendre, comme le disait Staline les russes sont protégés par leur Armée Rouge et leur Marine, en fait sans navires de guerre une nation n’a plus la souveraineté nécessaire pour gagner!!!

DU SEXE

Quand on est célibataire, on vit des relations passagères ou bien on se masturbe pour avoir un plaisir solitaire. En effet, “on a besoin de se dégorger le poireau” et cela fait partie de l’équilibre individuel de jouir sexuellement, alors, contre l’opinion générale qu’il faut vivre en couple pour réussir sa vie, on n’est ni un pauvre type ni un pervers quand on a besoin de son porno uniquement pour se masturber, il y a des types de personnalité qui interdisent une relation conjugale, c’est mon cas pour cause de maladie incurable, je suis trop âgé pour porter et supporter une femme, c’est à 20-30 ans qu’on fonde un foyer et naturellement avoir des enfants entretient une relation, c’est l’évolution normale de la vie selon la religion et les moeurs, bien sûr j’ai couché avec une femme “pour ne pas être niais”, je suis même tombé follement amoureux d’une autre mais à cette époque j’étais tellement timide et “pas fini” que je courrais en avant sans copine, à force de ne pas franchir le pas avec les filles, j’ai été acculé à 27 ans à l’évidence d’une vie sentimentale désastreuse, mais je ne regrette rien car je n’étais finalement pas l’homme de la situation, j’aurais peu-être violé mes enfants et battu ma femme à cause de cette fichue détresse psychique, alors mon bébé est mon oeuvre d’Art et la réputation que j’ai laissé.

DU GAN

Le GAN (Groupement Aéro-Naval) a quitté la base de Toulon pour une longue mission qui l’emmènera au Proche-Orient, en Mer Rouge, dans l’Océan Indien et en Asie du Sud-Ouest lors de la mission Clemenceau 25. Il se déploiera en collaboration avec d’autres marines, c’est donc “l’Armada de la Paix”. Par contre, les américains retirent leur dernier porte-avions de la Méditerranée, le USS Abraham Lincoln, après plusieurs mois de mission, alors je me demande à quoi jouent les américains à se recentrer sur l’Asie quand la menace vient bien de la guerre qu’Israël mène avec ses voisins, est-ce une stratégie de redéploiement ou l’évidence que la marine américaine n’est plus assez puissante ? On se demande déjà comment Donald Trump va diriger ses armées, s’il va être agressif ou décoloniser, en tout cas les français vont effectuer leur mission pour défendre leurs intérêts, leurs bases et l’ordre du monde, après les déboires de la fin de la France-Afrique, il est sage de redéployer stratégiquement la marine vers les points chauds du globe pour apaiser une situation internationale complexe, non, il ne s’agit pas d’entrer en guerre avec des ennemis car la Marine Nationale aspire à la paix, il s’agit simplement de montrer à nos alliés qu’au XXIème siècle la France, puissance nucléaire, ne veut pas perdre du terrain face à des ennemis envahissants et que sa souveraineté, menacée par la situation géopolitique mondiale, est intacte. Les américains font la guerre dans l’Espace et doivent penser qu’ils n’ont plus la superpuissance pour déployer leur marine, malgré les nouvelles armes (drones de combats marins ou aériens, nouveaux missiles, etc...) qui font évoluer les tactiques militaires contemporaines, je crois encore au PAN (Porte-Avions Nucléaire) car la mer reste le lieu des échanges mondiaux, alors oui, il faudra encore des bateaux militaires pour assurer la bonne tenue du commerce est-ouest, et la mission Clemenceau 25 est justement la façon de rassembler tout le monde libre derrière le sillage du Charles-de-Gaulle pour que les relations commerciales continuent et dans les alliances hypocrites de circonstance dans le soutien à la guerre en Ukraine les chefs d’Etats doivent choisir entre la Démocratie et la dictature, entre les marchandises et les armes, entre les hommes d’affaire et les soldats.

DU TRAFIC DE DROGUES

Le ministre de l’intérieur, Monsieur Bruno Retailleau, a affirmé que la lutte contre le narcotrafic était une priorité nationale, je dis bravo mais je ne suis pas d’accord quand il veut sanctionner les consommateurs. Bien sûr, sur ce marché, il faut des demandeurs pour faire tourner le système, mais les hommes les plus dangereux sont les dealers qui installent des spots de vente en toute impunité dans les banlieues et ailleurs, c’est mauvais non seulement pour la santé mais surtout pour la paix civile, cette violence a pour conséquence la peur des habitants, les règlements de comptes et la pensée diffuse que la France est décadente. Oui, cela fait le fruit du RN qui surfe sur la vague de la sécurité, Monsieur Retailleau est de droite et il devrait savoir qu’il faut mobiliser tous les professionnels, des préfets aux policiers en passant par la justice et les services secrets, en effet les dealers profitent de leur pouvoir de fournir la drogue pour tenir les puissants qui en consomment, demander des services et des informations à des gens compétents pour les tirer à leur avantage, manipuler les gens pour les mettre sous leur contrôle, alors ils mettent le bordel dans la République, ils se protègent ainsi leur commerce et s’affirment sur la place publique en toute impunité. Alors s’il faut sensibiliser les consommateurs pour qu’ils arrêtent la drogue, on peut leur dire qu’elle rend fou, qu’elle rend dépendant et qu’elle coûte cher, mais véritablement la mafia a envahi le système politique et même des gosses gagnent des fortunes par leur deal, la prison ne devrait pas être leur punition mais une mise en HO en hôpital psychiatrique est dévastatrice pour eux, ils emmènent leur commerce partout où ils passent mais là, il s’agit de santé et non de punition, il leur faut des médicaments et surtout la prise de conscience qu’ils mettent les autres en danger, c’est une raison suffisante pour les interner, les chefs doivent être jugés pour crime majeur envers l’ordre public, les autres moutons suivront quand ils verront la nasse se refermer sur le poisson.

 

D’ELON MUSK

Il faut que je vous dise que je commence en avoir assez des déclarations fracassantes d’Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, il affirme que c’est une hérésie, une vieillerie, un anachronisme l’aviation de chasse encore pilotée par l’homme, il veut mettre des puces dans les cerveaux des hommes, il croit que les satellites géreront toutes les télécommunications mais au fond, il brasse du vent avec de la science-fiction, personnellement je le félicite pour avoir remis sur pied l’industrie aérospatiale américaine et avoir permis aux américains de lancer des hommes vers l’ISS, mais s’il se croit visionnaire en fait c’est qu’il a senti des tendances avant tout le monde, ce qui est louable, mais comme toute personne qui se prend pour un génie il prend la grosse tête car il ne sait plus quoi inventer quand en vérité ce sont ses ingénieurs qui ont tout fabriqué. Il surfe sur la vague des nouvelles technologies en pensant faire disparaître l’homme de toute décision importante, en le soumettant aux ordinateurs et à l’électronique, or personnellement je pense comme d’autres précurseurs avant l’ère du numérique, qu’il y a des limites à ne pas franchir dans l’automatisation et la lobotomisation de l’homme, tout le monde croit que Musk va transformer l’économie alors qu’en conseiller spécial du Président Trump il va détruire l’humanité, il est temps de comprendre que les avancées spectaculaires de la technologie et des ordinateurs vont certes transformer le travail et les loisirs des gens mais que l’humain reste au coeur de la vie de la Terre, mettre sous dictature digitale le monde n’est pas démocratiquement possible, alors on assisterait à la fin du monde de décisions despotiques de ceux qui contrôlent le pouvoir des communications. Oui, l’homme a la sensibilité qui fait défaut à l’ordinateur, mais croire ces hurluberlus d’artistes qui inventent des histoires fantastiques, c’est être en avance sur une révolution industrielle bien plus matérialiste qui a besoin de l’homme pour la nourrir. L’IA est le sujet sensible du moment, en fait tous se demandent quand va s’arrêter cette fuite en avant pour imposer une modernité satisfaisante qui répond aux désirs humains de la République : liberté, égalité, fraternité, et ce sont des hommes dangereux comme Musk qui concentrent la richesse de la terre, il y en a marre de tout balancer pour tout refaire et la Terre n’est pas l’Espace de SpaceX, on est bien plus pragmatique quand on laboure un champ ou qu’on forge l’acier, on connaît le prix de la sueur, en fait il y a des règles tacites de bonne conduite de l’homme et Monsieur Musk les a dépassées. Personnellement, j’ai cru aussi ces inventeurs de motos volantes et de voitures autonomes, ils veulent tous franchir la Manche le premier comme Blériot a créé l’exploit consacrant l’essor de l’aéronautique, or je suis inquiet de voir Musk mettre de l’argent et du pouvoir dans l’aliénation de l’homme, depuis Christophe Colomb la conquête des Terres vierges fait rêver les entrepreneurs, mais qu’ils ne s’y méprennent pas, l’Histoire n’a pas retenu les flops or le concret, c’est ce que les gens palpent et non ce que des cerveaux délirants imaginent dans les laboratoires, la vraie révolution est bien celle de l’informatique et des télécommunications, c’est le Watt des temps modernes, et comme la machine à vapeur... il faut un pilote dans l’avion!!!

DE MA SANTE ET AUTRE

Il faut que je vous explique qu’on a décidé avec mon infirmier de s’occuper de santé physique et pas seulement de santé mentale. Alors j’ai fait une prise de sang et dans ma précipitation, j’ai mal lu le bilan, je croyais avoir une glycémie trop élevée, d’où un diabète avancé. Je l’ai raconté à tous ceux qui voulaient l’entendre, mais je me suis rendu compte que j’étais menacé d’être hospitalisé pour me soigner alors que j’avais d’autres préoccupations, d’autres responsabilités. Dès que j’ai dit que dans le sirop il y avait trop de glucose pour mon hyperglycémie, un de mes meilleurs amis est monté au créneau pour m’alerter de prendre au sérieux cette maladie, il m’a conseillé d’en parler aux infirmiers mais moi, j’étais empêtré dans mon désespoir mental et le monde extérieur m’agressait sans que je puisse me défendre avec mes armes, je sentais le collet se resserrer autour de mon cou pour m’assassiner, au sens propre comme au sens figuré, et les professionnels, que j’ai alertés de mon désespoir, sont tous venus à mon secours. Finalement, après une défaite au jeu, j’ai bravé la tempête, j’ai compris par un autre ami que mon entourage n’était pas si méchant que cela, à mon monde de requins il m’opposait un monde de bisounours, et c’est avec l’aide de mes voisins que j’ai gagné mon dernier combat. En fait ce gadzart m’a usiné pour que j’arrête d’évoquer mon malaise car les gens croyaient que j’allais très mal parce que je décompensais, alors comme le premier ami était insistant sur la santé corporelle, j’ai pris rendez-vous avec mon médecin traitant et en bataillant pour retrouver mon bilan sanguin, je me suis rendu compte que je n’avais pas le diabète, qui était à la moyenne, mais que mes triglycérides étaient élevées, c’est un peu comme le cholestérol, il y a des risques cardio-vasculaires et et d’AVC, en fait j’avais mal lu et j’avais confondu les deux lignes du bilan, maintenant je suis rassuré et je vais faire attention à mon hygiène de vie : nourriture, sport, sommeil...

ASTERIX CHEZ LES ANDEGAVES

Jules César rencontrait une révolte féroce des chefs gaulois qui se rebellaient contre son autorité. Parmi eux, Dumnacus, un Andégave, décida d’attaquer un pont romain pour libérer ses esclaves prisonniers. Alors cela incita Abraracourcix à prendre contact avec le chef angevin qui appelait à l’aide, avec Astérix, Panoramix, Obélix et Idéfix ils décidèrent d’aller aider leur ami. Il y avait un hospice près de Juliomaingus et les fous et les malades étaient mal traités, Dumnacus connaissait leur pouvoir étrange et Panoramix, en tant que Druide, fut mis au courant de certains effets magiques. Mais Jules César, dans sa bulle de verre à Rome, ne savait pas d’où venait la révolte, c’est quand son chef local Caius Fabius lui fit un rapport qu’il décida d’asservir aussi l’Anjou. Dumnacus reçut de la potion magique et les malades reçurent les médicaments de Panoramix, alors la sorcellerie s’abattit sur l’Empire et même Panoramix s’en inquiétait. Mais Obélix trouva une carrière où tailler un menhir en ardoise, alors de l’ensemble du royaume vinrent les commandes pour les toits des maisons individuelles. Alors Jules César, voyant son Empire menacé, demanda de faire exécuter les malades de l’hospice, mais comme on n’avait rien à leur reprocher si ce n’est la cervoise et les champignons hallucinogènes, on les dispersa dans des huttes et chacun avec sa sensibilité reprit le combat de Dumnacus, fait prisonnier. Mais cela ne calma pas l’ombre sur Rome, même les barbares de l’est s’approchaient dangereusement de l’Empire, ils avaient la poudre à feu et terrorisaient les légions. Mais les familles des malades décidèrent pourtant, devant la détresse de ces citoyens, de bâtir un domaine romain pour les loger, Astérix libéra Dumnacus pour éviter la révolution et il fut placé dans ce domaine. Abraracourcix mit au courant tous les chefs gaulois que la révolte était en marche parce qu’on voulait la paix et non la guerre qui venait des perses et des barbares de l’est, alors Astérix décida de romaniser Juliomaingus pour préserver l’identité gauloise face à des ennemis très dangereux qui pourraient menacer jusqu’aux portes du village gaulois. Il y avait dans ce domaine des animateurs romains qui les emmenaient au cirque, à l’amphitéâtre, au théâtre, aux thermes, à l’oppidum, au forum alors Dumnacus, un fervent gaulloiste, décida que ni Jules César ni les barbares ne feraient disparaître l’exception gauloise, mais les légions romaines le cherchaient, comme elles rechercheraient un certain Jésus Christ, car rien que par son âme d’artiste Dumnacus écrivait l’Histoire et formait des universtaires, la future élite de l’Empire. En tant que sage, il fut donc invité par César à Rome pour passer son Master de Direction Economique, il épata les autres par son intelligence mais il voyait bien qu’il manquait à ses amis de Juliomaingus et Astérix avec Idéfix vinrent le chercher, au prix d’une bataille mémorable avec un jihadiste arabe qui jouait la guerre au Moyen-Orient et qui voulait l’or des juifs pour continuer sa guerre, comme Dumnacus l’enferma dans la prison d’un ami, Jules César fut clément et décida de laisser le village gaulois en paix. Dumnacus revint dans son village natal avec sa mère couvert de gloire, sa légende rattrapait son courage au combat, protégé de Jules César, le gouverneur le laissa en paix et ainsi il contrôla la magie noire passa des accords avec des amis gaulois, sur les conseils de Panoramix, de garantir la prospérité de la Gaule sous la protection romaine contre les barbares, Cetautomatix se mit à concevoir des objets nouveaux et il déposa des brevets, alors le commerce international, jusque chez les chinois, prit de l’ampleur, Astérix avait sauvé la bourse de Rome attaquée par des hackeurs pour que les start-up de la riche Lombardie puissent développer les énergies, la technologie, les communications d’un nouveau monde, il n’échappa à personne que les communications rapides à travers l’Empire propulsaient les informations et le savoir au grand public, chacun conscient de la Préhistoire après l’Empire décida de jouer le jeu de Jules César, il était détesté par les étrangers à cause de son populisme alors nos Gaulois décidèrent de retourner dans le village gaulois pour le préserver de la civilisation romaine. Dumnacus, voulant assurer sa survie, veilla à ce que l’assemblée des gaulois lui assurent protection, alors dans sa dernière bataille contre le néant, il fixa les frontières de l’empire. Il alla alors dans le village gaulois, ils firent une grande fête et Assurancetourix, qui martyrisait une chanson de Dumnacus, fut ligoté. Dumnacus mangea son sanglier avec Obélix en signe de réconciliation, d’où la gastronomie gauloise. Dumnacus étant le sage pour la gaule, décida aux jeux olympiques de faire gagner les gladiateurs romains, Jules César en fut reconnaissant et lui laissa la liberté, lui et ses amis bagarreurs, lui demandant un peu d’unité dans l’Empire. Obélix fendit la tête du soldat romain inconscient qui voulait tuer Dumnacus, les puissants qui avaient suivi son parcours et la foule qui ne l’avait pas toujours compris décidèrent de lui octroyer son cocon royal et c’est ainsi que la civilisation occidentale put être sauvée, à part le village gaulois, il n’y avait plus d’opposition et chacun s’habitua à ce que les machines soient au service des citoyens romains, ils avaient inventé un engin démoniaque dans leur réseau mais le brave Dumnacus, d’abord méfiant puis ravi de cette science de l’information, allait les aider à apprivoiser cette technologie Astérix préférant le cheval et Panoramix voulant éviter la civilisation romaine décidèrent de garder leur potion magique pour eux en signe de puissance tandis que l’Empire avait le pouvoir des plantes pour apprivoiser la magie des cieux.

DE LA CPI

La Cour Pénale Internationale a pour procureur élu par l’ensemble des pays signataires du Statut de Rome Karim A.A. Khan, un avocat britannique de 54 ans. Il a prêté serment le 16 juin 2021. Alors légitimement je me pose la question de l’impartialité de cette homme dans les affaires du monde, ne cherche-t-il pas des noises au nom des arabes et des anglais aux puissants qui ne lui plaisent pas, sa nomination n’a-t-elle pas provoqué des dirigeants à entrer en guerre contre son envie de les juger? Je vous laisse imaginer comment l’Histoire s’est écrite autour d’un homme, un incorruptible, qui croyait sans doute que la justice jugerait les criminels de guerre et les crimes contre l’humanité. Cet homme a fait un travail remarquable mais comme il a pour ennemis Poutine et Netanyahu, je vous laisse imaginer la lutte d’influence et l’envie de gagner leur guerre (invasion en Ukraine le 24 février 2022 et début guerre Israël-Hamas le 7 octobre 2023) de ces pays pour arriver en vainqueurs faire l’Histoire et gagner le procès politique (comme à Nuremberg pour les nazis), hors en fait l’enlisement de la guerre me fait penser que Monsieur Khan se trompe de guerre et croie naïvement, en avocat qui cherche le fric et la gloire, qu’il suffit d’une plaidoirie pour arranger les choses de la Terre. Mais Monsieur Khan est lucide quand il lance des mandats d’arrestation internationaux contre des gens dangereux, même du Hezbollah et du Hamas, alors oui c’est bien le monde occidental libre que défend Monsieur Khan.

AU SIROP, COMME LES GOSSES...

Ma référente Sarah m’a interdit le café et m’a mis au sirop, vous comprenez c’est mauvais pour mes nerfs... Alors je me suis remis à la grenadine, il ne me reste plus comme addiction que la cigarette et celle-là je la garde car je ne peux pas m’en passer!!! Bien sûr, je sens le coup de pompe quand je n’aurai plus la cafetière du matin dans les veines mais être sous perfusion de caféine, c’est mauvais pour la santé!!! C’est aussi mauvais pour la planète quand des esclaves des pays pauvres saignent à récolter la graine, d’Afrique et d’Amérique du Sud l’agriculture est orientée vers l’exportation pour les pays riches de café, une sorte de colonialisme qui profite aux élites de ces continents. Oui, il est venu le temps de faire la révolution agraire où les paysans doivent fournir en nourriture et non fournir en devise leur pays, pour cela il leurs faut, comme en Europe, cultiver leurs céréales (le millet) et nourrir leurs troupeau. Alors ma privation de café part du bon sentiment écologique et économique d’aider la planète à aller mieux, il s’agit d’arrêter les importations futiles et le café, si ce n’est que c’est une drogue, fait partie du luxe de la société de consommation, c’est cher et ça nourrit les multinationales de bénéfices car leur capitalisme n’est pas humaniste mais financier!!!

DE L’EUROPE

Depuis que Monsieur Trump a été élu président des USA, les choses s’accélèrent dans le monde. Joe Biden, en fin de mandat, déclare qu’on peut tirer des missiles longue portée sur la Russie, une ligne rouge franchie dans l’escalade des tensions est-ouest. Alors les russes recrutent en masse des soldats nords coréens, de la chair à canon pour son front desctructif en vies humaines. Ces gens puissants croient vraiment qu’on est prêt à mourir pour cette guerre quand les offensives et contre-offensives sont plutôt stériles comme lors de la 1ère Guerre Mondiale. Au Proche-Orient, les israéliens continuent d’éliminer les responsables du Hezbollah et du Hamas, ils veulent décapiter leurs armes mais vont-ils récupérer leurs otages? Alors en Europe on semble vivre la paix mais la situation est tendue en France où les agriculteurs manifestent leur colère, elle est politique cette fois-ci : ils ont toujours le sentiment de ne pas être écoutés mais cette fois-ci ils montent au front contre l’accord de libre-échange avec le Mercosur, les sud-américains. En l’état, le texte oublie la concurrence déloyale (les poulets brésiliens) et les pays du contient d’Amérique du Sud n’ont pas les mêmes contraintes environnementales, réglementaires, sociales alors le marché français et européen sera ouvert à tous les vents de la guerre des prix, l’UE joue la proximité de ses partenaires coopérants tandis que l’Amérique du Sud, c’est loin, les marchandises viennent en cargo ou en avion, ça pollue, et l’enjeu de l’UE qui était la paix, ben c’est pas sûr que cette alliance renforce les liens politiques et militaires... Les autres pays de l’UE sont pour, ça fera vendre des voitures allemandes et un tas de produits, mais le président Macron l’a bien dit, il ne signera pas le texte en l’état, peut-être en pensant à la grogne des agriculteurs... Les exportateurs de produits de luxe (dont le vin) voient bien qu’ils gagneraient à être détaxé, mais comme avec la CEE, les gens sont méfiants de se faire dépasser en commerçant ensemble... Alors comme le dit la Président de la Commission Européenne, “le diable se niche dans les détails”, il va falloir palabrer et écouter les doléances de chacun dans cet accord qui doit comme d’habitude être consensuel, c’est-à-dire que chacun prend sa calculette et fait les comtpes... On ne peut pas se fermer face au monde, car l’autarcie est menacée par les mouvements de la planète, mais on peut éviter la casse sociale d’entreprises tout à coup prises au dépourvues qui font faillite à cause du libéralisme alors que ce ne serait qu’un coup de vent passager, il faut les soutenir pendant qu’elles perdent de l’argent car après la tempête elles peuvent retrouver la santé (comme dans une crise capitaliste qui détruit tout y compris les plus forts et qu’il faut des années pour rétablir le tissu économique). Alors cet accord de libre-échange, qui en son temps a permis la paix en Europe, scelle-t-il une nouvelle union plus large quand déjà l’Union Européenne a fort à faire avec les tensions du continent? Ne doit pas-t-on exprès s’arrêter dans l’expansionnisme mais au fait, n’est-ce pas affirmer la puissance des pays d’Europe à travers le monde et assurer une prospérité réciproque pour le plus grand bienfait des consommateurs? Mais les temps ont changé et on en a marre des produits importés chinois à prix bas ne respectant pas l’environnement, on ne veut pas que l’Amérique du Sud devienne le nouvel envahisseur économique...

CA REPART COMME AVANT

A peine élu, Donald Trump fait des déclarations fracassantes : il annonce qu’il s’assoira sur la Constitution pour se représenter une 3ème fois, il annonce un plan d’évacuation des immigrants gigantesque, il nomme à des postes de conseillers des gens sulfureux. Finalement, il n’a pas tellement changé et dans l’euphorie de la victoire il se laisse aller à son populisme, on sait qu’il va abandonner l’Ukraine à son sort car il dit que ce n’est pas son problème alors qu’en superpuissance les USA doivent se mêler du monde, oui, c’est un égoïste qui comme la doctrine Monroe veut les avantages sans les inconvénients de la mondialisation, en fait les américains qui l’ont élu dans l’électorat populaire ont cédé à ses promesses de faire une Amérique performante, c’est louable en soi mais c’est oublier que l’Amérique n’est pas la Trump Company et que le matérialisme personnel de chacun fait oublier qu’on est plus solidaires ensemble, cette idée de l’individu-roi maître de sa destinée et de sa fortune oublie les communautés, les faibles, les handicapés alors oui, le capitalisme fait la fête à la bourse car il sent un climat des affaires favorable, mais il y aura des morts... Personnellement, je n’ai pas pris part à la campagne parce que je n’avais pas de favori, j’étais à des cours de musique, d’informatique, d’économie et cela me passionnait plus que cette campagne électorale haineuse, alors l’Amérique est divisée mais ce qui la rassemble, et qui me réjouit, c’est que les start-up enchaînent les bonnes nouvelles sur les technologies révolutionnaires (ordinateur quantique, moteur électriques, champs d’hydrogène, fusées innovantes, composants électroniques), c’est comme si la parole avait été libérée par cette élection de bonnes nouvelles économiques pro-technologies et pro-environnementales. De plus, les américains ont inauguré une base en Pologne et les russes sont ligotés, alors si ce n’était les travers verbaux de Monsieur Trump et ses promesses populistes je serais content. Quand à la France, elle juge Marine Le Pen pour ses attachés-parlementaires, elle risque d’être inéligible et de faire de la prison, à court terme c’est bon pour 2027 mais Hitler aussi avait été en tôle... Oui, la justice a décidé de se mêler de politique, c’est normal comme pour tout citoyen fautif, mais cette montée des grands chevaux du RN de crier au lynchage médiatique me fait dire : vous voulez mettre en prison les délinquants étrangers et vous, vous voudriez une exception de privilégié pour ne pas y aller? A force de déclarations antidémocratiques en prenant bien soin de se dire Républicain, comme Al Capone, la justice cherche un moyen de vous empêcher de nuire. Ce sont les institutions qui veillent au grain, c’est peut-être technocratique mais cela empêche la passion d’entrer en politique là où la raison devrait être le bien-être général et non le commentaire brûlant d’une actualité catastrophique. J’en ai marre de ces images de désolation à la télévision et seul mon fil info armée et économie sur mon portable me donne l’occasion d’être optimiste pour l’avenir!!!! On veut rêver et les politiques, encouragés par des journalistes à la recherche du sensationnel, nous plombent le moral d’une unité fracassée par leurs déclarations, ils ont raison de déclarer leurs opinion, mais l’intérêt général est d’avancer ensemble et non en ordre dispersé, ce qui ne cesse d’arriver en France!!!

APRES L’ELECTION AMERICAINE

Avant tout, après la campagne féroce des élections présidentielles américaines, je tiens à féliciter le Président Trump pour sa brillante victoire. Il a remporté tous les “swing states” et son score est sans appel : les américains l’ont plébiscité. Alors je vois dans le discours ambiant de la télévision un changement majeur : après les super JO 2024 de Paris, le monde est passé de la terreur de la guerre à l’optimisme économique, on redoutait une “grande dépression” et la bourse américaine est en pleine santé, ça n’a pas l’air d’être une bulle spéculative quand les américains ont bien bossé pendant l’ère Biden, je l’ai laissé tranquille mais Harris, son successeur, ne m’enchantait pas, ont aurait vécu un crack boursier et à l’ère nucléaire on ne sait pas ce qu’aurait donné une guerre en Europe, oui, l’Europe a brillé aux JO et je fais confiance à l’UE pour prendre le chemin de la croissance, cette union est vitale pour la paix entre français et allemands et italiens et espagnols, alors si la France souffre de la mondialisation, les français, des ingénieurs aux ouvriers, se rendent comptent qu’ils ont bien travaillé et que leurs entreprises possèdent des brevets fameux, bien sûr elle souffre de la concurrence déloyale mais contrairement aux syndicats, je ne veux pas être arc-bouté sur le passé et je fais confiance aux PDGs pour faire du business et du social, ce modèle de social est un bijou mais à un moment il faut bien créer de la valeur financière, les riches resteront riches et les pauvres resteront pauvres et la redistribution déjà généreuse coûte fort cher à l’Etat, alors que les USA espèrent emmener le monde vers la prospérité, les socialistes pleurent devant Trump qu’il s’assoit sur les droits mais moi je dis : tant que l’économie va tout va et il n’y a que le militaire qui engage les vies, oui, l’armée innove et se tient à la tête du progrès par souci d’avance technologique, la France a donc gagné sa place même si le discours ambiant est à la sinistrose, mais depuis cette cérémonie du 11 novembre qui célèbre les morts de la grande guerre avec respect, on ne veut plus de guerre sur le territoire européen et après cette course poursuite de la violence internationale, il me semble qu’on a neutralisé les empêcheurs de bien tourner et une nouvelle ère s’annonce avec les déclarations fracassantes des ingénieurs militaires : ils ont inventé des engins démoniaques et cela calme les autres de vouloir leur déclarer la guerre, ce n’est que le début d’une révolution industrielle et ce siècle marque un nouveau tourant dans l’histoire : celui de l’informatique reine avec l’IA et des engins spatiaux rois avec des avions hypersoniques.

LES LOIS SCIENTIFIQUES

Les lois physiques reposent sur l’expérience, la théorie et la démonstration. Il y a les pseudo-sciences (fake sciences), les non-sciences. Dans l’exemple de la théorie sur la gravité universelle, Galilée offre ses observations comme nouvelle façon de voir l’héliocentrisme alors que l’église catholique lui oppose les textes sacrés sur le géocentrisme. La bataille est donc entre la croyance traditionnelle et l’évolution scientifique, on peut douter de la parole de chacun des partis, ce n’est pas de la mauvaise foi mais une question de culture du doute et de remise en cause de ses concepts (religieux ou scientifiques). On peut se poser la question du rationnel et de l’évidence, un scientifique peut dire que tous les cygnes sont blancs jusqu’à être contredis par la découverte d’un cygne noir, alors il est confronté au relativisme épistémique et il doit blinder sa démonstration pour être crédible. La science cherche la vérité, le progrès scientifique ajoute des pièces au puzzle de la connaissance, le réalisme est de constater plutôt que de croire alors les bases épistémiques objectives ont pour but de balayer le doute, il s’agit d’inductivisme rationnel quand les observations font apparaître des lois qui semblent vraies, la déduction est de dire que puisque les hypothèses sont vraies d’après la connaissance la conclusion est vraie, il s’agit de trouver les conjectures centrales contre la falsification pour balayer la contradiction, il y a des postulats non-prouvés qui sont vrais et vérifiés, la science traverse des crises et des révolution et le paradigme scientifique est un système de valeurs valables à un temps donné. Mais on peut rajouter d’autres paradigmes pour compléter la connaissance et améliorer la résolution des problèmes, la méthodologie et les ressources nouvelles permettant de décrire de nouvelles solutions face au doute.

LA MUSIQUE, UN PARTAGE DEMOCRATIQUE

L’Art est un privilège, serait-il destiné à une élite? Mais l’Art populaire, c’est la Démocratie, c’est l’ouverture intellectuelle à la liberté des autres de créer et de recevoir, on n’appréhende pas seulement la musique par l’Histoire et la théorie qu’on raconte sur une oeuvre par des explications factuelles, on la perçoit de ses sens et c’est l’expérience d’une écoute qui lie les hommes entre eux, ils sont différents mais ils se reconnaissent dans ce qu’ils aiment en commun. Dans les repères d’une communauté, d’un bout il y a la famille, de l’autre l’Etat, la société civile prend ses repères entre les deux, il y a des lois pour gérer les égalités et les libertés mais aussi respecter sa vie personnelle, l’Art dans la société civile s’adresse donc à des citoyens, il ne s’agit pas de vie politique mais d’influencer les tendances, la pensée, la philosophie des gens. On n’a pas la même perception selon sa position socio-culturelle et sa personnalité mais on partage en héritage la création des artistes car il y a un message de civilisation, on est égaux devant une oeuvre qui s’offre identiquement à tous mais chacun a sa propre perception selon son éducation et son style de vie, la puissance de la musique est de faire tomber toutes les barrières sociales qui gênent la communion démocratique car il y a une osmose lors d’un spectacle, on ressent une vague profonde qui nous prend aux entrailles et qui prend corps dans l’imaginaire ainsi mis en offrande. Même un morceau de musique a un goût d’inachevé, si on était fini on en mourrait car on n’aurait plus de raison d’être, alors quand on parle de prodige, de perfection, est-ce humain de demander l’impossible à ces artistes dans la réalisation ou l’interprétation, n’est-ce pas exiger d’agir comme un robot ? La tyrannie dicte aux gens ce qu’ils doivent aimer, la Démocratie se nourrit de la provocation et de la dissonance, dans ce qu’on aime il y a moyen de la tuer (révolution, dictature de la pensée, décadence) mais sa force est de satisfaire chacun à sa convenance pour qu’il s’estime heureux dans ce système politique et qu’il ne veuille pas en changer. Les gens sont comblés par cette aptitude à avoir le choix d’accepter ou de rejeter un morceau, les musées et salles de spectacles sont des sanctuaires, on peut y entrer comme de simples touristes qui consomme l’Art comme un bien de consommation ordinaire avec une notice (le guide de l’Histoire de l’Art comme référence) mais on peut y arriver aussi comme mélomane qui a le bagage de son savoir et qui réagit selon ses connaissances pour comprendre, saisir, détecter les subtilités d’une oeuvre. Mais aujourd’hui l’Art s’invite par les appareils jusque dans les foyers, la fête est donc de pouvoir profiter à disposition de ces instants de bonheur selon ses désirs, la technologie est donc un plus pour la diffusion de l’Art, et donc de la Démocratie, dans les foyers. Alors l’éducation n’est pas une dictée où on dit comment se comporter mais c’ezt aider à trouver son identité dans l’esprit critique, dans le sens de l’interrogation. On partage des émotions et si on adhère à un langage, c’est le fond et la forme qui nous séduisent, il y a un flou artistique entre ce que voulait exprimer le créateur et ce que le spectateur resssent, il y a donc une personnalisation du message qui n’est pas voulue, c’est le sens même de la liberté que de laisser chacun se comporter comme il veut face à la musique, aux paroles, il y a les traditions et l’avant-garde, ce n’est pas forcément le même public mais ce n’est qu’une question de moment quand une oeuvre tombe dans la mémoire collective à-postériori de sa publication, les précurseurs et les visionnaires passent pour des génies mais ils ne font qu’anticiper les tendances car c’est le public, la société civile, qui choisit les succès et les flops, il y a une question de business comme dans toute activité mais celui-ci est particulier: il a une richesse émotionnelle impalpable qui saisit les entrailles et les fondements de l’être, avant d’être commerciale la musique est un don et le succès est une bénédiction passagère ou intemporelle, si l’argent achète une composition, la valeur sentimentale n’a pas de prix, chacun prend ce dont il a besoin, la satisfaction n’est pas vraiment matérielle car il s’agit simplement de communier avec sa communauté sur un bagage commun qui créée la complicité commune. On vibre lors de ces unions, moments privilégiés d’amour et d’amitié, c’est Démocratique de faire connaître la diversité de coeur et de raison, on découvre l’autre non pas à travers ce qu’on peut savoir de lui mais plutôt par ce qu’il apprécie, l’Art est donc un catalyseur d’énergies qui permet la communion dans les sociétés humaines, ce n’est pas un besoin primaire mais s’amuser avec ses morceaux favoris, c’est tout simplement comprendre, c’est tout simplement exister, c’est tout simplement revendiquer.

LA MUSIQUE ET L’ESTHETIQUE

L’Art est une expérience sensitive en lien avec la nature. La musique est donc un objet esthétique, avec un désir du beau, du parfait, elle se partage avec les sens et traduit une émotion. On pourrait dire que la musique, ça fait partie de la vie, en fait c’est une vie en soi-même, un monde parallèle où s’évader. Mais la musique classique, dont les compositeurs sont morts, sort de la condition humaine du créateur, la signification originelle est isolée, on a oublié le contexte et on a perdu le contact, alors le musicien se saisit d’une interprétation personnelle avec sa sensibilité et nourrit l’auditoire de sa virtuosité, c’est-à-dire une aptitude technique et émotionnelle à rendre vivante une composition orpheline, l’expérience doit être optimale pour que l’auditeur soit satisfait du concert. L’Art peut se consommer dans des lieux particuliers, opéras, salles de concert, café-théâtres, etc..., et on jouit du spectacle avec intensité comme un match de football ou un bon repas, pour la plupart des gens c’est un loisir, on peut écouter de la musique après une journée difficile, en faisant autre chose, en rêvassant, comme une invitation à pénétrer dans un univers sonore, celui qu’on comprend personnellement, mélomane ou non. Une oeuvre est universelle et accessible, les classes aisées comme populaires mais aussi les générations n’ont pas accès à la même musique, les endroits peuvent être différents mais la société technologique moderne rend possible l’accès à tous types d’Arts, après c’est une question de convénience, de goûts, d’habitudes personnelles, il y a une véritable discrimination sociale avec l’élitisme qui se retrouve jusque dans l’accès à la musique mais en même temps il y a la possibilité de chacun de répondre à ses besoins car il n’y a pas de vérité musicale, de culture centrale, et s’il y a des stéréotypes et des cloisons, c’est que chacun est enfermé dans ses habitudes et n’ouvre pas son horizon. Il n’y a pas de vide dans l’Art, dès qu’il y a une technologie, il y a un marché et une audience correspondant à un stimulus social, la richesse des compositions vient de leur transcription dans le monde contemporain, on apprend aux musiciens à plaire mais on devrait aussi les sensibiliser à ne pas céder sur la création commerciale, l’artiste possède une griffe et un style et s’il cède aux sirènes de la notoriété, il ne doit pas penser seulement à se faire de l’argent mais aussi penser à l’ouverture intellectuelle et à l’éducation qu’il permet, il doit susciter l’évasion et l’imagination, c’est pour ouvrir à de nouvelles façons d’être, la fermeture intellectuelle maintient les gens dans leur classe sociale et l’artiste doit donner envie d’aller voir ailleurs. Chacun vit dans son monde et partager la musique, c’est se distraire mais aussi se sensibiliser à une certaine philosophie, il y a des paroles qui marquent et des mélodies qui restent célèbres mais la jeunesse a besoin de nouveauté, de liberté, de modernité, chaque période de composition correspond à des aspirations différentes vers la perspective de rassembler autour de valeurs communes, on aime ceux qui aiment la même chose que nous, alors y-a-t-il un fossé culturel intergénérationnel ? Le biais artistique est différent d’un métier ou d’un artisanat, la création est une ouverture généreuse à une technique esthétique, la perception émotionnelle et la motivation à avoir des symboles poussent à la curiosité et au partage avec les siens de ce qu’on aime, les différences et la distance s’estompent avec l’Art qui empêche l’exclusion et l’aliénation. Cette appartenance est démocratique et libertaire, on n’impose pas aux gens ce qu’ils doivent écouter donc on accepte que les jeunes écoutent de la musique “non académique” au nom du respect, ceux qui veulent interdire des styles et des messages sont de vrais dictateurs car l’Art officiel est aussi une manipulation des esprits, au fond, le cerveau est influencé par la perception, transgressive ou consensuelle, de la musique, cela le choque ou lui plaît alors l’humain organise en catégories distinctes les styles musicaux, des plus faciles d’accès au plus mélomanes, chacun se transforme en expert musical de sa “playlist”, c’est sa personnalité qui en ressort, doucement ou violemment, et la tolérance est de laisser chacun s’exprimer à travers ce qu’il écoute, sans interdits, peut-être avec des conseils, on redouterait une musique de dégénérés associée à la déchéance quand l’Art est aussi l’ouverture au “grand n’importe quoi”, faut-il éduquer les jeunes en leurs disant quoi écouter ou au contraire leurs donner des outils pour qu’ils trouvent leur voie ? La musique est-elle dangereuse quand le mode de vie associé à un style conduit à la régression ? Alors y-a-t-il un “bon” comportement artistique ? La condition humaine a évolué avec le progrès et à chaque fois les artistes sont arrivés à en épuiser tous les concepts et pourtant la création musicale est illimitée car il y a toujours de la nouveauté qui ravit les gens. L’Art, précurseur de nouvelles technologies, est universel , la tradition rencontre l’innovation et c’est un contact frontal entre le nouveau et l’ancien auquel doivent répondre les musiciens, ils ont la responsabilité de transmettre à leurs fans un mode de vie et finalement, chacun s’échappe de son quotidien en écoutant ses morceaux car son identité, travers ou qualités, est de s’affirmer, de partager et peut-être d’émettre un SOS parce que la musique contient des messages qui traduisent la pensée, le coeur ou les sentiments, il y a des endroits et des moments où chacun peut être entendu et il faut organiser des échanges autour de la musique car ils sont riches de découverte des autres, c’est la seule occasion d’accueillir son bien-être ou de partager sa détresse, la musique est donc sociale, non seulement seulement à travers les classes mais aussi à travers le partage, elle ouvre le “robinet à parler” de son inspiration selon son humeur mais surtout chacun peut s’essayer au chant, à la mélodie, à la rythmique gratuitement, oui, c’est de la musicothérapie mais c’est surtout resocialiser les isolés en leur apportant une activité ludique et il en ressort de la chaleur, du partage, de l’inattendu où chacun s’étonne de ce qu’il peut créer, faire de la musique est aussi un loisir, jouer d’un instrument s’apprend et le rôle des musiciens est d’accompagner un élève à s’exprimer, d’où qu’il vienne, quelle que soit sa motivation, quel que soit son don, c’est le rôle crucial de donner une direction, une girouette, une bouée à laquelle se raccrocher car la musique est un repère, l’exercer est une qualité et la transmettre une mission. La musique est donc morale puisqu’il s’agit de transmettre une bonne conduite et pourtant nombre de gens désaxés, sortis du politiquement correct, créent des chefs-d’oeuvre car il ont leur propre regard sur la vie, innovant et étonnant, qui à un moment donné est un résultat qui fait l’unanimité car il répond à un besoin où la raison rejoint la passion !!! Les musiciens ne sont pas exemplaires, mais qui l’est vraiment, pourtant leur instrument, qui est souvent leur salut, leur donne une autre dimension, ils se font remarquer pour une qualité de virtuose et cette notoriété ou cette obsession de la perfection peut les faire tomber dans l’abîme, une performance ignore la névrose de sa naissance car l’Art est un résultat et non la description de sa genèse, c’est un métier quand on devient professionnel, c’est participer au bienfaits de la société car c’est apporter sa pierre à sa civilisation, il y a des métiers où on recommence tous les jours la même activité, l’auteur-compositeur-interprète, lui, grave dans le marbre une sonorité universelle pour la postérité...

Business Models

WHAT ARE BUSINESS MODELS

Successful companies not only have good products but also wrap it a great business model.

Business model : conceptual mode of business describing system activities through which a comany creates, deliver and capture value. Their must be a link between theses terms because they are interwined.

Value Creation : solve a problem and satisfy need

Value Deliver : awarness among customers a firm offering, shipping and install offering

Value Capture : collect subscription fees and payment from the sale of a product

Now, it is associated with opportunities to capitalize on new technologies and to disrupt existing market. So business models are shorter that before. So we have to study the way to sell it and get satisfaction from the customer

HOW DO BUSINESS MODEL MATTERS

1) Who is the customer, his value ?  -> understand need

2) When, how and where the customer access the offering  ? -> relationship between the company and the customer, activities performance to satisfy the customer

3) How do we make money on our business ? -> economic logic of the business (appropried costs), how do company gererate profit creating value for the customer

It leads to critical management choices (revenu model, process to implement)

BUSINESS FRAMEWORK

A useful business model framework has four interlocking elements :

- Customer value Proposition (CVP). Bundle of products/services that cater to the requirement customers

o Affordable

o Efficient

o Effective

o convenient

- Profit formula

o Revenue model (volume and price)

o Cost structure

▪ Determine the price

▪ Consider competition

▪ Cost of operating

o Marge model (achieve desired profit)

o Resource velocity (asset productivity)

- Key resources and key processes

o Key resources

▪ Technologie

▪ Brand 

▪ Partnership

o Key processes

▪ R&D

▪ Product design

▪ Platform development

TYPE OF BUSINESS MODELS

Types of business models :

- Pipeline business model designed around selling a product/service in linear value chain. It manage sequential activities governed by the company who owns its assets in their domain of activity

- Platform business model are hubs from value exchange between two or more groups of users and producers. They connect different actors i an ecosystem where the network is effective

EXAMPLE OF PLATFORM BUSINESS : YOUTUBE

Value Proposition

YouTube offers a free platform for users to watch and share videos all over the world . It provides a wide variety of content, from entertainment to education. It is working on all operating systems on many types of devices in many langages.

Revenue Model

YouTube generates revenue through advertising. It shares a portion of the ad revenue with content creators, incentivizing them to create more content. Some people (professionnals or advanced users) pay to provide or broadcast information.

Key Strengths

YouTube's key strengths include its large user base, vast content library, powerful algorithms, collaboration with multiple devices or softwares partners, and brand recognition. The mother-company (Alphabet) is powerfull and Youtube is complementary with Google

Tactics to Scale YouTube's Platform

- Expand content categories: YouTube can add new types of content, like live events and virtual reality, new topics (business, manufacturing, technical tutorials, design, etc...) to attract more users.

- Improve recommendations: By enhancing its algorithms with preferred choices and developping AI to help users to get exactly what they want, YouTube can suggest more relevant videos, increasing watch time. By personnalizing its recommandations (asking data and building a profil),  it is more accurate for the satisfaction of the user and propose exactely at his level what he needs.

- Offer premium content: YouTube can introduce paid subscriptions with exclusive content and features to generate additional revenue.

Supply Chain Management (SCM)

DEFINITION AND PURPOSE

- Strategic relevance

- Globalisation of process prevaluate (interconnexions and networks)

- Disruption is inconvenient (natural disasters and geopolitical ruptures)

- The global SCM is complexe and interdependant

- It uses management tools (ERP) to ease global organisation and disruptions that might not be preventable to solve the problems

- There is a difference between SCM and logistics

- This is pushing out the flexibility

- Has to be agile as a response to incidents

- AI could help actors of the supply network butcould it rule with complexity of the world ?

- Contracts between suppliers and customers can help in managing out of stocks

- The trend is to replace low-cost labor by digital and machines

- The dependance sometimes cannot be avoided because theirno choice but to purchase where you would not want to for political and economical reasons

Definition of SCM :

- This is a process  where it is critical to manage the flows

o Plan

o Make

o Source

o Deliver

o Return

o Enable

- Their is a collaborative nature of integrating efforts accross a chain

- Logistics is a part of SCM (stock management and movment of materials, parts of facilities), sourcing and delivery

- But SCM overviews a flow, a business process, their is a collaborative interaction with all parts of the chain, from bringing materials to the final good including production, this is a global overview of manufacturing

- Information systems makes it possible the control of the SCM : (ERP coupled with robots, barcodes, QR codes, RFID tags, etc...)

o Efficency

o Cost reduction

o Quality

o Decentralisation

o Decarbonation

o Visibility

o Traceability

o Responsiveness

o Flexibility

o Security

EXEMPLE OF SUPPLY CHAIN IN THE DIGITAL INDUSTRY

Supply Chain Analysis for a Device Assembled in China

1. Screen

Components: Glass, LCD/LED panels, and integrated circuits.

Countries Involved:

- United States: The design and intellectual property for screens often come from companies like Corning, which manufactures Gorilla Glass.

- Japan: Companies like Sharp and Japan Display Inc. (JDI) are leaders in the production of LCD and OLED panels.

- South Korea: LG Display and Samsung Display are major suppliers of OLED and LCD panels.

- Taiwan: AU Optronics and Innolux are significant players in the screen manufacturing industry.

2. Battery

Components: Lithium, cobalt, nickel, graphite, and manganese.

Countries Involved:

- Democratic Republic of Congo (DRC): The DRC is the world's largest producer of cobalt, a crucial component in lithium-ion batteries.

- Australia: A leading producer of lithium, which is essential for battery production.

- Chile: Another major producer of lithium, from the vast salt flats.

- Indonesia: Known for its nickel production, which is used in battery cathodes.

- Canada: Supplies both nickel and cobalt.

- China: Processes and refines many of these raw materials and manufactures battery cells and packs.

3. Memory Storage

Components: NAND flash, DRAM chips.

Countries Involved:

- South Korea: Home to Samsung and SK Hynix, major manufacturers of NAND flash and DRAM memory.

- Japan: Toshiba (now Kioxia) and other companies are significant producers of flash memory.

- United States: Micron Technology is a leading producer of memory chips.

- Taiwan: TSMC (Taiwan Semiconductor Manufacturing Company) produces memory controllers and other semiconductor components.

World Map Summary

- United States: Design and manufacture of advanced materials (glass), memory storage (Micron Technology).

- Japan: LCD/OLED panels (Sharp, JDI), memory storage (Toshiba/Kioxia).

- South Korea: LCD/OLED panels (LG, Samsung), memory storage (Samsung, SK Hynix).

- Taiwan: LCD panels (AU Optronics, Innolux), semiconductors (TSMC).

- Democratic Republic of Congo: Cobalt production.

- Australia: Lithium production.

- Chile: Lithium production.

- Indonesia: Nickel production.

- Canada: Nickel and cobalt production.

- China: Processing and refining raw materials, manufacturing batteries, and assembling final products.

Global Economy

Definition : global economy is the economy within a country as well as economy activity taking place on Earth between countries;

The key figures are :

- Production

- Consumption

- Technology

- Employment

- Causes and consequences of economic politics

Policymakers design policies of trade to promote certain industries or to restrict trade of some goods and services with taxes

But a company identify business opportunities :

- Cost of production

- Increasing sells and profits

- Diversifying sources of inputs and revenues

The globalization removes barriers to ease the cross-borders movment of exchanges : 

- Goods and services

- Capitals and financial ressources

- Labor

- Technology

The trade balance mesures surplus and deficits, the difference between exports (sellings) and imports (buying)

Policymakers have to make a choice : a country cannot produce everything better and cheaper than the others. So they have to organize specialization on competitive advantages.

So a whole can enjoy a wide range of benefits :

- Higher consumption (buying cheaper)

- Higher production (of what we sell the best)

- Support business which takes advantage of ressources of employees who work for exportations

- Higher marge to recrut local workers

- Higher incomes with a maximum added value of what we do the best)

- Lower costs and prices of what is produced abroad (spend energy and money on what we do the best)

A FULLY LOCAL BUSINESS

It is acted that transnationales companies are global actors of the economy and buy, produce and sell all over the entire world. So they organize their supply chain about geographical, type of products, subsidiaries, suppliers and customers concerns.

But a fully local business, which is smaller, cannot get the amplitude of these multinationales companies. They (by there size or their business choice) act local. But they belong to the Supply Chain globally because they buy raw materials and machines all over the world. So a full local market is integrated in the large market, even if the selling argument is “made local, sustainable and respective” which is a shared value. The argument about employment is also biased : we cannot deny that they hire local but they are in fact members of the unfair compition when they buy at the lowest price.

So the supply Chain has to justify the origin of each ingredient in the rule of sustainable development. Modern ERP can trace product life and proove it is safe values’ respectfull. Retailers have just to verify informations and sell it a good price with the garantee of its pedigree.

 

 

Accounting and Analytics

Application of data analysis allows statistical technics and technologies to the field of accounting in order to gain insights, to make information decisions for management improvment and optimize financial presses with data. It increases the process of knowledge with its volumes, its velocity, the variety of data treated)

It provides :

- Trends

- Patterns

- Anomalies

It is accurate, efficient and effective for financial management and reporting

It is bred not only with databasesbut with texts, videos, audios and the AI gives advices to focuse on invisible by human senses.

The aim of analysis is to collect, process and analyze vast amount of data thanks to powerful computers and data centers :

- Transaction records

- Financial statements

- Budget figures

- Cost data

- Etc...

Tools and software 

- Perform complexe calculations

- Data modeling

- Predictive analysis

- Easy data visualization 

o Forecasts

o Graphics

o Charts

o Dashboards

o Information of quality and reliable

It allows the decision support :

- Strategic planning 

- Cost reduction (cost drivers)

- Resources allocations and expenses

- Budgeting and forecast with historical data and market trends

- Personalized marketing

- Risk management

- Product developpement

It helps on financial performances :

- Identify areas of improvement

- Assessing a financial strategy

- Allowing to project plans

- Emphase with financial regulation

- Standards for auditing

It provides more value for an organisation

- Growth and innovation

- Achieve strategic objectives

- Do better businesss decisions

- Enhance financial management

 

INTERET DE LA COMPTABILITE

La comptabilité sert à obtenir une information saine, opportune et à avoir à avoir à un instant t les chiffres pour négocier sur les marchés. Dès qu’une personne fait du commerce, elle doit pouvoir inscrire dans un registre ses opérations, c’est assermenté, c’est obligatoire et cela améliore les relations entre contracteurs. Les outils de comptabilité sont sans corrélation avec le type de business, c’est noter les opérations globalement selon une norme précise. Chacun peut donc vérifier les chiffres publics, l’information financière dans le bilan et les utiliser en privé pour piloter son activité et prendre des décisions en connaissance de cause. Au jour le jour, cela permet d’ajuster la conduite de son entreprise. C’est une série d’outils comptables qu’il faut être capable de tenir, d’éditer et de comprendre. Cela permet de trier les priorités parmi un choix de possibilités, quels sont les businesses les plus rentables, évaluer leur typologie et les investissements. Les registres comptables permettent de communiquer avec les banques, les partenaires, les propriétaires sur la santé et l’état de l’entreprise, évaluer la dette, les actifs mobilisés, le passif et les flux d’argent, pour pérenniser, continuer et rendre profitable son business en connaissance de cause de ces opérations. C’est donc une vue générale et normalisée des coûts, des ressources, des achats et des ventes, c’est une obligation fiscale pour payer ses impôts et gérer ses relations avec l’administration mais c’est aussi un véritable tableau de bord le plus “accurate” possible pour le management des différents services. Le calcul du bénéfice, qui est l’objectif premier d’une entreprise, se fait après avoir enregistré toutes ces opérations comptables, et pourtant cela, sur une place de marchés, n’enlève aucunement la valeur émotionnelle de l’entreprise selon les investisseurs et spéculateurs mais dans notre société de l’information, cela permet de communiquer sur ses résultats et donc d’alimenter les ordinateurs superpuissants en “data” qui valorisent les actions. Il y a donc un lien où la finance repose sur la gestion pour s’alimenter en chiffres mais utilise d’autres informations (micro et macroéconomie, géopolitique, actualité, tendances technologiques, etc...) pour évaluer le prix d’une société...

 

Sustainable Development Goals

HISTORY AND DATES

Conference of Stockolm (1972) is the first one from the UN members recognizing that the economic developement and human activities on nature has caused alarming risks and threats to our planet of a magnitude and a scale that were unprecedented. Concept of sustainable developement was born in 1987 (Brundland report). It underlines the need for

- Environnement protection

- Integration of economic developement

- Social justice and inclusion

The definition of sustainable developement was : developement that fulfills the needs for a current generation without compromising the ability of future generations to fulfill their own needs. It means :

- Intergenerational justice and sustainability

- Managing lives and economy regarding environnement 

- Reduce extreme poverty and tackle it

 

17 POINTS OF SDG

17 priority Sustainable Developement Goals (SDGs)  were listed in 2015 for prosperity, people and planet or for economic, social and environnemental  objectives :

SDG 1: No Poverty.

SDG 2: Zero Hunger

SDG 3: Good Health and Well-Being 

SDG 4: Quality Education

SDG 5: Gender Equality

SDG 6: Clean Water and Sanitation

SDG 7: Affordable and Clean Energy

SDG 8: Decent Work and Economic Growth

SDG 9: Industry, Innovation and Infrastructure 

SDG 10: Reduced Inequalities

SDG 11: Sustainable Cities and Communities

SDG 12: Responsible Consumption and Production 

SDG 13: Climate Action

SDG 14: Life Below Water 

SDG 15: Life on Land

SDG 16: Peace, Justice, and Strong Institutions

SDG 17: Partnership for the Goals

 

 

HOW TO MAKE IT RELEVANT FOR BUSINESS

The 2030 Agenda includes :

- Prosperity

- Protection of the planet (resources, urgent action on climate change, degradations)

- For peace

In 2000, Kofi Annan, the UN Secretary initiated 10 principles to design what a responsible business looks like

- Human rights

- Labour

- Environnement

- Anti-corruption

A company has to identify, prevent, mitigate and account for any negative aspect it may have for a culture of integrity and compliance. Companies should align their own key performances indicators and measure impact of own policies and practices. It has to engage its responsability. Accountability mechanisms and processes should be embedded into daily activity and through to global value chain (standard and good practice contribution)

 

INTEGRATION AND REPORTING

We can detect six steps for the application of change :

1) Understand the goals, the targets

2) Define priorities (SDGs targets) with maximum impact first for a reasonnable cost and an accessible timeline

3) Link chosen goals to actual business targets, communicate on progress

4) Integrate it in existing strategy viable and effective

5) Innovate (creating new products and services, business growth opportunities) that drive progress toward the goal, collaborate (identify partners within sector or elsewhere which can reach the goal)

6) Report and communicate (reporting process, ensure transparency and accessibility to information)

 

REFLECTIONS ABOUT SDGs APPLICATIONS EVERYDAY

How would you, as an individual, contribute to that goal?

Reduce Carbon Footprint: 

Focus on minimizing carbon footprint by adopting more sustainable practices in daily life. This includes reducing energy consumption, using public transportation or biking instead of driving, and minimizing waste by recycling and composting. Technology could help analysing and acting vertuous efforts

Support Sustainable Practices: 

Support and promote businesses and products that prioritize sustainability. This could involve choosing products with minimal packaging, supporting local and eco-friendly companies, and being mindful of my consumption patterns. Choose buying ecolabels even then are more expensive.

Raise Awareness: 

Educating others about the importance of climate action is vital. Share information on climate change, advocate for sustainable practices in it’s own community, and engage in discussions to foster a collective commitment to reducing carbon emissions. Be a changement actor by conseilling others on good attitudes and giving the example.

Participate in Local Initiatives: 

Getting involved in local environmental initiatives, such as tree planting events, community clean-ups and sustainability workshops, can make a tangible difference. Supporting or volunteering for organizations dedicated to climate action is another way to contribute. Take responsabilities in pro-environnemental associations as manager (president, secretary or accounter for example)

Advocate for Policy Changes: 

While individual actions are important, advocating for policy changes at local, national, and global levels can have a significant impact. Could engage in advocacy efforts that push for stronger environmental regulations and support climate-friendly policies. Could participate to non-violent public events to manifeste beliefs of urgent action or to oppose to non-ecofrienly events

Corporate sustainibility :

Apply and make it apply by members of staff good behaviours for nature at work, in its factory or at his office. Think environnement when creating new products (ways they are manufactured and designed). Imagine companies’ new assets for new ecological markets. Make it profitable

 

 

Project Management

The project management is the way to implement change, to deliver consistent business results, to drive outcomes as quickly and efficiently as possible.

Definition : it is the way of managing an activity, using distinct sorts of tools, process and procedures to achieve a specific outcome. It means dedicaced resources, unique objectives, an defined scope, a governance model, an agreed budget and a timescale. It aims to a specific goal, define tasks, its own budget and schedule. It includes complexity and uncertainty.

The project manager is the person given the responsability of the project, an autority to manage it on a day to day basis. He has to deliver the required product within the constraints, selecting a team who will execute the project, overseeing its work to make sure it is done properly, following a plan. The project manager conducts regular face-to-face meetings and offer consistent positive feedback to the team.

Poject management means :

1. Communication

2. Technology and Tools

3. Goals and Expectations

4. Team Building and Engagement

5. Time Zones and Scheduling

6. Feedback and Performance Management

7. Documentation and Record-Keeping

8. Cultural Sensitivity

9. Conflict Resolution

10. Accessibility and Inclusivity

11. Security and Data Protection

12. Work-Life Balance

13. Training and Skill Development

14. Monitoring and Accountability

15. Emergency and Contingency Planning

16. Regular Check-Ins

 

INGENIEUR SYSTEMES

Un système est un ensemble cohérent de composants et sous-systèmes destiné à remplir une mission. Un système est naturel ou artificiel, il peut collaborer avec d’autres systèmes indépendants qui ne sont pas forcément organisé uniquement pour lui (communication par entrées/sorties). Le système peut vivre dans un ensemble vaste de systèmes (exemple : un avion qui associe constructeur, aéroports (tour de contrôle, matériel spécifique), compagnies aériennes, personnel navigant et au sol, accueil des clients, etc...) et on doit adapter sa conception pour qu’il s’intègre dans cet environnement. Il faut l’analyser d’abord de façon logique, c’es-à-dire étudier sa fonctionnalité de manière générale, puis de façon matérielle, c’est-à-dire définir ses les éléments qui le font marcher (par exemple un moteur de voiture dont les caractéristiques générales sont toujours les mêmes tandis que l’innovation a transformé la solution). Pour créer un systèmes, il faut d’abord définir par les commerciaux le contrat de ce qu’on veut. Ensuite, le chef de projet fait les spécifications techniques avec un feedback pour être sûr que cela correspond à l’attente du client. Ensuite vient le temps de l’implémentation des bureaux d’études afin de fournir un prototype. Parallèlement, on étudie l’organisation de la production/réalisation, hardware et software. Alors on peut définir le cycle de vie du produit : analyse et synthèse du besoin, création en bureau d’études des plans techniques, étude environnementale de la fin de vie du produit, étude et mise en production par les ingénieurs méthodes (outils) et les chefs d’ateliers (gammes), commercialisation par l’équipe marketing, utilisation par les clients, maintenance et amélioration continue, constat technologique qu’il est dépassé et qu’il faut le remplacer. L’étude du système va du haut vers le bas, c’est-à-dire de ses spécifications générales vers les sous-systèmes puis les composants, puis on construit du bas vers le haut le système avec contrôle qualité à chaque étape : c’est le cycle en V. L’ingénieur systèmes est donc un manager technique (qui peut être associé à un responsable produit) qui gère le quotidien de son projet (évolution dans le temps et dans l’espace) ainsi que les problèmes liés à la genèse du produit. Il utilise une méthode rigoureuse qui est de créer et de centraliser la documentation (étude système comme l’analyse De Marco, design du produit de l’extérieur, reporting de l’avancement et des réunions de travail, documentation professionnelle ou utilisateurs, etc...), organiser un planning de tous les acteurs (project management grâce à un outil informatique) avec les contraintes antécédent/suivant et les deadlines, être en contact et faire communiquer toutes les équipes concernées (internes ou externes (sous-traitance ou partenaires)) pour s’assurer du bon fonctionnement de l’organisation, le respect du budget et la correspondance avec le besoin du client.

 

Cultural change management 

DEFINITION

 

This is a pattern of shared basic assuptions learned by a group as it solved its problems of external adaptation and internal integration (Schein, 1985)

Organizational culture and cultural changes have to focus and try new concepts, but they do not have only to impose new behaviors and talks, more it is a change of ideas, values and meanings of a large group of people, shifting expressing content of the cultural paradigm.

Beliefs are concrete, certain, and they are challenged, it could be difficult and emotionally stressfull to change it. Values are products of beliefs, to shape the coporate and organizational culture. The critical compertences for cultural change is a theory (perception, thinking and feeling) in use and the way to change it.

It establishes the functions that core beliefs have, how to develop new ways of perceptions, new knowledeges in enabling typing : artefacts are the final production of the cultural process (concret expression) underlying value systems. Cultural change is a new approach of behaviors proposed by a leader where new concepts and methods are experimented to make it possible a more human, efficient, productive, etc... business unity.

THE KEY LEADERCHIP TOOLS FOR SUCCESSFULL CULTURAL CHANGE ARE :

 

Emotional Intelligence

It encompasses self-awareness, self-regulation, empathy, and social skills. This capability is vital for building trust, managing resistance, and fostering a positive environment conducive to cultural change.

 

Psychological Safety

It refers to creating an environment where team members feel safe to express their ideas, take risks, and make mistakes without fear of negative consequences.It encourages openness and innovation, allowing employees to contribute to and engage with the cultural change process without fear of retribution. It fosters a collaborative atmosphere.

 

Rapport

Building rapport is important for establishing strong relationships and trust with team members. while it’s crucial for effective communication and gaining support for cultural change, Rapport helps in creating a supportive environment,.

 

 

 

Critical Self-Reflection

Critical self-reflection involves the ability to evaluate one’s own actions, beliefs, and effectiveness. While it’s valuable for personal growth and improving leadership practices, Self-reflection is more of an ongoing process that enhances leadership capabilities over time rather than a direct driver of change. In cultural change, it means that people question themselves about bringing new ideas and reconsiders bases and backgrounds

 

Connecting with people

Connecting with people is a way of communication to be true, to talk and deal sensivly and to make the project shared by everybody. In cultural changes, it is the insurance to use digital tools to stay relevent and to keep knowing key informations from each others

 

WHAT IS CULTURAL CHANGE

 

Levy and Merry (1986) advance the idea of ‘first-order ‘and ‘second-order’ change to identify what cultural change targets. They define first-order change as ‘minor improvements and adjustments that do not change the system’s core and occur as the system naturally grows and develops’. Characteristics of first-order change are:

· Adjustments are made within the current organisation structure.

· Focus on repeating the same processes or slight adaptation.

· Restoring balance 

· Non-transformational.

· New learning is not required.

For Levy and Merry (1986), second-order change refers to changes in the cultural DNA of the organization. They define second-order change as ‘a multidimensional, multilevel, qualitative, discontinuous, radical organizational change’ (1986: 5).Second-order change in contrast with first-order change is a cultural change project. Characteristics of second-order change:

· New ways of seeing things

· Irreversible

· Often begins through the informal system

· Transformation to something different

· Requires new learning

‘Second-order’ change involves any change in the compositional structure of beliefs, values, and associated behaviours. Second-order change involves a process of generative dialogue with cultural members. 

FRAMEWORK

 

A highly relevant and useful model for framing a cultural change project is The Intervention Strategy Model (ISM) developed by McCalman et al (2016):

 

 

 

Let's look at the steps of this model in a little more detail.

Problem initialisation:a change problem is now a strategic issue and management has decided to intervene and build a change management solution for it. 

Definition phase:fundamental to the change management process; it will involve applied research, stakeholder identification, and collaboration/consultation to ensure that the definition of the change problem is validated. 

Evaluation phase:involves the identification of a range of potential solutions to manage the change problem successfully. The selection of evaluation techniques is also a central aspect of this phase, as option evaluation is a process through which key stakeholder’s evaluate change management options and select their preferred change management strategy.  

Implementation phase:the stage through which the change management tactics selected in the previous stage are applied. This may include a pilot of the change project implementation plan.

 The ISM model is a highly effective change management framework that enables the change management team to visualise the change project. It renders a dynamic and often messy process as one that is rendered clearly.  

 

 

 

Digital innovation

Artificial Intelligence, robots, virtual and augmented reality are emerging technologies.

A successfull digital transformation must suppose understanding of digital businesses and innovations.

Definition : this is a creation of and consecutive changes in the market allowing to solve the problems, improve processes, allow new opportunities thanks to new models of technologies.

It is in interactoin with human systems:

- Business

- Healthcare (telemedecine, AI driven diagnostics, wearable health monitors, etc...)

- Education (e-learning, AI driven courses, virtual classrooms

- Social interactions (sharing of data and informations)

- Climate change and renewable energy

This is a true disruption with traditionnal markets in the way to develop, produce and use media and entertainment, automotive, rental and sales, hotels & hospitality, etc...

It offers new functionnal performances with different way of thinking and operating

The ripple effect is the cascade of impacts, there are ethic challenges and risks for

- Data privacy with protection of personnal and sensitive data, how to make it anonymous

- Algorithm bias which renforce inequalities

- Environmental impact with the ecological footprint of datacenters

- Cybersecurity with production of digital systems from unauthorized access or damage

- Situations of mechanical dangerosity of systems out of control

- Ambiguous situation where systems have no choice but to make bad decisions

- “Playing God” in biotechnologies and “provoking heavens’ anger” with climat

So scientists, policymakers and intellectuals should think new technologies in terms of anticipation, reflexion, inclusion to give a response to meeting new vaccuum juridic cases. The response is the law to delimit responsabilities and education to teach good practice of new items and knowledge (individual  as user or professionnal as implementing systems) of how to do with their limits.

 

EXEMPLE OF DIGITAL INNOVATION IN AUDIO DEVICES AI

 

Application of Responsible Innovation Principles:

1. Ethical Design and Development:

Transparency: Clearly communicate how the AI in audio devices processes and stores user data. Ensure users are informed about data collection practices and consent processes.

Privacy Protection: Implement robust data encryption and anonymization techniques to safeguard user information and prevent unauthorized access.

2. Inclusivity and Accessibility:

Design for Diversity: Ensure the AI is trained on diverse datasets to accurately recognize and respond to various accents, languages, and speech patterns, reducing biases and improving accessibility for all users.

3. User Control and Autonomy:

User Empowerment: Provide users with clear options to manage their data and control the AI's functionality, including settings for data sharing and voice recognition preferences.

4. Accountability and Transparency:

Regular Audits: Conduct regular audits of the AI systems to assess their performance and impact. Implement mechanisms for users to report issues or concerns related to the AI’s behavior.

 

AI ETHICS ON BIAS, GLOBAL SURVEILLANCE AND DEMOCRACY

By learning from historical data, AI reproduces bias, it means that methods progress but not the background. The legitimus motivations for tracing people could be counter-terrorism and global security. But the deviation of these policies could be discriminating about race, gender, social position. People would like, if they could influence AI engines, an other method to give to data analysis the way not to be ignoring diversity. But it would be a confess that we accept there is an inequality between the mass and the minorities, even it is a positive attitude, and we would act that differences as entire understandings of society. The justification for global surveillance could be fair wellness. But implementation of AI by private companies for the general interest may be a lucrative business, it could make it profitable personnal datas, for which respect individual and primary rights should be anonymously processed. About democracy, AI should be respectful of personnal human choices and should not be influencing to a way of thinking, the danger is to impose political, economical, social, military, etc... issues to people in the dictatorship of data. Computers are machines, they do not have a a conscience and moral thinkings, so developers have a great responsability when incrementing AI devices because AI looks like intelligent, powerful and gives a quick and accurate response to a problem because it is a neuronal science working like a brain but people should verify informations which looks like human made, the progress is astonishing but the responsability of running such applications remains to users, not to influencers, decision making is a caracteristic of human hierarchies and not the result of an abusive deviation of using technology !!! Taking advantage of AI could be an instrumental way for getting power, so programs should not be mysterious and should stay accessible to control !!! Life is much more important than digital way to escape from reality so people should stay out of this invasion in their daily preoccupations, we should raise a wall between AI and feelings and we have to keep robots in the way the humanity invented tools for everyday easier work but we should not be slaves of ununderstable algorithms, the meaning is that the goals AI must reach are not material oppression but creative freedom !!!

Digital marketing (B to C)

DIGITAL AUDIT

At the micro-level, you should look into the following data:

· Current customer conversions (sales/subscriptions/donations/etc.)

· Current customer accounts (# of active, lapsed, closed accounts).

· Any available digital marketing data (analytics for the digital channels currently used by the brand).

When evaluating your current performance in the digital channels, it is helpful to consider different types of metrics. You can guide this process by following VQVC framework:

· Volume metrics (e.g., unique website visits, social media page views, etc.)

· Quality metrics (e.g., length of the website visit, depth of the website visit, conversion rate, bounce rate)

· Value metrics (e.g., revenue, profitability)

· Cost (e.g., cost per acquisition)

· At the macro-level, you should investigate:

· Competitive benchmarking. Consider your competitors’ digital communications, consistency, their customer journey, online word of mouth such as their online reviews, number of online mentions for the competing brands, their social media interactions, etc.

· Consumer insights. In particular, pay attention to your consumers’ decision journey: how do they shop? how do they choose?

· Wider market situation is also worth analysing (frameworks such as PESTLE, SWOT, TOWS are useful here).

Combining consumer insights and evaluation of your current digital channels (e.g., your brand website, your social media, etc.), it is helpful to use Cowley’s 3 questions for digital audit. Take place of the customer :

1. What is this brand offering? 

2. Why should I pick this brand? 

3. What should I (the consumer) do next?

If the answers are currently not clear in any of the digital marketing channels, this can be improved through new marketing objectives.

BUDGET AND DIGITAL MARKETING KPIs

Once the tactics and resources are all listed in a plan, it is needed to think about the budget.

In the digital marketing budget consider:

· The budget needed to meet your objectives

· Budget available

· Percentage of turnover

· Last year’s budget

· Cost per acquisition (CPA : how much costs a new customer)

Search how much revenue was generated as a direct and indirect result of a social media ad, success,volatility, refusal of click-and-see, even if the effect is not immediat. Should know which website, advertising method, campaign, search terms, content type is matching the best. 

 

DIGITAL TACTICS TOOLBOX

It can be email marketing, influencer marketing, messenger marketing, chatbot marketing, augmented reality marketing, metaverse marketing and NFTs, and much more.

Search engine marketing

Search engine optimisation (SEO)-

· a structured approach used to increase the position of a brand in natural(organic) search results. The are over 200 factors that affect your webpage ranking, and consequently where it appears on the search engine results page.

3 tips on conducting SEO:

- Conduct keyword research. Consider what, how difficult, traffic when user is searching information.

- Conduct on-page optimisation. Match search intent and give your visitors the content they were searching for. Insert adds 

- Increase external linkingto your page by building partnerships with other brands

Advantages of using SEO:

· Significant traffic driver

· Can be highly targeted

· Potentially low-cost. .

Disadvantages of using SEO:

· Complexity and dynamic nature.

· Lack of predictability in terms of RO

Paid search marketing(pay-per-click, PPC). 

· A relevant text ad displayed when a user searches for a specific relevant keyword(s). A fee is charged for every click. The bidfor the click determines link’s position.

3 tips on using PPC:

- Click-through and Conversion. on landing page

- Targeting: consider creating different landing pages for different consumer segments.

- PPC can (and should) be creative!

Advantages of using PPC:

· Technically simpler than SEO

· Predictable and accountable

Disadvantages of using PPC:

· Highly competitive (can result in a bidding war)

· Irrelevant because of issues with consumer trust and selective attention. Few consumers notice and/or follow these links.

EXAMPLE FOR EACH STAGE OF A CONSUMER JOURNEY

Suitable digital tactics :

Awareness

· SEO: Enhance visibility in search engine results.

· Content Marketing: Share valuable content (blogs, videos).

· Social Media Ads: Reach a broad audience on platforms like Facebook and Instagram.

· Display Ads: Increase brand visibility with banner ads.

· Influencer Marketing: Partner with influencers.

Consideration

· Email Marketing: Send targeted, informative emails.

· Retargeting Ads: Show ads to previous visitors.

· Webinars/Live Events: Provide in-depth product info.

· Comparison Guides/Case Studies: Help customers compare options.

· Social Proof: Share reviews and testimonials.

Decision

· Personalized Emails: Offer discounts and incentives.

· Live Chat/Chatbots: Provide real-time assistance.

· Free Trials/Demos: Let customers try before they buy.

· Optimized Product Pages: Include clear CTAs.

· Abandoned Cart Emails: Remind users to complete purchases.

Retention

· Onboarding Emails: Help new customers get started.

· Loyalty Programs: Reward repeat customers.

· Regular Newsletters: Keep customers engaged.

· Feedback Surveys: Collect and act on customer feedback.

· Social Media Engagement: Interact with customers on social platforms.

Advocacy

· Referral Programs: Offer incentives for referrals.

· User-Generated Content: Encourage content creation.

· Social Media Mentions: Prompt mentions of your brand.

· Case Studies/Success Stories: Feature satisfied customers.

· Online Reviews: Encourage positive reviews.

 

 

BUSINESS-TO-BUSINESS MARKETING

THREE KEY IDEAS

 

Relationships

In B-to-B marketing, the timeline may be longer for maketing target. Prospects search exchanges to continue to devoting time and effort to discussions, meetings, demonstrating capabilities, adapting and improving products and services. Marketers should create new leads or new relationship in a business and economic context. People must be confident with each other

 

Interaction 

Business-to-business marketing presents many opportunities for companies involved in an exchange to interact. It affects the product or service, which is the subject of actual (or potential) exchange. Often, B-to-B trade is on a small numbers of relatively high-value, complex, and time-consuming, exchanges. Customisation or standardisation are detailed knowledge of current and anticipated future uses needs. Buyers and sellers learn about each other and forecast the services after sales and during use.The seller can enhance additional offer on the contract, specific product or service developpment. Interaction is primarily technical. In terms of marketing, the task is to understand and evaluate any opportunities to move from learning to deliberate incremental innovation. 

 

Network

Business-to-business exchanges often can be depicted as taking place within networks. To begin with, this is due to many exchanges taking place in business market settings of relatively few companies. All the relevant  players can be listed. Trade fairs and trade shows concentrate in a single place and limited time a sample market. A salesman take care of its contact with relationnal marketing (invitation to events, legal gifts, specific personnal trade policy, reiterated propositions, exclusivity of devoted functionnal options, etc...)

 

B2B vs. B2C MARKETING

1. Target Audience

· B2B: Businesses, decision-makers.

· B2C: Individual consumers.

2. Decision-Making Process

· B2B: Multiple stakeholders, longer cycle, information-driven.

· B2C: Single decision-maker, shorter cycle, emotion-driven.

3. Relationship Building

· B2B: Long-term partnerships, trust.

· B2C: Immediate engagement, brand loyalty.

4. Communication Style

· B2B: Formal, professional, detailed.

· B2C: Casual, conversational, simple.

5. Content and Messaging

· B2B: White papers, webinars, focus on ROI and efficiency.

· B2C: Social media, ads, focus on benefits and lifestyle.

 

6. Marketing Channels

· B2B: LinkedIn, conferences, email marketing.

· B2C: Facebook, Instagram, retail stores, TV.

7. Sales Process

· B2B: Complex, personalized, negotiable.

· B2C: Straightforward, standard pricing.

8. Product Complexity

· B2B: Complex, requires explanation.

· B2C: Simpler, immediate use.

9. Customer Acquisition and Retention

· B2B: Fewer, high-value customers, service-focused.

· B2C: Many customers, loyalty programs.

10. Price Sensitivity

· B2B: High-value, negotiable.

· B2C: Lower value, set prices, promotions.

 

Notions of business strategy

CORPORATE AND BUSINESS STRATEGY

 

The strategy of a CEO is to make decisions on diversifications.

He has to choose between

- Corporate strategy : multi-business firms

- Business strategy : single-business firms

He evaluates the risks of corporation which is varying by its industries

Corporate strategy : he has to make key decisions about competition across multi-business and to define  the portofolio

- Selection : which business to be active in

- Organization : create value across theses businesses

So he choose which businesses go together with different divisions and units and the role of corporate headquarter.

He has to define the businesses :

- Who are the customers ?

- What he is selling ?

- How is he providing and distributing what he is making ?

The business strategy has to maximize competition advantages

He has to define the difference between 

- WTP : Willingness to pay (maximum buyer for a price)

- WTS : Willingness to supply (price to provide the input)

- (WTP - WTS) of your business > (WTP - WTS)rival’s business

- The gap, relative, is his competition advantage

In corporate strategy, the corporate advantage exists if the value of all those businesses in the common ownership is greater than the value of thoses businesses under separate ownership.

He has to calculate for a group : 

- The single business peer value

- Its average value in his multi-businesses firm

- The addition of all these Values

- The substraction of the cost of the headquarter

- EVSOTP = Eactual * (EV/E)Single business peer 

o EV : Enterprise Value

o E : Earnings

o SOTP : Sum-Of-The-Parts

He has to identify to advantage of corporate level :

- Cooperation, mutuality

- The offer of products is greater and complete

- Abilities to influence each business one in an other

- Power to influence the markets

The competition is made in two ways :

- Selection : joint-ownership is an approach to get the better choice than the others

- Modification : the joint-decision making does changes to those businesses to make them work better together

The CEO has to search complementarity of activities to justifie his strategy:

- Purchases with supplier

- Market of customers

- Price policy

- Productivity of processes

He has to verify that the value of all those businesses in the common ownership is greater than the value of those businesses in separate ownership:

V[AB]joint owner > (V(A) + V(B))Separatly owned

CADRE DES SYNERGIES DES 4 C POUR LA DIVERSIFICATION

 

Une synergie opérationnelle existe si deux entreprises exploitées conjointement ont plus de valeur que les deux entreprises exploitées indépendamment.

 

La synergie des 4 C repose sur la :

1. Consolidation : Modifier les ressources similaires afin d'éliminer les redondances (forte similarité des ressources, forte modification des ressources)

2. Combinaison : Mettre en commun des ressources similaires pour atteindre une certaine échelle (forte similarité des ressources, faible modification des ressources)

3. Personnalisation : Modifier différentes ressources pour qu'elles fonctionnent mieux ensemble (faible similarité des ressources, forte modification des ressources)

4. Connexion : Mettre en commun des ressources dissemblables pour faciliter leur utilisation conjointe (faible similarité des ressources, faible modification des ressources)

 

Voici quelques exemples :

1. Consolidation :

· Réduction des effectifs par la fusion de départements, où le même travail est effectué par moins de personnes.

· Fermeture d'usines et donc réduction du capital investi.

2. Combinaison :

· Obtention de remises sur le volume grâce à l'augmentation du volume d'achat et donc augmentation du pouvoir de négociation avec les fournisseurs.

· Augmentation de l'influence politique grâce à une taille plus importante.

3. Personnalisation :

· Création d'un ensemble personnalisé de produits ou de services ("solutions") pour répondre aux besoins de clients particuliers.

· Construire un entrepôt dédié aux pièces détachées à proximité d'un site de production afin de réduire les délais de livraison.

4. Connexion :

· Vente croisée de produits aux clients des autres entreprises. Application d'une marque commune à différentes entreprises.

 

Introduction to finance

Financial markets are about trading in society. It directs ressources accross space and time to make the best use with it.

Their are running institutions (stock exchange, trading banks, insurance company, mutual funds, etc...) which are organizing or deal with this market. Some manage portfolio, others count the demand and the offer, others want to predict the evolution of price trends.

It is not only about making money but also running the world because the society takes advantage of private interests which brings money for the “making it work” for human organization.

Their are risk insurance, history of finance, diversifications, innovation, efficient market which involve knowledge about the “how works a financial market” and many specialists are skilled in investment banking, monetary policies, public finances.

Technology tools can be useful for good and evil because it is attracting lots of money (it is not moral) but people can have ethical and moral concerns that the power of affairs is useful for activity.

The behaviour finance introduce psychological, socialogical, understanding of events to explain not only with data what happens on a marketplace but how human beliefs wants to take advantages of a situation. It can be feelings about macroeconomics, geopolitical issues, actuality, technology, trends, etc...

But finance deals with corporations, which are artficial persons (for-profit company) with a supervisory board and a management board for the day-to-day activity

- Shareholders invest to make money

- Shares reaches optimal price

- Stock markets go up and down, with capital gains and looses

- Dividendes are a promess of value

- But stock price is the main meaning of value

- Speculation concerns the confidence that the company is healthy and promising.

Investment banks manage money deposited by others and counsell them to make profit. Their are brokers who take a commission as intermediaires and dealers who sell what you buy.An ETF (Exchange Traded Fund) is a value containing assets (actions) and priced at the marketplace.

The government involvment it the corporate sector should be minimum (private property garanteed by liberalism) but the business works with central banks and States economical policies (taxes, rules and laws, links with general or local administrations, mediation, public research and investments, etc...), some facilities are nationalized and in fact it deals with common properties. Public structures may be clients of private companies.

 

Mise en situation d’une négociation

Cette expérience interactive vous permet de mettre en pratique vos compétences en matière de négociation. À la fin, vous recevrez un retour d'information sur votre performance qui vous permettra d'améliorer vos compétences en matière de négociation.

Rappel des faits. Vous avez créé une entreprise de t-shirts dans une ville universitaire. Un imprimeur local produit les t-shirts pour vous et vous les vendez en ligne. L'année dernière, votre bénéfice d'exploitation s'est élevé à 40 000 dollars.

L'imprimeur a récemment augmenté ses prix en raison de l'inflation. Si vous devez payer ces prix plus élevés, votre bénéfice disparaîtra et vous serez contraint de mettre la clé sous la porte. Si vous achetez du matériel pour produire vous-même les chemises, vous estimez que vos bénéfices futurs augmenteront.

Vous avez besoin de 50 000 dollars pour acheter l'équipement. Vous avez deux possibilités pour obtenir cette somme :

1. Emprunter 50 000 $ à une banque à un taux d'intérêt élevé.

2. Demander 50 000 $ à des investisseurs (également appelés "capital-risqueurs") en échange d'une participation dans l'entreprise. Sur la base des conseils d'amis chefs d'entreprise, vous concluez que les investisseurs disposés à vous donner 50 000 $ exigeront probablement une participation de 20 % dans votre entreprise. Vos calculs montrent que si vous devez céder plus de 25 % du capital, il est préférable d'emprunter l'argent à une banque.

La négociation. Après de longues recherches, vous avez trouvé une société d'investissement - Jekyll & Hyde - qui pourrait être intéressée par les 50 000 dollars dont vous avez besoin. Vous devez maintenant préparer une brève présentation (appelée "pitch") aux deux associés, Bob Jekyll et Regina Hyde. Vous les rencontrerez dans leurs bureaux.

Votre présentation pour un investissement sera similaire à celles des émissions télévisées populaires telles que Shark Tank et Dragons' Den. Votre présentation doit expliquer (1) pourquoi ils devraient investir 50 000 dollars dans votre entreprise et (2) le pourcentage de l'entreprise que vous êtes prêt à leur donner en échange de leur investissement. Le pourcentage que vous leur proposez doit correspondre à l'une des options suivantes : 10 %, 15 %, 20 %, 25 %, 30 %, 35 %, 40 % ou 45 %.

Jekyll et Hyde étant très occupés, ils ne vous accorderont qu'une minute pour faire votre présentation.

Vous entrerez d'abord dans une salle de réception. En attendant de rencontrer les investisseurs, vous pouvez regarder autour de vous et examiner les objets (tels que les prix et les tentures murales) qui fournissent des informations sur Jekyll et Hyde.

Vous entrerez ensuite dans une salle de conférence où Jekyll et Hyde vous inviteront à faire un exposé d'une minute pour demander 50 000 dollars. Après avoir écouté votre présentation, ils accepteront ou rejetteront votre demande. S'ils la rejettent (parce qu'ils veulent un pourcentage plus élevé de l'entreprise), Jekyll et Hyde vous feront une contre-offre que vous accepterez ou rejetterez. Après l'expérience, vous recevrez un retour d'information sur votre performance. Vous pourrez ensuite mettre en pratique vos compétences en matière de négociation en répétant l'expérience.

Préparez votre négociation. Pour préparer une négociation commerciale comme celle-ci, vous devez répondre à quatre questions clés. Ce résumé est extrait de Negotiating for Success : Essential Strategies and Skills.

1. Quelle est votre BATNA ? Il s'agit de la " meilleure alternative à un accord négocié" En d'autres termes, quelle est votre meilleure alternative si votre négociation avec Jekyll & Hyde n'aboutit pas ? Votre BATNA définit votre pouvoir dans une négociation. Si vous disposez d'une alternative solide, vous avez plus de chances d'obtenir ce que vous voulez au cours d'une négociation. Vous ne devez pas accepter une offre de l'autre partie qui est moins bonne que votre meilleure alternative.

2. Quel est votre prix de réserve ? Il s'agit du prix le plus élevé qu'un acheteur est prêt à payer ou du prix le plus bas qu'un vendeur est prêt à accepter. Par exemple, si vous vendez une voiture, votre prix de réserve est le prix le plus bas que vous êtes prêt à accepter d'un acheteur pour cette voiture.

3. Quel est le résultat le plus probable de votre négociation ?Si vous êtes le vendeur dans l'exemple de la voiture, quelle est la valeur raisonnable de la voiture, c'est-à-dire le prix que vous avez le plus de chances d'obtenir de l'acheteur ? C'est ce qu'on appelle le prix cible.

4. Quel est votre objectif? Les négociateurs expérimentés entament les négociations avec un chiffre appelé "stretch", qui est supérieur au prix cible s'ils sont vendeurs ou inférieur au prix cible s'ils sont acheteurs. Si vous vendez une voiture, par exemple, vous commencerez par un prix supérieur à votre objectif.

Après avoir répondu à ces questions, préparez votre présentation d'une minute. Lorsque vous êtes prêt à faire votre présentation, utilisez le lien de la réalité externe pour entrer dans la zone de réception de Jekyll & Hyde.

PETIT GUIDE DE MANAGEMENT

Le management est la capacité à diriger une équipe, à lui déléguer le travail, à concrétiser un projet en lui allouant des ressources disponibles. Le bon manager ne doit être ni dure ni laxiste, il encadre les salariés pour les inciter à faire leurs tâches avec application, il garde ses distances avec l’action tant qu’il n’y a pas d’urgences et se concentre sur l’encadrement de la performance pour le succès de son unité et donc de sa société. Le défi est de faire faire des tâches de façon simple et directe et de garder le contrôle sur l’identification, l’examen, la décomposition des problèmes pour inscrire l’action sur le calendrier de l’équipe d’après son aptitude à la conduite de groupe. Comme il passe son temps à gérer les ennuis, ce qui est aussi son rôle pour lequel il a été désigné, il utilise son savoir et son expérience pour identifier, définir, décider, appliquer et superviser la correction et apporter équilibre et stabilité face à un désordre passager. Il doit savoir fixer des objectifs selon la méthode SMART (Spécifique, Mesurables, Acceptable, Réaliste, Temporellement limité) et en déduire une planification qu’il va déployer. Le manager a le rôle général d’encadrement et le rôle particulier d’expert dans son domaine, qui maîtrise très bien son sujet, il contrôle sa “business unit” grâce à son pragmatisme, il sait gérer le stress de l’équipe car il fait preuve d’autorité. Il maîtrise donc l’expression des sentiments de chacun (panique, euphorie, angoisses, colère, déceptions, etc...) pour créer un esprit de corps par l’union des individualités mais il a lui même des émotions et des contraintes qui peuvent altérer sa façon d’être. La diversité d’origines sociales, culturelles, académiques et de compétences de ses collaborateurs permet d’englober les motivations de chacun au moment le plus opportun car l’évidence est la complémentarité. Il sait faire l’état des lieux d’une situation en se posant les bonnes questions :

- qui sommes-nous ?

- où en sommes-nous ?

- où allons-nous ?

- comment y parvenir ?

- quelle aide avons-nous ?

- quelle est notre efficacité ?

Le manager se fait donc une check-list qui :

- Détaille ce qui doit être fait et quand

- Précise le cadre, l’environnement

- Identifie les moyens humains, financiers, techniques 

- Met en place des critères de performance

- Évalue ses performances d’après ses outils

Il doit sans cesse se remettre en question avec la méthode des 4 C :

- Calcul (prévoir, estimer, évaluer, planifier) sans empêcher la prise d’initiatives spontanées

- Cloisonnement (structuration de l’organisation) sans freiner l’engagement des collaborateurs

- Conformité (description précise du travail) sans limiter la réactivité

- Contrôle (veille sur le respect des règles et l’avancement des tâches) sans infantiliser les collègues

Il est très au fait du nouvel environnement des entreprises :

- La montée de la globalisation (parler plusieurs langues et connaître d’autres cultures)

- L’utilisation de nouvelles technologies de l’information (former sur ces techniques)

- Le nivellement de la hiérarchie (positionner son pouvoir et ses supérieurs)

- Les restructurations (savoir gérer son personnel et les crises)

- L’évolution des valeurs des employés (être ouvert aux demandes individuelles)

- Les exigences du service client (être agréable et disponible)

La donne économique évoluant constamment nécessite donc des adaptations du commandement d’organisations, il s’agit donc de gérer le changement malgré les réticences des collaborateurs qui sont confortablement installés à leur poste et qui redoutent d’être dépassés. Responsabiliser, déléguer et faire confiance à son équipe passe par des comportements différents d’assise de son autorité : faire valoir sa supériorité hiérarchique, marchander un service, faire des concessions sur un litige et négocier des objectifs, s’affirmer directement (qualités de persuasion, de diplomatie ou de force), évoquer d’éventuelles sanctions, se montrer sympathique et convivial pour profiter d’une bonne ambiance, d’un climat favorable, coaliser les gens autour de soi pour obtenir satisfaction, utiliser le raisonnement pour montrer qu’on est dans le vrai. Il s’agit donc de choisir à qui on fait confiance (savoir-faire, potentiel d’affirmation de soi, capacité et expérience, disponibilité, motivation qui correspond aux objectifs de développement personnel) pour lui décomposer des tâches basiques ou répétitives, , d’être clair en expliquant que c’est très utile et que cela rend un grand service, de poser des jalons pour mesurer l’état d’avancement, d’encourager chacun à trouver sa bonne méthode et d’endosser une responsabilité qui serait trop pesante pour l’employé. On peut respecter les règles de base (planifier, organiser, diriger et contrôler) mais cela ne suffit plus, il faut ouvrir un nouveau partenariat manager-subordonnés qui passe par des valeurs humaines et l”élaboration d’une éthique (pureté des intentions sociales, environnementales, commerciales pour être honnête avec soi-même). Le leadership doit être visionnaire, son rôle dans l’entreprise est de sentir les marchés (finance, emploi, biens et services) avant les autres, c’est une question de viabilité économique que de préparer l’avenir, d’être acteur du changement et de porter l’innovation, sa contribution au succès est à la fois sa survie à son poste et sa gratification pour son engagement. Il faut donc avoir la capacité de donner de l’énergie en s’impliquant dans un rôle de catalyseur, en inspirant les autres par l’exemplarité sur sa façon de travailler et en encourageant à faire de même, mais il faut faire attention à l’équilibre travail et vie privée car il ne faut pas empiéter sur le capital santé et jardin personnel. Il faut pratiquer l’empowerment en ayant une vision à fixer des objectifs et à déterminer des valeurs communes qui rassemblent l’équipe et optimisent l’environnement (formations, définition de grandes orientations, inciter au dépassement des limites, faire preuve d’audace, de créativité et d’initiative, faire germer des idées sur un terrain fertile à l’innovation et encourager à fournir le meilleur service au client). Il s’agit non seulement de donner des ordres, de les faire respecter et de contrôler leur application mais en plus de soutenir, tel un coach, un environnement de travail (esprit d’ouverture, liberté d’expression, réceptivité de nouvelles idées sans jugement de valeur ni réprimandes). Le manager sait écouter et communiquer, il est à la fois stratège sur la conduite de son ordre de marche (planning, documentation, décisions) et à la fois il distille l’information, il a du pouvoir sur ses subordonnés car il sait à la fois “motiver ses troupes” et à la fois être abordable mais c’est pour partager avec eux les directives et la connaissance des dossiers. La curiosité permet d’observer et d’écouter la vie de son entreprise dans un contexte mouvant et d’éviter les écueils de la facilité : la peur, l’intimidation, les réunions stériles, l’obstination, etc... Les employés doivent avoir envie de venir travailler et d’aimer leur métier, ils doivent pouvoir exécuter leurs procédure dans le calme et le respect mutuel, il faut donc agir et apprendre sans cesse sur la psychologie humaine pour rendre chacun capable de “tout déchirer” pour saisir ses opportunités et réussir ses missions  

VOCABULAIRE FINANCIER

Asset : actif

Account : compte Statement of account : relevé de compte

Accounts payable : dettes fournisseurs

Accounts receivable : créances clients

Saving account : compte d’épargne

Current account : compte courant

Banking fees : frais banquaires

Bankruptcy : faillite

Bill : bon, billet, traite, facture

Core capital : fonds propres

Credit balance : solde (compte)

Creditor : créancier

Crunch : contraction brutale, choc

Default : défaillance

Equity : capitaux propres

Gross Domestic Product (GDP) : PIB

Interest rate : taux d’intérêt

To bear interest : rapporter des intérêts

Investor : investisseur

Loan : prêt, crédit

Rescue loan : plan de sauvetage

Out a loan : souscrire un emprunt

Mergers and acquisitions (M&A) : fusions et acquisitions

Overdraft : découvert bancaire

Policymaker : décideur

Securities : titres financiers

Soar : monter en flèche

Stock exchange : bourse

Supply : demande

To borrow from : emprunter à

Breakeven point : seuil de rentabilité

Operating cost : coût d’exploitation

Overhead cost : coûts frais généraux

To hedge risk : courir un risque

Initial Public Offering (IPO) : introduction en bourse

Labor cost : coût de la main-d’oeuvre

Marketplace : marché

Pension : retraite

Pledge : gage, garantie, promesse

Small and medium-sized entreprise (SME) : PME

Syndicate/trade union : syndicat

Value added tax (VAT) : TVA

Wage : salaire

Working capital : fonds de roulement

Raw material costs : coût des matières premières

Expense : dépense

Differentiation generic strategy : stratégie de différenciation

Forecast : prévisions

To hire : engager, recruter

Key performance indicateur KPI : indicateur clé de performance

Leader : référence du marché

Outsource : externaliser

To patent : breveter

Résumé : CV

To retain : conserver

To subcontract : sous-traiter

Value chain : chaîne de valeur

Turnover : taux de renouvellement du personnel / chiffre d’affaire

Annual General meeting : assemblée générale

Annual report : rapport annuel

Board of directors : conseil d’administration

Bond : obligation

Chartered accountant : expert comptable

Exchange rate : taux de change

Financial disclosure : publication des états financiers

Financial hardship : difficulté financière

Fixed income : revenu fixe

Listed company : entreprise cotée

Maturity : échéance

Mortgage : hypothèque

Securities : opérations en bourse

Shareholder : actionnaire

Share/stock : action

Accountancy : comptabilité

Balance sheet : bilan

Bottom line : résultat

Chief Executive Officer (CEO) PDG

Commitment : engagement

Corporate governance : gouvernance d’entreprise

Current asset : actif circulant Current liability : passif circulant

Earnings : résultats

Earnings per share : bénéfice par action

Fiscal year : exercice fiscal

Income statement / Profit & loss account : compte de résultat

Liability : passif / responsabilité civile

Managing director : DG

NON-CURRENT BALANCE SHEET

 

ASSETS

N-1

N

LIABILITIES

N-1

N

NON-CURRENT ASSETS

   

NON-CURRENT LIABILITIES

   

Fixed assets

   

Capital structure

   

Tangible fixed assets

   

Equities from stockholders

   

Intangible fixed assets

   

Minority interest

   

Investments

   

Lon-term debt

   
     

Provisions

   

Goodwill

   

Retained earnings

   

 

 

CURRENT BALANCE SHEET

 

ASSETS

N-1

N

LIABILITIES

N

N-1

CURRENT ASSETS

   

CURRENT LIABILITIES

   

Accounts receivable

   

Accounts payable

   

Inventories

   

Short-term debt

   

Cash & cash equivalent

   

Deferred revenues

   

Accrued assets

   

Accrued liabilities

   

TOTAL

   

TOTAL

   

 

 

VOCABULAIRE DU MANAGEMENT

Achievement : réussite / Réalisation

Cause-effect relationships : relations de cause à effet

Growth rate : taux de croissance

Incentive : motivation, engagement

Management control system (MCS) : système de contrôle de gestion

Market share : part de marché

Project manager : manageur de projet

Variance analysis : analyse des écarts

Activity level : niveau d’activité

Compensation & benefits : rémunération et avantages sociaux

Cost killing : réduction/élimination des coûts

Economies of scales : économies d’échelle

Finished good : produit fini

To incur a cost : engendrer un coût

Indirect cost : coût indirect

Input : apport

Output : production

Profitability : rentabilité

Retail selling : vente au détail

Wholesale : vente en gros

Accuracy : précision, exactitude

Backsourcing : relocalisation

Chief Information Officer (CIO) Directeur des Services Informatiques

Chief Operations Officer (COO) : Directeur des opérations

Chief Financial Officer (CFO) : directeur financier

Chief Legal Officer (CLO) : directeur juridique

Chief Marketing Officer (CMO) : directeur du marketing

Chief Human Ressources Officer (CHRO) : directeur des ressources humaines

Dashboard : tableau de bord

Enterprise Resource Planning (ERP) Progiciel de Gestion Intégrée

Reliability : fiabilité

Relevant : pertinent

Search engine : moteur de recherche

Web browser : navigateur internet

Bottom up : de bas en haut top to down : de haut en bas

Counterpart : contrepartie, homologue

Disturbance handler : chargé de crise

Executive : cadre

Decision-making : prise de décision

Keynote (talk) : discours d’introduction ou de clôture

Machinery : rouages (d’un système, d’une organisation

Middle management : encadrement

Partner : associé

Qualification : certification professionnelle

Redundancy plan : plan social

Supervisor : supérieur hiérarchique

Task scheduling : planification des tâches

Team-leader : chef d’équipe

Workmate : collègue workplace : lieu de travail

Benchmark : comparaison

Collective bargain : négociations collectives

Customs and habits : us et coutumes

Headquarter : siège social

Reward : récompense

Rules and regulations : règles et règlements

Subsidiary : filiale

 

VOCABULAIRE DES RESSOURCES HUMAINES

Annual leave : congé annuel

Applicant : candidat

Bonus : prime

Certificate : titre universitaire degree : diplôme

To commission : nommer à un poste

Commitment : implication

Cover letter : lettre de motivation / Candidature

Employee agreement : contrat de travail

Exectuvie formatoin : formation continue

Fixed-term employee : salarié en CDD

Job seeker : chercheur d’emploi Job interview : entretien d’embauche

To lodge an applicatoin : soumettre une candidature

Payroll : liste des salariés rémunérés

Payslip : fiche de paye

Permanent staff member : salarié en CDI

Skill : compétence

Surplus : bénéfice

Testimonial : témoignage

Vacancy : poste à pourvoir

 

VOCABULAIRE DE LA PRODUCTION

Direct sourcing : approvisionnement direct

To dispatch : envoyer, expédier

Environnemental footprint : empreint environnementale

Inventory : inventaire

Just in time : juste à temps

PR (public relations) : relations publiques

Purshasing power : pouvoir d’achat

Procurement : approvisionnements

Sourcing platform : plate-forme d’approvisionnement

Supply chain management : gestion logistique

Warehouse : entrepôt

Launch, roll out a product : lancer un produit

Edge : avantage (techno, éco, et...)

Continuous improvment : amélioration continue

Buffer inventory : stock de sécurité

Invoice : facture

Lifespan : durée de vie

Loyalty : loyauté

Monitor : surveiller

To outsell : se vendre mieux que

Overhaul : révision, refonte

Owing to : en raison de

Peak performance meilleur rendement

Provided : à condition que

Shop-floor : chaîne de montage

To ship : expédier

To supersede : remplacer, succéder à

Withdrawal from the market : retirer du marché

Completion : achèvement

To abide by : respecter (un règlement)

To dramatize : mettre en scène

To elicit : provoquer, susciter

To encompass : inclure, concerner

To engage : impliquer, intéresser

To expand one’s reach : élargir sa portée

Fundraising : levée de fond

Lab expériments : expérimentation

Lead to a major shift : conduire, mener à un changement majeur

Motto : slogan

Media outlet : media, organe de presse

To purchase : acheter

Signage : signalétique

Tailor : adapter, personnaliser

Target audience : public cible

Willingly : de son plein gré

To set out to : chercher à faire quelque chose

Privacy policy : politique de confidentialité

 

LES METIERS DU COMMERCE ET DE LA VENTE

Les métiers du commerce et de la vente sont :

- Les vendeurs (ils accueillent et conseillent la clientèle, ils concluent l’acte de vente, mettent en valeur leur produit de façon attractive)

- Les téléconseillers (traitement des demandes des clients par téléphone, par email ou par internet (information ou réclamations, prise de rendez-vous ou vente directe)

- Les commerciaux sont fixes ou mobiles, ils visitent des clients (actuels ou potentiels) et peuvent leur fournir une expertise sur une solution (prix, technologie, planning)

- Les assistants commerciaux sont en charge de la prospection et de la fidélisation, ils sont garants de l’image de marque

Les exigences de vente sont de :

- Maîtriser la technicité du produit 

- Organiser le renouveau de la gamme produit

- Communiquer avec aisance, écouter et séduire le client

- Animer et gérer un point de vente

- Être sensible à l’éthique, le comportement honnête et le développement durable

- Faire preuve d’initiative en proposant une solution personnalisée au client

- Savoir utiliser les outils numériques, la GRC (Gestion de la Relation Commerciale)

La vente aux particuliers est différente de la vente aux professionnels, ce sont deux univers différents avec des produits différents (biens de production et biens de consommation);

La vente est sédentaire ou itinérante et le salaire des commerciaux comprend une part fixe et une part variable selon ses performances sur résultats ou objectifs.

 

 

PROPOSER UN PRODUIT QUI PLAIT

Le produit a des caractéristiques :

- Techniques (dimensions, poids, origine, composition, conseils d’utilisation)

- Psychologiques (qui répondent à la méthode SONCASE (Sécurité, Orgueil, Nouveauté, Confort, Argent, Sympathie, Environnement) pour correspondre avec un souhait du client

- Commerciales (prix, conditions générales de vente, conditionnement, accords sur la livraison, le transport et le paiement)

Pour mettre l’accent sur une approche centrée sur le client, les experts du marketing proposent la méthode des 4 C (Customer needs and wants, Cost, Commodity and Communication).

La nomenclature IFLS (Institut Français du Libre-Service) établit une liste de produits vendus en magasins et propose une répartition par familles er sous-familles de produits. Cela permet :

- De rattacher un produit à son univers

- d’informer aisément le client 

- De comparer les offres en magasins (ventes, marges, rentabilité

- d’organiser la surface de vente

- De faciliter la présentation des produits dans les linéaires

Il y a des signes (labels) d’un produit qui vont de la certification de conformité à la promesse de qualité, d’origine géographique, de respect de l’environnement (écolabels) en passant par des garanties sur les processus de fabrication (respect des traditions ou d’une éthique) et sur les chartes de responsabilité sociale (rémunération décente, conditions de travail des employés, droits et équité sociaux). C’est un argument  de vente supplémentaire.

Il y a des réglementations spécifiques sur le gaspillage, dans le secteur alimentaire cela oblige à ne pas détruire des denrées et faire des dons aux association, dans les autres secteurs, cela oblige à réemployer, réutiliser, recycler les invendus. Les professionnels ont l’obligation de trier 5 types de déchets : bois, papiers/cartons, verre, plastique, métal. Le droit européen a rajouté le tri des biodéchets.

 

 

LA FIXATION DES PRIX

La fixation des prix se fait selon les coûts, la marge, la TVA, la demande, l’offre de la concurrence.

On calcul ainsi dans le prix de vente

- Coûts de production : achats de matière première et frais liés à la production

- Coûts de distribution ou de commercialisation

- Coût de revient : coût de production + coût de commercialisation

- Marge commerciale : Prix de Vente HT - Coût de revient

- Prive de Vente HT = Prix de Vente TTC/ Taux de TVA

- Prix de Vente TTC Public = Prix de Vente HT * Taux de TVA

- Chiffre d’affaire HT = Quantité de Produits Vendus * Prix de vente unitaire HT

- Taux de marque = Marge commerciale*100/ Chiffre d’Affaire HT

- Taux de marge = Marge Commerciale * 100 / Coût de revient

Tout commercial a “dans sa botte secrète” des arguments de réduction commerciale ou financière pour créer un effet d’aubaine :

- Le rabais : geste compensatoire face à un défaut du produit

- La ristourne : réduction périodique selon la fidélité de l’acheteur

- La remise : geste commercial octroyé par le vendeur en fonction du montant de la commande

- l’escompte : baisse de prix pour un client payant avant échéance ou au comptant

Les contraintes de vente sont les suivantes :

- Interdiction de revendre à perte, c’est-à-dire dessous son prix d’achat, sauf pendant les soldes fixées de manière réglementaire

- Interdiction d’entente sur les prix au détriment du consommateur

- Assurer une équité entre les partenaires commerciaux (éviter les abus de pouvoir dominant lors de négociations)

 

 

LES ETAPES ET L’EXECUTION DE LA VENTE

Pour mener à bien une vente, il faut mettre en place une relation ressentie comme gagnant-gagnant par le vendeur et le client. C’est la méthode des 4 C (Contact, Connaître, Convaincre, Conclure) :

- l’accueil, la prise de contact (évaluation de la confiance, de la rigueur, du professionnalisme, du sérieux pour commencer la transaction)

o Procéder à l’identification (être au bon endroit, courtoisie, présentation) pour clarifier la situation et créer l’ambiance

o Établir les rôles (qui décide chez l’acheteur et crédibilité du vendeur) pour susciter un intérêt que le vendeur peut satisfaire

o Mettre en place l’entretien à venir (vérifier l’adéquation entre le besoin et ce que le client peut gagner) pour rassurer le prospect

- La découverte du besoin

o Plan de découverte structuré du vendeur sur la situation personnelle de l’acheteur (sa situation passée, son besoin actuel, son budget et les délais envisagés

o La technique de l’entonnoir est un questionnement partant du plus général vers des points précis

o La gestion des distractions où le commercial adapte son pitch à la personnalité de l’acheteur (manière personnalisée de l’interviewer et de l’accrocher)

- l’argument de vente qui transforme les caractéristiques techniques et commerciales du produit ou du service en arguments de vente personnalisé (exposition des points positifs identifiés par le vendeur qu’il transforme en avantage pour l’acheteur) :

o Il vante les caractéristiques techniques (estimées correspondre au besoin)

o Il insiste sur l’avantage personnalisé (bénéfice direct pour le consommateur)

o Il apporte des preuves (en se basant sur les caractéristiques techniques)

- Le traitement des objections

o Objections réelles (fondées, non fondées, préjugés) quand le client a besoins de temps pour se projeter ou que l’offre ne correspond pas entièrement à ses attentes

o Prétexte, objection non objective et achat différé sans raison valable

o Méthode CRAC (Creuser, Reformuler, Argumenter et Contrôler) à utiliser pour montrer au client qu’on entend, qu’on comprend et qu’on traite sa demande (ambiance rassurante pour le client)

o Méthodes utilisées

▪ l’effritement (atténuer la portée des dires du client en contre-argumentant)

▪ Le retournement (retourner un argument négatif en élément positif)

▪ Le report (donner une réponse plus tard après consultation d’un spécialiste

- La vente additionnelle (option d’un produit ou complément d’achat) pour augmenter le chiffre d’affaire et répondre à un service client

- Quand la vente a eu lieu, il faut faire les démarches administratives d’acquisition :

o Paiement

o Editer le contrat de vente (entre celui qui s’engage à livrer et celui qui s’engage à acheter) ou le bon de commande 

▪ On note les partis

▪ On note l’objet du transfert

▪ On s’accorde sur la forme (écrit, oral)

• Consentement des parties (libre, honnête et éclairé)

• La cause doit être licite (motif conforme aux lois)

• l’objet du contrat doit être licite et certain (déterminé précisément)

• La responsabilité contractuelle engage le vendeur sur ses dommages (inexécution, mauvaise exécution, exécution tardive)

• On édite une facture et si besoin un bon de livraison, avec possibilité de suivi numérique de celle-ci

o La garantie protège le consommateur des vices de l’objet d’une vente

▪ La garantie légale de conformité, obligatoire et fixée par la loi, sur les défauts d’origine non décelés à l’achat dans une utilisation conforme au mode d’emploi

▪ La garantie légale des vices cachés avec remboursement partiel ou total et indemnisation en cas de dommage d’un vice caché

▪ La garantie commerciale facultative qui prolonge la garantie léghale de conformité, payante ou gratuite en signant un contrat d’extention de garantie

o Modalités de livraison

▪ Au point de vente

▪ À domicile

▪ Mise à disposition d’un véhicule

- Quand la vente a eu lieu et que le client revient et qu’il n’est pas content, il faut adopter la méthode TECREP :

o Tendre l’oreille (l’écouter attentivement, rester calme et poser des questions)

o Expliciter le problème (reformuler le problème pour vérifier qu’il est compris)

o Compatir avec le client (empathie en se mettant à sa place)

o Remercier le client (pour participer à l’amélioration du produit ou service)

o Évaluer les solutions (qui conviennent aux deux parties)

o Proposer une solution (acceptable pour les deux parties)

- Quand la vente n’a pas eu lieu, il faut laisser un bon souvenir au client dans le souci de fidélisation et de réputation de la marque.

- La conclusion par la méthode des 4R

o Rassurer

o Remercier

o Raccompagner

o Revoir

 

LA MESURE DE L’ACTIVITE DES VENDEURS

La gestion d’une force de vente implique de faire :

- L’état des lieux des ventes et leur répartition :

o Correspond aux ventes réalisées à un moment donné par l’entreprise

o L’étude de leur répartition se fait par :

▪ Répartition des clients (professionnels ou particulier, prescripteurs et utilisateurs)

▪ Zone géographique (régionale, nationale, internationale)

▪ Importance (dans le chiffre d’affaire ou sur la marge commerciale)

o Les objectifs de l’étude de la répartition des ventes sont de :

▪ Concentrer ses efforts sur le plus lucratif

▪ Faire des comparaisons entre commerciaux

▪ Évaluer l’évolution des ventes et leur répartitions sur les années précédentes

▪ Comparer ses chiffres par rapport à la concurrence

- La prévision des ventes permet de fixer des objectifs chiffrés sur le chiffre d’affaires en fonction d’études d’anticipation des besoins. L’évolution des ventes (taux d’évolution) est un indicateur pertinent  de la variation du CA entre deux périodes.

- Les rapports de visite des commerciaux (nom du commercial, détail des visites par ville ou clients visités, notes de frais (transport et hébergement) permet de mesurer l’activité des commerciaux et l’organisation de leur travail.

- On calcul alors la performance des commerciaux par des ratios :

o Réalisation des objectifs de vente = CA HT réalisé * 100 / objectifs de CA HT

o Capacité d’accroche = nombre de devis * 100 / nombre de contacts

o Capacité à conclure une vente = nombre de vente * 100 / nombre de devis

o Taux de transformation = nombre de ventes * 100 / nombre de contacts

o Panier moyen = CA HT / nombre de ventes

o Taux d’attrition = nombre de clients perdus * 100 / nombre de clients total

 

 

B) L’ETUDE DE MARCHES

 

L’étude de marché est un travail méthodique de collecte et d’analyse d’informations permettant la connaissance approfondie d’un marché, d’un offre ou d’un public pour prendre les meilleures décisions marketing.

Il s’agit de connaître (faits) et de comprendre (interpréter) les cibles. La rigueur est scientifique et l’objectif est intéressé et pratique. Il faut que le résultat soit utile. Il faut enlever toutes hypothèses subjectives même si on doit interpréter l’imprévisible, c’est-à-dire le futur. Cela donne des statistiques sur les probabilités d’achat. L’étude est donc faillible et il faut argumenter les choix.

Il y a les études de la demande :

- Demande globale (étude sur les segments et la structuration du marché)

- Connaissance des clients (comportements)

- Mesure des ventes et indicateurs clés (ventes, volumes, valeur, zones géographiques, périodicité, type de distribution)

- Tests de marché (accessibilité pour de nouveaux produits ou pour des offres modifiées)

Il y a les études de l’offre et de la position concurrentielle

- Panels de suivi concurrentiel

- Veille

o Veille technologique (brevets, normes, process de production)

o Veille environnementale (modification des règles et des habitudes)

o Veille concurrentielle (alertes et suivi)

- Impact d’une nouvelle offre

- Étude des performances en laboratoire 

On s’appuie sur les sources :

- Formelles : documents écrits par des études ou émis par des concurrents

- Informelles : observations orales glanées dans des salons ou auprès de partenaires)

- Internes : réseau de vente, chercheurs, nouveaux employés

- Externes : réseaux

- Ouvertes : librement accessibles à un public donné, à un branche professionnelle

- Grises : investigations légales

Les informations primaires sont créées par une étude qualitative (estimation des caractéristiques de la population considérée avec une enquête réalisée sur un échantillon représentatif), un sondage.

Les informations secondaires sont disponibles et n’ont pas été collectées pour un besoin spécifique, elles sont internes à l’entreprise ou collectées par un organisme (gratuit ou payant)

Etude qualitative : l’entretien (3 grands types de méthodes projectives) :

- Les méthodes d’association 

o Association d’idées pour dire indirectement ce qu’on pense

o Association d’images : associer un élément avec un stéréotype

o Tests d’expression : compléter une série de phrases

o Thematic Aperception Act : préciser une situation ambigüe

- Méthodes analogiques : comparer un élément à une entité

- Méthode de créativité : à partir de rien, on demande de construire un produit et d’imaginer son pitch de vente (compréhension de la sensibilité du client)

On réalise donc des questionnaires pour des sondages en face à face, par téléphone, par internet, par e-mail ou par courrier.

Les questions sont 

- ouvertes (liberté de réponse)

- fermées (réponse par oui ou non)

- préformées (liste de réponses

- échelles d’attitudes

o Numériques ou chiffrées (notes)

o Échelles sémantiques ou verbales (choix d’adverbes et d’adjectifs)

o Échelle mixte

o Échelle imagée (smileys, étoiles)

Pour faire une étude d’un panel, on utilise des formules mathématiques pour analyser les achats des ménages :

- Taux de pénétration relative = (pénétration du produit en %) / ( pénétration de la catégorie de produit en %)

- Ratio (quantités achetées par foyer acheteur) = (QA (Quantité Achetée)) / (NA (Nombre d’Acheteurs))

- Prix payés

- Part du client d’une marque pour un foyer = (quantité de la marque achetée par le foyer) / (quantité catégorie de produits achetée par foyer)

- Analyse PMG (Petits, Moyens ou Gros consommateurs). Elle se réalise en fonction du montant et de la fréquence d’achats. On calcul le nombre de clients pour chaque segment et le pourcentage en volume qu’il représente.

- Les lieux d’achat

- l’analyse des transferts :

o Quantité d’acheteurs perdus au profit de qui

o Quantité d’acheteurs nouveaux et de quelle marque

- Analyse des taux d’achat et de rachat d’une marque

o Pénétration accumulée du produit (pourcentage des foyers qui l’ont acheté au moins une fois)

o Pourcentage des foyers qui rachètent le produit n fois 

Analyse du profil de l’acheteur :

- Profil socio-démographique

- Type de logement et équipement par foyer

- Habitudes de vie, fréquentation des médias

 

LA COMMUNICATION

La communication est l’ensemble des informations, messages et signaux qu’une entreprise émet en direction de tous les publics

La politique de communication est volontaire en direction d’une cible choisie pour :

- Le lancement d’un produit

- La prise de parole publique

- Les commentaires financiers, légaux ou institutionnels

- Communication de marque 

- Vente immédiate

- Communication corporate (faire connaître l’entreprise, communication de crise, reportages, recrutement, buzz sur son action)

La communication Push consiste à envoyer des messages non sollicités auprès d’une cible :

- Publicité dans les médias de masse

- Marketing direct

- Mailing général

L’entreprise contrôle cette communication mais comme elle est intrusive, interrompt une activité, il faut se faire accepter en étant séduisant. Voici les différentes formes de perception :

- Perception sélective du client (filtrage selon le type de produit, le profil de l’individu et sa perception de l’agression dans son quotidien

- Perception vigilante : réponse à un stimulus susceptible d’être intéressant (implication pour un intérêt majeur ou situation d’un contexte favorable

- Perception défensive : la cible passe son chemin mais le message passe

- l’adaptation : faire évoluer le message quand la cible est saturée

Pour retenir l’attention des cibles : 

- L’exposition forcée qui nécessite une forte présence et la répétition du message

- l’accroche esthétique qui attire l’attention mais qui doit souligner le bénéfice client même si elle n’a rien à voir avec le message qu’elle valorise

- La surprise (lieu, moment, format du message, contenu

- La personnalisation du message (marketing direct, vente par correspondance, e-commerce)

La communication peut être relayée par un influenceur, gratuit ou payant :

- Expert dans son domaine

- Porte-parole

- Savants

- Stars et célébrités

- Professionnels reconnus

Ce type de communication peut être spontané et non voulu (à l’initiative de l’influenceur) ou négocié (ambassadeurs)

La communication pull est celle recherchée et demandée par le consommateur ouvert à une acquisition et qui se renseigne (recherche d’informations sur internet redirigées vers une plate-forme de vente qui peut l’intéresser)

La marque doit faire attention aux rumeurs, au bouche-à-oreille,(recommandations et jugement de valeur par les utilisateurs) qui peuvent encenser ou détruire une image.

Ces renseignements gratuits permettent d’instaurer :

- Un statut social (luxe, modes)

- Le conseil sur des produits complexes (recherche d’expertise dans son voisinage)

- De recommander une expérience (première fois, fois unique)

La réponse est le marketing viral qui lance une réaction en chaîne orchestrée et signée.

Le but d’un canal de communication est de :

- Couvrir la cible (exposition suffisante)

- Valoriser le message (plénitude du contexte)

On ne peut pas contrôler les rumeurs gratuites, les préjugés, les à-priori, les opinions de valeur et de satisfaction, les recommandations ou les rejets (messages élogieux ou incendiaires spontanés), ceux qui ont essayé le produit le conseillent ou le discréditent, c’est une perception à la fois fonctionnelle du produit (bénéfice objectif) et à la fois irrationnelle (sensation subjective) qui popularise ou salie la réputation d’une marque, d’un produit.

En revanche, on peut payer des ambassadeurs, des partenaires, des parrainages, des publications, des publicités (activités délimitées par la loi Sapin).

Une cible peut être :

- “one to many” : communication indifférenciée ou segmentée

- “one to few” : réunions, mailings, réseaux sociaux

- “one to one” : personnalisation du message

En résumé, il y a les :

- “paid medias” : audience achetée

- “earned medias” : audience gagnée par une action positive

- “owned medias” : audience des supports contrôlés par la marque

 

LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION

La distribution a plusieurs fonctions :

- Le transport et l’éclatement de la production

Contraintes d’acheminement (frais, fragile, volumineux, etc...)

- Le stockage et la mise à disposition

Réseaux qui s’approchent du client

- l’assortiment qui donne une offre adaptée au client et diversifiée

- La communication (marketing sur le lieu de vente (pub, promotions, statistiques, prix)

- Le SAV et les services au client

Un circuit de distribution est une filière avec des intermédiaires, qui permettent de livrer un bien ou un service au consommateur final. Il y a les circuits longs, courts, sans intermédiaire.

l’e-commerce se développe en B to B entre entreprise mais aussi en B to C et en C to C pour le consommateur. La transaction est conclue sur site et payée en ligne. Les géants de l’e-commerce ont tendance à renforcer leur pouvoir de marché (concentration et écrasement des concurrents)

Il y a les pure players, spécialisés dans la vente en ligne et les click & mortars qui sont de grandes marquent qui font de l’e-commerce pour compléter leur réseau.

Les grandes marques de distribution regroupent “tout sous un même toit” et permettent par les volumes le discount, des prix attractifs.

Les principaux types de magasins sont :

- Les GMS (Grandes et Moyennes Surfaces)

- Les hard discounters

- Les GSS (Grandes Surfaces Spécialisées)

- Les grands magasins

- Les magasins de proximité

- Les artisans et les petits commerçants

Pour guider la consommation en ligne, il y a :

- Les e-commerçants et leur site officiel

- Les marketplaces

- Les plateformes d’annonces et annuaires

- Les guides d’achat et comparateurs

- Les moteurs de recherche

- Les influenceurs et les réseaux sociaux

Les clients trans-canaux passent facilement du renseignement sur Facebook, des catalogues par courrier postal ou e-mail à l’achat par internet sur smartphone en passant par l’envie d’acheter véhiculée par la télévision par exemple.

Le modèle marchand fait les calculs suivants :

- Marge brute : MB = PV - PA (Prix de Vente et Prix d’Achat)

- Le taux de marge brute (m) est la MB en pourcentage du PV : m = MB/PV

- Le Coefficient Multiplicateur (CM) facilite le calcul du PV : PV  = PA*CM

Le distributeur choisit le concept, l’ambiance et le design du site marchand :

- Aménagement commercial

- Éclairage commercial

- Design sonore et olfactif.

Le choix de l’assortiment se fait en fonction de la nature du magasin (fourniture de marques leaders ou de MDD (Marques De Distributeurs)) et de la concurrence sur les prix.

Le commerçant choisit sa zone de chalandise (espace d’où vient l’essentiel de ses clients). Soit le magasin est attractif en lui-même, soit il profite d’une zone commercial pour attirer les acheteurs vers lui. On distingue les magasins péri-urbains du centre-ville et des zones marchandes.

La politique de communication (communication d’enseigne) établit et fait évoluer son image (positionnement, prix, marketing direct (par voie postale ou surtout e-mail), elle mesure l’audience et l’impact des spots publicitaires d’enseigne (mise en avant des promotions).

Le merchandising est l’ensemble des méthodes et techniques de mise en valeur du produit dans les lieux de vente afin d’écouler les premiers et rentabiliser les seconds. 

On mesure avec la carte de fidélité plusieurs paramètres :

- La fréquentation, le trafic

- La quantité d’achats réalisée

- La typologie exacte des produits achetés

- Le profil de l’acheteur

- La durée moyenne et la fréquence de visite

On optimise ainsi sur les linéaires l’implantation des produits et références par variété, par marque, par prix sans oublier de mettre en valeur les promotions (corners, têtes de gondole ou affichage)

LA PUBLICITE

Une publicité est un message à but promotionnel payé dans de grands médias afin de bénéficier de l’audience pour la présentation d’un contenu attirant.

La publicité est une communication partisane, qui n’est pas exclusivement marchande car elle diffuse un message en évoquant les travers de la société (satyre), les habitudes de vie (plaisanteries), des connotations provocatives (politique, humaines, les luttes pour gagner des droits, etc...

Le temps de l’accroche est très bref  (médias, affiches, magazines, etc...)

Il y a la publicité de marque : branding :

- Notoriété et connaissance élargie de la marque, même pour ceux qui n’achèteront jamais, l’inaccessibilité renforçant le prestige

- La publicité d’image de marque autour du positionnement choisi. Le spot doit être créatif et entretenir l’imaginaire

- Cela suppose continuité et répétition. (reputation and repetition). Les médias classiques (push) sont adaptés.

Il y a la publicité de vente (selling) :

- Susciter des achats à court terme

- Doit fournir une raison majeure d’achat

- Stimulus-réponse éphémère

- Très offensif en online (pull)

- Médias traditionnels pour les promotions en offline

Les 6 médias sont internet (campagne de marketing immédiat), télévision (campagnes de pub corporate et grandes marques), presse (proximité d'une ligne éditoriale), affichage (perception d’une image résiliente), radio (distribution et promotions) et cinéma.(impact limité mais qualitatif)

On choisira un média en fonction des données sociodémographiques du public que l’on veut atteindre (âge, sexe, situation familiale, préférences, etc...), rn fonction de l’envergure du média (selon les budgets de l’entreprise),  et en fonction du contenu où est inséré la publicité. Une campagne  de publicité repose sur l’affichage de l’immatériel. Les acteurs de la publicité sont les annonceurs (entreprises dont le service marketing commandite la publicité), les agences publicitaires (ceux qui mettent au point et créent les spots, l’image ou le son), les régies publicitaires (les médias qui diffusent la pub). Les créatifs inventent une légende, une histoire, un récit, une blague, etc...pour illustrer les contraintes informatives (objectives et subjectives) qu’on veut faire passer C’est la direction marketing qui édite le cahier des charges d’une campagne publicitaire

LA POLITIQUE DE PRIX

Il y a les coûts directs (imputables à la production, à la commercialisation et à la communication d’un produit) et les coûts indirects (répartis et imputés pour un ensemble de produits). Il y a les coûts fixes (constants quel que soit le volume des ventes) et les coûts variables (qui fluctuent proportionnellement en fonction de la production et des ventes).

La majorité des coûts marketing sont des coûts fixes (recherche et développement de nouveaux produits, publicité, marketing direct, référencements, etc...) car ils ne varient pas en fonction des résultats commerciaux.

Il y a le coût moyen unitaire : somme de tous les coûts/nombre d’unités vendues

Il y a le coût marginal : supplément de coût d’une unité supplémentaire vendue.

L’effet de masse fait diminuer le coût marginal (économies d’échelle, pouvoir de négociation sur les prix, capacité de production augmentée). Un produit est rentable à partir d’un seuil sur les coûts fixes.

Le commerçant peut fixe le prix à partir des coûts de revient qui comprend les achats, la production, les coûts indirects et la marge (calculée selon des normes).

La contribution unitaire (marge sur les coûts variables = recette unitaire - coûts variables

Le point mort (niveau d’activité nécessaire pour équilibrer recettes et dépenses = frais fixes/contribution unitaire.

L’étude de marché étudie donc les objectifs de rentabilité en évaluant comment modifier le point mort car le prix de vente a une influence à la fois sur l’élasticité de la demande et à la fois sur le prix de production (en jouant sur les volumes).

On évalue donc la demande pour savoir  :

- Si l’achat est libre ou contraint (situation de l’acheteur)

- Si c’est un acheteur ou un prescripteur (rôle de la personne)

- Si le produit est substituable (différenciation)

- Si l’acheteur a la facilité de comparer les prix

- Quel est le montant absolu de l’achat

- Quelle est la pression du pouvoir d’achat

- Quelle est la hiérarchie des critères de décision et quelle est l’implication

On analysera donc statistiquement les ventes passées, l’influence des prix sur la demande, la part de marché (sur les volumes et en valeur), l’attitude des clients à l’égard des prix, la connaissance des prix par l’acheteur et leur importance pour l’acquisition, le niveau d’acceptabilité des prix (prix plafond). Sur un échantillon, on délimite la courbe des prix minima et maxima. Enfin, on se base sur les enquêtes d’intention d’achat ou de renseignements et sur les témoins (produits ou magasins).

On fait donc une politique de positionnement d’après les prix et une stratégie concurrentielle qui stimule l’offre.

On formulera les prix selon les méthodes suivantes :

- Prix de vente production et prix de vente final (intermédiaires, valeur ajoutée et marge)

- Prix psychologique : ajustement du prix à la marge en fonction de son attractivité

- Règlement comptant et différé

- Prix du produit principal (prix de base raboté) et prix des options (onéreuses)

- Location ou abonnement avec une politique de fidélisation

- Prix d’équipement et prix de complément (produits induits comme les consommables, les abonnements, les achats payants)

- Prix d’achat réel en mettant en avant son coût d’utilisation faible (consommation de matière première, d’énergie, de maintenance, etc...). On vante alors le retour sur investissement

Démarche synthétique de fixation des prix :

- Formulation et pondération des objectifs (volumes, rentabilité, image, concurrence)

- Définition d’une fourchette de prix (coûts des concurrents, acceptabilité, prix plancher, harmonisation des prix)

- Formulation et évaluation de scenarios (prévisions de parts de marché, compte d’exploitation dans le temps)

- Ajustement marginal (prix psychologique selon l’endroit, le produit, le besoin, l’envie, etc...)

 

LA POLITIQUE DE PRODUIT

La politique de produit consiste à définir, concevoir et renouveler une offre de biens ou de services. Un produit est une offre sur un marché.

Les biens comportent une part variable de services et vice-versa :

- Purement matériels

- Accompagnés d’une prestation de services

- Support matériel ou numérique d’une offre intangible

Ce qui intéresse le marketing, ce n’est pas le produit tel qu’il est mais tel qu’il est perçu. Il faut voir le produit à travers les yeux du client. Il y a une valeur d’usage (dimension fonctionnelle) et une valeur de signe (représentation symbolique et subjective)

Les dimensions du produit sont :

- Le concept marketing du produit

- La formule-produit (ses composants)

- Ses performances

- Son identité sensorielle (les 5 sens)

- Son design

- Son packaging (emballage du produit physique)

- Les services associés

- Le nom et la marque du produit (valeur, univers symbolique)

Le concept-produit est l’idée en termes de bénéfice client, différente de la dimension technique

La formule-produit est la description technique des composants et processus caractéristiques d’un bien ou d’un service. Elle s’exprime en performances produit (perception de l’offre)

Les performances produit ont pour conséquence la perception d’utilisation.

l’identité sensorielle du produit est liée aux composants du produit et est le fruit d’un design étudié.

Le design représente le concept et la réalisation de symboles, d’objets et d’infrastructures avec une dimension esthétique de l’expérience client. Le design doit s’accommoder de la standardisation pour donner l’impression d’un produit unique pourtant produit à la chaîne.

Il y a les design :

- Formels et ergonomiques

- Packaging

- Corporate design (identité graphique de l’entreprise)

- Celui d’environnement (bureaux et points de vente)

- Celui des sites internet et des documents écrits

Le design doit être :

- Attractif

- Fonctionnel et ergonomique

- Cohérent avec l’identité marque d’un produit

Le packaging est un emballage, un conditionnement avec des aspects décoratifs et des fonctions de communication. Le produit “doit se vendre tout seul”, “parler par lui-même” depuis la généralisation de la vente en libre-service. Il faut attirer le regard, être reconnu et susciter le désir d’achat, le produit doit “parler” de manière différenciée d’où l’importance de l’accroche.

Il y a l’emballage primaire (en contact direct avec le produit), l’emballage secondaire (qui contient un produit déjà conditionné) et l’emballage tertiaire (manutention et transport)..

Fonctions de communication :

- Information au consommateur

- Impact sensoriel et impulsion d’achat

- Reconnaissance et identité du produit

- Expression d’un positionnement

- Communication corporate

Fonctions techniques :

- Protection et conservation du produit

- Commodités de manipulation et d’utilisation

- Transport, stockage, rangement, élimination

Les services associés au produit sont complémentaires à l’offre (bénéfices additionnels source de différentiation). Ils peuvent être contenus dans l’offre ou tarifés. Cela créée une valeur supplémentaire (accueil, information, conseil, facilités de transaction , livraison, installation et formation, maintenance et réparation, supplément numérique, etc...)

Le nom ou l’avantage-produit est valorisant et distinctif (concept, formule, performances, identité sensorielle, qualité), c’est la réponse crédible à une attente réelle, il y a un potentiel de communication à développer, l’imitation doit être difficile pour rendre le produit unique, le prix doit être acceptable.

Face à la banalisation, l’entreprise doit fournir un effort constant de recherche et développement pour améliorer la formule et les performances de manière significative et perceptible. C’est l’assurance de vendre un produit moderne à la pointe de la technologie mais c’est un “délire d’ingénieur” si le produit n’est pas accessible.

Le cycle de vie du produit va de son lancement (naissance), au développement (adolescence), passe par la maturité (âge adulte) et finit par le déclin (vieillesse et mort). Il y a le cycle de vie d’un produit, d’une marque spécifique, celui d’une catégorie de produits, celui d’un marché.

Développement et lancement de nouveaux produits :

- la définition d’un concept et son test

- Le processus d’innovation qui passe par la recherche d’idées et leur filtrage, c’est la démarche du “design thinking”, méthode créative vers la résolution de problèmes (étapes structurées entre équipes pluridisciplinaires et retour du terrain pour concevoir et tester une solution pour savoir si elle techniquement faisable, économiquement viable et adaptée aux usagers.

- Identification des problèmes

- Concept itératif

- Association des concepteurs de divers horizons

- Mêle technologie, business et usage

Il y a 5 étapes :

- Empathie : se mettre en situation d’acquisition et de recherche d’informations

- Diagnostic : expression du besoin

- Conceptualisation : on met en idées le produit

- Formulation (prototypage)

- Tests (vérifications avec le public)

Les test monadiques sont l’évaluation d’un seul produit, sans comparaison. Facile, rapide, peu coûteux, il évalue les conditions réelles et d’utilisation mais donne peu de pistes d’informations. Il est utile quand le produit est très innovant ou pour l’usage dans la durée.

Le test comparatif évalue plusieurs produits (préférences, supériorités, etc...), il donne des pistes d’amélioration mais n’indique que des préférences plutôt que des appréciations globales. Il est adapté pour l’évaluation concurrentielle ou pour une amélioration.

LA STRATEGIE MARKETING

La stratégie marketing définit des objectifs et la façon dont on compte les atteindre face à des adversaires désignés. Toute stratégie repose sur un avantage concurrentiel. C’est une vision conduisant à des choix significatifs pour atteindre un but, il s’agit d’allouer des ressources sur des modèles d’activité pour un mode de développement spécifique. Elle se développe dans la durée selon une logique séquentielle. On développe une politique spécifique (décisions et règles de conduites) au service d’une stratégie et on met en place un plan (liste détaillée d’actions précises) qui engage les objectifs de vente et la rentabilité. Le plan détermine le marketing-mix.

Il y a deux niveaux de stratégie :

- Corporate (groupe) qui définit le portefeuille d’activité, les diversifications, les concentrations avec les facteurs de croissance, de rentabilité, de retour sur investissement, de valorisation du capital (performances).

- Domaine d’activité (BU, Business Unit), concernant un marché particulier, autonome (choix de segments, implantations géographiques, clients ciblés, etc...)

Il y a l’avantage sur les coûts et ceux fondés sur la différenciation de l’offre.

Stratégie de domination par les coûts :

- Coût complet plus faible que la concurrence

- Offre comparable à la concurrence mais prix attractif

- Forte sensibilisation de la clientèle au prix

Stratégie de différentiation par le haut : 

- Valeur forte du produit par rapport à la concurrence

- Offre fortement différenciée, bénéfice de la marque

- Clientèle peu sensible aux prix si l’avantage perçu est fort

L’innovation est particulièrement au service des stratégies de différenciation, elle stimule la demande et permet le développement de nouvelles ressources sur de nouveaux marchés, le produit sort de la banalité, il restaure l’image de marque par son identité.

Il y a l’innovation :

- Tactique ou incrémentale (même stratégie et même business model)

- Stratégique (nouveaux modes d’achat ou de consommation, même business model

- De business model

l’avantage du pionnier

- Propriété exclusive

- Effet d’expérience

- Appropriation d’actifs rares

- Maîtrise d’une technologie

- Préemption d’un positionnement

- Structuration des préférences

- Coût de changement de marque (switching cost)

- Effets d’externalité de réseaux

La démarche d’élaboration d’une stratégie d’un plan marketing passe par :

- L’analyse diagnostic (interne ou externe, SWOT)

- La stratégie marketing

o Choix

o Vision, positionnement, marchés prioritaires, sources de volumes et de rentabilité, quantification des objectifs

o Politiques (mix-marketing)

- Plan marketing

o Programme d’actions et calendrier

o Prévisions des performances

o Budgets

o Responsabilités

La synthèse SWOT est le résultat du’une analyse marketing identifiant les forces (Strenghts), les faiblesses (Weakness) les opportunités (Opportunities) et les menaces (Threzats)

Les trois dimensions de développement des volumes et de la rentabilité sont les axes:

- Conquête de nouveaux clients

- Fidélisation

- Panier moyen

La méthode SOSTAC présente le cycle suivant pour mener à bien une opération marketing : 

- Situation analysis

- Objectives

- Strategy

- Tactics

- Actions

- Control

 

 

LE POSITIONNEMENT

Le positionnement traduit un choix d’offre pour le rendre attractif. C’est donc une politique voulue par l’entreprise selon les critères suivants :

- Éléments-clés de la proposition de valeur

- Marché ou segment de marché

- Concurrents

La position doit être crédible, attractive, différente et supérieure à la concurrence sur son marché.

Aspects du positionnement :

- Il est stratégique (politique produit, services, prix, choix des canaux de distribution et de communication)

- c’est un concept réducteur car on choisit quelques traits saillants pour simplifier l’étude (sacrifice qui vise à l’efficacité)

- Il cherche à influencer l’esprit des clients (perception)

- Il comble un bénéfice client 

Il y a donc dans le marketing la politique de marque, l’image d’un produit par la segmentation puis le positionnement pour calculer l’offre.

Le positionnement reflète donc la clarté de l’offre sur le marketing-mix. Il s’inscrit dans la durée et il est cohérent. Il s’inspire d’une identité caractéristique distinctive se formant autour du triangle d’or du positionnement (attente du public, atous potentiels du produit, position des produits concurrents).

Les six qualités d’un positionnement sont les suivantes : 

- La simplicité

- l’attractivité

- La crédibilité

- La différence

- La profitabilité

- La pérennité

 

LA SEGMENTATION

On décompose les marchés selon les ventes des différentes catégories de produits selon des critères précis pour cibler un marketing spécifique à chaque potentiel ainsi découpé. Les données de travail sont objectives et fiables, les critères relèvent aussi de choix intellectuels de sont qui font l’étude. Ce travail est donc objectif car il s’agit de décrire des groupes différents de clients et opérationnel car il se situe dans un champ d’actions. La segmentation clients est complémentaire de la segmentation produits (partie de marché ou l’offre est directement substituable par une autre). Les segments produits doivent donc être homogènes, on parlera de satisfaire les sollicitations d’un public donné, les critères doivent être pertinents et les segments doivent être exclusifs (l’individu appartient à un seul segment). On décrit la personnae, imaginaire, par son profil, son rôle, son comportement ainsi que les variables psychologiques (implication, motivation, freins)

Les critères de segmentation sont les suivants :

- Socio-démogarphiques

o Sexe

o Âge

o Caractéristiques physiques

o Taille du foyer

o Composition de la famille

- Géographiques

o Régions internationales et nationales

o Catégories de villes

o Climat

o Géo-démographie

- Sociaux et économiques

o Revenus

o Niveau d’instruction

o Profession (INSEE)

o Pratiques religieuses

- On mesure le comportement d’achat, la personnalité et le style de vie

- On mesure les comportements d’utilisation, les attitudes et les croyances (insights)

- On mesure les avantages recherchés

 

LA MARQUE

La marque identifie une offre (par un nom et une identité visuelle ou sonore) pour se différencier et créer de la valeur pour une entreprise. Elle fait partie du patrimoine immatériel. C’est une représentation mentale destinée à influencer la perception et le comportement des clients, offrant notoriété et image perçue. La marque est donc un nom et un ensemble de signes qui indiquent l’origine d’une offre, la différencient de la concurrence et influencent la perception et le comportement du consommateur (attachement émotionnel) la marque s’identifie par une signalétique (logo, slogans, jingle) qui permet de la reconnaître. La marque peut être un patronyme, un acronyme, (sigles), une promesse, une fantaisie.

Le nom doit être : 

- Court et facile à mémoriser

- Ne pas avoir de connotation indésirable

- Être compréhensible à l’internationale

- Être disponible et protégé juridiquement

Pour le logo, on choisit une typographie, une couleur, mise en page ou en scène originales, distinctives, à la reconnaissance immédiate.

La marque condense les politiques spécifiques ayant trait au produit, aux services associés, à la communication et à la distribution. C’est donc la partie émergée de l’iceberg de la “value” de l’entreprise puisque c’est le premier contact avec le client. Il y a donc une mission stratégique qui engage la facilité de vendre.

Le pouvoir de la marque : 

- Notoriété

- Connaissance

- Considération

- Préférence (supériorité perçue)

- Attachement

- Évangélisation

La marque est synonyme de compétence et traite d’affectivité (amour et émotion véhiculés) et de respect (confiance et sérieux). La réputation fait partie des valeurs, il y a un message codifié véhiculé par le produit et sa représentation mentale dans l’esprit du public.

Les valeurs intangibles sont :

- Vision

- Valeurs

- Identité (ADN)

- Positionnement

- Charge graphique et univers de la marque

- Signalétique

Les valeurs tangibles sont :

- Qualité

- Performance

- Attributs

- Fonctionnalités

- Composants

La notoriété mesure la présence à l’esprit, spontanée ou assistée, du nom de la marque. La publicité permet d’entretenir un souvenir de celle-ci qui s’ancre dans l’esprit du consommateur et qui se rappelle lors de l’acte d’achat, la marque s’adresse aux sens par-dessus toute rationalité.

Le “branding” est la volonté commerciale de mettre en valeur sa marque par des actions intemporelles (pour asseoir son image) ou ponctuelles (pour une promotion délimitée dans la durée) sur des supports concrets.

Il y a la marque produit (qui signe une gamme), la marque ombrelle (produits différents) et la double-marque (marque mère et fille à la fois). Il s’agit de propager le plus largement possible la notoriété au moindre coût avec une couverture amplifiée.

La marque au sens juridique relève du droit de la propriété intellectuelle qui la protège des actions et contrefaçons. Il s’agit de faire attention :

- À la marque

- Aux brevets

- À la dénomination sociale

- Au nom commercial

- Au nom de domaine

- À l’enseigne

- Aux dessins et modèles

- Aux droits d’auteur

Il s’agit soit de protéger l’entreprise et ses activités soit ses biens et ses services.

La définition légale de la marque est la suivante : “la marque de fabrique, de commerce et de services est un signe susceptible de représentation graphique servant à distinguer les produits et services d’une personne morale ou physique”.

 

LES COMPORTEMENTS DES CONSOMMATEURS

Il s’agit d’étudier sa psychologie. La pyramide de Maslow détaille ses différents besoins, du plus basique au plus comblant émotionnellement. Les besoins non satisfaits sont des désirs qui poussent à l’action, il s’agit aussi d’être poète ou philosophe pour les comprendre. Il y a trois grandes catégories de motivation :

- Hédonistes : la consommation ou la possession donne du plaisir

- Rationnelle : c’est la pensée que le produit est utile

- Étique : c’est le sentiment d’un devoir moral qui fait acheter

Les motivations, désirs et besoins peuvent être actifs ou latents. En effet, l’individu ne ressent pas en permanence l’insatisfaction. Le marketing fait alors ressortir sous l’effet d’un processus psychologique ou par l’action d’un stimulus extérieur ce manque et pousse à l’achat, il peut suffire d’un symbole, d’un signe, d’un logo. Les motivations peuvent être conflictuelles, il y a juxtaposition des freins sur l’envie (besoins et ressources réelles par exemple). Il s’agit donc pour le commercial de pondérer des critères de choix en affectant les ressources au plus utile pour emporter la décision finale, le choix d’achat. On cherchera quelles sont les mesures les plus déterminantes, parmi les motivations suivantes :

- Inférence : on analyse les choix déjà effectués

- Interview : on interroge les clients lors d’entretiens

- Projection : on essaie de prévoir l’achat par interprétation et hypothèses

Les attitudes (croyances, expériences, sentiments plus ou moins cohérents formant une prédisposition pour agir) cherchent à expliquer le jeu d’associations “besoin-réponse” et “stimuli-réponse”. C’est vouloir simplifier et s’adapter à des situations diverses, classées par l’ABC :

- Affect : éléments affectifs : aimer ou détester où le but est de faire aimer

- Behavior : éléments comatifs : action sans relation avec l’envie où le but est de faire agir

- Cognition : croyances ou éléments cognitifs : c’est l’action extérieure  et l’expérience qui l’emportent où le but est de faire connaître

Les variables explicatives sociologiques et culturelles sont les suivantes : 

- Famille, sexe, âge et consommation où le modèle du foyer s’adapte à la modernité, mêlant achats familiaux et générationnels (seniors ou jeunes)

- Le groupe qui influence le comportement de ses membres (leaders d’opinion, normes sociales et comportements grégaires) et où le rôle et les statuts sociaux sont codés.

- Les classes sociales, les catégories socioprofessionnelles (CSP+ et CSP-), des moyens modestes aux revenus supérieurs.

- La consommation ostentatoire et le standing où le paraître l’emporte sur l’être car c’est démontrer un style de vie

- Les variables culturelles ou religieuses où les mythes et les rituels font partie de la vie et structurent le calendrier

On peut dénombrer les socio-milieux suivants : 

- Conservateurs identitaires

- Précaires écrasés

- France tranquille

- Consommateurs hédonistes

- Intellectuels

- Bourgeois installés

- Combatifs

- Performers

- Néo-bourgeois

- Passionnés créatifs

L’analyse du processus de décision obéit à des variables fondamentales :

- le risque perçu et l’incertitude (déception)

- l’implication comme si l’individu était investi d’une mission

- les facteurs situationnels : Peter et Olson en distinguent ciqn:

- Recherche d’informations

- Situation de recherche de produits (shopping)

- Achat

- Utilisation

- Cession ou débarras du produit

Il y a un environnement physique, humain, un moment, une activité

- l’apprentissage requis

Il y a six étapes du processus décisionnel d’achat :

- La reconnaissance du besoin

- La recherche d’informations

- La comparaison des offres

- La prise de décision

- l’achat

- l’évaluation et la fidélité

Il y a les processus décisionnels :

- Routiniers (sans efforts ni réflexion

- limités (dont l’achat impulsif) : informations et alternatives réduits

- Étendus (reconnaissance du problème, recherche d’information, évaluation des alternatives, évaluation après l’achat). Cela prend un certain temps

Tunnel simplifié des étapes du processus d’achat :

- Considérations

- Recherche d’informations

- Évaluation

- Achat

- Fidélité

- Recommandation

 

L’ETUDE DE MARCHE

Un marché est un espace où s’organise la rencontre d’une offre et d’une demande en vue d’un échange. Il y a compétition avec d’autres produits que l’acheteur juge substituable. Il faut donc obtenir des informations sur les volumes et la valeur, les segments d’offre, leurs tendance et la structuration de la concurrence par secteur d’activité. Le marché répond aux besoins d’un public qui partage les mêmes demandes qu’il cherche à satisfaire. Il s’agit donc aussi d’analyse sociodémographique sur les motivations et les freins à l’achat. Les producteurs et les concurrents adoptent et adaptent donc des stratégies différentes pour cibler le coeur de clientèle. Le marché se décompose ainsi :

- Besoin

- Secteur d’activité

- Catégorie

- Marque 

- Produit

Un segment est un marché dans un marché, une partie du marché qu’on distinguer du reste. On passe des marchés génériques aux niches par leur analyse en fonction de la taille de son entreprise (multinationale ou PME). Il y a des marchés induits (qui dépendent de façon directe d’un autre marché (exemple : applications et smartphones) et des marchés captifs (où les clients sont contraints d’acheter une marque ou un produit plutôt qu’une offre concurrente (exemple : Apple Store et iPhones). Il y a des marchés de premier équipement (achat pour la première fois d’une catégorie de produits) ou de renouvellement (remplacer un produit appartenant à la même catégorie). Il y a les marchés B to B (de professionnel à professionnel) et les marchés B to C (orientés vers le consommateur final). L’étude se fera à la fois en termes de volumes et de valeur. Il ya donc deux catégories d’acheteurs : les sell-in (distributeurs, centrales d’achats, intermédiaires) et les sell-out (les consommateurs). La part de marché se calcul ainsi : ventes d’un produit/ventes globales. Les commerciaux font donc des prévision et des estimations de vente d’après le marché réel (ventes effectuées) et d’apèrs le marché potentiel (estimation de la valeur maximum). Le modèle PESTEL analyse les différents acteurs du marché :

- Politique

- Économique

- Social

- Technologie

- Environnement

- Légal

Entre rupture et innovation, les facteurs institutionnels et réglementaires ainsi que les facteurs démographiques, culturels, économiques et sociaux sont déterminants pour inscrire l’offre dans son environnement.

L’APPROCHE MARKETING

De l’approche production, du début de la révolution industrielle aux années 1930, où les besoins non satisfaits étaient immenses et les revenus faibles, il suffisait d’améliorer les méthodes de production pour rendre les produits accessibles et automatiquement les vendre. Ainsi, Henri Ford disait : “les clients peuvent avoir la voiture de la couleur de leur choix, si elle est noire”, ce qui veut bien dire qu’on écoulait facilement ce qu’on était en capacité de produire massivement. Ainsi, les anglais vendaient des tissus à carreaux identiques et uniformes tandis les allemands ont apporté une différence de coloris et de motifs pour se démarquer. L’approche vente dès les années 1930 supplante aux problématiques de production l’approche client pour stimuler la demande. C’est le début de la réclame en créant des outils pour développer les ventes (optimisation des circuits de distribution, amélioration de la présentation des produits, packaging attractif). Le marketing s’impose au milieu des années 1950 avec la société de consommation et la croissance. La concurrence, le développement des entreprises, la multiplication des produits nouveaux, la recherche de débouchés voit l’offre et la demande se rencontrer sur un marché où il faut plaire au consommateur. Le marketing propose aux entreprises de mettre à disposition des produits séduisants pour les acheter, c’est à dire répondre à une demande consciente ou impulsive, tentante voir obsédante. Pour satisfaire cette volonté, il faut donc passer de l’approche unidirectionnelle entreprise->client vers une interrogation des désirs. La définition du marketing serait : “il consiste à planifier et mettre en oeuvre l’élaboration, la tarification, la promotion et la distribution d’une idée, d’un bien ou d’un service en vue d’un échange mutuellement satisfaisant pour les organisation comme pour les individus”. Il s’agit d’influencer les comportements du public, c’est une véritable stratégie pour une offre perçue comme supérieure à la concurrence. C’est créer de la valeur économique en se distinguant de la masse et la finalité de l’action est d’induire un besoin, de susciter une inclination pour posséder, de faire naître la convoitise pour dépenser. Avant l’achat, l’acquéreur pèse les bénéfices supposés lui être apportés (performances, qualité, marque, services associées, etc...) et les coûts induits en temps et en argent, il compare avec la concurrence et en fait sa propre valeur perçue, l’intention d’achat vient de la satisfaction qu’il peut retirer du produit, l’expérience lui dira s’il peut recommencer sans être déçu. Le marketing doit donc étudier tous ces paramètres dans une approche d’innovation, de produits performants, d’identité sensorielle, des services associés, de l’image de la marque car il s’agit de différenciation formulée pour que les bénéfices d’achat proposés assurent son originalité et donc une véritable valeur ajoutée qui répond ou créée un marché lucratif. Il faut sans cesse revoir la politique commerciale pour donner un sentiment de nouveauté sinon la concurrence arrive (attirant les prix vers le bas) et le client se lasse (il n’a plus l’envie d’acquérir).

LE MARKETING ET LA MORALE

La réclame dès ses débuts a été l’objet de contestation et de mépris, on peut la dénoncer comme un encouragement au vice (envies, gourmandise, péchés mignons, etc...). L’inspiration marxiste dénonce la société de consommation capitaliste et les lois de protection des consommateurs sont des réponses aux abus (vente par la force, incitation à acquérir plus que le besoin initial, tromperie sur la qualité des produits, etc...). Aujourd’hui, le mouvement anti-globalisation, anti-gaspillage et anticapitaliste est en plein essor, on dénonce l’idéologie matérialiste et son caractère propagandiste d’un certain style de vie uniformisé au niveau mondial. Il n’y a plus de frontières productives et culturelles et donc le service marketing s’adresse personnellement à des anonymes sur un article standard fabriqué sans âme. Le marketing est donc manipulateur car il influence par pouvoir de persuasion, il est immoral car il n’a trait qu’à l’argent, il est irresponsable écologiquement parlant car il induit la survente de produits polluants. Pourtant, c’est seulement un jeu entre l’acheteur et le vendeur, c’est un accord de fourniture du meilleur produit, le plus adapté à ses désirs, chacun peut refuser cette entente qui n’est que commerciale quand il n’y a pas d’obligation d’achat. Le marketing ne serait-il donc qu’un conseil ? Alors que certains y voient une forme de communication orientée vers la perfection du produit et caractérisée par la domination de celui qui propose, chacun doit rester lucide, l’imaginaire d’un mode de vie suscité par la publicité, le packaging, le design du produit peut prêter à confusion mais cela ne reste qu’une image ! Il n’y a pas vraiment de démagogie car ce n’est qu’un objet, un service factuels mais il peut y avoir emphase vers une idéalisation du réel, le marketing est bien superficiel et devient satisfaction personnelle quand le rêve promis est bien supérieur à la dure réalité !!! Le marketing améliorerait donc le quotidien en le rendant plus acceptable mais le vrai défaut est la surconsommation engendrée quand les gens achètent plus que ce dont ils ont besoin, l’écologie rappelle la pollution et les ressources finies car les commerciaux ont tendance à ignorer ces données vertueuses sauf si elles sont vendeuses et apportent de la valeur à l’entreprise. Cette idée de destruction de l’écosystème doit avoir pour réponse marketing le développement durable, une mission prometteuse pour qui veut un accord respectueux de l’environnement. Mais cette éthique du bienfait gratuit n’existe pas en marketing, il y a toujours une arrière-pensée intéressée vers les courbes de ventes qui doivent progresser, quels qu’en soient les moyens !!! Pourtant, avoir une morale installe une image de marque, il faut paraître transparent car l’incitation à la débauche, les méthodes de persuasion illégitimes, la réputation d’abuser de la confiance des consommateurs peuvent ruiner l’opinion que les gens se font d’une gamme de produits ou d’un magasin, mais quand il y a des acheteurs peu regardants sur les conditions de travail des salariés, sur le caractère toxique pour la santé ou sur les conséquences désastreuses pour la terre, il y a toujours un marché pour eux, la légitimité serait donc une législation contraignante pour responsabiliser le marketing !!!

INTRODUCTION AU DROIT DES SOCIETES COMMERCIALES

Définition (art 1832 du code civil) : "la société est instituée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent par un contrat d'affecter à une entreprise commune des biens ou leur industrie en vue de partager le bénéfice ou de profiter de l'économie qui pourra en résulter. Elle peut être instituée dans les cadres prévus par la loi, par l'acte de volonté d'une seule personne. Les associés s'engagent à contribuer aux pertes".

Définition de l'entreprise : "elle comprend toute entité (regroupement de moyens humains et matériels) exerçant une activité économique (de production et/ou de commercialisation de biens et de services."

L'objet social déterminé par les statuts (Code civil art 1835, code commercial art L210-2) consigne l'ensemble des activités économiques que la société se propose d'exercer pour atteindre un but. L'objet social ne doit pas être contraire aux lois, à l'ordre public ni aux bonnes mœurs (code civil, art 1833). Le consentement de chaque associé doit être exempt de vices (code civil, art 1109). Il doit être exempt de mensonges et de manœuvres frauduleuses dont peut être victime une personne entrée en société (code civil, art 1116).

La loi ne donne aucune définition des associés : c'est celui qui réalise un apport à la société et qui dispose en contrepartie d'un droit d'intervention dans les affaires sociales de cette qualité. il y a un nombre d'associés selon le type d'entreprise (EI, SARL, SA, SNC, etc...). Les associés conviennent d'affecter à l'entreprise commune des biens ou leur industrie (code civil, art 1833), en contrepartie ils vont recevoir des titres sociaux, parts sociales ou actions (code commercial, art 1843-3). Il s'agit d'apports numéraires, en nature et en industrie. Les associés partagent les résultats selon l'article 1832 du code civil, la participation de chaque associé aux bénéfices est proportionnelle à sa part dans le capital social (code civil, art 1844-1).

La rédaction des statuts de la société, obligatoirement passée par écrit (code civil, art 1835) doit consigner les apports de chaque associé, la forme social, l'objet, la dénomination, le siège social, le capital social, la durée de la société et las modalités de fonctionnement (code civil, art 854 et code commercial, art L210-2). A compter de l'immatriculation, la société acquiert la personnalité de personne moral (code civil, art 1842, code commercial, art L201-6). Elle se voit attribuer un numéro unique d'identification : le SIREN délivré par l'INSEE.

Le financement de la société se fait par le capital social (apports) et tous les biens rapportés s’inscrivent au bilan (au passif, c’est la valeur, à l’actif, c’est l’emploi). Il sert de gage aux créanciers, d’estimation financière et de répartition du pouvoir. Les contrôles liés au financement sont faits par des commissaires aux comptes et l’information financière ainsi émise par la société doit permettre aux investisseurs de mieux la connaître. Les documents sont une image fidèle des opérations de l’exercice, cette certification est légale (code commercial, art L823-9). Le commissaire aux comptes doit pouvoir avoir accès à toutes les pièces du dossier. Il est invité aux assemblées (code commercial, art L823-17).

La dissolution de la société marque le début de la liquidation (code civil, art 1844-8, al 1er) jusqu’à la clôture de la personnalité morale (code civil, art 1844-8, al 2, code commercial, at L237-2, al 2)

LES JO EN FETE

 

Les épreuves des JO 2024 de Paris sont terminées, le team France peut être fier de sa prestation : 64 médailles de récoltées, 16 en or, 26 en argent et 22 en bronze. Mais surtout, il y a l’Art et la manière de gagner. Commençons par de très belle médailles de bronze pour la voile féminine et pour le BMX freestyle, une jeune sportive en kitesurf termine 2nde après une chute qui lui a coûté la plus haute marche du podium, soulignons la médaille d’argent et de bronze pour l’équipe de France d’équitation au concourt complet et au saut d’obstacles assez techniques, les nombreuses médailles d’argent et de bronze en judo (10 titres en tout) et en escrime (7 titres en tout mais surtout 130 médailles au JO depuis leur création), véritables pourvoyeurs de médailles françaises. N’oublions pas le bronze pour la légende Florent Manaudou en natation qui a remporté quatre médailles en quatre olympiades et une belle performance d’une nageuse française d’origine russe en argent au 1500 m. C'est également une belle médaille de bronze que l'un des frères Lebrun nous a ramenée en tennis de table individuel ainsi qu’en équipe où ils ont gagné au mental le même métal. 2 boxeurs d’origine toulousaine nous ramènent leur médaille d'argent après un combat valeureux, un troisième nous a assuré de la médaille de bronze !!! En sport de contact, le taekwondo français voit un homme en bronze et une femme en or, l’accomplissement d’une carrière de sportif de haut niveau faite de sacrifices et d’abnégations. Soulagements au 100 m haies féminin en argent pour cette unique médaille d'athlétisme. Par contre, on mesure la joie du pentathlon moderne femme, cette discipline méconnue, d'avoir remporté la médaille d'argent. L’équipe de France de tir à l’arc a décroché une excellente médaille d’argent face à des adversaires coréens injouables. C’est pareil pour le tir au pistolet 25 m féminin : médaille d’argent. Par contre, notre gendarmette nationale a obtenu la médaille de bronze en tir à l’arc. En canoë et en kayak en eau vive, on a eu le droit à une médaille d’argent et une médaille d’or, exploits à saluer pour ces jeunes hommes, ainsi qu’à une médaille d’argent chez les femmes. On salue la magnifique médaille d'or pour le surf shortboard homme et la médaille de bronze pour les femmes dans cette discipline !!! Pour le fun, le breaking b-boys, une danse urbaine, est récompensé d’une médaille d’argent. Arrivons enfin à cette très belle médaille d’or en triathlon féminin et de bronze chez les hommes. Plus tôt, en cross-country (VTT), notre championne nationale décrochait l’or pour la quête duquel elle avait eu une préparation mentale et physique intensive tandis que son compatriote masculin se contentait de la médaille d’argent. En parlant de cyclisme sur route, deux français sont arrivés second et troisième : bravo à eux, ils ont tout donné, le public était nombreux au rendez-vous pour les acclamer aux bords de ce magnifique mais difficile parcours parisien !!! C'est pareil pour ce cycliste sur piste qui a été chercher cette médaille d'or en Omnium qui, dans les derniers jours, transforme ces jeux en une compétition réussie pour les français. Et puis les français avaient débuté les jeux par l’excellente et méritée médaille d’or en rugby à 7. Les sports d'équipe sont  à l'honneur : on n'attendait pas le basket 3*3, ils vont en finale portés par un public en feu et une ambiance électrique de fête mais ils s’inclinent ! Qu’on aime nos bleus en football, cette équipe de jeunes joueurs très inclusive nous a fait rêver et ramène l’argent !!! On verra le handball et surtout le basketball féminin approcher du graal sans l’atteindre, ce sont deux médailles d’argent du courage mais aussi pour la parité, les basketteurs ont mérité l’argent face à plus fort que soit (les américains), ils avaient gagné au forceps leur demi-finale en faisant comme à l'entraînement et en étant très tactiques pour finir le match. Les volleyeurs sont en or après un quart sueurs froides et une demie aisée où ils ont affiné leurs derniers réglages!!! Le BMX a fait carton plein : 1ère, 2nde et 3ème place à la finale, tout comme ces héroïne de l’escrime qui ont fait une finale franco-française. Arrivons enfin aux légendes du sport Teddy Rinner et sa médaille d’or individuelle, en plus il a mis le point final à la confrontation France-Japon pour faire gagner la médaille d’or à son équipe, il est donc logiquement le judoka le plus titré aux JO. Puis le stratosphérique, le grandissime, le somptueux nageur Léon Marchand qui à 22 ans vient de remporter 4 titres en or Olympiques, le chouchou des français ne s’est pas laissé impressionner par l’enjeu. Avec ses copains nageurs, il a même montré la belle mentalité du collectif, de la camaraderie et de la fraternité en remportant une médaille de bronze au 4*100 m 4 nages. Alors vous voyez donc que la France est un pays de sportifs : elle est cinquième au tableau des médailles, et le temps d’une trêve Olympique, c'est l'union non seulement pour organiser, et je salue le comité olympique, mais aussi pour concourir et encourager !!! 

  LA CEREMONIE D’OUVERTURE DES JO

 

Moi qui avait émis des doutes sur la cérémonie d’ouverture des JO sur la Seine, il faut avouer que j’ai été bluffé : sans répétition générale, le timing était impeccable. Outre le défilé des athlètes sur les péniches, j’ai adoré le morceau de musique métal sur Carmen, le film d’animation « les minions », les danses sur le pont et sur le bateau, le cheval mécanique animé sur son trimaran, le spectacle son et lumière de la Tour Eiffel, l’allumage de la flamme et son envol à bord d’un ballon. En fait, le casting d’artistes (lady Gaga, Aya Nakamura, Céline Dion, etc…) et le casting de sportifs (Karl Lewis, Nadia Comaneci, Zizou, Marie-José Perec, etc…) était grandiose et tout s’est bien passé. Il faut saluer le staff qui a imaginé l’événement, les bénévoles et les caméramans, avec le recul je me dis que l’organisation a pris des risques énormes mais il n’y a pas eu d’échec, les ingénieurs français sont de grands malades de la folie des grandeurs d’une telle cérémonie, ce sont des fraca-dingues qui ont ignoré la sagesse pour en mettre plein la vue. C’était débordant de références culturelles, sociologiques et historiques, c’est comme dans un bon Walt Disney, c’est un récit qu’on raconte pour susciter la rêverie, ce sont les jeux de l’inclusion, du respect, de la tolérance et personne n’a été oublié. C’est de bon augure pour le déroulement des épreuves, la joie des sportifs mais aussi des artistes lie ces deux disciplines qui ont pour but de distraire les gens, les JO sont ouverts, maintenant les matchs commencent et le la féérie continue dans les stades, les enceintes sportives, les piscines, on voudrait une trêve sur les conflits internationaux pendant cette durée de deux semaines pour s’expliquer non pas avec des armes mais sur ces rings, on ne triche pas avec la performance, beaucoup de travail et un petit coup de pouce du destin et on grimpe sur la plus haute marche du podium, l’or Olympique est l’accomplissement d’une carrière, c’est difficile de gagner contre les meilleurs et le goût n’en est que plus savoureux, espérons que la délégation française va briller car après tout, ce sont aussi nos jeux…

LES QUALITES DU BON MANAGEUR

 

Le bon manageur a les qualités suivantes :

-          il a la santé pour faire face à la charge de travail et rester maître de soi malgré les ennuis permanents, récurrents, il est compétent à gérer les problèmes qui se dressent devant lui par sa justesse et son calme.

-          il est enthousiaste et sait animer une équipe pour créer une émulation, il est moteur dans l’ambiance générale et a même l’humour qui relativise les choses car il sait prendre du recul.

-          il doit garder son sens critique pour ne pas se laisser emporter par les évidences et agir indépendamment de toute pression, sa culture générale l’aidera à prendre les bonnes décisions et à justifier les raisons de ses engagements.

-          Il montre dans sa mission de gouvernance une appétence certaine pour les questions éthiques, sociales, environnementales. Les notions de solidarité, de partage et de tolérance font partie de ses vertus.

-          Son comportement social doit être exemplaire car il représente l’autorité à suivre, il a donc une personnalité forte pour s’imposer mais il doit rester abordable pour ses collaborateurs, il ne doit pas être imbu de son poste de cadre en ignorant les règles de courtoisie car il sait qu’il ne peut rien faire tout seul. Il sait donc déléguer pour se concentrer sur l'essentiel : coordonner l'action.

-          Son humilité et sa simplicité lui permettent de traiter les affaires d’égal à égal dans ses fonctions, il a l’impératif métier de faire correspondre les résultats aux objectifs mais il a aussi l’impératif moral de respecter les règles de bonne conduite et l’impératif légal de soumettre son activité à la loi qu’il est censé connaître.

-          Il doit être généreux en donnant  de son temps aux subordonnés, en particulier dans l’échange d’informations car il doit faire circuler les données pour l’efficacité de son équipe. En effet, ses réalisations sont des œuvres collectives dont il n’est que l’architecte, sa contribution étant d’agréger des talents et de les faire réussir ensemble.

-          il séduit ses interlocuteurs par son aura pour vendre son projet et il persuade par la clarté de ses discours, il est concis, expressif et convainquant dans sa maîtrise de la communication.

-          Il est habile dans l’Art de faire des bilans, des compte-rendu, des synthèses écrits et oraux pour mobiliser les salariés, pour se justifier de ses performances auprès de sa hiérarchie ou pour conquérir l’avis positif du monde extérieur.

-          il s’adapte donc à toutes les situations,  tous les imprévus pour gérer en temps réel les contraintes liées aux changements. Il sait simuler des scenarii pour évaluer les situations et décider des opérations à effectuer.

-          Il a le sens des responsabilités car il répond à une certaine sécurité des biens et des personnes, il gère en effet des humains dont il doit respecter l’intégrité et des machines dont les utilisateurs doivent avoir la maîtrise du fonctionnement.

-          Il fait preuve de psychologie dans son intérêt pour les contacts humains, il a cette capacité à écouter les autres car il est sociable et s’adapte à son interlocuteur quel qu’il soit.

-          Il a la passion de son métier et de son entreprise dans lesquels il se sent entièrement engagé, il est compétent humainement et techniquement et sait de quoi il parle en évoquant ses outils et ses produits.

-          C’est un visionnaire qui imagine grâce à sa curiosité de nouvelles idées, de nouveaux concepts, de nouvelles fonctionnalités de son produit, la créativité fait partie de son métier pour innover dans un milieu sauvage et concurrentiel. C’est l’avenir de l’entreprise qu’il joue en prenant des décisions stratégiques.

 

-          Il est rigoureux pour fournir un travail propre et impeccable, mais il doit garder les pieds sur terre grâce à son bon sens car il doit rester pragmatique en toutes circonstances.

LA STRATEGIE D’ENTREPRISE

La stratégie en économie est l’art de coordonner des actions, de manœuvrer habilement pour atteindre un but. En fait, pour gagner (sur quel terrain et comment), il faut :

-          s’attacher à définir clairement ses objectifs

-          travailler sans relâche à écouter, épier son environnement

-          définir en conséquence son offre et déployer ses compétences distinctives

-          mettre ainsi en place un plan autour d’une vision, d’une organisation, d’une mobilisation

Michael Porter, dans son ouvrage « l’Avantage concurrentiel » au milieu des années 1980, définissait une stratégie autour de cinq forces pour des entreprises similaires :

-          l’intensité concurrentielle

-          le pouvoir de négociation des clients

-          le pouvoir de négociation des fournisseurs

-          la menace de nouveaux entrants

-          la menace de produits de substitution

Il y a donc :

-          la stratégie de domination par les coûts (faire tomber les prix de revient par les volumes, l’innovation technologique, des synergies (pièces standards))

-          la stratégie de différenciation (segmentation des offres selon les marchés pour répondre à des besoins précis au juste prix) qui est amenée par une intensité de communication forte

-          la stratégie de focalisation (l’entreprise choisit de ne s’intéresser qu’à un segment particulier sur lequel elle a un avantage fort, c’est une stratégie de niche)

 

Aujourd’hui, le chef d’entreprise doit avoir une vision stratégique claire face à la mondialisation (opportunité de marchés mais menaces de concurrence déloyale), face aux structures sociales en pleine mutation (la démographie, le chômage, la structure familiale), face aux nouvelles technologies (les technologies de l’information changent la manière de travailler, de consommer avec l’IA, l’e-business), face à la préservation de l’environnement (transformation des implantations immobilières à cause du dérèglement climatiques, obligation d’obéir à de nouvelles normes, pression des actionnaires à la soutenabilité écologique de l’entreprise pour sa soutenabilité financière)

QUATUOR HOMMES-PRODUITS-MARCHE-FINANCES

La notion clé du marketing et de la communication est d’adapter les produits-services à la culture du client, les hommes-ressources sont là pour le satisfaire car c’est lui qui fait vivre l’entreprise et sa satisfaction est la meilleure récompense à son investissement.

Le positionnement de l’entreprise sur ses produits-marchés met en place un véritable management stratégique :

-          L’approche globale (part de marché, zone géographique, évolution des marchés, marge et part d’un produit dans le CA, définition de la segmentation client

-          L’approche par marché

o   pour qui (quels clients, prospects, décideurs, prescripteurs et leurs attentes)

o   quoi et quand

o   comment (méthodes de ventes, points d’amélioration de la force de vente, investissements techniques et commerciaux)

-          l’approche par la demande

o   qui est le client potentiel (qui consomme, qui achète, quand, où, pourquoi, besoin, primaire, secondaire, matériel, immatériel ?

o   taille du marché

o   comment évolue la demande (cycle de vie des produits, comment le distribuer)

Il est plus coûteux d’acquérir des clients nouveaux que de satisfaire ceux qu’on a. il faut donc analyser la clientèle pour la combler

-          la segmentation de la clientèle (en catégories, leurs produits préférés, leurs attentes et leurs besoins, grandeur de la zone d’impact

-          la connaissance des apports clients à l’entreprise (forte marge ou fort CA, en faire une référence, en retirer une expérience ou des problèmes

-          l’animation de la relation de l’entreprise avec ses clients (fichage pour cibler les besoins et en faire des VIP)

-          on fera des enquêtes de satisfaction sur la perception de l’expérience client

Mais il faut connaitre son environnement concurrentiel

-          quels sont les principaux concurrents (nombre et taille, importance, implantations, leurs marques

-          atouts et faiblesses des concurrents (pourquoi réussissent ou s’effondrent-ils ?)

-          les politiques commerciales des concurrents (mix-marketing)

-          perspectives et projets des concurrents

 

Il faut donc faire une étude de marché correcte et vérifier la réalité de la demande avant de se lancer, sans sous-estimer la réactivité de la concurrence. Il faut donc une forte culture du produit et une grande expérience du métier et du secteur. La maîtrise de l’équilibre financier est aussi très importante pour soutenir la croissance de l’entreprise 

LE CONFLIT AUTOURS DES JO

 

Quand je vois les députés Renaissance et LFI s’étriper au nom de la cause palestinienne, les uns traitants les autres d’antisémites et les autre traitant les uns de collaborateurs à un massacre, le débat s’impose aux JO quand LFI demande l’exclusion des athlètes israéliens, je trouve donc cela fort dommage que la fête se termine en explication de texte. Justement, les JO doivent bien se tenir même pendant des conflits car c’est l’occasion pour les nations de se toiser, ce n’est pas une question sportive mais une arrière-pensée politique que de demander à évacuer les russes, les israéliens, etc… des terrains de sport, l’Histoire a montré que les JO étaient un moyen fort de proclamer des symboles mais excusez-moi, les athlètes sont là pour se battre sur un ring, c’est le match de leur vie et ils ne veulent pas que leur engagement soit l’occasion d’un pugilat médiatique !!! Le respect à l’héritage du Baron Pierre de Coubertin est bien d’inviter tous les pacifistes à participer aux compétitions, on ne devrait même pas laisser les politiques discuter des JO car ils ne leurs appartiennent pas, c’est de la récupération à des fins personnelles quand elle ne correspond pas aux valeurs du sport. Le spectacle de division que donnent les dirigeants est affligeant, on veut regarder la beauté du sport et eux, ils profitent de l’occasion pour commenter comme des corbeaux les comportements qu’ils endossent, on se croirait dans une cour de récréation, la maîtresse tentant de compter les points de la balle aux prisonniers pendant que les autres font du raffut !!!

IMAGINER L’AVENIR D’UNE PME

Le dirigeant d’entreprise a plusieurs missions majeures :

-          Animer le projet et l’esprit d’entreprise en ayant une vision stratégique claire à court, moyen et long terme de son activité malgré les difficultés de prévisions conjoncturelles et structurelles. Il faut donc concevoir des produits qui s’adaptent en permanence au marché, être vigilants vis-à-vis de la concurrence et porter les valeurs d’éthique, de loyauté et de pérennité à son entourage.

-          Faire une veille technologique face à la mutation rapide de l’économie, intégrer  dans ses méthodes de travail et dans ses produits des innovations majeures et soi-même faire de la recherche-développement pour ne pas se laisser dépasser.

-          Faire une recherche permanente de niches et de créneaux car il y a des secteurs condamnés et d’autres porteurs, sans une remise en cause de la politique commerciale permanente les produits vieillissent.

-          Faire une position différentielle quand les produits copiés sur les marchés se banalisent, il faut analyser les caractéristiques techniques et marketing qui sont vendeuses sur les marchés, il s’agit de la méthode AIDA par E Strong en 1925 :

o   Attention : étudier son marketing (publicité, packaging, slogans et logos) et son produit (design, fonctionnalités, robustesse)

o   Intérêt : inspirer une attirance raisonnable ou irrationnelle sur le produit

o   Désir : déclencher une envie de posséder le produit ou le service

o   Achat : provoquer l’acquisition après avoir vaincu les freins (besoin, prix, concurrence)

-          Faire un plan d’action permanent pour mobiliser l’énergie créatrice. Il est articulé en trois étapes :

o   Analyse-diagnostic des fonctions

o   Action (manager les compétences, plan d’action commercial, maîtriser la production ou la fonction administrative)

o   Suivi (tableaux de bord)

Il concerne les fonctions suivantes

o   Management et ressources humaines (adaptation des hommes-ressources aux produits-marchés, analyse et suivi des compétences, des objectifs, des comportements)

o   Commerciales (préparer l’action commerciale, le mix-marketing, analyser l’environnement, faire un plan commercial, analyse des statistiques)

o   Production (analyse et diagnostics des processus, organiser la production, contrôle de la productivité, amélioration continue)

 

o   Administratifs (analyse de la pertinence du système comptable, outil de suivi, amélioration des procédures)

C’EST LE PEUPLE QUI A PARLE…

 

Les députés du Nouveau Front Populaire répètent à qui veut l’entendre qu’ils ont gagné les élections législatives et qu’on leur doit donc de leur donner le pouvoir ! Mais minute papillon, ils omettent dans leur démonstration un détail de taille : ils n’ont pas la majorité absolue pour prétendre gouverner seuls. D’ailleurs, ils sont incapables de se mettre d’accord sur le nom d’un premier ministre, preuve de leur division derrière une union de façade. Alors le NFP doit mettre de l’eau dans son vin et redescendre les pieds sur terre, ils ne sont pas tout puissant dans le pays France, même s’ils ont envie de dominer la vie politique par vanité personnelle, ils doivent se rendre à l’évidence qu’ils créent la confusion en paradant avec la victoire. D’ailleurs, la présidente de l’Assemblée Nationale macroniste vient d’être réélue contre un communiste, mais quelle prétention du NFP de vouloir marquer l’Histoire en proposant à contre-courant un communiste ! Il faut se rendre à l’évidence, l’Assemblée Nationale à quelques dizaines de députés près est tripartite, il n’y a pas de gagnant et les rodomontades de Monsieur Mélenchon et de ses sbires sont de mauvaise foi, ils nous croient candides, ils croient que nous sommes des débutants en politique pour avaler leur couleuvre médiatique du « nous avons gagné, le pouvoir nous revient » ? Ils font fi de la Constitution de la Vème République qui stipule par la motion de censure qu’un gouvernement doit avoir l’approbation d’une majorité pour ne pas être éjecté, renversé, LFI, qui ne représente que 8% des voix aux européennes, veut diriger le pays mais cette minorité, élue contre le RN et contre la politique du président, oublie qu’on ne force pas les gens à adhérer à leur programme !!!

LES POLITIQUES ECONOMIQUE DANS LE CADRE EUROPEEN

 

Pour installer la paix sur le continent européen, les « Pères fondateurs » (Robert Schuman et Jean Monnet) décident de renforcer la coopération entre Etats. En 1951 est créée la CECA, en 1957 le traité de Rome créée la CEE. Elle aboutira à une union douanière en 1968 (pour supprimer toute entrave à la circulation des biens). Elle aboutira aussi au marché unique en 1983 avec libre-circulation des marchandises, des services, des capitaux et des personnes. L’UE naît au traité de Maastricht en 1992, elle compte actuellement 27 Etats membres. La zone Euro est effective depuis 1999. Les effets bénéfiques du marché unique sont l’accès à un marché plus vaste où les entreprises font des économies d’échelle d’où la baisse des prix, il y a des débouchés inexplorés qui deviennent réalité donc de nouvelles activités. Cela augmente la production et donc la croissance économique mais aussi donne la possibilité d’améliorer le pouvoir d’achat quand la prospérité arrive.  L’augmentation de la consommation permet alors l’augmentation de production et donc l’accroissement du PIB, Les entreprises disposant de leurs clients UE deviennent t compétitives  sur les marchés hors-UE grâce à la croissance de leur activité. La concurrence élargie encourage l’innovation et la productivité. C’est donc un cercle vertueux quand on a le bon produit au meilleurs prix.

L’ORGANISATION DU TRAVAIL

Taylor (1856-1915) met au point au début du XXème siècle une « organisation scientifique du travail », fondée sur la rationalisation et sur l’optimisation des tâches de production. Ford, fort de ses travaux, en inventera le travail à la chaîne. C’est donc une division horizontale du travail, un poste effectue des tâches répétitives chronométrées et c’est aussi une division verticale (séparation de l’organisation des opérations de leur exécution). On impose aux ouvriers, qui deviennent substituables, une parcellisation des tâches, les ouvriers plus rentables gagnent mieux leur vie. Ce modèle permet d’importants gains de productivité et emploie facilement des ouvriers non-qualifiés. Conscients du caractère aliénant du travail, les entreprises vont faire évoluer ce modèle vers une flexibilisation accrue (ouvriers polyvalents pour rompre la monotonie), vers une recomposition des tâches (élargissement des compétences des travailleurs pour un plus grand contrôle individuel du process), vers un management participatif (autonomie d’organisation et de répartition des tâches dans une équipe). Les salariés se libèrent ainsi des contraintes, la pénibilité est moindre, la motivation grandit, les conditions de travail et de bien-être des salariés augmente, la reconnaissance professionnelle concerne les responsabilités et les augmentations de salaires, les syndicats n’étant pas étrangers à ces revendications nouvelles. Mais le travail, malgré les technologies numériques qui ont permis de grands changements, est toujours intense, avec une pression et une charge mentale accrues par les nouvelles organisations informelles, le chef garde le pouvoir et la hiérarchie impose des rendements toujours plus grands dans l’idée capitaliste de faire le maximum de bénéfices. L’idée de progrès social, où le confort de vie personnelle est autorisé par la société de consommation issue de la Révolution industrielle, est contemporain au progrès technologique qui permet ces grandes restructurations de l’économie (on met des outils nouveaux dans les mains du salarié qu’il peut avoir du mal à maîtriser), l’effort exigé à rémunération égale rend l’ambiance de subordination tendue. La mondialisation met en concurrence tous ces travailleurs, il y en a qui sont exploités et d’autres qui ont des droits acquis, alors le libéralisme fait une sélection darwinienne de ceux qui survivent à l’économie de marché. La lutte des classes de Marx n’est donc plus de faire la révolution mais de généraliser les avantages sociaux des travailleurs, l’idée socialiste de garder la propriété privée tout en revendiquant une équitable répartition des richesses, c’est la noblesse du travail qui doit être récompensée et non le capital passif et profiteur.

 

 

LA POLITIQUE CULTURELLE DE LA FRANCE

La politique de l’Etat français récente démocratise l’enseignement secondaire et massifie l’accès à l’enseignement supérieur : les français, mieux éduqués, se tournent vers des pratiques culturelles diverses et l’école sensibilise à l’Art et à la nature. L’Etat défend l’exception culturelle française face à la vague de productions américaines, notamment en cinéma et en musique par une politique financière et des quotas. En 1982, Jack Lang lance la fête de la musique, puis viendra la fête du cinéma : il s’agit de créer des manifestations populaires. Dès 1984 sont organisées les journées du patrimoine où le public a un accès privilégié aux hauts-lieux de l’Histoire. La télévision se démocratise dès le début des années 1970 mais l’ORTF reste un monopole d’Etat avec une certaine forme de censure. En 1987, TF1 est privatisée mais la course à l’audience enlève tout contenu culturel. Depuis 1981, François Mitterrand autorise les radios nationales FM. Ce sont les grands précurseurs de la libéralisation des médias, avec le satellite, la TNT puis les box : l’offre de bouquets de chaînes est aujourd’hui pléthorique. Quant aux grands travaux, ils commencent avec le centre Pompidou en 1977, Valéry Giscard-d ’Estaing entame trois chantiers : le Musée d’Orsay, l’institut du monde arabe, la cité des sciences de la Villette. Mais les plus prolifiques seront les deux septennats de Mitterrand : Grand Louvre (pyramides), Bibliothèque Nationale de France, Opéra Bastille, Grande Arche de la Défense. Jacques Chirac inaugurera le musée des Arts premiers. Mais désormais, plutôt que de grands projets parisiens élitistes, l’accent est mis sur la diversité de l’offre culturelle pour démocratiser son accès. Du patrimoine hérité, on en retire la construction d’une identité nationale, voire internationale avec l’UNESCO. C’est donc le témoignage du passé, non seulement artistique mais aussi rural, industriel, social, le patrimoine immatériel (traditions, rites, coutumes) est l’occasion d’organiser des fêtes  (processions, cérémonies, festivals) qui attirent les foules depuis les années 90 car l’atout économique du tourisme est naturel et culturel, le patrimoine en danger est sans cesse restauré et rénové pour vulgariser l’accès de la culture à tous et accueillir ceux qui ont soif de savoir.

 

 

THEORIE DES CONFLITS

 

Les traités de Westphalie (1648) mettent fin à des guerres internes au Saint-Empire qui se sont transformés en conflit européen. C’est le début d’une nouvelle organisation (Suisse et Pays-Bas indépendants, la France gagne l’Alsace) mais surtout le « système westphalien », en vigueur jusqu’au début du XXème siècle, affirme le rôle fondamental des Etats, égaux entre eux, dans les relations internationales. Ils jouissent de la souveraineté et excluent l’ingérence dans les affaires internes politiques ou religieuses. Ils reconnaissent la division religieuse et l’équilibre entre Etats garant de la paix. Selon le modèle de Clausewitz (1780-1831), le grand théoricien de la guerre moderne, « la guerre n’est que la simple continuation de la politique par d’autres moyens » pour atteindre ses objectifs. Il assimile la guerre à un duel entre Etats pour soumettre l’adversaire à ses volontés ou pour anéantir l’opposition. Il souligne l’enjeu des batailles décisives. Dans chaque guerre, il y a trois principes : politique, militaire, populaire. Des coalitions sont possibles, les enjeux sont d’ordre idéologique ou d’ordre de la domination. La victoire marque la puissance militaire. Cela se vérifie dans les guerres napoléoniennes. Mais dans les guerres contemporaines, ces modèles sont remis en cause, notamment à cause du terrorisme où des groupuscules armés affrontent des Etats plus puissants, on cherche l’intervention de la communauté internationale (ONU, négociations d'Etats tiers, médiations par des intermédiaires, soutiens diplomatiques et militaires) pour régler les différents mais celle-ci, divisée, peut être impuissante.

LA SOCIETE DE LA CONNAISSANCE

 

Après 1945, on prend conscience que le savoir est un enjeu d’Etat et qu’il mène aux grandes découvertes qui assoient sa domination (dans les domaines militaires, spatiaux, consuméristes). De la société industrielle, les progrès des technologies de l’information et des télécommunications (TIC) fondent l’ère numérique. L’éducation de masse permet alors la « knowledge society » avec la diffusion de l’information d’où une économie du savoir, qui deviendrait le capital central des entreprises au détriment du capital matériel. La main-d’œuvre devient matière grise. Etudiants et chercheurs sont à l’origine des découvertes majeures pour les Etats, la recherche est donc un enjeu stratégique pour arriver en tête des pays modernes mais le savoir n’a plus qu’une dimension utilitariste ainsi instrumentalisée pour le matérialisme et non l’accomplissement de soi : la connaissance est réduite à sa fonction économique tournée vers l’innovation industrielle pour la société de consommation. Mais ces découvertes (internet, télécoms, data, IA) effacent les frontières et permettent l’épanouissement des êtres, malgré des réserves éthiques (protections individuelles et collectives), le réseau devient le cyberspace des libertés. La communauté scientifique mondiale se rassemble donc physiquement grâce aux moyens de transport modernes et virtuellement sur des plates-formes digitales quand les pôles de compétences (technopôles) concentrent déjà ceux qu’on considère comme des visionnaires. Il appartient à l’Histoire de l’Antiquité à nos jours en passant par le siècle des Lumières (XVIIème siècle) que d’apporter le progrès grâce à des savants qui participent à l’essor des sciences malgré la pression des pouvoirs. Entre ambition individuelle et partage universel, la collaboration est mondiale même s’il y a parfois des conflits sur les brevets, la récupération des compétences. C’est donc le libéralisme qui finance la recherche, pour soi et pour les autres par conséquence, mais l’Etat, dans l’héritage des Académies royales, apporte par son dirigisme l’orientation des recherches et donc des résultats. Les nouveaux défis placent la science au cœur des intérêts économiques : doit-elle justifier de son indépendance ou au contraire se soumettre aux lois des marchés ? La science diffuse ses applications vers le grand public, d’où une élévation du niveau général du savoir, les avancées sont aujourd’hui internationales et le transfert de compétences permet de gommer les inégalités. La vulgarisation scientifique utilise l’école, les médias pour se généraliser, depuis l’alphabétisation au XIXème siècle (école de Jules Ferry où l’Etat remplace l’église dans l’éducation), le peuple est avide de découvertes et la formation de bonne qualité rend les élèves compétents, curieux et studieux. Bien sûr, la limite est la propagande qui fait des élèves non pas des ingénieurs qualifiés mais de bons petits soldats, la science a en effet cette capacité à se transformer en enjeux géopolitiques et à produire le progrès… tout comme les armes. Einstein a ainsi participé à la bombe atomique et à l’énergie facile.

JUGER LES CRIMES DE MASSE ET GENOCIDES APRES 1945

 

Un crime de masse, tout comme un génocide, est une tuerie organisée et généralisée visant à exterminer un groupe. Au lendemain de la 2nde guerre mondiale et la découverte des camps d’extermination de dziganes et de juifs par les nazis, l’humanité ressent le besoin de faire justice sur les responsabilités de chacun. Il s’agit de faire entrer dans la mémoire collective qui sont les bons et qui sont les méchants. Le 8 août 1945 est créé le tribunal militaire international à Nuremberg afin de juger les criminels nazis. Selon Annah Arendt, les accusés refusent de commenter les horreurs qu’ils ont commises pour confirmer qu’ils ne faisaient qu’obéir aux ordres, aussi abjects fussent-ils. C’est donc la mort industrielle par de banals salariés dépourvus d’humanité qui a conduit au plus grand massacre de tous les temps (6 millions de victimes juives). Fort de cette expérience, le droit international reconnaît en 1948 pour l’Histoire les crimes contre l’humanité. Plus tard, des massacres commis entre 1975 et 1979 au Cambodge par les Khmers Rouges et en Sierra Leone de 1991 à 2002 seront jugés par des tribunaux spécifiques. Mais en 1994, il s’agit de juger le massacre (en particulier avec des machettes) des Hutu sur les Tutsi entre le 17 avril etle 17 juillet. Le TPIR veut connaître les planificateurs du génocide. Parallèlement des tribunaux populaires jugent 2 millions de gens pour définir les rôles précis : organisateurs, tueurs, acteurs ou pilleurs. C’est l’occasion d’écrire le récit historique, on exhume des charniers pour entamer le processus de deuil. Mais les tribunaux Gacaca, chargés de la réconciliation nationale jusqu’en 2012, manquent d’impartialité, les juges sont mal formés et la corruption fausse les procès. Quand à la justice pénale internationale pour l’ex-Yougoslavie, c’est le 1er TPI depuis Nuremberg et Tokyo. Après l’effondrement de la Yougoslavie qui se finit en 1992, c’est le début des guerres (1991-1999) pendant lesquelles les serbes de Milosevic font plusieurs nettoyages ethniques (massacres, viols et pillages de Croates et de Bosniaques dans le but de reconstituer la « Grande Serbie »). Le TPIY qui siège de 1993 à 2017 à la Haye veut juger les violations du droit humanitaire et établir les responsabilités individuelles, comme dans le massacre de Srebrenica. Tous ces tribunaux sont à l’origine de la CPI (Court Pénale Internationale) en 2002.

CROISSANCE ECONOMIQUE ET PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENT

 

Comment éviter les dégâts environnementaux et assurer la prospérité qui évite les conflits ? La soutenabilité de la croissance passe par un développement durable visant à répondre aux besoins du présent sans compromettre l’avenir des générations futures. La notion de « bien-être » ne figure pas dans le PIB et pourtant c’est une question de santé et de confort que de voir l’économie verte investir dans le capital naturel (énergies renouvelables) et dans les technologies propres pour atténuer le réchauffement climatique et pérenniser les ressources. Alors le capital humain tout comme le capital financier doivent être mobilisés pour que l’empreinte carbone soit la plus faible possible, il y a un conflit entre les lois de la nature et celles de la rentabilité immédiate du capitalisme, les entreprises doivent engager une vision à long-terme de leur stratégie économique qui garantit à la fois leur survie financière et à la fois la survie de la Terre. Cette confrontation n’est pas incompatible car les enjeux sont liés par la pérennité de l’activité dans le futur. Les gouvernements sont là pour inciter voir contraindre les acteurs sociaux vers une main verte, cela passe par des lois, des normes et des réglementations lourdes à mettre en place et dont le bénéfice n’est pas immédiatement perceptible individuellement mais les taxes sur la pollution et les subventions sur les bons comportements sont la seule manière d’arriver à un effort collectif. Le modèle de production actuel (agricole et industrielle) est productiviste et va avoir des conséquences dramatiques : la société de consommation devrait payer son écotaxe comme prélèvement obligatoire pour la Terre. La communauté scientifique et la mobilisation des écologistes tirent la sonnette d’alarme. Non seulement les ressources (eau, hydrocarbures, mines) se tarissent mais en plus la main de l’homme est naturicide, on peut opposer la soutenabilité faible qui est d’innover et de trouver des alternatives aux pénuries à la soutenabilité forte qui, pessimiste sur la capacité à régénérer l’environnement, propose la décroissance de la consommation et la préservation du capital naturel. La RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) intègre les objectifs environnementaux dans le modèle des affaires, ils obéissent à trois normes : émissions, procédés et produits, comme la norme ISO 14000. Il s’agit non seulement d’encourager l’économie circulaire contraire aux comportements traditionnels (produire, utiliser, jeter) pour la réutilisation et le recyclage des ressources et matériaux mais en plus d’intégrer une justice environnementale contre les inégalités qui pénalisent les plus faibles. Alors l’éducation et la sensibilisation du public aux enjeux environnementaux fait participer la population à un collectif responsable de ses comportements et de ses choix de consommation, c’est la somme des efforts individuels qui sauvera la planète.

ASSASSINATS ET TENTATIVES AUX USA

 

Le candidat républicain aux présidentielles 2024 aux USA Donald Trump vient d’être victime d’une tentative d’assassinat lors d’un meeting électoral. Cela n’est pas sans rappeler la violence qui a tué 4 présidents américains (Abraham Lincoln en 1863, James Garfield en 1881, William McKinley en 1901 et J.F. Kennedy en 1963) et en a blessé d’autres (F.D. Roosevelt en 1933, Gerald Ford en 1975, Ronald Reagan en 1981). D’autres, candidats à l’investiture suprême, ont été tués ou blessés (Robert Kennedy en 1968, George Wallace en 1972). Faut-il fustiger la libre circulation des armes à feu qui est inscrite dans la constitution ? En tout cas, je présente mes meilleurs vœux de prompt rétablissement à Monsieur Trump, l’ancien président a été victime d’un guet-apens, il a bien réagi en se protégeant et les services de sécurité ont neutralisé l’assaillant. Mais la vraie question est la haine propagée lors de ces élections, on peut fustiger le programme électoral de Monsieur Trump en le qualifiant de populiste, on peut critiquer les échanges musclés avec le candidat-président Biden, on peut même souhaiter la disparition du candidat républicain et regretter qu’il en ait réchappé lui et ses futures catastrophes gouvernementales (lol) mais le principe de la Démocratie est de laisser faire la vie politique et laisser décider les électeurs. Oui, Monsieur Trump a sa place dans la société américaine et sa disparition aurait été un grand vide dans le déroulement de ces élections car il représente l’opinion d’un grand nombre d’américains, il sort renforcé de cette tentative d’assassinat quand il se présente comme « l’homme à abattre qui ne s’en laissera pas dompter », alors qu’il portera les stigmates de ses blessures superficielles (à la joue et à l’oreille), ce sont comme les blessures de guerre d’un vétéran couvert de gloire en revenant du combat. Oui, la destinée a choisi d’épargner Monsieur Trump et cela l’a rendu encore plus déterminé qu’avant, « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » dit le dicton et c’est la maxime qui s’est invitée aux élections américaines en renforçant sa réputation de « dur à cuir ».

L’INTEGRATION ET LA STRUCTURATION DE LA FRANCE

 

La France est intégrée dans l’Europe par ses agglomérations et ses régions. Les villes sont attractives par leur activité financière, culturelle, scientifique, économique, technologique et politique. Les transports organisent le territoire, liés aux aménités environnementales et à l’action volontariste de l’Etat. Des centres urbains deviennent des hubs avec différents modes de transports multimodaux. Le réseau internet et téléphonique est aussi facteur d’intégration. Mais les régions s’opposent par leur population, leur densité, leur système productif. On assiste à une métropolisation et à une littoralisation de l’activité. Les FTN (Firmes Transnationales) mettent les territoires en concurrence pour investir. La France bénéficie ainsi d’investissements étrangers et les intérêts français dans le monde ne sont pas négligeables. Des pôles de compétitivité se créent donc, associant centres de recherche, entreprises et universités afin de développer une production innovante. Cela augmente les disparités socio-spatiales dans les territoires. La France dans l’UE est une interface entre le Nord et le Sud mais le centre de gravité suite à l’élargissement aux pays de l’Est se déplace vers l’Europe médiane. Avec des aides financières au développement, les politiques européennes rendent les territoires plus compétitifs, les collectivités territoriales deviennent des territoires de proximité pour les aménagements locaux, ce sont des interlocuteurs privilégiés de l’UE, de l’administration et des investisseurs. La concurrence entre territoires se fait sur le désenclavement (infrastructures de transport et de télécommunications), sur la politique d’incitations financières et matérielle des collectivités, sur la stratégie de communication marketing des régions, sur la densité du tissu économique et social. Mais les inégalités sont économiques (régions rurales ou en déclin), sociales (accès à l’éducation, à la santé, aux services publics), environnementales (attractivité des loisirs, conditions sanitaires de vie, pollution). L’action des politiques publiques a gommé des inégalités en décentralisant, organisant le Plan, démocratisant l’accès aux services pour équilibrer les dynamiques et favoriser un développement harmonieux.

LA GUERRE FROIDE

 

Après la 2nde guerre mondiale est créée l’ONU mais la grande alliance se craquèle. Les USA présentent une économie puissante tandis que l’URSS, remplie de gloire par la victoire ce qui lui permet une sphère d’influence très grande (notamment les républiques de l’Est), est ruinée. La doctrine Truman (1947) tente d’endiguer l’expansion du modèle communiste (politique de containment). Les deux blocs se trouvent face-à-face dans une guerre froide où ces deux superpuissances s’opposent dans des conflits périphériques. Le capitalisme et la démocratie de l’Ouest s’oppose au communisme et à la dictature du prolétariat à l’Est. Le blocus de Berlin par les soviétiques voit un pont aérien alimenter Berlin-Ouest. En 1949, l’OTAN est créée, en réponse l’URSS instaurera le pacte de Varsovie en 1955. Le monde se polarise donc, les deux grands sont capables de déclencher une guerre nucléaire (l’URSS ayant la bombe en 1949), alors ils se confrontent sans s’affronter directement (guerre de Corée en 1953). En 1956, c’est la crise du canal de Suez quand Nasser nationalise le canal, les anciennes puissances coloniales, France et Royaume-Uni, se rendent compte qu’elles ne sont plus les maîtres. Cette année-là la répression de Budapest (Hongrie) montre le vrai visage du communisme. En Europe, en 1961, l’URSS fait ériger le mur de Berlin, le rideau de fer empêche tous les échanges entre l’Europe de l’Ouest et l’Europe de l’Est. En 1962, la crise des missiles de Cuba est un moment critique au bord de la guerre nucléaire quand J.F. Kennedy exige le retrait immédiat du dispositif et quand Khrouchtchev finit par faire démanteler l’installation. Les années 1960 sont alors une période de détente avec des accords de contrôle sur les armements. La guerre des six jours, dans le guêpier du Moyen-Orient, voit Israël, allié des USA, conforter sa place de leader. Mais rapidement, c’est la guerre du Viêt-Nam (après la défaite des français dans la cuvette de Dien-Bien-Phu face au Vietminh d’Hô-Chi-Minh soutenu par le camp communiste au Nord, l’indépendance de l’Indochine est signée par les accords de Genève en 1954). Les USA capitalistes se sentant menacés envoient les GIs se battre pour le Sud dès 1965. Mais malgré la supériorité aérienne et technologique, en 1968 c’est l’enlisement face à la guérilla d’un ennemi invisible : les Viêt-Cong. Une grande partie de la jeunesse se révolte conter ce conflit. Une vague de contestations pacifistes (participation à des concerts, mouvement hippie rejetant les valeurs traditionnelles, affrontements avec la police) s’étend. La politique de Nixon (1969-1974 emporté par le Watergate), après l’extension du conflit, est ensuite de mettre fin à l’implication directe des USA, qui se retirent en 1973. Le Nord prend le Sud en 1975. Dans le bloc communiste, la tentative tchèque de libéralisation est réprimée lors du Printemps de Prague en 1968. Entre 1979 et 1989, les soviétiques interviennent en Afghanistan pour soutenir le gouvernement face aux moudjahidines mais cela se solde par un échec. Parallèlement, Gorbatchev introduit des réformes de glasnost (transparence) et de perestroïka (restructuration), tentant une certaine libéralisation du bloc communiste. Mais c’est un échec avec la chute du mur de Berlin en 1989, le symbole de la fin de la division de l’Europe et en 1991, l’Union Soviétique est dissoute. 

LA MONDIALISATION

 

Les pays développés dominent encore la mondialisation, d’un point de vue économique ils assurent une part importante du commerce mondial et de l’innovation et contrôlent les principales monnaies. D’un point de vue politique, ils hébergent les principales institutions internationales et s’accordent entre puissants sur les décisions concernant la marche du monde. Sur le plan géopolitique, il y a des tensions interétatiques et les pays dominants usent de leurs rapports de force dans la résolution des conflits, dans le partage des ressources naturelles, dans la sécurisation des routes commerciales. Face aux mobilités humaines (migrations politiques ou économiques), certains proposent la fermeture des frontières. Mais la puissance du G7 diminue, les pays émergents sont de nouveaux centres d’impulsion avec une croissance économique soutenue et une amélioration de leur niveau de développement. Mais les conditions salariales, sociales, environnementales sont différentes d’où une concurrence déloyale. Ces pays bénéficient donc des délocalisations industrielles, ils exportent produits agricoles, miniers, énergétiques ou manufacturiers. Le G20 réunit l’essentiel de la création de richesses. les métropoles bénéficient de la désertification rurale, l’urbanisation se généralise quand les villes polarisent l’essentiel des flux matériels, immatériels et humains, elles hébergent services et centres de décision. Les mégalopoles sont de gigantesques zones urbaines discontinues avec leurs défauts : air irrespirable à cause de la pollution, engorgement des voies de communication, étroitesse des logements. La littoralisation des activités concentre l’essentiel de l’humanité sur les côtes, façades maritimes ou le commerce international se développe par bateau, le moyen le plus pratique d’échanger des biens. Les frontières entre Etats sont des interfaces terrestres d’échanges, zones de conflits ou de coopération économique renforcée. Certains territoires se spécialisent dans des secteurs (théorie économique de Ricardo) dans des centres industriels ou des technopoles, la concentration concerne aussi les produits agricoles et le tourisme de masse. Mais des territoires restent enclavés, isolés en raison de leur situation géographique et de la faiblesse des moyens de communications, la pauvreté pouvant être économique avec un retard de développement (ghettos ou bidonvilles) mais aussi politique avec une marginalisation d’une région ou en raison de conflits. En tout cas, des pays cherchent la coopération internationale (ONU) ou régionale (zones de libre-échange) pour favoriser ou réguler l’économie (FMI et Banque Mondiale) et pour stabiliser le système monétaire et financier international afin d’éviter les crises. L’OMC arbitre les différents économiques et des organisations mondiales et ONG s’occupent de l’urgence humanitaire et sociale. Enfin, la prise de conscience écologique voit les COP se réunir pour limiter le réchauffement climatique et s’accorder sur la politique environnementale. Quant à la culture, sa diffusion est à la fois locale et globale, favorisant une uniformisation des modes de vie et de consommation tout en s’intéressant aux particularismes régionaux. Comme le patrimoine naturel et culturel est valorisé pour attirer les touristes, le tourisme se développe au fur-et-à-mesure que la société devient celle des loisirs. Enfin, les nouvelles technologies tendent à amoindrir les disparités entre régions car leur accès aisé favorise la connaissance et l’activité.

LES REGIMES TOTALITAIRES

 

Entre les deux guerres mondiales apparaissent des régimes totalitaires sur des peuples oubliés par le traité de Versailles : le communisme en Russie, le fascisme en Italie, le nazisme en Allemagne. Leurs points communs sont d’être extrémistes et populistes, avec des solutions qui sont des raccourcis faciles face aux problèmes rencontrés. Le contrôle du pouvoir par un dirigeant est absolu avec le culte du chef, il n’y a plus de séparation des pouvoirs qui sont entre les mains d’une oligarchie. Il y a une idéologie dominante, qui enrôle le peuple, avec propagation de la répression et de la terreur en utilisant la police secrète, en exécutant les opposants par des purges ou dans des camps de concentration. Il y a endoctrinement des gens grâce à la propagande qui maîtrise les médias, l’éducation, les rassemblements de masse afin de diffuser l’idéologie et de mobiliser les peuples. Le renforcement des armées est la conséquence d’une remilitarisation en vue d’une politique expansionniste du pays. L’instauration des partis uniques (Russie : 1917, Italie : 1922, Allemagne : 1933) fascine autant qu’elle inquiète les démocraties libérales, l’opposition est frontale (destruction du capitalisme pour les communistes, supériorité de l’Etat pour les fascistes, défense de la race supérieure pour les nazis). La violence devient extrême avec la création de milices (SA puis SS en Allemagne) et de polices politiques (la gestapo), les opposants sont poussés à l’exil, internés (Allemagne dès 1933 et la nuit de cristal en 1938 avec vague de persécution des juifs et confiscation de leurs bien) ou exécutés (Grande Terreur en Russie). Le parti unique contrôle de façon centralisée l’Etat, les libertés individuelles sont supprimées tout comme les syndicats, la censure atteint les médias, c’est l’établissement d’une dictature totalitaire détournant la culture à son profit pour promouvoir le culte du chef et les goûts acceptés. Les populations passives n’ont pas d’autre choix que d’accepter le projet totalitaire car la résistance est systématiquement affaiblie, traquée et réprimée. La guerre civile espagnole (1936-1939) qui met le dictateur Franco au pouvoir est l’occasion de tester les armements. Hitler veut conquérir un « espace vital » en usant de la faiblesse des Démocraties face à ses volontés : le réarmement de la Rhénanie en 1936, l’Anschluss en 1938, les accords de Munich en 1938 précurseurs du dépeçage de la Tchécoslovaquie. L’attaque de la Pologne déclenche la 2nde guerre mondiale. L’héritage est donc tragique en nombre de morts, en prise de conscience qu’une répression et une violation des droits humains est possible, tout comme l’aboutissement vers une guerre totale dont est capable une minorité choisie par des peuples aveuglés, désespérés ou humiliés.

PETIT MEMO DE MATHEMATIQUES

 

DERIVEES DE X

Constante k’ = 0

(x)’ = 1

(ax+b)’ = a

(x²)’ = 2x

(xn)’ = nx(n-1)

(1/x)’ = -1/x²

(1/xn)’ = -nx-n-1

(racine(x))’ = 1/(2*racine(x))

(ex)’ = ex

(ln(x))’ = 1/x

(cos(x))’ = -sin(x)

(sin(x))’ = cos(x)

(tan(x))’ = 1 + tan²(x) = 1/cos²(x)

 

DERIVEES DE FONCTION U ET V

(u+v)’ = u’ + v’

(uv)’ = u’v + uv’

(u/v)’ = (u’v – uv’)/v²

(ua)’ = au’ua-1

(racine(u))’ = u’/(2*racine(u))

(cos(u))’ = -u’sin(u)

(sin(u))’ = u’cos(u)

(u*(ax+b))’ = au’(ax+b)

(eu)’ = u’eu

(ln(u))’ = u’/u

 

FONCTION EXPONENTIELLE

(ea * eb) = ea+b

(ea/eb) = ea-b

(ex)n = ex*n

(ex*ex) = e2x

1/ex = e-x

(eln(x)) = x

(e0) = 1

(e1) = e

(e1/2) = racine(e)

Fonction convexe et croissante, d’où pour tout x, ex>= x + 1

La tangent au point d’abscisse 0 a pour équation : y = x + 1

 

 

FONCTION LOGARITHME NEPERIEN

(ln(ab)) = ln(a) + ln(b)

(ln(a/b)) = ln(a) – ln(b)

(ln(an)) = nln(a)

(ln(1/b) = -ln(b)

(ln(racine(a)) = ½*ln(a)

(ln(ex)) = x

(ln(1) = 0

(ln(e) ) = 1

Fonction concave et croissante, d’où pour tout x, ln(x)<=x - 1

 

La tangente au point d’abscisse 1 a pour équation : y = x - 1

L’ENTREPRISE GENERAL ELECTRIC

Cette entreprise historique dont le siège est à Boston est aujourd’hui malmenée en bourse, divisée en plusieurs entités. Elle restructure sa dette en vendant des divisions non stratégiques. Issue de la fusion de l’entreprise de Thomas Edison (inventeur du phonographe et de la lampe électrique à incandescence) avec Thomson-Houston Electric en 1892, cette entreprise est spécialisée dans les biens d’équipements. Elle s’impose rapidement avec ses technologies et ses inventions, elle joue notamment un rôle clé dans l’électrification des USA au début du 20ème siècle. Aujourd’hui, l’entreprise a un impact significatif sur l’économie mondiale même si elle a perdu de sa superbe. Ses principaux secteurs d’activités sont GE Power (conception et fabrication de turbines et de générateurs pour la production d’électricité, dont les solutions éoliennes et hydrauliques pour les énergies renouvelables), GE Aviation (dont une coopération avec le français Safran pour concevoir et produire des moteurs d’avions de ligne) et GE Healthcare (technologie de la santé, services de diagnostic médical et d’imagerie). Les défis futurs sont de trouver des relais de croissance pour cette entreprise plus que centenaire qui doit penser le futur comme elle a imaginé par le passé comment anticiper les besoins de l’humanité. Sa réputation a faibli mais l’héritage pour ses ingénieurs est toujours prestigieux, elle est le symbole même du capitalisme américain qui a triomphé au 20ème siècle et doit affronter le 21ème siècle et ses mutations rapides qu’il faut tenter de prévoir, c’est la démonstration qu’un véritable savoir-faire doit satisfaire les marchés pour assurer les débouchés et donc les profits, la stratégie d’entreprise ne doit pas faiblir ni disperser ses forces dans les méandres du business, les clients comme le personnel comme les investisseurs attendent une vision claire et limpide du PDG pour la pérennité de l’activité, dans le sillage des grands du net qui indiquent la marche à suivre et atteignent des capitalisations record, GE n’est plus le géant qu’il était mais il fait encore rêver les gens car ses produits ont gardé cette notion émotionnelle qui les caractérise, cette sensation de bienfaits pour l’humanité par la fourniture de matériel dans l’énergie, l’aérien, la santé, c’est proche des gens et ça leurs parle de progrès social et technologique, d’explorations scientifiques rendant service dans la vie des hommes et ça colle avec la modernité de la civilisation depuis les Révolutions Industrielles. Comme d’autres ont loupé l’avancée numérique, la veille technologique doit être incessante, GE est une entreprise industrielles aux objectifs clairs et dans le vent : y associer des services pour faciliter la vie des utilisateurs, les télécommunications, l’informatique et l’IA sont l’occasion inespérée et providentielle de dépasser la concurrence car c’est le début d’une nouvelle ère de découvertes qui peut relancer GE et sa tradition d’excellence.

L’ECONOMIE DE MARCHE

L'économie de marché est un système économique dans lequel les décisions concernant la production, la distribution et la consommation de biens et services sont principalement déterminées par les forces du marché, c'est-à-dire l'offre et la demande. Voici quelques points clés pour comprendre ce système :

1.      Liberté de choix : Les consommateurs ont la liberté de choisir les produits qu'ils souhaitent acheter, tandis que les producteurs décident des biens et services qu'ils veulent produire, basés sur les opportunités de profit. L’économie de l’offre théorisée par la loi des débouchés de Say affirme que l’offre créée sa propre demande par la redistribution aux divers agents économiques de l’argent qui travaille. Il faut donc libérer l’initiative individuelle. L’économie de la demande est plus pragmatique : il faut que le pouvoir d’achat (des salariés, des fonctionnaires, des assistés, des retraités) permette d’acquérir les biens, ce qui fait tourner l’économie et permet d’acheter les produits de l’offre. En favorisant les revenus (salaire minimum, forte redistribution, forte rétribution des emplois qualifiés), on pénalise les bénéfices et donc les investissements.

2.      Prix déterminés par le marché : Les prix des biens et services sont déterminés par les interactions entre l'offre et la demande. Les fluctuations de ces forces influencent les prix, qui à leur tour affectent les décisions des consommateurs et des producteurs. Le capitalisme permet, contrairement aux économies centralisées, de fixer le juste prix à un temps t, c’est-à-dire que tout le monde est satisfait par sa vente ou son acquisition.

3.      Concurrence : La concurrence entre les entreprises est un élément central de l'économie de marché. Elle incite à l'innovation, à l'efficacité et à l'amélioration continue des produits et services. Elle suppose l’existence de droits de propriété exclusifs et transférables et un fonctionnement décentralisé de l’activité. Il y a des règles de libre-échange à respecter pour l’équité de tous les acteurs

4.      Propriété privée : La plupart des ressources et des entreprises sont détenues et gérées par des particuliers ou des entreprises privées. La propriété privée est un principe fondamental qui soutient les investissements et la prise de risque. L’efficacité économique est liée au pouvoir et à la volonté des propriétaires privés de contrôler l’usage de leur bien, il décident de leur affectation dans l’idée d’en tirer le meilleurs bénéfice pour eux et donc pour la communauté.

5.      Rôle limité du gouvernement : Dans une économie de marché pure, le rôle du gouvernement est généralement limité à la protection des droits de propriété, la mise en place de la réglementation nécessaire pour assurer une concurrence équitable et la fourniture de biens publics que le marché ne peut pas fournir efficacement. Dans une politique de relance, l’Etat s’endette pour introduire des liquidités à financer des travaux dont le bénéfice attendu est une redistribution des salaires pour relancer la consommation. Dans une politique libérale, l’Etat est minimal, laissant les inégalités sans réponse de soutien financier au besoin de justice sociale

6.      Allocation des ressources : Les ressources sont allouées de manière efficace à travers le mécanisme des prix. Les entreprises produisent ce qui est le plus demandé et les ressources sont dirigées vers les secteurs les plus profitables. Les revenus sont des formes de ressources qui permettent à chacun de choisir ce qu’il veut acheter mais il est influencé par le marketing qui donne force à des marques. Il n’y a donc théoriquement pas de gaspillage des ressources puisque les prix sont fixés pour faire correspondre l’offre à la demande, cependant le coût de production minimal implique un prix-plancher induit et si ce n’est pas rentable, alors la fabrication de cet article s’arrête.

 

L'économie de marché contraste avec les systèmes économiques planifiés ou commandés, où les décisions économiques sont prises par une autorité centrale. Les économies modernes sont souvent des systèmes mixtes, incorporant des éléments de marché et de planification gouvernementale pour corriger les défaillances du marché et promouvoir le bien-être social.

L’HISTOIRE DE RENAULT

 

En 1998, Louis Renault, ingénieur de Centrale, fonde Renault-Frères à Billancourt, 70 salariés produisent 70 voitures de luxe. A partir de 1905, il se spécialise dans les véhicules utilitaires (taxis, camions) et en 1912, après une visite dans les usines Ford à Detroit, il impose de nouvelles méthodes de fabrication. En 1915, il a 11% du marché national. Entre 1914-1918, la production de camions et de chars (FT) pour l’armée quadruple les effectifs (22000 salariés). En 1926, il lance son premier véhicule de tourisme grand public, la 6CV, dans ces années il produit aussi des autobus, des camions, des tracteurs. L’entreprise supplante la concurrence, dont Citroën et Peugeot. Les ingénieurs inventent la boîte de vitesse à prise directe. Pendant le Front Populaire, l’entreprise est victime de grandes grèves et de violences sociales et est en partie nationalisée. Entre 1940 et 1944, Louis Renault collabore plus que les autres patrons avec l’occupant, il mourra avant son procès en octobre 1944. Punie, l’entreprise est réquisitionnée puis nationalisée en janvier 1945. Après la guerre, Renault est un modèle, un laboratoire social où les syndicats bien implantés négocient salaires et conditions de travail, servant d’exemple sur l’idée de progrès. Les usines de Flins, Cléon, Sandouville, Le Mans, Douai, Maubeuge, Thionville sont créées et exportent plus de 50% de la production. L’Etat privilégie la croissance sur les bénéfices, Renault achète Berliez, collabore avec Volvo (moteurs). La 4CV, la Dauphine, la R4, la R5 seront des succès mais les pertes s’accumulent. Pour sauver l’entreprise, René Lévy (1986-1993) diminue le personnel, augmente les qualifications, applique les méthodes de productivité et de qualité pour se confronter à la concurrence, l’usine historique de Billancourt est fermée. Renault, fidèle à son passé de courses automobiles, gagne plusieurs titres de champion du monde de Formule 1. La Clio, l’Espace (nouveau concept de monospace), la R19 sont des succès commerciaux, notamment à l’étranger, la marque est relancée et Renault est en partie privatisée en bourse. Aujourd’hui, autant dans les véhicules utilitaires (la Kangoo, le Trafic) que dans les véhicules de loisirs (Clio, Mégane, Scénic), Renault délocalise la production dans les pays à faible coût de main-d’œuvre, l’achat du roumain Dacia pour l’entrée de gamme (SUV Duster, Sandero) permet d’accroître les parts de marchés et l’alliance avec Nissan permet d’avoir la taille critique pour standardiser les pièces et négocier avec les fournisseurs. Renault se lance aujourd’hui dans les petits véhicules électriques écologiques (la Zoé), preuve que l’entreprise a toujours un temps d’avance sur les considérations de la société.

THE RULE OF LAW

 

The justice refers to the concept of fairness, moral rightness and equitable administration of laws. The parliament write them so this is a political act, but a jury in a courtroom applies theses texts regarding to the gravity of crime and dangerousness of defendants.  The trial listen to witnesses and evaluate physical proofs, it must be an equitable plea between prosecution and defense. The offense in the USA can lead to the death penalty or life sentence, the verdict statement expands and clarifies the situation when the witnesses say: “I swear to tell the truth, the whole truth, and nothing but the truth, so help me God”. Hence a impartial judgment lead to protection of rights, punition for wrongdoing or resolution of disputes. People are due to receive the right treatment in social justice as well as legal justice. The institutions delivers a message of Democracy in the rule of law but Bruce Springsteen said: “I have spent my life judging the distance between American reality and the American dream”, he means that there is such a gap between everyday life and faiths and beliefs that people can be disappointed, more, disgusted there is no justice on earth, they think that life is too hard when they are idealists. Everybody is supposed to know the law but greatness and smallness of humanity meets good and evil, media and people are astonished when they see victims of such crimes, the society asking for protection against hate, violence, robbery and killings because these behaviors are not compatible with the Republican values.

THE HISTORY OF TECHNOLOGY FROM THE INDUSTRIAL REVOLUTION UNTIL NOW

It encompasses significant advancements to change the society, the economy and the everyday life. James Watt improved the steam engine in the late 18th century, powering factories with more efficient energy, opening the way to a new era of manufacturing and transportations. The textile industry increased its productivity with water frame, spiny jenny (Samuel Crompton) and power loom (Cartridge). The development of iron and steel processes by Cort and the Bessemer convertor marked a revolution for production of metal goods. At the end of the 19th and the beginning of 20th centuries, (2nd Industrial Revolution), Thomas Edison and Nicolas Tesla’s works on electricity made it possible the lamp and the alternative electric power. In the telecommunications, Samuel Morse (1837) created the telegraph and Graham Bell (1876) the telephone, a new way to talk to people. Karl Benz (1885) invented the first car (internal combustion engine) and the Wright Brothers in 1903 made it fly their first plane. In 1895, the Lumière Brothers showed their first film in public. After WWII, the jet propulsion allowed long range plane travels and space discoveries. Born in the 1920', petrochemicals products and plastics were generalized. Opening the way to electronics progress, Bardeen and Brattain (1947) worked out the transistor. In 1954, the 1st nuclear power plant was built in USSR. That year, Georges Devol filed a patent for the 1st industrial robot. From the 60', households got outfitted with television, large and small electrical appliances. The 1st big computer (1945) led to the Personal Computer (70’-80’) . Internet and the World Wide Web (1989, Tim Berners-Lee) was the beginning of major breakthrough in information technologies (software, databases, cloud) connecting people. The first iPhone in 2007 changed life of users (working habits, information access, communications everywhere) and were precursors of Artificial Intelligence and Big Data, making machine learning tasks and analyzing inputs in healthcare, finance, logistic, media… The green revolution is a new challenge for humanity with solar and wind power which put the bases for a sustainable environment.

 

 

HISTOIRES DES SCIENCES, DES SAVANTS ET DES FORMULES:

Les grandes découvertes scientifiques on transformé à chaque époque la compréhension du monde. Quelques fois mal accueillis, ces savants ont souvent juxtaposé philosophie et formules mathématiques pour expliquer leurs découvertes.. Les innovations technologiques majeures qui en découlent changent la vie du quotidien, comme si les mathématiques géraient les choses.

 

  1. La gravitation universelle
    • Savants : Isaac Newton
    • Description : En 1687, Newton publie ses "Principia Mathematica" où il formule la loi de la gravitation universelle, expliquant le mouvement des planètes et des objets sur Terre.
    • Formules : F(A/B) = F(B/a) = G*Ma*Mb/d², F(g) = G * M(soleil)*m/r²
  2. La théorie de la relativité
    • Savants : Albert Einstein
    • Description : En 1905 et 1915, Einstein développe la relativité restreinte et la relativité générale, révolutionnant notre compréhension de l'espace, du temps et de la gravité.
    • Lois de la relativité restreinte : e = mc²
    • Lois de la relativité générale : G= (8*Pi*GN)/(c^4)*T
  3. La structure de l'ADN
    • Savants : James Watson, Francis Crick, Rosalind Franklin
    • Description : En 1953, Watson et Crick, s'appuyant sur les travaux de Franklin, découvrent la structure en double hélice de l'ADN, essentielle pour la génétique moderne.
  4. La radioactivité
    • Savants : Marie Curie, Pierre Curie, Henri Becquerel
    • Description : En 1896, Becquerel découvre la radioactivité naturelle. Les Curie (Pierre mourra d’un accident de cheval, Marie d’usure des radiations) poursuivent ces recherches, découvrant le radium et le polonium.
  5. La théorie de l'évolution
    • Savants : Charles Darwin
    • Description : En 1859, Darwin publie "L'Origine des espèces", proposant la théorie de la sélection naturelle comme moteur de l'évolution des espèces et de l’adaptation parfaite des êtres vivants dans leur milieu.
  6. Les lois de la thermodynamique
    • Savants : James Clerk Maxwell, Rudolf Clausius, William Thomson (Lord Kelvin)
    • Description : Ces scientifiques formulent les lois fondamentales de la thermodynamique, expliquant les échanges d'énergie et les transformations thermiques. Elles seront généralisées lors des études sur les moteurs et leurs cycles.
  7. La mécanique quantique
    • Savants : Max Planck, Niels Bohr, Werner Heisenberg, Erwin Schrödinger
    • Description : Développée au début du 20e siècle, cette théorie décrit le comportement des particules subatomiques et a des applications dans de nombreux domaines de la physique et de la chimie. On part du principe qu’on n’observe pas (en projetant des protons sur la matière) ce qu’on devrait voir car on modifie la structure même de l’atome.
  8. Les vaccins
    • Savants : Edward Jenner, Louis Pasteur
    • Description : Jenner développe le premier vaccin contre la variole en 1796. Pasteur crée des vaccins contre la rage et d'autres maladies au 19e siècle, établissant les bases de la vaccinologie moderne.
  9. L'électromagnétisme
    • Savants : Michael Faraday, James Clerk Maxwell
    • Description : Faraday découvre l'induction électromagnétique et Maxwell formule les équations de l'électromagnétisme, unifiant les phénomènes électriques et magnétiques.
  10. La table périodique des éléments
    • Savants : Dmitri Mendeleïev
    • Description : En 1869, Mendeleïev crée la première version de la table périodique, classant les éléments chimiques en fonction de leurs propriétés et de leur masse atomique.

PARLER DU SIDA AUX ENFANTS

Parler du SIDA aux enfants, c’est d’abord parler d’amour et de sexe dans une relation. En effet, c’est une maladie sexuellement transmissible lors d’un rapport, ce n’est pas la seule (hépatites) mais c’est la plus mortelle. Si on n’est pas sûr de son partenaire, on peut lui demander un certificat de non-infection et surtout mettre le préservatif pour se protéger. En effet, deux êtres attirés l’un par l’autre s’enflamment et oublient les recommandations élémentaires. Parler SIDA, c’est aussi parler genre, au début on disait que c’était une maladie d’homosexuels, de prostituées et de droguées, donc pour les conservateurs le mal incarné d’une morale transgressée. La tolérance et le mariage pour tous ont tempéré cette stigmatisation « de celui qui a fauté ». Parler SIDA, c’est aussi parler médecine puisque la maladie ne se guérit pas, en revanche il existe de très bons traitements qui maintiennent le système immunitaire, les gens de mourant pas directement du SIDA mais de l’affaiblissement de leurs défenses naturelles face aux maladies courantes. Parler SIDA, c’est aussi parler éducation, quand l’ignorance touche les plus faibles sur la contraception et les violences sexuelles, c’est aussi parler géopolitique avec les pays pauvres qui manquent de moyens pour prévenir et pour curer, c’est aussi parler de mixité sociale (entre les classes, entre les zones géographiques) dans un monde où la globalisation des échanges permet les rencontres, c’est aussi parler de politique quand il faut financer des campagnes de sensibilisation, allouer des ressources pour soigner et encourager le dialogue, en effet en famille c’est souvent un sujet tabou car il relève de la propre puissance des individus et de leur pudeur, il faut discuter des croyances et pratiques culturelles  quand il s’agit de la liberté d’aimer et du droit fondamental à choisir son partenaire.

 

 

L’HISTOIRE DES MATHEMATIQUES

 

Entre -3000 AC et -1800 AC, les bergers babyloniens, les arpenteurs égyptiens, les chinois jettent les bases d’une science empirique : calendrier, calcul de surfaces, de volumes, arithmétiques, Pi. De -600 AC à 476, avec les mathématiciens grecs tels que Thalès, Pythagore, Euclide, Archimède, Eratothène, Ptolémée, les scientifiques multiplient les découvertes et démontrent ce qu’ils avances (triangles, nombres premiers, polygones, équations, calcul de Pi, trigonométrie, sections coniques, polyèdres). Au Moyen-Age, jusqu’en 1453, c’est une période de décadence, les romains ne s’étant pas intéressé aux maths. Les hindoues inventent le 0 et les savants arabes transmettent la science antique. A la Renaissance, jusqu’en 1700, Copernic, Neper, Descartes, Fermat, Pascal, Huygens, sont actifs en sciences. On voit apparaître les signes, l’algèbre prend sa forme actuelle, on découvre les logarithmes, la géométrie analytique, l’arithmétique, les probabilités. A l’âge classique, jusqu’en 1800, Newton, Leibniz, Euler, Monge découvrent le calcul infinitésimal, différentiel, intégral, c’est l’étude rationnelle des fonctions. La Révolution Française introduit le système décimal. A l’époque moderne, des savants tels que Poncelet, Galois, Gauss, Boole, Poincaré, Riemann, Klein remettent en cause la méthode classique (nombres complexes, géométrie) et réfléchissent sur la philosophie moderne des sciences (mécanique quantique).

UN PEU DE MATHEMATIQUES

 

EXERCICE 1

Vous vous décidez à faire un peu de pâtisserie. Pour la pâte de votre tarte aux groseilles, vous prenez deux fois plus de farine que de beurre. Pour la crème, vous utilisez trois fois plus de groseille que le beurre et vous versez autant de sucre que de farine. Vous ajoutez trois œufs d’un poids de 10 grammes chacun. Le poids des ingrédients est de 830 grammes. Communiquez le détail de votre recette en grammes

Réponse :

P(farine) = 2 P(beurre)

P(groseille) = 3 P(beurre)

P(sucre) = 2 P(beurre)

2 P(beurre) + 3 P(beurre) + 2 P(beurre) + P(beurre) + 30 = 830

P(beurre) = 800/8 = 100 grammes, P(farine) = 200 grammes, P(groseille) = 300 grammes, P(sucre) = 200 grammes

 

EXERCICE 2

Vous laissez à vos deux neveux le soin de récurer votre aquarium, armés d’un verre à dents chacun. L’aquarium est long d’1.10 mètre, profond de 30 centimètres et haut de 60 centimètres. Sachant que la contenance des verres est de 20 centilitres, combien de fois les malheureux devront répéter l’opération ?

Volume(aquarium) = 1.10*0.3*0.6 mètres = 0.198 m3 =198 litres

Nombre de fois = 198/0.2 = 990 fois, chacun devra donc écoper environ 500 fois

 

EXERCICE 3

Vous sautez d’un hélicoptère à 3500 mètres d’altitude. Après une chute libre de 40 interminables secondes, votre parachute s’ouvre à 3100 mètres d’altitude et vous volez pendant 10 minutes avant d’atteindre le sol. Calculez à quelle vitesse vous avez rejoint la terre, en chute libre puis en parachute, en m/s

Distance chute libre = 3500 – 3100 = 400 mètre. Vitesse(chute libre) = distance/temps = 400/40 = 10 m/s

V(parachute) = 3100/ (10*60) = 5.16 m/s

 

EXERCICE 4

Pétula veut prendre un bain de minuit dans la piscine de son hôtel. Mais à peine le temps d’enfiler son bas rouge, que survient une panne d’électricité. A tâtons dans le noir, elle fouille dans sa valise où se trouvent 8 hauts rouges et 4 hauts verts. Combien de chances a-t-elle d’en attraper un rouge ? Combien devra-t-elle en prendre pour assortir le haut et le bas ?

Pétula a 2/3 de chances d’être assortie et il lui faut au moins 5 hauts pour en tirer au moins 1 rouge

 

EXERCICE 5

Pétula et Igor, distants de 10 km, font du 5 kms/h pour se retrouver. Un moustique va de l’un à l’autre à une vitesse de 10 km/h. combien de kms a-t-il parcouru avant que Pétula et Igor ne se rencontrent ?

V=d/t donc d = v* t alors d(insecte) = v(insecte) * t = 10t

D(humains) = 2*5* t = 10 alors t = 1 heure, l’insecte parcoure 10 kms

 

EXERCICE 6

Claire vend des jus de fruit lors d’une foire. Le jus d’orange est à 3 euros le verre, 2 euros pour le jus de pomme. A la fin elle a vendu 60 verre pour un montant total de 150 euros. Combien a-t-elle vendu de verres de jus d’orange (variable x) et de jus de pomme (vaiiable y)

x+y = 60

3x + 2y = 150

y = 60-x

3x + 2*(60-x) = 150

x + 120 = 150

x = 30 et y = 30

 

EXERCICE 7

Une équipe de 25 ouvriers a défriché 2 hectares de terrain en 8 jours de travail

a)      Quelle surface défrichent 30 ouvriers dans le même temps ?

25 ouvriers -> 2 ha

30 ouvriers -> x

X = 30*2/25 = 2.4 ha

b)      Quelle surface défricheraient 30 ouvriers en 12 jours de travail ?

25 ouvriers -> 0.25 ha/jour

30 ouvriers -> x

X = 30*0.25/25 = 0.3 ha/jour donc A = 0.3 * 12 = 3.6 ha

c)      Combien d’ouvriers seraient nécessaires pour défricher 2.8 hectares en 8 jours de travail ?

2.8 ha -> x

2 ha -> 25

X = 2.8*25/2 = 35

 

EXERCICE 8

Prouver que 1/cos²x = 1 +tan²x

Réponse :

1+tan²x = 1+sin²x/cos²x = (cos²x+sin²x)/cos²x=1/cos²x

 

EXERCICE 9

Vous vous décidez à faire un beau bouquet de fleurs pour votre fiancée. Vous mettez 250 cm3 d'eau dans un vase pesant 400 g. Quel est le poids du total ?

250 cm3 = 0.250 L = 250 g donc le total pèse 650 g

 

EXERCICE 10

C’est l’heure de l’apéro ! Vous tartinez des toasts. Un fromage de chèvre en forme de pyramide tronquée a deux bases carrées d’arête 8 cm et 6 cm, une hauteur de 7.5 cm. Calculez le volume (V = h/3(B + racine(B*b) + b))

Combien de tartines de 50 cm² peut-on confectionner avec ce fromage si l’on y étale une couche de 4 mm d’épaisseur ?

(V(fromage) = 7.5/3(64 + 48 + 36)= 370 cm3

V(tartine) = 50*0.4 cm3 = 20 cm3

Nb(tartines) = 370 /20 = 18.5

THE MEDIA IN ENGLISH

 

The main English language media outlets refers to various forms of mass communication offering content (news, information, entertainment). The print media are newspapers, magazines, journals and other printed publications. Some of them are known for investigative journalism, others for wide ranging news coverage, others for political reporting, others for international focus on progressive journalism, others for business, financial and economic news, others for global political and economic issues. Broadcast media are television and radio channels that broadcast news, talk shows, dramas, some of them have national and international news coverage, with 24-hour news cycle, some have conservative perspective, some offers analysis and opinion on current events, some have liberal viewpoint. On digital media, with online news websites, blogs, social media platforms, podcasts and streaming services, people can have a focus on progressive issues, trending topics, explanatory journalism, information on a wide array of topics. Movies, TV shows and documentaries are produced and distributed on theses platforms. It shapes public opinion and offers entertainment to a global audience. It is particularly influential on citizens opinion  and knowledge and it is a main part of Democracy because the freedom of speech is constitutional. They can send a trend and breaking news, front pages on channels and in newspapers are headlines which make the buzz. The gutter press and tabloids make invasion of privacy and spread fake news but the quality press embodies the right to information and the promotion of truth.

PROGRESS IN PHILOSOPHY AND LITERATURE

 

Many writers were influenced by the progress in their literature. It is about the belief that human society can advance in terms of science, technology, social organization and morality, the idea of improvement of the human rights is deep. In history and literature, thinking embraced their period’s discoveries, always asking about human beings. The Enlightenment (17th-18th century) emphasized reason, science and intellectual interchange. Philosopher like John Locke and Isaac Newton were key figures who brought works to underline that knowledge was the salute of humanity. In response, during the Industrial Revolution (18th-19th century), unprecedented technological and economic changes led people to be optimistic about progress, as new machinery (steam engine by Watts), factories and inventions were promising a better life and a more efficient world. But the question of social costs led philosophers to write on inequalities for the working class. Charles Dickens and Thomas Hardy depicted the social violence of this time during the Victorian Era. Romantic poets like William Wordsworth and Samuel Taylor Coleridge reacted against the Industrial Revolution by emphasizing nature, emotion and individual experience, they were skeptical about material life and wrote their dreams to the back to basic considerations. Modernism (late 19th-early 20th century) saw T.S. Eliot and Virginia Woolf disillusioned about humanity following World War I, which demonstrate the capabilities of modern technology to destroy society, the feeling of human weakness. Postmodern writers like Kurt Vonnegut and Samuel Beckett highlight the absurdity and unpredictability of humanitarian existence, it is a cynical view of progress questioning the ability of people to control their lives. Thomas More’s “utopia” presents an ideal society and George Orwell’s “1984” warn of the dangers of totalitarian regimes and uncontrolled technological advances. Ethical concerns are recurring themes, for example Mary Shelley’s “Frankenstein” raise question about checking experimentation and potential perils that creation get out of human control. In the contemporary world, globalization and digital revolution are the central questions, enthusiastic people use the internet, artificial intelligence and global connectivity but philosophes warn about privacy, security and the digital gap. Environmental sustainability is an other recurrent theme following the necessity to balance technological and economic advancements with environmental stewardship. The fears about greenhouse gas emissions, the health issues, the excesses of the consumer society, the ethical issues see ecologic activists protesting about inability of leaderships, an anti-consumerist movement is raising, Albert Einstein said: “technological progress is like an axe to the hands of a pathological criminal”, he means that the world turned mad and nobody can help people to get free, such advancements can have terrible conclusions on human being.

PLACES AND FORMS OF POWER IN ENGLISH INSTITUTIONS

 

There are in England various places and forms of power reflecting the hierarchical, organizational but also informal structures of governance where the ruling class and the leaders makes decisions, are responsible for the direction of the nation, get involved in causes or speak out against tyranny. The parliament exercises the legislative power, it is decomposed in two parts: in the House of Commons, called the lower house, the MPs (Members of Parliament), chosen by general elections, debate and pass laws. Labor and Conservatories are opposed in political beliefs. In House of Lords, called the upper house where members are Lords, they review legislation. The 10 Downing Street is the official residence and executive office of the Prime Minister, it is the central hub for government decision makings: he implements laws, has final decisions on actuality mattings and runs the country’s administration. The PM, chosen according to the Parliament color, is the political leader of the executive power. The courts (Supreme Court which makes the final legal decisions, Crown Courts and Magistrates’ Courts which deals with criminal cases and states everyday disputes) are charged of the judicial power, interpreting laws and ensuring justice. The government departments (Home Office, Treasury, et cetera…) has headquarters where they rules their delegated administrations. Civil servants within the government execute policies and carry out day-to-day governance. Local government offices are composed of local council services and town halls in jurisdictions. They exercise power on local matters such as education, housing and transportation. They are in charge of administrative tasks. Finally, Head of State is represented by the King (who inherits his power) in a representative Monarchy where his duty is symbolic and marked by traditional and historic ceremonials (access to the throne, wedding, birth, burials). He is committed with the achievement of the rule of law in the English Democracy. He unveils about oppression, inequalities, protests, claims in his media trips. The Royal family has many followers who scrutinize its behavior.

THE EXPLORATIONS FOR THE BRITISH EMPIRE

 

Like many Europeans crowns, English kings and queens encouraged explorations and expansion, particularly from the 16th to 19th centuries, these dominations overseas were motivated by a combination of economic, political and social factors. In the late 15th and early 16th centuries, Europeans powers seek new trade routes and marked the conquest of new territories. British explorers like John Cabot and Sir Francis Drake played a crucial role in these voyages. European countries were searching for new markets to sell their goods and news exotic resources. The East India Company in 1600 was created to capitalize on the lucrative spice trade and products from Asia. Rapidly, the UK established colonies in North America, the Caribbean and later Australia (by sending prisoners) and New Zealand, territories discovered by James Cook. Settlers were able to cultivate new lands and work for wealth of both themselves and the Empire. The Britain’s naval supremacy saw the defeat of the Spanish Armada in 1588 to protect the English coast, it enabled to explore, to conquer and to protect far-flung territories with a strong Royal fleet. The naval strength of UK was crucial to maintain empowerment. An other goal was the spread of religion and cultural values, converting slaves and indigenous populations. New knowledges allowed the scientific and geographic discoveries all over the world. But growth, like in France, came from the transatlantic slave trade, called Triangular trade: boats were sailing to African coast, exchanging trinkets against black-skinned prisoners, selling them as slaves for plantations in America, bringing back in Europe the New World supplies. The Imperial competition with other European countries was strong (the Seven Years War, 1756-1763), but after the defeat of Yorktown, the USA got independent in 1776. After the victory of Nelson in Trafalgar in 1805 against French and Spanish navy and the defeat of Napoleon in 1815, the British Industrial Revolution spread greatness of the Victorian Empire, “the Empire on which the sun never set”. This was the apogee of the domination with colonization (India, African East countries, Australia, New Zealand, Canada, South Africa, Asian plots), the application of liberalism with new sailing technics (steam boats, metal shells, propeller) allowed a great period of commerce and prosperity, the origin of globalization. But the two World Wars accelerated the decline of the British Empire with the rise of the American influence, independence movements led to free some countries (contesting the exemplarity of occidental conduct) but the legacy is the Commonwealth, an association of 54 countries (2 billion of citizens) where the British monarch is the Head of State. So United Kingdom, which left the EU and the free-tax market after the Brexit, shares ties of history, language and institutions but also democratic, freedom, peace and trade opportunities with former colonies. The influence of the UK today is the Worldwide English language with impacts on global politics, economics and cultures. UK remains a nuclear power, a crossroads country (for studies, arts and sports, immigration) and the King is venerated in many countries.

MYTHS AND HEROES IN ENGLISH LITERATURE

 

Classic and modern English literature makes a great place for myths and heroes. Il is related to values, faith, beliefs and ideals. There are stories involving supernatural beings or events, to explain natural or social phenomena. The aim is to make people dream and learn from authors where fantastic and fictional stories tell them how to behave (God and Evil). It can be a traditional story, inspired by historical, mythological or modern heroes, the difference with history is imagination of a scenario, but the context can be explained by the nation memory. A great English myth is the Arthurian legends (the Knights of the Round Table) with the quest for the Holy Grail. Its blend history, mythology and legend to emphasize chivalry, honor, heroism. The Lord of Rings by J.R.R Tolkien is a heritage of Norse mythology, there is a moral conclusion (about the courage, the conscience, the effort, the union of bravehood) in the adventure of Bilbo and his friends. In Harry Potter, from J.K Rowling, it is about the danger, the learning of wisdom, the fight for truth and justice, the rituals steps to become an adult and the solidarity between friends. Heroes, in mythology or folklore, are so central figures who display courage, sacrifice on a quest facing significant challenges. They are admired for their nobility and dignity facing dark-side of enemies, we can identify ourselves and understand a little more about what we trust by sympathizing with heroes and share their difficulties to achieve their mission. Robin Hood is a legendary folk hero who robs from the rich to give to the poor, it is about inequality, social justice and epic battles for cleverness. Shakespearean heroes, Hamlet, Macbeth, King Lear, have qualities and flaws and it display depth and complex questions about the human destiny and psychology. In David Copperfield or Oliver Twist from Charles Dickens, it deals with everyday heroes where children fight poverty, exploitation, adversity and hard-life with reprehensible behavior and failures in a rough description of the Victorian era where people are selfish. Agatha Christie, in her detective stories, stages Hercule Poirot (Murder on the Orient Express, Death on the Nile, etc...) and Miss Marple to show perspicacity, intelligence, feeling of these heroes intricate plots to elucidate baseness of crimes. In the Picture of Dorian Gray from Oscar Wilde, this is a fantastic story about people who don’t want to grow up, youth theory, Art and beauty considerations. So myths and heroes reflect the culture from which they arise, with the heritage of fears and aspirations of their time. They are eternal, timeless and left a message to contemporary generations. Modern retellings and adaptations (films) reinterpret old feelings to challenge modernity. They convey moral and ethical lessons (about human rights, good and evil, life, hubris and greed) and have a universal impact. 

THE NEW TECHNOLOGIES

Scientists are making a new world possible. Do they solve or add problems (philosophic, politic, economic, response to a need or mess to habits)?  Is there a risk for ethics considerations (basic respect of life, freedom, equality and tolerance, human being and citizenship fundamental rights)? According to specialists slavery to machines is not so far from now so when the parliament will legislate on this case of human integrity? When will engineers stop playing God? Is it a never seen promising new era for discoveries (users’ tools, unknown places conquest, everyday comfortable situation)? Will computers rule the world instead of humans? Is there a gap (scholar skills, earnings, curiosity) between connected people and others? Is access to technology  source of inequalities (segregation, sexism, social classes, poverty)? Smartphones and tablets invaded household, society is affording a new way of life digital where today it is hard to do without the net. The recent progress are accomplished with internet companies (social networks, e-commerce, online advertising), Artificial Intelligence, robots, telecommunications, medical science (gene manipulation, cloning, new treatments, transplants, in-vitro fertilization), the benefits are better life-conditions, easy-working and speedy communication, but the drawbacks could be addictions, isolation, loss of human power, racial hates, and the making-true of the “Big Brother” theory on the global surveillance (book “1984” by Georges Orwell). It could jeopardize humanity by computing its relationships, offenders could threat businesses by online piracy, the global village could make your playing-field  artificial and shrunk but new services have already spread on the earth: ChatGPT is writing your speeches, people use to meet in the fantasy world as well as in the real world, robots learns and do your job. Facing the huge technologic breakthrough, people say that human talent can’t be removed but we can guess that jobs’ market will change in the future. Steve Jobs said: “innovation distinguishes between a leader and a follower”, he means that you have no choice but to create, if you don’t do it yourself somebody else will do it for you.

 

 

FACTEURS STRUCTURANTS ET HIERARCHISANTS DE LA SOCIETE FRANCAISE

 

Toute société a une structure où il y a des chefs, des classes, des inégalités sociales et économiques. On distingue d’abord la capacité à avoir un emploi, qui permet de subvenir à ses besoins, d’avoir une occupation et un statut social, de mesurer son intégration dans la société. Mais il y a des différences selon le niveau d’études, les spécialités des travailleurs, mais aussi l’âge, le sexe qui peuvent être discriminants. La situation familiale (célibataire, familles monoparentales, couples) voit des différences de dépenses et de revenus (allocations familiales, frais pour les enfants) et des différences de disponibilité pour le travail (d’où de petits salaires). Ainsi, l’inclusion est plus facile dans les catégories socio-professionnelles où l’emploi est en tension (d’où un meilleur salaire), des métiers se créent (nouvelles technologies, IA) et on a besoin de jeunes bien formés pour remplir le job. Ensuite, le patrimoine de chacun et sa capacité à épargner mais aussi son héritage définit les gens par leur richesse (capital foncier, boursier, épargne sur un livret). Comme l’argent est le moteur de la société, les gens se définissent d’abord par leur métier, puis par leur famille et enfin par leur fortune. L’ascenseur social est souvent réservé à ceux qui percent grâce à leurs études mais aussi à ceux qui ont le courage d’entreprendre ou qui ont un don (artistique, commercial, sportif, etc…). Mais on voit aussi qu’il y a un côté non quantifiable monétairement, c’est le niveau et l’accès à la culture, il y a une différence entre le milieu populaire et l’élite, on ne consomme pas la même culture (exemple : musique classique et pop-rock, films d’auteur ou grand public) selon son niveau scolaire et son éducation. On consomme la culture en famille, il faut donc qu’elle soit accessible à tous. Aujourd’hui émerge une classe moyenne mais le prolétariat de Marx n’est pas mort, on voit son poids quand il vote populiste aux élections, il estime que la classe politique ou bourgeoise ne l’écoute pas sur ses revendications (pouvoir d’achat, identité, sécurité, solidarité, etc…). Les facteurs structurants de la société françaises sont donc les institutions politiques (élus, partis et opinions représentant des électeurs), les acteurs économiques (position hiérarchique officielle dans son entreprise), les services sociaux (accès à l’emploi et aux aides sociales), les possessions patrimoniales, les interprètes culturels (qui remplissent le besoin d'épanouissement du public), ce sont ces structures qui rassemblent les français sur les fondamentaux : l’Etat et la propriété privée. Les conditions de vie ne sont pas homogènes mais le patrimoine idéologique (popularisé par les médias), historique (popularisé par la conscience collective), physique (popularisé par son accès aux masses) rassemble ou divise les français. Le libéralisme français teinté d’Etatisme voit bien émerger les classes sociales : les fonctionnaires, les nantis, les cadres, les employés, les ouvriers, les agriculteurs, ils n’ont pas les mêmes goûts (consommation, loisirs, bénévolat), ils n’ont pas les mêmes moyens ni les mêmes opinions mais ils doivent cohabiter dans la hiérarchie (obligations en entreprise, droits et devoirs dans la société, engagements dans la vie du pays) en respectant les libertés (de mouvement, d’expression, d’action) et en veillant à la plus grande équité possible (ordre, justice, santé, éducation, services sociaux).

LA SOCIETE FACE AUX FLUCTUATIONS CLIMATIQUES DU MOYEN-AGE A NOS JOURS

 

Du Moyen-Age à la Révolution Industrielle, la société était essentiellement agricole. Les récoltes dépendaient donc des fluctuations climatiques : chaud et froid, ensoleillé ou pluvieux. Il y avait fréquemment des disettes, l’autosuffisance n’étant pas atteinte car le matériel agricole n’était pas évolué et à cause du mauvais temps. Le travail des moines au Moyen-Age a fait irriguer, encouragé la déforestation, a fait assécher les marais, d’où une moindre dépendance aux cieux en travaillant la terre. Les transports se faisaient par chalands, les navires étaient à voile, ils dépendaient donc des conditions météorologiques pour naviguer (faible pluviométrie asséchant les fleuves, tempêtes en haute mer). Les moulins, à eau ou à voile, pour faire fonctionner les scieries, les meules, dépendaient aussi du débit d’eau des rivières pour fonctionner. Quant au blé et au raisin notamment, il fallait de la pluie l’hiver et du soleil l’été. On voit donc que la société était très fragile et sensibles aux conditions optimales du temps. La famine, due à de mauvaises récoltes, est la cause première du mécontentement du peuple en 1789, il a faim et est assommé d’impôt par le clergé et les nobles, alors cela conduit à la Révolution Française. Après la Révolution Industrielle du XIXème siècle, la mécanisation a permis d’améliorer la productivité indépendamment du temps, de meilleures techniques agricoles permettent de nourrir les ouvriers dans les mines, les aciéries, les usines, les nouvelles techniques agricoles permettent un surplus de production. Quant à la guerre, on a vu la boue et le froid tenailler les poilus de la guerre 14-18 et arrêter les allemands sur le front russe pendant la guerre 39-45. Mais c’est après la 2nde guerre mondiale que les agriculteurs passent de 70% à 3% de la population en 50 ans, profitant de l’arrivée des tracteurs à la place des chevaux, des moissonneuses-batteuses, du progrès agronomique (engrais), qui permettent une surproduction indépendamment du temps donc le calme social, les silos et cuves permettent de stocker d’une année à l’autre céréales et liquides, on lisse ainsi l’alternance de bonnes et mauvaises récoltes  et on ne connaît donc plus la faim dans les pays riches. Comme le temps est inégal sur la planète, la mondialisation permet le transfert de nourriture vers les régions qui ont faim. Aujourd’hui, le temps est perturbé par le dérèglement climatique dû aux énergies fossiles, les sécheresses, tempêtes, inondations sont plus soudaines et fréquentes mais comme la richesse par habitant a augmenté, les remboursements coûtent plus cher aux assurances quand un sinistre est déclaré catastrophe naturelle : les primes augmentent. Il n’y a aussi plus de saisons pour les agriculteurs, victimes de grêles et de gel (arbres fruitiers), de pourriture (trop d’eau), de mauvaise croissance des végétaux (sécheresse). Les agriculteurs et les écologistes sont donc en désaccord avec l’aménagement du territoire. Par contre, l’ensoleillement permet aux touristes de profiter de leurs loisirs, de leurs vacances, ils cherchent la chaleur et ils ne sont pas déçus quand « il fait beau ».

LES ENJEUX LIES AUX NOUVEAUX ESPACES DE CONQUETE

 

TEXTE A COMMENTER

François Bougon - Pourquoi peut-on parler de changement historique avec le Space Act promulgué par le président Barack Obama en décembre 2015 ?

Philippe Achilleas1 - Le traité de l’espace [1967], complété par l’accord sur la Lune, en1979, a été à la fois extrêmement novateur et extrêmement souple. Dans le contexte 5 de la guerre froide et de la course à la Lune, aucune des deux superpuissances, États[1]Unis et URSS, ne pouvait permettre à l’autre de s’approprier ce satellite naturel. Elles étaient donc tombées d’accord pour reconnaître le principe de non-appropriation de l’espace et des corps célestes. [...] Le traité de l’espace est à rapprocher de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982, puisqu’on distingue deux 10 régimes : celui de l’espace, qui n’appartient à personne, et celui de la Lune et des corps célestes, qui sont patrimoine commun de l’humanité; donc il y a une appropriation collective. Le statut de l’espace est similaire à celui de la haute mer, celui de la Lune et des autres corps célestes à celui des grands fonds marins. Les grands principes du traité sont la liberté de l’espace (article I), qui est la contrepartie de 15 l’article II, concernant sa non-appropriation, et l’utilisation pacifique (article IV). Mais la dernière loi américaine, Space Act, adoptée par le Congrès en novembre 2015 puis promulguée par le président Barack Obama un mois plus tard, marque une rupture. La partie la plus importante concerne l’utilisation des ressources. Pour la première fois, un président des États-Unis édicte un texte qui va à l’encontre du traité de l’espace, 20 car cette loi prévoit que des entreprises privées peuvent s’approprier les ressources naturelles des corps célestes, les exploiter et les vendre. C’était jusqu’à présent interdit. Les Américains n’ont plus les moyens de financer la conquête spatiale uniquement sur des budgets publics. Ils sont donc obligés de faire appel à des financements privés. [...] 25 On est passé aussi de la course à la Lune à celle vers Mars… Les États-Unis doivent aller plus loin, en effet. La Lune, ils la laissent désormais à la Chine et à l’Inde. Par ailleurs, la grande différence entre les États-Unis et l’Europe dans le domaine spatial, c’est la capacité américaine à faire rêver le public. Les Européens expliquent leurs projets spatiaux en mettant en avant les services, les applications, les 30 télécommunications, les satellites, en oubliant la part de rêve. Mais l’important est qu’on relance la conquête spatiale, on reparle de missions sur Mars, de vols habités. [...]

François Bougon - Vous avez évoqué l’« utilisation pacifique », mais cela ne correspond guère à l’image que nous en avons…

35 Philippe Achilleas - C’est un principe en trompe-l’œil. L’article IV du traité de l’espace explique que la Lune et les autres corps célestes doivent être utilisés à des fins exclusivement pacifiques. En revanche, pour l’espace situé autour de la Terre, le seul principe posé est l’interdiction de placer en orbite des armes de destruction massive. Donc, a contrario, on peut utiliser les orbites terrestres pour placer d’autres types 40 d’armes, par exemple des boucliers antisatellites. Il existe déjà des armes dans l’espace, les satellites antisatellites par exemple. Nous avons assisté à des essais de destruction de satellites menés par des fusées lancées depuis le sol par la Chine et les États-Unis. C’est licite, il est possible d’utiliser l’espace pour soutenir des activités militaires sur Terre.

1 Philippe Achilleas est le directeur de l’Institut du droit de l’espace et des télécommunications et professeur de droit public à l’université Caen-Normandie. Source : François Bougon, « Les nouveaux explorateurs de l’espace sont les patrons de l’Internet », Le Monde, 12 avril 2016

 

 

Au sortir de la 2nde guerre mondiale est née la conquête spatiale, l’ingénieur allemand Von Braun à l’origine des fusées V2 migrant aux USA et les russes imaginant la fusée spatiale en agglomérant des propulseurs inspirés des V2. La course à l’Espace était étatique, un objet de souveraineté nationale, notamment avec la NASA et l’ESA, les agences américaines et européennes. L’infiniment grand, petit, profond fait fantasmer les populations dans le rêve d’être des explorateurs. La Guerre Froide a été ponctuée par la conquête spatiale (Spoutnik en 1957, Gagarine en 1961) pour les russes, la Lune en 1969 pour les américains. C’était donc une lutte mais aujourd’hui l’un des nouveaux enjeux est la paix : ainsi, même avec la guerre en Ukraine, russes et occidentaux continuent de coopérer dans l’ISS, comme si la collaboration internationale dans l’espace se moquait des conflits. A la retraite de la navette américaine, dans un vide de lanceurs avant la fusée SpaceX, l’ennemi russe a même lancé depuis Baïkonour des astronautes américains et européens, dont le français Thomas Pesquet avide de vulgariser la science spatiale. Mais aujourd’hui, les accords de domaine mondial de l’humanité qui concernent l’Espace  sont en passe d’être outrepassés : en effet, de nombreuses sociétés privées se sont mises à fabriquer des lanceurs dans le but patriotique de participer à la conquête spatiale mais aussi dans le but économique d’exploiter ses ressources. Elon Musk, le patron de Tesla et propriétaire de SpaceX, a imaginé des lanceurs réutilisables (donc moins chers) et lancé son réseau de télécommunications mondiales StarLink, devenant aussi puissant qu’une agence gouvernementale. Boeing multiplie les projets privés en collaboration avec la NASA, et tous les grands pays rêvent d’être les précurseurs des nouveaux défis : la Lune et Mars. Ces sociétés font aussi cela pour l’argent, comme avec les satellites qui apportent une valeur ajoutée (militaires, météorologie, cartographie, communications), en fait les nouveaux enjeux se heurtent aux accords internationaux sur le partage de l’Espace car des gens avides cherchent l’enrichissement personnel. Quant à la mer, les domaines maritimes côtiers appartiennent aux pays qui les exploitent (plate-forme pétrolières en mer du Nord pour le Royaume-Uni et la Norvège. La France a mise en place un système de surveillance maritime et de secours (le rail d’Ouessant et les remorqueurs Abeille de haute-mer) le long de ses côtes pour éviter les naufrages et les marées noires (Amoco Cadiz, Erika). Quant au domaine mondial, les navires peuvent y circuler librement, favorisant les échanges dans la mondialisation (porte-conteneurs, cargos, pétroliers), sur la route très empruntée entre l’Asie, l’Europe et l’Amérique du Nord. L’enjeu des énergies alternatives au fossile, pour l’écologie, est d’investir dans la propulsion à hydrogène, à voile, électrique. Les marines militaires assurent la tranquillité du commerce (abattre les drones lancés par les rebelles Houtis depuis le Yémen sur des navires de commerce en Mer Rouge, un couloir très emprunté vers le canal de Suez), les technologies navales de défense doivent donc être sans cesse remises à niveau avec les innovations les plus modernes (satellites de météo, de géolocalisation et de télécommunications sécurisées, Intelligence Artificielle, automatisation, armements les plus modernes (missiles hypersoniques), etc…) car la souveraineté de la nation sur les mers passe par son aéronavale, ses frégates, ses BPC, ses sous-marins nucléaires (FOST : Force Océanique Stratégique pour les SNLE portant les ogives nucléaires quand la dissuasion nucléaire est un enjeu de paix armée). La théorie du « ruissellement » permet de répandre les technologies de pointe, découvertes par les militaires grâce à l’expérimentation sur les champs de bataille et dans les conditions extrêmes (spatial), vers le civil (diffusion du progrès). Mais les fonds marins regorgent de ressources naturelles (les nodules), aiguisant les appétits. La France, pour l’instant, deuxième domaine maritime mondial grâce à la Polynésie, s’interdit de creuser puits et forages, c’est une question éthique et écologique. Concernant la pêche en haute-mer, les navire-usine détruisent l’écosystème (« après moi le déluge ») sans se soucier du renouvellement des bancs de poissons. Les français (par exemple sur la noix de Saint-Jacques avec un calendrier et des quotas de pêche sources de conflits avec les pêcheurs anglais qui pêchent en toute liberté) respectent le cycle du vivant pour pérenniser les ressources. Quant à l’exploration scientifique sous-marine (accident du sous-marin sur l’épave du Titanic, recherche de trésors de galions qui ont coulé, exploration de la fosse des Mariannes), c’est un objet de connaissance pour mieux connaître notre environnement et c’est un objet de satisfaction personnelle à se prendre pour un explorateur. Quant aux s courses de voiliers (Vendée Globe Challenge, course Jacques Vabres), le but est de dépasser les limites techniques (foils qui soulèvent la coque des bateaux, catamarans et trimarans géants) et humaines (état de veille permanente, analyse stratégique de la météo) pour aller toujours plus vite, la population se passionne pour ce sport de l’extrême. L'enjeu est donc de garantir la sécurité des approvisionnements sur les échanges maritimes, éviter la pollution de la mer, encourager la pêche responsable et découvrir la faune et la flore méconnues des grandes profondeurs.

LA NATURE EST-ELLE HOSTILE A L’HOMME ?

 

Pour Platon, la nature est une imitation des formes éternelles et parfaites. L’homme en fait partie donc il s’y intègre comme tout animal vivant mais il est imparfait, fini, il aménage donc son territoire pour qu’il soit moins rude tout en ne pouvant  rien contre le courroux des éléments car il est faible face à la toute-puissance de ceux-ci (catastrophes climatique, dureté de la prédation, disettes). En revanche, la nature lui donne toutes les ressources dont il a besoin, elle est généreuse (matière) pour que les outils nécessaires à sa vie, qu’il doit au progrès et à son génie, lui permettent de s’émanciper de l’adversité, passant de la cueillette, de la chasse et de l’artisanat des hommes préhistoriques à l’agriculture et l’élevage, les mines, et l’industrie de l’homme moderne. Selon le darwinisme et la sélection naturelle, l’homme aurait la forme la plus adaptée pour vivre en symbiose avec la nature donc la souffrance serait minimale. En gérant l’eau, l’hygiène et la santé, il se rend moins vulnérable aux cataclysmes (maladies, malnutrition). On assiste donc à une expansion démographique qui rend l’homme dominant sur Terre car il l’a domestiquée pour subvenir à ses besoins, le monde artificiel rendant la vie plus facile et plus confortable. Selon Thomas d’Aquin, la nature est une création divine comme l’homme et donc celui-ci s’y trouve à sa place, il en fait partie et si elle le menace, c’est la colère de Dieu, les croyants prient donc pour qu’il soit clément. Selon René Descartes, les lois scientifiques sont l’expression de la volonté de Dieu donc l’homme qui a démontré les théorèmes comprend mieux et saisit toutes les subtilités de son environnement, il en fait sien et comme il est technique, il invente comment dompter la nature, qu’il ne craint plus. Selon ce philosophe, la nature régie par des lois mécaniques est prévisible donc on peut en anticiper les colères, pourtant il reste des inconnues (sismologie, météorologie, hydrologie) qui rendent la nature imprévisible. L’homme se met lui-même en danger pour travailler son environnement (pêche et monde marin, zones désertiques, constructions humaines, etc…) sinon son quotidien contemporain est plutôt tranquille car sa communauté le protège de l’incertitude. Comme il lui reste des derniers mystères à explorer (l’infiniment profond, grand, petit), on peut avouer qu’il n’est qu’un pantin d’une nature impénétrable. Rousseau évoque l’état de nature comme l'idéal d’un homme non perverti par les autres mais il conclue qu’il faut se mettre en société (le contrat social) car il ne survivrait pas seul au milieu de la végétation et des animaux, c'est seulement la théorie du retour à son origine. Comme l'homme est un loup pour l'homme (Hobbes), avant de redouter la nature il faut affronter l'autre dans la lutte pour le bien et pour le mal. Mais c’est l’homme qui prélève les matières premières et il est le premier responsable de l’épuisement des ressources qui menace sa vie car l’abondance de la nature a des limites, Heidegger appelle donc à une relation plus authentique avec la nature, l’être humain doit être en harmonie avec les choses et le vivant qui souffrent de la surexploitation, c’est l’homme qui dans ce cas est hostile à la planète qui le lui rend bien puisqu'elle devient aride à vivre. Ainsi, dans la philosophie environnementale (Arne Naess), le mouvement de l’écologie profonde voit l’écosystème comme fragile et à préserver, faiblesse qui menace l’homme dans le futur d’extinction (réchauffement climatique, privation de nourriture, etc…), l’homme est le premier responsable d’avoir modifié l’équilibre de la nature par son activité polluante et celle-ci s’emballe donc en hostilités parce qu’elle désordonnée, c'est la main de l'homme, qui ne répond qu'à sa condition humaine d'altérer tout ce qu'il touche, qui a déréglé un monde qui était parfait.

LE COMMERCE INTERNATIONAL

Le commerce international repose sur plusieurs fondements théoriques et pratiques qui expliquent pourquoi et comment les pays échangent des biens et des services au-delà de leurs frontières. Voici les principaux :

1. Avantages comparatifs

Formulée par David Ricardo, cette théorie soutient que même si un pays est moins efficace que ses partenaires commerciaux dans la production de tous les biens, il devrait se spécialiser dans la production des biens pour lesquels il a le plus faible désavantage relatif. Cette spécialisation permet une allocation plus efficace des ressources à l’échelle mondiale.

2. Avantages absolus

Adam Smith a introduit le concept d'avantage absolu, affirmant qu’un pays devrait se spécialiser dans la production des biens pour lesquels il est plus productif que les autres pays. Cela permet à chaque pays de bénéficier des échanges en se concentrant sur ses points forts.

3. Dotation factorielle (Modèle Heckscher-Ohlin)

Ce modèle explique que les pays exportent des produits nécessitant des ressources dont ils sont abondamment dotés et importent ceux qui nécessitent des ressources rares. Par exemple, un pays riche en terres agricoles exportera des produits agricoles.

La concurrence pure et parfaite

La concurrence pure et parfaite peut ne pas être respectée avec des subventions d’Etat, du protectionnisme, du favoritisme. Elle peut être déloyale : les acteurs économiques ne sont pas soumis aux mêmes devoirs sociaux, réglementations (environnement, qualité), taxes. On importe alors des produits qu’on interdit de produire chez soi ce qui est une aberration du libéralisme.

Le protectionnisme

Le commerce peut plonger des industries dans le déclin alors un réflexe est de contrôler les frontières, le protectionnisme peut être tarifaire (droits de douane), non tarifaire (privation des accords de libre-échange), monétaire (dévaluation). Les tentatives de repli sur soi sont nombreuses pour permettre à l’industrie de « se rattraper » (la thèse des "industries dans l'enfance" de List) mais les mesures de rétorsion des autres pays peuvent être handicapantes. L'absence de concurrence extérieure n'incite pas les entreprises à rester compétitives (théorie de "l'endormissement"). Le pouvoir d’achat diminue sur certains produits car on ne les achète plus au meilleur prix  à l’étranger.

4. Économies d’échelle

Certaines industries bénéficient de coûts de production plus bas lorsque la production est en grande quantité. Le commerce international permet aux entreprises de ces industries d’accéder à des marchés plus larges, leur permettant ainsi de réduire leurs coûts moyens et de devenir plus compétitives. Il y a un commerce intra-firme issu de la décomposition des tâches productives réparties entre sites.

5. Différenciation des produits

Même dans des industries où plusieurs pays peuvent produire des biens similaires, les produits peuvent être différenciés par des marques, des qualités, et des caractéristiques uniques. Le commerce permet aux consommateurs d’accéder à une plus grande variété de produits. C’est la stratégie de compétitivité-prix où on limite les coûts de production tout en cherchant un produit de qualité.

6. Technologie et innovation

Les pays développés ont souvent un avantage en termes de technologies avancées et d’innovation. Le commerce international permet de diffuser ces technologies et innovations, améliorant la productivité et la qualité des produits dans les pays en développement.

7. Cadre institutionnel et politique

Les politiques commerciales, tels que les accords de libre-échange, les barrières tarifaires et non tarifaires, ainsi que les organisations internationales comme l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), jouent un rôle crucial dans la facilitation ou la restriction du commerce international.

8. Facteurs socioculturels et historiques

es liens historiques, linguistiques et culturels peuvent influencer les relations commerciales entre les pays. Les pays ayant des liens historiques forts tendent à avoir des relations commerciales plus intenses.

 

En somme, le commerce international est le résultat d’une combinaison complexe de facteurs économiques, technologiques, politiques et culturels. Ces fondements permettent de comprendre pourquoi les pays échangent entre eux et comment ces échanges peuvent être bénéfiques à l’économie mondiale.

L’INSTABILITE DE LA CROISSANCE

L'instabilité de la croissance économique fait référence aux fluctuations et aux variations imprévisibles du taux de croissance d'une économie au fil du temps. On repère ces changements par des indicateurs tels que la richesse nationale, le niveau général des prix, le taux de chômage, le niveau des stocks, les carnets de commandes des entreprises. L’économie vit alors des phases d’expansion, de récession, de dépression, les crises et les reprises ponctuant ces périodes de doute. Dans l’Histoire, les cycles ont été agricoles (sous l’Ancien Régime) avant de devenir, à partir de la révolution industrielle, des crises de surproduction qui se traduisent par une déflation (crise de 1929). Ces fluctuations peuvent être causées par divers facteurs, tels que :

  1. Chocs économiques externes : événements inattendus comme des crises financières internationales, des variations importantes des prix des matières premières, des catastrophes naturelles, ou des changements politiques majeurs à l'étranger.
  2. Politiques économiques internes : décisions en matière de politique monétaire ou budgétaire qui peuvent soit stimuler, soit freiner la croissance. Par exemple, une hausse des taux d'intérêt peut ralentir l'activité économique, tandis qu'une augmentation des dépenses publiques peut la stimuler.
  3. Facteurs structurels : des changements dans les structures économiques, comme l'évolution des technologies, des innovations, ou des changements démographiques, peuvent également affecter la stabilité de la croissance.
  4. Confiance des investisseurs et des consommateurs : des variations dans la confiance peuvent conduire à des cycles de boom et de récession. Lorsque la confiance est élevée, les consommateurs dépensent plus et les entreprises investissent davantage, stimulant la croissance. Inversement, une perte de confiance peut réduire la consommation et l'investissement, ralentissant l'économie.
  5. Conditions du marché du travail : des changements dans l'emploi et les salaires peuvent influencer la consommation et, par conséquent, la croissance économique. Un taux de chômage élevé peut mener à une demande intérieure faible, tandis que le plein emploi peut stimuler la consommation et la croissance.
  6. Les chocs d’offre et de demande : il y a des chocs d’offre positifs avec des gains de productivité et des chocs d’offre négatifs avec ralentissement de la production. Il y a des chocs de demande interne (consommation/investissement) ou externes (exportations) positifs ou négatifs qui tirent ou non la croissance.
  7. L’explication d’une crise financière : c’est un dysfonctionnement du marché financier. Après une période économique favorable, les banques font crédit plus facilement et aux moins solvables (autant les entreprises que les particuliers), incitant à l’endettement pour consommer. Cela dynamise la demande globale mais le risque d’insolvabilité s’accroît. La demande finit par se tasser (car on atteint les limites de l’endettement acceptable pour acheter), les ventes et donc l’activité diminuent donc le prix des actifs s’effondre (car tous les agents économiques veulent les vendre simultanément (effet de panique)) et les crédits ne peuvent plus être remboursés (à cause de la perte de capitalisation boursière, du chômage conséquent, de la baisse des revenus). On assiste alors à une crise bancaire (les crédits ne sont pas remboursés et les banques gèrent des actifs devenus pourris). C’est alors la déflation.

 

Pour atténuer l'instabilité de la croissance, les gouvernements et les banques centrales utilisent divers outils, tels que les politiques monétaires et budgétaires, pour essayer de stabiliser l'économie et de promouvoir une croissance durable et équilibrée.

LES ETATS-UNIS AU XXème SIECLE

Les États-Unis ont joué un rôle prépondérant et multifacette dans le monde au 20e siècle, évoluant d'une puissance régionale à une superpuissance globale. Voici un aperçu de leur place et de leur rôle à travers les décennies :

Première moitié du 20e siècle

Avant la Première Guerre mondiale

  • Isolationnisme et Expansion Régionale : Au début du siècle, les États-Unis étaient largement isolationnistes en termes de politique européenne (Doctrine Monroe) mais jouaient un rôle prépondérant ailleurs (dans le Pacifique : annexion des Philippines, Hawaï).
  • Puissance économique croissante : L'industrialisation rapide a fait des États-Unis la première économie mondiale. . Pays né de la révolte des colons britanniques, grâce à une immigration massive, il devient rapidement une puissance industrielle fondée sur le capitalisme libéral. C’est le rêve américain, synonyme de modernité.

Première Guerre mondiale (1914-1918)

  • Entrée en guerre en 1917 : Les États-Unis ont d'abord tenté de rester neutres mais sont finalement entrés en guerre en 1917 pour défendre la démocratie et leurs intérêts vitaux, influençant de manière décisive l'issue du conflit.
  • Président Woodrow Wilson : Promu les "Quatorze Points" et la Société des Nations, même si le Sénat américain a refusé de ratifier le traité de Versailles et d'adhérer à la Société des Nations.

Entre-deux-guerres

  • Retour à l'isolationnisme : Après la Première Guerre mondiale, les États-Unis sont retournés à une politique isolationniste, refusant d'intervenir dans les affaires européennes. Le slogan « America First » consacre cet état de fait.
  • Grande Dépression : La crise économique des années 1930 a eu des répercussions mondiales, mettant en lumière l'interdépendance économique. Il s’avère que la grande dépression née à Wall Street conduira à la montée des extrémismes en Europe. Le New Deal, ce plan de relance par les investissements d’Etat proposé par Roosevelt, n’est pas suffisant pour redresser la barre.

Seconde Guerre mondiale (1939-1945)

  • Initiale Neutralité : Les États-Unis sont restés neutres jusqu'à l'attaque japonaise sur Pearl Harbor en 1941, c’est la réponse à une agression qui lance le véritable rouleau-compresseur américain dans une économie de guerre.
  • Rôle décisif : Leur intervention a été cruciale pour la victoire des Alliés, tant sur le front européen que dans le Pacifique. Ils ont fourni hommes et armements en quantité avec le Victory Program de Roosevelt pour libérer les peuples asservis.
  • Conception de l'ordre mondial post-guerre : Les États-Unis ont joué un rôle central dans la création de l'ONU et des institutions de Bretton Woods (FMI et Banque mondiale). La doctrine Truman et le plan Marshall font d’eux le leader du monde libre et l’arsenal des démocraties.

Deuxième moitié du 20e siècle

Guerre Froide (1947-1991)

  • Bipolarité : Les États-Unis et l'URSS ont dominé la scène mondiale, chacun cherchant à étendre son influence, les blocs occidentaux et soviétiques sont opposés et séparés par le rideau de fer en Europe.
  • Containment : Politique de l'endiguement visant à limiter l'expansion du communisme, programmes militaires, spatiaux, économiques pour contrer l’influence des russes. Les USA ont la conviction que la démocratie est contagieuse (stratégie des dominos).
  • Alliances militaires et interventions : Création de l'OTAN, interventions en Corée, Vietnam, et soutien à divers régimes contre les communistes. Un mouvement pacifiste naît lors de la guerre du Vietnam.

Décennies 1970-1980

  • Détente : Période de relative détente avec l'URSS, accords sur la limitation des armements (SALT I et II).
  • Reagan et la fin de la Guerre froide : Rétablissement d'une position dure vis-à-vis de l'URSS sous Ronald Reagan, combinée à une course aux armements qui a exercé une pression économique sur l'Union soviétique.

Post-Guerre froide (1991-2000)

  • Uni-polarité : Après l'effondrement de l'URSS, les États-Unis sont devenus la seule superpuissance mondiale. Il n’y a plus d’ennemi véritable, d’où les abus de position dominante sur le reste du monde.
  • Interventions militaires : Guerre du Golfe (1991) pour libérer le Koweït de l'occupation irakienne, interventions dans les Balkans (Bosnie, Kosovo) sous l'égide de l'OTAN. La guerre n’est donc pas finie pour autant puisque des dirigeants osent s’opposer à la suprématie des USA et revendiquer l’identité et l’indépendance de leur pays.
  • Promotion de la démocratie et de l'économie de marché : Poussée pour l'expansion des institutions démocratiques et des économies libérales. Les nouvelles technologies de l’information ouvrent une période de prospérité notable. Mais l’unilatéralisme suite aux attentats du 11 septembre 2001 et la réponse armée affaiblit le « gendarme américain », la concurrence des pays émergents, dont la Chine, voit renaître le multilatéralisme.

Conclusion

 

Au 20e siècle, les États-Unis ont évolué d'un pays principalement isolationniste à une superpuissance globale influente dans les domaines militaire, économique, politique et culturel. Leur rôle a été marqué par une alternance entre isolationnisme et interventionnisme, et leur capacité à modeler l'ordre mondial a eu des répercussions durables sur la géopolitique contemporaine.

LE CAFE ET LA MONDIALISATION

Le café est l'un des produits les plus emblématiques de la mondialisation. Originaire d'Éthiopie, il s'est rapidement répandu dans le monde entier et est devenu une des marchandises les plus échangées à l'échelle globale. Voici quelques points clés qui illustrent le rôle du café dans la mondialisation :

Origines et Diffusion Historique

  1. Origines en Afrique : Le caféier est originaire de la région de Kaffa en Éthiopie. La légende raconte qu’un berger nommé Kaldi a découvert les effets stimulants des baies de café après avoir observé le comportement énergique de ses chèvres après leur consommation.
  2. Expansion au Moyen-Orient : Le café a été introduit au Yémen où il a été cultivé et consommé par les soufis pour rester éveillés durant leurs prières nocturnes.
  3. Diffusion en Europe : Les commerçants vénitiens ont joué un rôle crucial en introduisant le café en Europe au 16ème siècle, où il a rapidement gagné en popularité. Il était très apprécié dans les cours royales et distinguait ceux qui le consommaient. Les grandes découvertes ont permis de généraliser sa culture sur de nouveaux territoires.

Production et Commerce Global

  1. Principaux Pays Producteurs : Aujourd’hui, le café est cultivé principalement dans les régions tropicales du Sud. Les espèces les plus cultivées sont le robusta (Côte-d’Ivoire, Inde, Vietnam), l’arabica (Ethiopie, Kenya, Mexique, Bolivie). On en produit également au Brésil, en Colombie, etc.. De petits producteurs comme de grandes plantations permettent de cultiver le café.
  2. Commerce International : Le café est l'une des matières premières les plus échangées dans le monde. La chaîne de valeur du café est un exemple typique de la mondialisation, impliquant des agriculteurs, des négociants, des transporteurs, des torréfacteurs, et des détaillants dans différents pays. C’est tout un écosystème économique ou le paysan ne reçoit environ que 8% du prix final. Mais il faut savoir que les multinationales de l’agroalimentaire maîtrisent majoritairement toutes les étapes de la vie du café.
  3. Marché et Spéculation : Les prix du café sont souvent déterminés par des marchés de commodités comme la Bourse de New York (NYBOT) et la Bourse de Londres (LIFFE), rendant le marché sensible à la spéculation financière. Les prix dépendent de l’offre et de la demande et sont donc soumis aux aléas climatiques (bonnes ou mauvaises récoltes), à la capacité de stockage, à la consommation.

Impact Économique et Social

  1. Emploi et Revenus : Des millions de personnes dépendent du café pour leurs moyens de subsistance, en particulier dans les pays en développement. Le café est une source importante de devises étrangères pour ces pays. La corruption peut altérer la concurrence car les pays producteurs ne sont pas forcément stables politiquement.
  2. Commerce Équitable : Les mouvements comme le commerce équitable ont émergé pour lutter contre les inégalités économiques en garantissant des prix minimums pour les petits producteurs et en favorisant des pratiques agricoles durables. C’est un engagement d’un revenu régulier et suffisant grâce à des marques d’ONG.

Culture et Consommation

  1. Culture Mondiale du Café : Le café a un impact culturel significatif. Il est intégré dans les modes de vie et les traditions à travers le monde, des cafés parisiens aux cérémonies de café en Éthiopie, en passant par la culture des cafés à emporter en Amérique du Nord. C’est un moment de partage social, un rite, le lieu de la « pause-café » à la machine à café.
  2. Consommation de Masse : La demande mondiale en café continue de croître, avec des marchés émergents en Asie et en Afrique rejoignant les grands consommateurs traditionnels d'Europe et d'Amérique du Nord. C’est un produit à la fois à la mode et à la fois un marché captif (besoin de sa dose de sa caféine)

Environnement et Développement Durable

  1. Déforestation et Environnement : La culture du café a des impacts environnementaux significatifs, y compris la déforestation et la perte de biodiversité. Les initiatives pour une agriculture durable, telles que le café certifié biologique ou Rainforest Alliance, visent à atténuer ces effets. Les pays producteurs de café utilisent leurs terres arables non pas pour nourrir la population mais pour exporter le café, il n’y a donc pas de révolution agraire pour nourrir les petits paysans. Quant à la chaîne de transport, elle pollue en énergies fossiles (transport du Sud vers le Nord en cargos).
  2. Changement Climatique : Le changement climatique affecte les zones de culture du café, avec des températures en hausse et des précipitations irrégulières rendant la production plus difficile. Ces aléas influent sur la production et les rendements peuvent diminuer, la récolte devient aléatoire d’une année sur l’autre, ce qui n’arrange ni le consommateur ni le producteur qui ont besoin de stabilité.

 

En somme, le café est un produit qui illustre parfaitement les dynamiques de la mondialisation, reliant les producteurs du Sud aux consommateurs du Nord, influençant les économies locales et les cultures, et soulevant des défis environnementaux et économiques complexes.

LES SOURCES DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE

La croissance économique repose sur plusieurs sources fondamentales. Voici les principales :

1.      Capital physique : Les investissements dans les infrastructures, les machines, les technologies et les équipements augmentent la capacité des facteurs de production d'une économie. L’investissement privé permet aux capitalistes de gagner de l’argent et de participer à l’effort collectif  sur le PIB. L’investissement public permet de mettre à disposition des acteurs sociaux des services (santé, transport, éducation, etc...) qui améliorent la vie des personnes morales et physiques. Plus le capital physique est abondant et de qualité, plus la productivité est élevée car celle-ci dépend de la capacité d’achat de machines et de recrutement de main-d’œuvre qualifiée.

2.      Capital humain : L'amélioration de l'éducation, des compétences et de la santé de la population accroît la productivité du travail. Un capital humain bien formé et en bonne santé est essentiel pour l'innovation et l'efficacité productive. Les salariés heureux travaillent mieux mais surtout la compétence est la clé de la réussite des entreprises, la disponibilité d’ouvriers qualifiés mais aussi de techniciens, d’ingénieurs et de chercheurs permet au marché du travail de correspondre à ses besoins.

3.      Technologie et innovation : Les avancées technologiques permettent de produire plus efficacement et de créer de nouveaux produits et services. L'innovation est un moteur crucial de la croissance à long terme, permettant des gains de productivité et de nouveaux marchés. Le bon niveau de vie dans un pays permet d’accroître la part de R&D dans le PIB et donc d’investir sur les secteurs d’avenir. L’accumulation de savoir-faire permet le progrès technique et c’est un cercle vertueux où la modernité permet les nouvelles découvertes.

4.      Ressources naturelles : L'accès aux ressources naturelles comme les terres arables, les minéraux, et l'énergie peut stimuler la croissance. Cependant, la dépendance excessive aux ressources naturelles peut être un frein si elle n'est pas gérée durablement. Il faut sécuriser ses approvisionnements en matières premières et négocier sur les marchés ce qu’on ne trouve pas chez soi. Le secteur primaire est donc essentiel pour l’activité car c’est une richesse qui induit de nombreux emplois et participe à l’aménagement du territoire.

5.      Institutions et gouvernance : Des institutions solides, une bonne gouvernance et un environnement juridique stable favorisent la croissance économique. Cela inclut la protection des droits de propriété (biens personnels, d’entreprises, brevets), l'efficacité des administrations publiques et la stabilité politique. La Démocratie libérale est peut-être le système le plus abouti pour créer de la richesse mais il est inégale dans la répartition des revenus, l’Etat-Providence ponctionne donc une partie des revenus pour proposer une redistribution et manifester la solidarité nationale, une donnée qui entre dans la qualité de vie dans une nation qui ne se quantifie pas dans le PIB.

6.       Commerce et ouverture économique : L'ouverture aux échanges internationaux permet aux pays de bénéficier des avantages comparatifs, d'accéder à de nouveaux marchés et de bénéficier des transferts de technologie et de savoir-faire. La liberté de commerce a toujours été source de prospérité car faciliter les échanges permet d’accroître le volume d’activité mais le protectionnisme est parfois une manière de protéger son marché intérieur face à la concurrence déloyale.

7.      Épargne et investissement : Un taux d'épargne élevé permet de financer les investissements nécessaires à la croissance. Les investissements peuvent être domestiques ou étrangers et sont essentiels pour augmenter la capacité productive de l'économie. La quantité d’argent disponible à investir sur l’avenir est essentielle et c’est le niveau de vie des salariés qui permet de créer cette épargne. Les prêts sont nécessaires à la vie économique mais ils ne doivent pas empiéter sur un autre moteur de la croissance : la consommation.

8.      Demande agrégée : La consommation des ménages, les dépenses publiques et les investissements privés constituent la demande agrégée. Une demande soutenue encourage la production et l'emploi, favorisant ainsi la croissance économique. C’est donc une multitude de facteurs économiques qui permettent la croissance à long terme et l’Etat, qui est acteur économique par l’impôt et les subventions, encourage les propriétaires (fonciers, entreprises, agricoles) à réinvestir, à travailler et à innover selon les priorités du pouvoir politique donné et encourage les citoyens à participer à la vie collective (production non marchande, bénévolat) quand le niveau de vie est suffisamment élevé pour répondre aux besoins supérieurs de la pyramide de Maslow.

 

Chaque économie peut mettre l'accent sur les différents aspects évoqués selon son contexte spécifique et ses priorités de développement. Une combinaison équilibrée de ces sources est souvent la clé pour une croissance économique durable et inclusive, qui permet d’augmenter les revenus des ménages (pouvoir d’achat), d’accroître la consommation (classe moyenne plus riche), la hausse de l’emploi (prospérité qui favorise le recrutement), la hausse des dépenses en bien-être de l’Etat (plus de revenus de l’impôt), le développement des institutions (libéralisme politique), c’est donc un facteur de développement humain d’une nation (biens immatériels et matériels).

L’ART EN PHILOSOPHIE

L'art en philosophie est un domaine d'étude riche et complexe qui explore la nature, la valeur et les significations des œuvres d'art. C’est une maîtrise technique avec le jugement esthétique de la beauté qui le distingue de l’artisanat. Voici quelques concepts clés abordés par les philosophes à ce sujet :

1. Définition de l'art

La question de la définition de l'art est centrale en esthétique, la branche de la philosophie qui étudie l'art et la beauté. Plusieurs théories tentent de définir ce qu'est l'art :

  • Théories institutionnelles : L'art est défini par le monde de l'art lui-même, où une œuvre est considérée comme de l'art si elle est acceptée comme telle par les institutions artistiques (musées, galeries, critiques, etc.). Le jugement de goût est universel, d’où les « chefs-d’œuvre »
  • Théories expressivistes : L'art est un moyen d'expression des émotions et des expériences humaines. Tolstoï, par exemple, considérait l'art comme une communication des sentiments. Est-ce une apparence ou une vérité intelligible ? En tout cas la contemplation est de saisir l’imprévisible.
  • Théories formalistes : L'accent est mis sur les qualités formelles de l'œuvre d'art, telles que la composition, la couleur, et la structure. L’inspiration se confronte à la matière pour produire une œuvre, elle peut être commerce mais doit être originale.

2. Esthétique et expérience esthétique

Les philosophes s'intéressent à l'expérience esthétique, c'est-à-dire la façon dont les individus perçoivent et interprètent les œuvres d'art. Kant, par exemple, soutenait que l'expérience esthétique est désintéressée, permettant une appréciation pure de la beauté sans considération pratique. Il y a un jugement de goût, une vue de l’esprit, un plaisir. L’agréable s’impose à notre raison et à nos sens. Il peut y avoir une frustration quand l’artiste n’arrive pas à copier le réel mais l’artiste idéalise alors son ouvrage par l’expression de sentiments, par la description de sensations.

3. Valeur de l'art

La question de la valeur de l'art concerne ce qui rend une œuvre d'art précieuse ou importante. Différentes perspectives incluent :

  • Valeur esthétique : Basée sur les qualités perceptibles de l'œuvre. L’artiste a dompté le naturel pour le rendre beau.
  • Valeur cognitive : Certains pensent que l'art peut transmettre des connaissances ou des vérités. C’est la révélation d’une interprétation invisible
  • Valeur morale : L'art peut avoir un impact sur nos valeurs et nos comportements éthiques. Dans son honnêteté, l’artiste lance un message personnel qui est perçu comme le bien.

4. Interprétation de l'art

L'interprétation des œuvres d'art est un autre sujet clé. Il existe plusieurs approches, comme :

  • Intentionalisme : L'interprétation doit tenir compte de l'intention de l'artiste. Il y a la manifestation de l’expression d’une signification ou au contraire l’absence de volonté de communiquer un sens, chacun y perçoit ce qu’il veut.
  • Approche contextuelle : L'œuvre doit être comprise dans le contexte historique et culturel de sa création. Chaque époque a ses techniques, ses interrogations, ses idées et les historiens de l’Art s’attachent à renseigner le public.
  • Théories de la réception : L'accent est mis sur la réponse du spectateur et la diversité des interprétations possibles. Certaines fois, il y a rupture avec le public par des œuvres déconcertantes qu’on apprécie dans la postérité.

5. Ontologie de l'art

L'ontologie de l'art explore la nature de l'existence des œuvres d'art. Par exemple, une œuvre musicale existe-t-elle en tant que partition, performance, ou enregistrement ? Cette question soulève des discussions sur la nature des objets artistiques. Il y a une question d’origine et d’interprétation sur le support car la mission d’accès au public est diverse. Le spectacle prend toutes les formes, de la création à l’interprétation et le support est essentiel et varié pour assurer la postérité et la diffusion de l’œuvre.

6. Art et éthique

La relation entre l'art et l'éthique examine si l'art doit être moralement responsable et si certaines œuvres peuvent être considérées comme immorales ou nuisibles. Cette discussion englobe des débats sur la censure et la liberté artistique. La provocation fait partie de l’artiste mais la réceptivité du public est diverse et variée, elle salue le génie de la différence qui ouvre de nouveaux angles, l’outrance peut être un moyen d’expression mais elle doit être utilisée avec subtilité. L’artiste a une mission et même s’il est immoral, il répond aux questionnements de la société et anticipe les tendances d’opinion et d’idéaux.

Philosophes notables de l'art

  • Platon : Critique de l'art comme imitation trompeuse du monde des idées. C’est une illusion de la vérité. C’est un détournement de la connaissance.
  • Aristote : Vue plus positive de l'art comme moyen de catharsis, l’Art est peut-être inutile mais on en a besoin comme loisir, comme expiation de douleurs, comme défouloir personnel.
  • Emmanuel Kant : Théories sur le jugement esthétique et la beauté désintéressée. La valeur d’une œuvre se trouve dans son originalité qui procure un effet agréable, qui ne cherche que la forme pour plaire. L’Art n’est donc pas utile dans le sens matériel du terme.
  • Arthur Danto : Théories institutionnelles de l'art. Il existe un « milieu » favorable à la création et à la diffusion des œuvres.
  • Léon Tolstoï : Théories expressivistes de l'art comme communication émotionnelle. L’artiste enrichit le rapport à la réalité de sa couche personnelle.

 

L'art en philosophie est donc un domaine qui interroge non seulement ce qu'est l'art et comment il doit être interprété et évalué, mais aussi son rôle et son impact dans la vie humaine et la société.

L’ETAT EN PHILOSOPHIE

L'État en philosophie est un concept central qui concerne l'organisation politique et sociale des individus au sein d'une société. C’est l’ensemble des structures (législatives, exécutives, judiciaires) du pouvoir politique pour organiser une société et assurer sa souveraineté. Plusieurs philosophes ont abordé ce concept, chacun apportant une perspective différente sur ce qu'est l'État, sa légitimité, ses fonctions et ses implications pour la liberté et la justice. On s’interroge sur la forme parfaite de gouvernance et la légitimité d’exercer le pouvoir.

Les Origines et la Légitimité de l'État

1.      Thomas Hobbes :

  • Dans "Le Léviathan" (1651), Hobbes considère l'État comme une nécessité pour éviter le "bellum omnium contra omnes" (la guerre de tous contre tous) dans l'état de nature. Selon lui, les individus consentent à céder certaines de leurs libertés à un souverain absolu en échange de la sécurité et de l'ordre. C’est donc une contradiction car c’est un recours à la force qui oblige à obéir. On se soumet car c’est une création artificielle.

2.      John Locke :

  • Locke, dans ses "Deux Traités du gouvernement civil" (1689), voit l'État comme un garant des droits naturels (vie, liberté et propriété). Pour Locke, l'État est légitime tant qu'il respecte ces droits fondamentaux du citoyen, et les citoyens ont le droit de renverser un gouvernement tyrannique. La liberté naturelle est remplacée par la liberté civile et raisonnable. Le gouvernement doit assurer à chacun la place légitime qui encourage son individualité.

3.      Jean-Jacques Rousseau :

  • Rousseau, dans "Le Contrat social" (1762), propose que l'État résulte d'un contrat social où les individus se soumettent à la volonté générale, une entité collective qui représente le bien commun. L'État est légitime lorsqu'il exprime cette volonté générale. Ainsi, grâce à la loi on ne perd pas ses libertés car l’Etat n’est que la continuité de ses propres volontés. L’individualisme se soumet à la communauté par obligation pour survivre.

Les Fonctions de l'État

  • État minimal vs. État providence :
    • Le débat entre les fonctions de l'État est souvent centré sur l'étendue de son intervention dans la vie des citoyens. Un État minimal, soutenu par des penseurs comme Robert Nozick, se limite à la protection contre la violence, le vol et la fraude. Il se contente des droits régaliens, l’Etat doit s’occuper seulement de ce qui est indivisible. En revanche, l'État providence, défendu par des philosophes comme John Rawls, a un rôle plus actif dans la redistribution des ressources et la correction des inégalités sociales pour assurer la justice sociale. C’est l’expression de la solidarité au niveau national.

Liberté et Autorité

1.      Karl Marx :

  • Marx voit l'État comme un instrument de domination de la classe dominante. Dans une société communiste, l'État est censé dépérir, laissant place à une administration des choses sans domination de classe. Il n’y a plus d’injustice avec l’égalité de traitement de chacun et la classe dominante disparaît : ce sont des fonctionnaires qui gèrent le respect de chacun.

2.      Max Weber :

  • Weber définit l'État moderne par sa capacité à exercer un "monopole de la violence légitime" sur un territoire donné. Il met l'accent sur les structures bureaucratiques et l'administration rationnelle comme caractéristiques de l'État moderne. Il ne s’agit pas d’enlever toute critique mais simplement de gérer tout sujet de troubles grâce à l’autorité supérieure de l’Etat

3.      Michel Foucault :

  • Foucault explore comment l'État exerce le pouvoir non seulement par la force, mais aussi par des mécanismes disciplinaires et des régimes de savoir. Il analyse les institutions et les discours qui forment les individus et les contrôlent subtilement. L’Etat impose des règles et une organisation aux citoyens sinon c’est l’anarchie. Le bonheur doit s’inscrire dans cette soumission à l’Etat qui assure la tranquillité des citoyens.

L'État et la Justice

  • John Rawls :
    • Dans "Théorie de la justice" (1971), Rawls propose deux principes de justice qui devraient guider les institutions d'un État : le principe de liberté (chaque personne doit avoir un droit égal aux libertés les plus étendues compatibles avec les mêmes libertés pour les autres) et le principe de différence (les inégalités sociales et économiques doivent être arrangées de manière à ce qu'elles soient au plus grand bénéfice des plus désavantagés). L’Etat est une contrainte pour le citoyen, l’idée de justice étant une menace sur les libertés fondamentales et sur l’autonomie, mais en même temps c’est le cadre législatif qui permet l’épanouissement de l’homme par la délégation à l’autorité de ses volontés.

 

L'étude philosophique de l'État est ainsi riche et variée, impliquant des débats sur sa légitimité, ses fonctions, ses impacts sur la liberté et la justice, et son rôle dans la vie des individus et des sociétés.

LA RELIGION EN PHILOSOPHIE

La religion est un thème central en philosophie, abordé sous divers angles et perspectives à travers l'histoire. Voici quelques aspects clés de la relation entre la religion et la philosophie :

  1. Philosophie de la religion :
    • Définition : La philosophie de la religion étudie les concepts, les croyances et les pratiques religieuses à travers une analyse rationnelle et critique. C’est un système de croyances où la société se réunit (dimension collective). C’est une source d’épanouissement personnel et de joie intérieure.
    • Thèmes principaux : Existence et nature de Dieu (il n’y a pas de preuves mais des convictions et des sensations), le problème du mal (Dieu lutte-t-il contre les vices des hommes qu’il a créés ou contre le diable qui est son opposé ?), la foi et la raison (ce n’est qu’une intuition du cœur mais en postulant que Dieu existe on peut démontrer qu’on peut y croire), l'expérience religieuse (croyances personnelles où on acquiert sa dignité d’être spirituel), et le langage religieux (les livres sacrés qui influencent notre vie).
  2. Arguments pour et contre l'existence de Dieu :
    • Arguments en faveur :
      • Argument cosmologique : Tout ce qui existe a une cause ; l'univers a donc une cause première, souvent identifiée à Dieu. Dieu a créé les sciences et la conscience.
      • Argument téléologique : L'ordre et la complexité du monde suggèrent un dessein intelligent. On ne peut pas imaginer que l’univers soit né de nulle part sans mission divine pour les hommes.
      • Argument ontologique : L'idée même de Dieu implique son existence, car un Dieu parfait doit nécessairement exister. On ne saurait imaginer la vie de l’homme sans une autorité supérieure : Dieu. Il s’agit de la dignité d’être spirituel qui ne s’explique  que par la présence de Dieu.
    • Arguments contre :
      • Problème du mal : La coexistence de Dieu (omniscient, omnipotent et parfaitement bon) avec le mal dans le monde est problématique. Les horreurs commises par les hommes sur Terre empêchent de croire qu’ils ont été créés par le Bien qui serait Dieu.
      • Arguments empiristes : Les arguments en faveur de Dieu manquent de preuves empiriques. Il y a des témoins qui revendiquent avoir des liens avec Dieu mais personne ne peut confirmer son existence.
  3. Foi et raison :
    • Compatibilité : Certains philosophes, comme Thomas d'Aquin, ont soutenu que foi et raison sont complémentaires. L’homme sage et rationnel peut très bien être croyant car cela fait partie des hypothèses crédibles sur lesquelles on peut construire une pensée raisonnée.
    • Conflit : D'autres, comme David Hume, ont souligné les tensions entre la foi et les méthodes rationnelles de la science et de la philosophie. Comme il n’y a pas de théorèmes et qu’on part sur des hypothèses imaginaires, il n’y a pas de démonstration rationnelle valable.
  4. Critique de la religion :
    • Friedrich Nietzsche : A proclamé la "mort de Dieu", dénonçant la religion comme un obstacle à l'épanouissement humain. En effet, c’est une projection de qualités humaines impossibles à réaliser qui décourage l’homme à penser personnellement.
    • Karl Marx : A décrit la religion comme "l'opium du peuple", un outil utilisé pour maintenir les masses dans l'aliénation car il force l’homme à supporter la misère quand les puissants s’en servent pour manipuler la population.
    • Sigmund Freud : A vu la religion comme une illusion, une projection des désirs et des besoins humains. Ce n’est qu’une réponse à une impuissance face aux angoisses existentielles.
  5. Existentialisme et religion :
    • Søren Kierkegaard : A exploré l'idée de la foi comme un saut dans l'inconnu, soulignant l'angoisse et la subjectivité dans la relation à Dieu. Comme on ne sait pas à qui se vouer, on n’a rien à y perdre à croire en Dieu. Mais c’est une liberté de conscience donc la Démocratie religieuse permet d’y croire.
    • Jean-Paul Sartre : A rejeté l'existence de Dieu, prônant une vision athée où l'homme est entièrement responsable de son destin. C’est affirmer que l’homme est né par hasard du big-bang et de la théorie de l’évolution et qu’il ne poursuit que ce long chemin depuis ses origines, sans autres références que ses pulsions et sa raison.
  6. Philosophies orientales et religion :
    • Bouddhisme : Met l'accent sur la pratique méditative et la sagesse plutôt que sur la croyance en un dieu créateur. C’est la notion de paix qui prédomine.
    • Hindouisme : Propose une multiplicité de voies spirituelles et divinités, avec une vision du divin souvent panthéiste ou moniste.

 

La philosophie de la religion reste un domaine dynamique, où les débats continuent d'évoluer en réponse aux développements culturels, scientifiques et théologiques.

LA POLITIQUE EN PHILOSOPHIE

La politique en philosophie est une discipline qui explore les fondements, la nature et les implications du pouvoir, de la justice, de la liberté, et des institutions politiques. Voici quelques concepts clés et philosophes marquants dans ce domaine :

Concepts Clés :

  1. Justice : Les philosophes politiques s'interrogent sur ce qui constitue une société juste. Platon, dans "La République", et John Rawls, avec sa théorie de la justice comme équité, sont des figures centrales. Il s’agit de mettre la politique au service de tous les citoyens quelques soient leurs origines, la justice permet une liberté nécessaire à l’épanouissement et une égalité pour niveler les excès.
  2. Liberté : Les débats sur la liberté examinent les différentes dimensions de la liberté (positive et négative). Isaiah Berlin est connu pour sa distinction entre ces deux types de liberté. A la fois la liberté est contraignante d’efforts à respecter l’autre et à la fois elle est synonyme de s’épanouir en faisant ce qu’on veut. Il s’agit donc de limites virtuelles et réelles qu’on se donne pour vivre dans son cocon sans être embêté.
  3. Pouvoir : La nature et la légitimité du pouvoir sont des sujets majeurs. Max Weber a étudié les types de légitimité, tandis que Michel Foucault a exploré les mécanismes de pouvoir dans la société. Le pouvoir autoritaire et absolu doit trouver une opposition, on doit donner le pouvoir aux gens sachant diriger pour pérenniser la stabilité, la politique est donc « professionnelle » par des gens rompus à ses habitudes.
  4. État : La formation et le rôle de l'État sont analysés, avec des contributions de philosophes comme Thomas Hobbes, qui a écrit sur le contrat social et l'État de nature, et Karl Marx, qui a critiqué les structures étatiques dans le contexte du capitalisme en prônant la révolution pour que le prolétariat  prenne le pouvoir qui lui revient. La finalité de la constitution est de poser les bases de l’Etat pour que la vie en communauté soit réglée.
  5. Démocratie : La démocratie est souvent examinée pour ses mérites et ses défauts. Alexis de Tocqueville a analysé la démocratie en Amérique, tandis que Jürgen Habermas a discuté de la démocratie délibérative. La Démocratie est un idéal qui donne la parole à chacun mais justement tous ne sont peut-être pas capables de discerner le bien et le mal.

Philosophes Marquants :

  1. Platon : Dans "La République", il propose une société idéale dirigée par des philosophes-rois. Pour lui, la recherche de la société idéale voit la réflexion passer à l’action et seuls des gens aptes peuvent diriger.
  2. Aristote : Dans "La Politique", il étudie différentes formes de gouvernements et plaide pour une politique basée sur la vertu et le bien commun. La vocation morale a pour but la vérité de la politique, l’éthique répond à ce besoin d’honnêteté.
  3. Thomas Hobbes : Dans "Le Léviathan", il argumente que pour éviter l'anarchie, les individus doivent céder certains droits à un souverain puissant. C’est l’idée du chef compétent invulnérable qui conduit avec force la nation car la faiblesse est synonyme de capitulation.
  4. John Locke : Il est connu pour sa théorie des droits naturels et son influence sur le libéralisme politique. En fait, il faut laisser faire les tendances spontanées car elles équilibrent de la main invisible les forces en présence, la remise en cause qui en découle assure la performance permanente du pouvoir.
  5. Jean-Jacques Rousseau : Il critique la société moderne et prône un retour à un état plus naturel dans "Le Contrat Social". Il affirme que la communauté pervertit l’homme qui est bon à l’origine mais il admet que l’homme doit trouver une place acceptée dans la société qui lui assure sa liberté de conscience.
  6. Karl Marx : Il propose une critique du capitalisme et une vision de la lutte des classes comme moteur de l'histoire. Il est le théoricien du communisme qui critique la propriété privée et voit la communauté de personnes prendre le pouvoir et tout partager.
  7. John Rawls : Dans "Théorie de la justice", il introduit le concept de la "position originelle" et du "voile d'ignorance" pour définir les principes de justice. En fait, dès l’origine l’homme a besoin de se cadrer par rapport aux autres par l’expression de la loi partagée par tous, on doit en avoir la connaissance pour ne pas feindre de l’ignorer pour faire ce qu’on veut

Thèmes Modernes :

  • Multiculturalisme : Les défis posés par les sociétés multiculturelles sont examinés par des penseurs comme Charles Taylor et Will Kymlicka. En fait la société polyethnique repose sur l’acceptation de l’autre différent.
  • Écologie Politique : L'interaction entre politique et environnement est un domaine de plus en plus étudié. L’écologie est une variable politique autant qu’économique car elle implique des décisions impopulaires qu’il faut légiférer pour se mettre d’accord et obliger les partis à prendre en compte l’environnement.
  • Technologie et Politique : Les implications des technologies modernes, y compris la surveillance et l'intelligence artificielle, posent des problèmes éthiques à résoudre au niveau politique car il s’agit de libertés fondamentales et de respect des droits de l’homme.

 

La philosophie politique continue d'évoluer en réponse aux défis contemporains, en examinant les implications éthiques et pratiques des structures et des pratiques politiques actuelles.

LA CULTURE ET LA PHILOSOPHIE

 

Ce mot définit plusieurs concepts dont celui de la culture générale, celle d’esprit et la civilisation. C’est une amélioration, un accomplissement personnels. L’être naît naturellement homme et acquiert comme connaissance la culture : c’est une prédisposition mais ce n’est pas inné car elle nécessite un apprentissage auprès de ceux qui sont savants, de par ses origines on est aptes à recevoir cette culture mais c’est une faculté à développer par l’effort grâce à son contact avec les érudits. La famille, l’école, les amis sont autant de lieux de partage de la culture, c’est donc un instinct grégaire qui pousse à s’améliorer sans cesse. La culture s’enrichit chaque jour de nouveaux auteurs, c’est le progrès des sciences humaines et mathématiques, l’homme au fil du temps devrait être moins bête de cet apport continuel et pourtant l’instinct animal de l’homme le pousse à un certain obscurantisme, être éduqué, guidé, conduit à l’humanisme est donc le rôle des professeurs pour ne pas sombrer dans les conclusions populistes faciles. Le développement personnel dispose de l’expérience de la communauté, l’homme a une aptitude à recevoir le savoir mais elle est unique à chacun qui se l’approprie différemment selon ses références, son histoire, ses goûts. Ce peut être un chemin difficile car il nécessite un effort de compréhension, ce n’est pas facile de s’ouvrir à l’inconnue quand exister signifie entrer en communication avec les autres pour partager la culture et s’élever soi-même un peu plus. Ce que l’homme fait est construction mentale et physique, c’est le point fort de la liberté humaine de vouloir se positionner parmi les autres, la culture de la pensée mais aussi des actes permet de s’intégrer dans la société. On invente tous les jours de nouveaux chemins et de nouvelles théories pour enrichir sa communauté, il n’y a pas de petit apport quand l’ensemble profite de la création quotidienne qui est osmose avec son temps. L’homme avance vers un stade évolué qui peut être dangereux s’il est mal exploité, la culture extrait donc celui-ci de son état naturel et lui impose des contraintes spirituelles, matérielles, artificielles car l’homme a développé des règles de conduite complexes propres à lui qu’il donne en héritage aux futures générations, il est tributaire de son environnement immédiat (la nature, les constructions, les autres), certains voudraient théoriser des races supérieures mais c’est à l’origine des pires eugénismes, intolérances, exterminations. Ce jugement doit être condamné chez l’homme moderne car il s’agit de respecter l’autre dans son mode de vie, aucune société n’était parfaite pour prétendre guider les autres. L’exigence de la Démocratie est de réparer ces injustices de dénigrer l’autre car c’est la liberté de se conduire selon ses choix, ses traditions, ses particularités. La cruauté aussi est humaine quand l’homme peut être un barbare, des tribus primitives à la société moderne il peut y avoir des rites malsains mais surtout la révolution industrielle a mis dans les mains des hommes des outils de destruction massive, l’homme a les moyens nouveaux de courir à son extinction alors il a besoin d’éducation pour rester honnête, pacifique, prudent et demander aux dirigeants d’agir dans le bien sous la menace perpétuelle des armes. Le jugement de valeur essentiel pour garder le contrôle de la pensée constructive permet d’évacuer les théories nauséabondes qui polluent l’esprit, presque tous les concepts ont été imaginés et la sagesse est d’avoir la base culturelle pour ne pas sombrer sous le charme de la démagogie des puissants, l’idéologie est donc le cœur de la culture et éviter les passions permet d’être rationnel et raisonnable, le but de rester lucide collectivement devant les possibles de la terreur. Les cultures différentes sont interdépendantes à leurs frontières car elles sont en contact permanent, vouloir tuer l’autre, c’est quelque part se tuer soi-même car les querelles ne sont que vengeances. Au niveau de l’Etat, la violence peut faire office de justice et il y aura toujours des dominants et des opprimés, mais dans cette culture guerrière certains veulent imposer par la force leur point de vue, or la paix est source de prospérité et d’échanges favorables à la culture, on préférera donc commercer plutôt que livrer bataille, la stérilité à vouloir imposer son mode de vie s’avérant lorsqu’on constate que la richesse vient de multiples parties, de toutes origines viennent des créations car le génie se répand dans sa globalité grâce à la Démocratie généralisée des idées. Alors c’est l’échange qui permet le progrès, parfois la lutte est bénéfique pour acquérir des droits car l’homme égoïste se complaît dans sa détention du savoir qui lui donne l’avantage concurrentiel (salaire, compagnons et compagnes, statut social), c’est donc la méritocratie d’étudier pour mieux s’affirmer qui caractérise l’homme et naturellement la détention de culture est source d’inégalités sociales.

LA LIBERTE EN PHILOSOPHIE

 

Du latin liber (celui qui n’est pas esclave), elle est indépendance face à la contrainte et à la servitude. L’affranchissement est de ne pas se faire empêcher par autrui, il ne doit pas être une illusion, une mascarade superficielle mais plutôt un sentiment profond de faire ce que l’on veut, il y a une notion d’accéder à ses désirs et les obstacles sont faits pour être surmontés car la liberté n’est pas forcément donnée, concédée gratuitement, elle s’acquiert après une lutte. Les barrières (le travail, la vie en société, la morale) imposent des obligations à l’individu, il doit les accepter pour être respecté mais dans une démocratie il est possible de dépasser ces entraves pour être soi et éviter de se retrouver enfermé dans son environnement. La raison aussi est anti-libertaire avec des règles de pensée et d’idées quand l’obéissance à la hiérarchie et aux lois est rigide, l’idée même de la communauté signifie qu’on doit faire avec l’autre et donc qu’on doit abandonner une partie de ses prérogatives. Quand on est libre, on est plus fort, la faiblesse est donc soumission donc être un tyran dans sa vie permet d’accéder aux plaisirs individuels mais justement, les lois sont là pour protéger les plus démunis et apporter un peu d’équité dans l’accès à la liberté. Il s’agit de vouloir et pouvoir devenir ce qu’on veut, sans subir les causes extérieures à sa propre volonté car le libre-arbitre en connaissance de la raison et de ses actes est la condition d’être respecté en tant qu’individu à se gouverner soi-même. le choix éclairé en fonction de motifs personnels rend capable la maîtrise de soi, il ne s’agit pas de s’abandonner aux désirs et au vice mais de contrôler sa destinée, la loi est là pour éviter les abus des gens qui empièteraient sur les autres, elles sont à la fois entrave et indépendance car elles imposent un cadre qui oblige mais qui garantit l’expression de sa personnalité. Il s’agit d’un droit à s’affranchir de la tutelle de l’opinion qui est le carcan idéologique de la pensée courante, l’individu est fondamentalement censé penser et agir indépendamment et il doit pouvoir se dégager de toute dictature sur sa vie. Dans l’impuissance d’un individu qui serait déterminé dans sa vie, il lui reste le choix suprême de se délivrer d’un quotidien qu’on voudrait écrire pour lui, même si l’intolérance (sexe, couleur de peau, idées) est une vérité courante dans beaucoup de civilisations, il reste un jardin secret où on peut se permettre de s’ébattre. L’obéissance est source de joug à l’autorité supérieure car c’est la légitimité de l’Etat de décider de façon suprême comment exister parmi les siens, c’est parfois injuste et antidémocratique et parfois même la critique est interdite alors les réactions personnelles sont différentes : se révolter, accepter, se taire, la peur d’être sanctionné, celle de transgresser ce qui est accepté et celle de payer une impertinence sont le lot de ceux qui refusent ou acceptent les chaînes du pouvoir, laxiste ou arbitraire selon les cas. Etre derrière les barreaux signifie la reconnaissance d’une faute, la punition étant d’aller en prison pour ceux dont on a établi qu’ils étaient condamnables, la sanction faisant office d’exemplarité pour inciter les gens à ne pas transgresser les lois. La culpabilité et l’innocence doivent être établies par un procès, quelques fois il est expéditif dans un régime despotique, ce qui fait avouer que la justice n’est pas universelle selon les pays, mais en tout cas le doute est l’enjeu majeur à évacuer pour accéder à la véracité des faits, le juge a une conscience mais doit oublier ses émotions pour être le plus impartial possible, le délibéré reposant sur des témoignages sérieux et des preuves tangibles. La liberté doit donc se défendre quand elle est mise à mal par une accusation, elle ne s’achète pas même si les plus fortunés peuvent se payer les meilleurs avocats, le tribunal est donc un lieu où on se fait la guerre pour accéder à la paix, les hommes s’arrangeant entre eux pour définir les responsabilités de chacun dans une affaire. Pour agir conformément au bien, il ne s’agit pas de verser dans l’illusion mais d’exiger la vérité, le mensonge est donc banni car c’est tromper soi-même et les autres face à la liberté de conscience, il y a donc une notion de devoir, elle est rigide mais c’est le chemin à prendre dans un pacte à la pleine maîtrise de soi, oui, sa propre conduite est dictée par une dimension supérieure qui est l’impératif de jouir de façon autonome des plaisirs mais de ne pas enfreindre les interdits car des gens sages les ont mis en place pour éviter la débauche, le crime, la haine, tous ces sentiments qui peuvent tenter les hommes mais qui doivent rester proscris car la liberté ne se manifeste pas dans le vice mais dans l’accomplissement du bien et du vrai, elle est crédible quand les gens restent censés et n’abusent pas de leur pouvoir pour profiter d’une situation, c’est dire non à l’opportunisme de fait car ceux qui ont de l’ambition écrasent les autres et les soumettent, être un tyran fait partie de la nature de l’homme et justement la justice est là pour apporter un cadre législatif pour que l’environnement des hommes soit plus supportable, l’homme peut être méchant naturellement pour lui-même et la lutte dépasse l’individu même pour se battre collectivement car l’union des hommes est synonyme de force et de légitimité à acquérir de nouveaux avantages pour chacun, parler de liberté signifie donc obligatoirement que des balises définissent ce qu’elles autorisent et les limites de l’accord, la liberté n’est pas gratuite, elle est faite d’abnégation et de concessions, c’est le sens et la base des doctrines humaines.

LA NAUSEE

 

Les tractations de partis avant les législatives anticipées ressemblent à un pugilat de vieux mâles blancs dominants qui veulent se départager les dépouilles de la République, où est la parité de sexe et de couleur de peau, où sont les convictions profondes quand il s’agit ni plus ni moins que de sauver son siège ? Avec cette vanité de vouloir prendre le pouvoir, le bien-nommé Nouveau Front Populaire va-t-il nous conduire à la débâcle de 1940 ? Les Républicains qui s’associent au RN ont-ils conscience de faire des jeunes de futurs enfant-soldats ? Tout cela est pathétique, on en aurait la nausée de tant d’égoïsme qui n’assume pas les conséquences de ses choix et de tant d’hypocrisie à se donner une belle façade quand le fond est mauvais, alors finalement il n’y a que le parti démocrate du président qui tient la route, les autres sont des extrémistes qui ne pensent qu’à prendre le pouvoir et ainsi déglinguer la France, après on dira : « on ne savait pas » mais il faut lire l’Histoire qui vous dira qu’il y a le choix entre les révolutionnaires et les fascistes. Le Parti Socialiste, après un sursaut européen, recommence les bêtises du front de gauche, décidément les partis sont mal renseignés sur les désirs du peuple et ses revendications, il faut quelqu’un de pragmatique pour diriger le gouvernement et non ces gens qui parlent bien sur ce que voulez entendre mais qui dans leur tête ont des idées de fous hurlants.

L’HISTOIRE SELON LA PHILOSOPHIE

 

L’Histoire est l’ensemble des faits et événements qui rapportent le passé humain. Outil de connaissance, elle permet d’éclairer l’avenir. On voudrait en faire une discipline scientifique en rapportant les faits de la façon la plus fidèle, en étant objectif et impartial et en ne cherchant pas à charmer l’auditoire mais l’individualité, l’époque, la société en font une restitution partisane qui obéit aux désirs de ceux qui l’écrivent. Pourtant, il s’agit de véracité des faits selon la restitution neutre des événements selon une chronologie donnée mais les documents sélectionnés ont beau être authentiques, on extrait ce qu’on veut de la mémoire collective donc l’Histoire est subjective au regard qu’on lui apporte, travail d’extraction des phénomènes dans une masse d’informations indigestes, cela reste une épreuve digne des lettres avec un angle qui apporte un jugement personnel, on voudrait en extraire des règles de bonne conduite en dénonçant l’abject, ce qui nous gêne pour encenser ce qui nous plaît. Pourtant, les livres d’Histoire se veulent universels et complets, en fait c’est un consensus de description et d’analyse des faits qui s’offre à l’apprentissage de chacun. Il s’agit aussi de comprendre et de saisir la dimension humaine (pensées et valeurs) alors c’est une discipline qui cherche une véracité à déterminer, il y a une finalité de renseigner les hommes pour mieux appréhender l’actualité et faire face à la responsabilité de sa vie. Mais on aura beau se analyser le passé, on écrit  différemment le présent alors comprendre l’Histoire pour éviter les erreurs serait-il vain ? L’Histoire est qualitative et quantitative, il s’agit d’un rapport complet et valable qu’on met à disposition du public, on doit juste enlever l’irrationnel pour lui donner une dimension réaliste, quelques fois les passions ont mené à l’action mais justement il s’agit d’un véritable tribunal sur les horreurs et sur les bonheurs car c’est la raison qui finalise l’Histoire comme discipline de savoir, de sagesse et de progrès de la pensée. Il s’agit donc de proposer des idées pour trouver une issue favorable aux conflits d’intérêts contemporains, c’est la force des historiens de mettre à disposition d’un public non expert un résumé consensuel, l’Histoire ne suffit pas à apporter la paix car ce n’est qu’un renseignement sur les guerres, la misère, les grands combats, les hommes politiques et les militaires ayant d’autres références (livres de littérature et de philosophie, de stratégie, rapports et mémoires) à apporter qui font l’actualité , d’où une certaine propagande et désinformation dont on doit se méfier car ce sont des biais dangereux à croire comme vérité historique, les journalistes écrivent l’actualité mais l’Histoire est aussi un travail sur les archives, c’est minutieux de décortiquer ces documents  mais c’est pour arriver au plus vraisemblable, les vainqueurs ne peuvent pas s’empêcher de manipuler à leur avantage les actes factuels mais c’est pour s’accorder sur le bien et sur le mal.

ET SI JE M’AUTOCENSURAIS ?

 

Devant la flambée des résultats du RN aux élections européennes, j’ai eu peur pour mes fesses d’être poursuivi pour mes idées car je suis un petit froussard, un petit poltron qui a eu l’idée de s’autocensurer pour me protéger. Mais je ferais le jeu du RN de me taire quand mon seul acte de résistance possible, qui n’est pas de prendre les armes, de protester dans la rue, d’affronter les CRS, faible que je suis, mais est d’utiliser ma plume, la Démocratie pour exister a besoin d’écrivains libres de penser et je compte sur le Président Macron pour défendre ce havre de paix de pouvoir s’exprimer publiquement. Les artistes comme moi redoutent le fascisme qui musèle les opinions, je deviens le premier opposant à l’ordre nazi du RN, ma seule erreur étant d’avoir fait le lit de ce parti en traitant les mêmes thèmes que lui mais mes solutions sont plus démocratiques. En fait, face à la mondialisation, la France a peur et se replie sur elle-même derrière un pouvoir totalitaire, mais c’est l’inconnue qui l’attend à installer un gouvernement d’extrême-droite, bien sûr comme le RN, les députés LFI m’insupportent,  j’ai lâché le Président à cause de son ultralibéralisme, mais finalement cet égoïsme économique me correspond, je veux juste que l’Etat protège les intérêts souverainistes car la concurrence globale est déloyale, on se fait avoir sur les frontières et c’est à l’UE de protéger ses citoyens. Oui, des chantiers gigantesques attendent les hommes et femmes politiques car le chronomètre est enclenché : les radicaux vont prendre le pouvoir et il faut démontrer qu’ils ne sont pas plus capables que les autres. Le spectacle politique avant les législatives anticipées est triste à voir, ces gens ne pensent qu’à des considérations électorales d’alliances de circonstance quand les français attendent des réponses fermes sur leur quotidien : le pouvoir d’achat, la sécurité, l’identité. Oui, on se moque du peuple avec le jeu des chaises musicales car son vote est l’expression d’une souffrance économique et idéologique et les responsables de partis ne pensent qu’à leurs carrières personnelles. Alors le grand chambardement  qui attend la France va faire le ménage, certains s’en inquiètent comme d’autres y voient une grande opportunité de chasser les vieux démons, personnellement je me vois impuissant à protéger la République mais il me reste mon crayon pour garder un œil critique.

LA VERITE EN PHILOSOPHIE

 

Le réalisme soutient que la vérité est tune représentation conforme au réel d’après des critères objectifs, indépendant de nos perceptions et croyances. A l’opposé, le constructivisme soutient que la vérité est construite socialement, c’est une convention tournée autour de l’œil de l’observateur dans un contexte humain. D’après Platon, elle suppose un effort et un travail pour aller au-delà des simples apparences. D’après Descartes, seule la raison permet d’atteindre cet état, ce sens. L’erreur est ignorance selon Platon, en fait la réalité ne se donne pas d’emblée, Descartes parle de jugement pour percevoir le vrai. Le mensonge par contre est volontaire, tandis que l’illusion repose sur un désir réalisable. Quant au scepticisme, il prône la suspension du jugement. Alors la vérité comme évidence, selon Descartes, repose sur le « je pense donc je suis » car c’est la seule confirmation que l’on a. dans l’allégorie de la caverne, la vérité repose sur le domaine sensible et sur le domaine intelligible, l’homme étant prisonnier des opinions et des illusions. Mais il y a selon Leibniz des vérités de fait dont on peut avoir l’inverse (il pleut) et les vérités de raisonnement (2+2=4) dont l’opposé est impossible. Avec Kant, on distingue les sciences de la métaphysique (Dieu, la liberté, l’âme) qui échappe à toute expérience et qui fonde les valeurs morales comme croyances. Le pragmatique William James dit que le vrai doit être utile, c’est ce qui fonctionne dans le monde réel tandis que les postmodernistes comme Foucault remettent en cause l’idée d’une vérité universelle car c’est à travers l’exercice du pouvoir et à travers la discursivité qu’on forme la connaissance. Il est possible de voir des vérités subjectives, une illusion qui varie en fonction du point de vue. Mais en logique, la proposition est implacablement vraie si elle démontrée. En métaphysique, la vérité est correspondance entre nos représentations mentales et le monde extérieur (vérification que ce qu’on pense existe matériellement). Pour Epicure, la recherche de la vérité est subordonnée à la recherche du bonheur, Descartes parle quant à lui de tristesse de la vérité, la connaissance valant mieux que la joie (satisfaction). Mais surtout, la vérité est valeur pour être rationnel et raisonnable. L’opinion paresseuse, l’illusion lâche, le mensonge facile ne sont que des raccourcis de l’esprit. Selon Kant, le droit de mentir nuit à l’échange et casse donc les contrats dans la société. Pour Nietzsche, les vérités sont les produits des désirs humains quand les lois à l’usage de la raison ne sont qu’illusions, on leurs fait dire ce que l’on veut. Pascal s’interroge sur l’incapacité de l’homme à définir une justice universelle car dans celle-ci les vérités sont relatives. On conclura donc que la vérité pure est impossible à atteindre car l’homme fini n’a pas les capacités cognitives pour s’en accaparer toute sa complexité.

LA PENSEE DE DESCARTES

Descartes reprend dans la pensée classique les choses par leur commencement. Grâce à la méthode, des règles certaines et faciles, on accède au vrai grâce à l’usage de la raison, le doute et la mise à distance de l’autorité permettent d’accéder à la vérité grâce au bon sens, égal chez tous mais pas forcément utilisé correctement. La connaissance se soumet à l’ordre de la raison, il y a quatre règles à respecter :

1-      L’évidence : le vrai est dans le clair et le distinct

2-      L’analyse : division des problèmes en questions élémentaires séparées

3-      La synthèse : aller du plus simple au plus compliqué rigoureusement

4-      L’énumération : recherche des éléments pour une solution

L’intuition et la déduction sont essentielles, de l’évidence vers la logique. Cette pensée est réfractaire aux opinions toutes faites et aux traditions. Le doute conduit à la saisie du cogito, la conscience de soi, qu’on ne peut pas ébranler car c’est réaliser qu’on existe parce qu’on a acquis la pensée, qui est l’aboutissement d’une réflexion, d’un questionnement sur soi-même pour balayer toutes ces hésitations par l’affirmation de son être, par la preuve de sa présence en tant que personne qui réfléchit, par sa clairvoyance à s’ancrer dans le réel par son esprit. C’est un point essentiel qui apporte la preuve du Dieu seul garant des vérités scientifiques. Dieu est idée de perfection et d’infini, comme l’homme n’en est pas la cause il est lui-même fini. Ainsi, Dieu aide à voir le vrai car la méthode ne trompe pas. Quant à la science, Descartes pense que c’est une gigantesque machine construite par Dieu, dans l’espace et le mouvement. Les disciples d’Aristote expliquent le réel par des forces occultes et des qualités immatérielles, Descartes dit que tout ce qui n’est pas spirituel est étendue géométrique. La morale de Descartes tient en trois points :

1-      Obéir aux lois et aux coutumes de son pays

2-      Etre ferme et résolu dans ses actions

3-      Changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde

 

En fait, par l’étude rigoureuse des passions, les affections de l’âme sont subies, il faut donc les soumettre à la raison pour les domestiquer, pour les transformer en générosité, acte d’infinie liberté.

LA PENSEE DE BERGSON

 

Le vécu et le concret sont occultés par la science et le langage, l’intuition est méthode philosophique et le temps est à la fois physique et à la fois durée qualitative de la conscience concrète et hétérogène, flux ininterrompu d’éléments se succédant. Cette durée est tissée de liberté car c’est le monde de l’invention dans notre personnalité entière. C’est l’expression du moi profond quand cette durée fait voler en éclats tout déterminisme. L’intuition saisit la durée avec un courant créateur qui porte l’intellect de la vie intérieure. La méthode philosophique ne voit pas la vérité comme fruit de la déduction, du langage, du concept mais c’est l’intuition qui approche de l’absolu. La durée est aussi mémoire et souvenir qui contient le passé, elle pourrait se confondre avec l’esprit car la vie est un processus de création permanente. La durée se retrouve ainsi dans l’élan vital que l’entendement ne peut pas saisir, invention imprévisible et irréductible. Concernant  la morale et la religion, elle est ouverte au culte du saint et du héros, il n’y a pas d’interdits : la mystique et l’amour transportent l’âme jusqu’à Dieu, c’est le souffle de la vie de l’Esprit.

LA PENSEE DE HEGEL

 

Cette philosophie est une totalité, les choses et le réel représentent une unité, elle exprime les lois du développement de la pensée et du réel de façon absolue. La philosophie d’Hegel devient concept rigoureux pour trouver les éléments de son existence, tous les moments de la réflexion et toutes les connaissances sont un ensemble cohérent. La dynamique de la vie de l’Esprit tend à devenir consciente, elle est impérissable avec thèse, antithèse, synthèse. Le devenir s’arrange avec les contradictions pour s’enrichir en permanence vers le futur, la contestation  est plus importante que l’identité car elle incarne la vie. L’esprit doit se faire et se réaliser, par l’expérience du conscient dans ses longs trajets, à partir de formes immédiates (sensations, perceptions, déductions) jusqu’aux manifestations spirituelles, c’est la phénoménologie de l’esprit. L’homme doit se faire reconnaître pour accéder à la conscience de soi, un risque nécessaire vers l’authenticité car l’effort à faire par le travail permet d’accéder du statut d’esclave à celui de maître du maître. Quant à l’Histoire, elle n’est pas purement événementielle (incohérence désordonnée de bruits et de fureurs sans significations), elle est manifestation de la Raison universelle avec un sens, une explication et une logique, des individus sortant du lot à travers leurs passions, leurs instincts humains qui leurs sont particuliers et qui servent l'intérêt général. Hegel salue l’accomplissement de l’esprit comme meilleur que celui de la nature car il représente une Idée, il s’y reconnaît et s’y retrouve dans la Création divine : Dieu, à travers l’Art, le Droit, l’Etat, la Religion s’accomplit dans ces formes les plus réalistes.

LA PHILOSOPHIE AU XXème SIECLE

 

Le doute succède aux certitudes. S’avère la faillite des idéologies, les génocides, les guerres mondiales font perdre l’idée de sens et d’espoir aux existences individuelles et collectives. De formidables bouleversements tout comme des horreurs transforment les mœurs et les concepts, le destin s’avère incertain, il y en a qui sont en détresse quand ils voient monter le nazisme ou le communisme.  Il s’avère que l’homme peut se tromper lui-même, contrairement à la croyance classique d’un sujet pensant maître de sa destinée, mais désormais il est soumis aux illusions de la conscience. Ainsi, il perd le contrôle de sa volonté et de sa vérité, ainsi que son rôle d’arbitre dans l’affectif et les désirs de ses émotions.  En sciences, la raison se heurte à des limitations quand elle a un manque dans ses démonstrations, la vérité cesse d’être preuve de logique, la foi et la croyance pénètrent la sphère mathématique. La précision scientifique se trouve relativisé, avec la mécanique quantique faite de désordres, d’aléas et d’indéterminismes.  La raison devient trop étroite devant les portes de l’onirique, l’irrationnel représente un fait brute que nulle déduction ne saurait justifier, le désordre voir la folie prennent le dessus. Ce n’est pas nécessairement l’abandon à l’absurde mais la construction libre de l’homme par lui-même, c’est ainsi qu’il bâtit en toute indépendance ses valeurs et son destin. L’homme pourtant se dissimule ce qu’il est réellement même s’il demeure un mystère pour lui-même. L’éthique s’affirme comme lien entre les hommes d’une morale qui se construit par la volonté et le travail, c’est une authenticité qu’on veut ainsi retrouver. Ainsi, pour rester pertinent dans les grands drames du siècle, la philosophie devient effort à réfléchir et à penser face aux incertitudes pour fonder une sagesse lucide, il faut théoriser et comprendre ce qui anime l’homme pour mieux apprivoiser les grands enjeux qui apparaissent et qui le laissent démuni face à sa destinée.

LA PHILOSOPHIE AU XIXème SIECLE

 

C’est l’âge de l’industrialisation, la révolution industrielle pose des problèmes nouveaux, des dysfonctionnements sociaux, des crises relatives à l’existence de l’homme. La société de masse se met à exalter l’individu, pour s’affirmer en réaction contre une évolution qui la dépasse. Ainsi, le romantisme appelle au sujet individuel, s’oppose à l’Esprit des Lumières en refusant la rationalité, l’intuition remplace la raison et refuse l’Etat tutélaire. Le philosophe devient théoricien de l’histoire et de la politique, il s’attache à une ontologie de l’actualité et à embrasser le système entier de savoir. C’est le siècle de la science avec l’affirmation de ses vérités, la raison scientifique se sépare de la ratio philosophique, il y a l’émergence d’une raison positive, s’attachant uniquement à comprendre les mécanismes des phénomènes, substituant la loi à la recherche de la cause, priorisant le relatif à la quête de l’absolu.  Certains décrivent la dévaluation de toutes les valeurs, il y en a qui veulent l’Esprit absolu, d’autres une transformation radicale de la société, d’autres enfin qui s’attachent à la grande loi historique du développement de l’humanité. Ainsi, les contradictions et les ruptures annoncent déjà un monde disloqué, l’univers contemporain de la critique des actualités.

LA PENSEE DE NIETZSCHE

 

La volonté de puissance se trouve au centre de sa pensée. C’est une un pouvoir créatif et destructeur, ce n’est pas forcément la réussite sociale ni un désir de domination mais c’est une dynamique universelle qui est représentée par la force dans un éternel devenir. Nietzsche voit la souffrance comme une lassitude existentielle où « le monde vrai » déprécie la vie, c’est la religion qui transcende l’être vers le monde sensible et idéal aux dépens du corps et de l’apparence phénoménale. Nietzsche se pose aussi la question des valeurs, de leur source, celles morales (le bien et le mal, le juste et l’injuste) naissent du ressentiment pour s’affirmer positivement, la faiblesse tend à se venger et à compenser sa misère existentielle. Nietzsche annonce que ‘Dieu est mort », il a éclairé la civilisation mais désormais il a disparu, c’est une rupture considérable mais seulement morale, ce qui ouvre l’horizon à un esprit libre pour un univers totalement neuf. Désormais, l’homme peut s’affirmer, il devient surhumain, il se réinvente, il se dépasse, tout ce qui devient revient.

LA PENSEE DE KANT

 

Kant souligne la subjectivité humaine des objets, il s’interroge sur les pouvoirs et les limites de la raison. Les classiques ont pour dogmatisme la vérité absolue, Kant n’est pas vraiment sceptique mais il défend la raison dans la science avec la critique qui fixe elle-même les règles et les limites de son activité. Il reconnaît, contre la connaissance empirique, que la connaissance des objets dépend du sujet. La sensibilité et l’entendement sont utilisés pour que le sujet maîtrise l’espace et le temps, la science est justifiée par l’esprit humain, il faut analyser la causalité pour obtenir un résultat. La moralité aussi se trouve dans la volonté du sujet, l’éthique permet l’obéissance au devoir et le respect pour la loi universelle. Mais il y a des postulats qu’on ne peut pas atteindre (Dieu, la liberté, l’âme) qui sont à l’origine d’une vertu et d’un bonheur qui n’existent pas dans le monde phénoménal. Kant est pragmatique puisque chaque organe et organisme remplit sa fonction. L’humanité est perfectible vers l’idée d’une Histoire finalisée.

INVESTIR EN FRANCE

Pour investir dans des usines en France de manière compétitive, voici quelques secteurs et régions à considérer :

Secteurs Porteurs

1.      Technologies vertes : L’énergie renouvelable, les solutions de stockage d’énergie, et les technologies de réduction des émissions de carbone sont en forte croissance, soutenues par des politiques gouvernementales favorables.

2.      Technologie et numérique : L’industrie du numérique, y compris l’intelligence artificielle, la cyber-sécurité et l’informatique, offre de nombreuses opportunités, surtout avec l'essor de la digitalisation.

3.      Santé et biotechnologies : La recherche et le développement dans les domaines pharmaceutiques, des dispositifs médicaux et des biotechnologies sont très dynamiques en France.

4.      Automobile et mobilité : L’investissement dans les nouvelles mobilités, y compris les véhicules électriques et autonomes, est en expansion rapide.

5.      Industrie de pointe: L’aéronautique, la défense, les chantiers navals, le train offrent encore de belles perspectives d’activité.

Régions Stratégiques

1.      Île-de-France : La région parisienne est le cœur économique de la France, avec une forte concentration de sièges sociaux et d’infrastructures technologiques avancées.

2.      Auvergne-Rhône-Alpes : Connue pour son dynamisme industriel, cette région dispose d’un réseau dense d’entreprises technologiques et de centres de recherche, notamment autour de Lyon et Grenoble.

3.      Bretagne et Pays de la Loire : Nantes, Rennes et le Grand Ouest, bien desservis par le TGV, offrent un tissu de PME dynamiques dans les secteurs de l’agroalimentaire, de la mécanique, de l’aéronautique, du tourisme.

4.      Hauts-de-France : Région traditionnelle de l’industrie lourde, elle se réinvente avec des investissements dans la logistique, l’automobile, et les énergies renouvelables.

Facteurs de Compétitivité

1.      Soutiens publics : Profitez des subventions et des crédits d’impôt pour la recherche et l’innovation (CIR), ainsi que des dispositifs régionaux de soutien à l’industrie.

2.      Infrastructures et Logistique : Choisissez des zones bien desservies par les infrastructures de transport (ports, aéroports, réseaux ferroviaires, autoroutiers et routiers) pour optimiser la logistique.

3.      Main-d'œuvre qualifiée : Investissez dans des régions avec une forte concentration de main-d'œuvre qualifiée et des centres de formation technique et professionnelle.

4.      Clusters et écosystèmes : Intégrez-vous dans des clusters industriels qui facilitent les synergies entre entreprises, centres de recherche et institutions publiques.

Étapes de l’Investissement

1.      Étude de marché : Analysez les tendances du marché et identifiez les segments en croissance.

2.       Analyse financière : Évaluez les coûts et les sources de financement disponibles.

3.       Recherche de sites : Identifiez les emplacements potentiels en fonction des critères de compétitivité.

4.       Démarches administratives : Assurez-vous de bien comprendre les réglementations locales et nationales.

 

En résumé, pour investir de manière compétitive dans des usines en France, concentrez-vous sur les secteurs porteurs et les régions stratégiques, tout en tirant parti des soutiens publics et des infrastructures disponibles.

LA MODE

La mode est un véritable moyen de communication. C’est une forme d’art visuel ou les designers expriment une certaine créativité, une vision esthétique et pratique qui transmet un message à ceux qui regardent les dernières tendances. Ce vecteur représente l’identité, « dis-moi comment tu t’habilles et je te dirai qui tu es », en fait les valeurs passent par le vêtement, sportifs, rebelles, artistes signifient tous leur appartenance à un groupe, depuis l’Antiquité les parures, les bijoux, les parfums définissent sa classe sociale, l’intention du designer est de répondre à une attente du marché avec les tendances actuelles de la société. Les marques ont bien compris l’enjeu de sponsoriser ceux qui véhiculent un mode de vie, être sélect ou au contraire grunge, c’est la première chose qu’on remarque avant la voiture et la maison.. Femmes et hommes veulent se faire remarquer pour ce qu’ils sont, les sujets sociaux avant-gardistes tels que la diversité, l’inclusion, et l’égalité des sexes racontent une histoire, évoquent des émotions et illustrent des thèmes d’actualité, comme les créateurs de mode sont à l’écoute et à l’avant-garde de la société, ils font une démonstration vestimentaire qui englobe toutes les attentes, au risque d’être élitistes ou de choquer la majorité. Les fabricants innovent dans les tissus, les textures, les formes, les coupes, ils cherchent à étonner et à coller aux tendances par un esthétisme moderne, les concepts futuristes s’imaginent dès maintenant, c’est de l’Art et même si on ne portera pas ces vêtements, c’est le clou du spectacle d’une certaine envie de séduire, le raffinement est d’innover dans la sensualité et de mettre en valeur le corps, il faut s’afficher toujours class quand on est sur les tapis rouges, si on est écolo, on fera attention aux matières recyclables, si on appartient à une communauté (artistes, sportifs, politiques), on cherchera à coller à l’image de ce que les autres se font de nous. Les cultures et traditions font de l’excellence leur moyen de plaire à travers le patrimoine et la mémoire collective, en tout cas tous ont en mémoire la justice sociale comme valeur principale, si on ne peut pas se payer de tels vêtements, on se reconnaît dans ces icônes du luxe et l’engagement éthique est bien contemporain car les préoccupations des gens ont changé au fil de l’Histoire, aujourd’hui pour être tendance il faut comprendre ce qui anime les gens, c’est-à-dire à la fois l’envie de consommer, à la fois l’intention de plaire pour s’affirmer et à la fois la préoccupation de préserver leur cocon d’intimité. Le jeu de la séduction et de la sensualité est la trame de fond de l’industrie de la mode car il s’agit autant de cœur que de raison pour choisir son habit, le coup de foudre ira à celui ou celle qui saura parfaitement mettre ses formes en valeur, d’autres caches leurs défauts mais en tout cas, le choix du vêtement correspond à une idée d’espace et de temps (tenues adéquates dans un endroit et à un moment donné) et l’amour, l’amitié ou le respect envers l’autre font vivre l’habillement parce que ce n’est pas anodin de se faire remarquer par ce qu’on porte qui n’est que la continuité de sa personnalité, on devient quelqu’un en un instant en se transfigurant de manière appropriée.

LA MAISON DU FUTUR

Dans la maison du futur, elle pourrait être construite en bois (et donc écologique), chaque pièce étant un module standard construit en usine qui s'emboîte parmi les autres. Entre les modules, l'électricité, le réseau, l'eau, le gaz seraient des "plug-in" qui se connecteraient facilement. L'aération serait étudiée avec des climatiseurs intelligents avec des détecteurs de présence pour ne pas fonctionner inutilement et l'utilisateur pourrait maîtriser son chauffage par pièce à partir d'un boîtier qui commanderait chaque radiateur doté d'une mécatronique intelligente pour le commander, lequel boîtier serait relié à une application domotique sur son portable ou sa télévision tactile.

LE CENTRE DE COMMANDEMENT DES ARMEES DU FUTUR

 

Il serait équipé de murs entiers avec des écrans tactiles permettant de voir des cartes avec des positions en temps réel de ses armées, de celles de ses ennemis et des drag&drop permettraient de valider les mouvements voulus qui enverraient des ordres audio et visuels dans les casques des soldats. Les demandes des soldats sur le terrain (munitions, secours, matériel, énergie) seraient traitées de façon multidisciplinaire afin de leurs apporter les bonnes solutions. L’IA avec un datacenter analyserait les points critiques avec anticipation des coups et conseils stratégiques d’après la connaissance de tous les champs de bataille du passé. Les communications seraient sécurisées, une compagnie anti-cybercriminalité vérifierait la confidentialité, la bonne transmission et la non-distorsion des informations ainsi que la pleine opérabilité des réseaux. L’énergie serait indépendante et le bunker antinucléaire aurait la possibilité d’héberger les équipes sur place en cas de situation de crise.

LA LIVRAISON EN LIGNE

Et si l’économie du futur, c’était d’avoir un site de vente en ligne (sur portable tablette ou en réalité augmentée) qui dès l’achat d’un panier terminé, enclencherait soit sa mise en production soit sa sortie de stock chez le fournisseur. Les palettes constituées de cartons avec les produits identifiés iraient chez un  dégroupeur  (« un centre de tri ») où on compléterait les colis pour le client final (J+2). On verrait les produits suivis par internet transportés par route ou aérien et livrés à domicile par camionnette électrique, réfrigérées. Cette économie favoriserait l’existence des petits producteurs de la qualité locale, les rendant compétitifs même à l’internationale. Cette application serait d'abord réservée aux fournisseurs de fromage et de charcuterie sèche AOP qui ont un vrai savoir-faire à exporter en Europe et au-delà.

 

 

MERCI LES CHEMINOTS D’EMMERDER LES FRANÇAIS

 

Alors que je suis lié à la SNCF et à sa sécurité sociale, je dis ironiquement merci aux cheminots d’emmerder les français au moment où ils doivent boucler leurs affaires avant de partir en vacances !!! Je m’explique : mon neveu doit passer ses examens la semaine prochaine, jours de grève, et doit prendre RER et métro pour s’y rendre. Ma nièce passe son baccalauréat en fin d’année scolaire et malheureusement ils n’ont pas le permis de conduire pour se déplacer. Alors que la direction, comme je l’avais souligné, joue la réputation de la compagnie pendant les JO, pour un oui, pour un non mais surtout pour une question de gros sous, les franciliens les plus pauvres vont encore être pris en otage dans des négociations qui ne les regardent pas. Cette tradition de grèves opportunes doit cesser pour que le service public fonctionne bien, les cheminots devraient signer une charte de bonne conduite avec obligation de résultats, c’est-à-dire faire rouler les trains sans se comporter comme une caste de petits rois du rail. Ils ont un contrat de travail pour une mission et dans toute autre entreprise ils se feraient virer pour moins que cela, c’est-à-dire insubordination et non-respect des clients, les syndicats dans ce cas font insulte au droit de grève car ils l’utilisent à des fins privées quand ces pseudo-communistes font de la politique sans le dire (alors que c’est interdit par la loi pour un syndicat), ils ne défendent déjà que des droits très généreux et les français dans leur grande majorité bossent en gagnant moins d’argent. Si les cheminots ne veulent pas bosser, qu’ils le disent, on va les remplacer par des gens aussi compétents qui ne jouent pas en égoïstes aux enfants gâtés, ils paralysent la circulation pour une sombre affaire de primes et ils s’attendent à ce que le PDG se soumette à leur loi comme à l’habitude mais à force les usagers en ont marre de ce petit cinéma car ce qu’ils veulent, c’est pouvoir se déplacer sans être gênés, passe encore les pannes et les incidents voyageurs mais là l’intention délibérée de leurs nuire les fait attendre la concurrence impatiemment, ça ne peut pas être pire que maintenant !!!

LA PERCEE ALLEMANDE EN 1940

L'offensive allemande sur la France en 1940, souvent appelée la Bataille de France, est un moment clé de la Seconde Guerre mondiale. Cette offensive a débuté le 10 mai 1940 et s'est déroulée en deux phases principales : l'attaque à travers les Ardennes suivie de l'encerclement et de la défaite des forces alliées.

Contexte et Stratégie Allemande

Après la déclaration de guerre en septembre 1939, une période de calme relatif, connue sous le nom de "drôle de guerre", s'installe sur le front occidental. Pendant ce temps, les Allemands préparent minutieusement leur plan d'invasion, nommé "Fall Gelb" (Plan Jaune).

Le plan initialement proposé par le général Erich von Manstein diffère des attentes des Alliés. Plutôt que de répéter l'attaque par la Belgique, comme pendant la Première Guerre mondiale, les Allemands décident de lancer leur principale offensive à travers les Ardennes, une région forestière montagneuse considérée impraticable pour une grande armée par les Alliés. L’armée française, alors considérée comme la meilleure du monde, est au moins équivalente à l’armée allemande mais elle ne s’attend pas au plan allemand qui est de concentrer ses forces sur Sedan comme Bismarck en 1870 face à Napoléon III, région mal fortifiée si ce n’est par ses défenses naturelles.

Phase 1 : Percée des Ardennes

Le 10 mai 1940, l'armée allemande attaque simultanément les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg, forçant les Alliés à envoyer leurs troupes vers le nord. Pendant ce temps, les forces principales allemandes, sous le commandement du général Gerd von Rundstedt, traversent les Ardennes et atteignent la Meuse.

Les divisions blindées allemandes, commandées par des généraux comme Heinz Guderian, Rommel et Kleist, traversent rapidement la Meuse à Sedan le 13 mai, prenant les défenseurs français par surprise car ils ne sont pas équipés face à cette attaque massive des divisions blindées allemandes « en meute » comme l’avait écrit le Général de Gaulle dans un livre de stratégie. Les Allemands utilisent des tactiques de Blitzkrieg (guerre éclair), combinant l'utilisation de chars, d'avions et d'infanterie grâce à la coordination par communications radio pour avancer rapidement et désorganiser les lignes ennemies.

Phase 2 : Encerclement et Chute de la France

Après la percée de Sedan, les forces allemandes avancent rapidement vers la Manche, coupant les forces alliées en deux. Les français sont ralentis par le flot de réfugiés fuyant les combats sur les routes. Les divisions britanniques et françaises situées en Belgique se retrouvent encerclées dans la poche de Dunkerque. Une évacuation massive, connue sous le nom d'Opération Dynamo, permet de sauver plus de 300 000 soldats alliés entre le 26 mai et le 4 juin 1940.

Le malheureux général Gamelin est remplacé par le général Weygand mais ce remplacement ne changera pas l’issue du conflit. On imputera la défaite à un mauvais commandement quand en vérité c’est l’effet de surprise qui a désorganisé les français face à une tactique audacieuse d’Hitler.

Pendant ce temps, les Allemands continuent leur avance vers le sud. Paris est déclarée ville ouverte pour éviter sa destruction et tombe aux mains des Allemands le 14 juin 1940. Les forces françaises, bien que vaillantes dans plusieurs engagements, sont désorganisées et incapables de contenir l'avancée allemande.

Conséquences

Le 22 juin 1940, la France signe un armistice avec l'Allemagne, marquant la fin de la bataille de France. Le pays est divisé en une zone occupée par les Allemands au nord et à l'ouest, et une zone libre au sud, dirigée par le régime de Vichy du Maréchal Pétain collaborant avec les nazis.

Cette défaite rapide et inattendue de la France change radicalement la dynamique de la guerre. Le Royaume-Uni reste le seul grand pays européen à résister activement à l'Allemagne jusqu'à l'entrée en guerre des États-Unis en décembre 1941.

Conclusion

L'offensive allemande de 1940 sur la France est une démonstration spectaculaire de la nouvelle guerre mobile et mécanisée. La Blitzkrieg permet aux Allemands de conquérir la France en seulement six semaines, redéfinissant la stratégie militaire et marquant un tournant crucial dans la Seconde Guerre mondiale.

 

L’AUTOMOBILE DU FUTUR

L'automobile du futur est une vision fascinante qui combine les dernières avancées technologiques et les besoins croissants en matière de durabilité et de commodité. Voici quelques caractéristiques clés de ce que pourrait être une voiture futuriste :

Conduite Autonome

·         Intelligence Artificielle (IA) Avancée : Les véhicules seront équipés de caméras conditions extrêmes, de capteur de distances actifs pour un radar automatisé qui voit les distances, les vitesses et les accélérations à proximité

·         Sécurité Accrue : les infrastructures routières (panneaux et feux de signalisation virtuels comme ceux de l’application Coyote) permettront à l’ordinateur de bord d’éviter les accidents et de fluidifier le trafic en respectant les limites de vitesse. Les piétons, vélos et deux-roues seront fixés par l’ordinateur de bord pour éviter de percuter.

Écologie et Énergie

·         Propulsion Électrique et à Hydrogène : Les voitures du futur utiliseront des moteurs électriques ou à hydrogène, réduisant ainsi les émissions de gaz à effet de serre et la dépendance aux combustibles fossiles. Une batterie de secours pourra être branchée en cas de panne sèche pour aller recharger au plus près.

·         Recyclabilité : Les matériaux utilisés seront conçus pour être recyclés facilement, minimisant l'impact environnemental en fin de vie du véhicule.

Connectivité et Interaction

·         Internet des Objets (IoT) : sur une application internet, les utilisateurs verront le trafic à proximité grâce à un centre de régulation des déplacements qui suit chaque véhicule, reçoit les SOS, affiche les accidents et travaux avec les déviations conseillées.

·         Interfaces Homme-Machine (HMI) : comme les avions de chasse, les informations seront communiquées aux utilisateurs sur le parebrise et ils pourront donner leurs ordres selon la voix (direction, déviations, bouchons) et ils recevront le temps estimé de circulation, de consommation d’énergie, de vitesse et d’indicateurs de panne.

Design et Confort

·         Intérieurs Modulaires : les constructeurs automobiles verront l’habitacle comme un salon où la connexion internet permettra de se connecter à la musique, aux vidéos des plates-formes de téléchargement. On pourra même se mettre en configuration lit pour se reposer pendant un trajet.

·         Personnalisation : l’ordinateur de bord mémorisera la configuration préférée de l’utilisateur (climatisation, éclairage, position des sièges, etc…) selon les conditions de circulation (ville, route, autoroute, jour, nuit, forte densité de circulation, etc…).

 

En somme, l'automobile du futur sera un mélange de haute technologie, de durabilité environnementale et de confort personnalisé, transformant radicalement notre manière de voyager et d'interagir avec notre environnement urbain.

UNE COURSE NAVALE IA

 

J’imagine un drone naval en composite avec un foil qui serait géré par l’IA pour naviguer et n’aurait un pilote pour prendre la main qu’en cas de grande nécessité (scellé). Il ferait la traversée de l’Atlantique comme Christophe Colomb puis il ferait le tour du monde avec escales comme Magellan dans une course pour battre des records dans sa catégorie. Il se dirigerait grâce à un pilote automatique avec Galileo pour sa position, son radar et son sonar automatisés lui permettraient de se diriger et il serait connecté au site de météo pour prévoir sa route la plus sûre. Pour communiquer avec les autres navires, il aurait une IA avec une synthèse vocale et reconnaissance de voix. Il serait d’abord mû par des turbines au GNL et dans cette course autour du monde, il pourrait se ravitailler.

DE LA GUERRE EN UKRAINE

J'aurais tendance à croire Monsieur Poutine qui dit que dans la guerre qui l'oppose à l'Ukraine il veut juste une zone tampon sur Kharkiv. Mais à entendre les fanatisés russes, j'ai aussi l'impression qu'il veut accuser, comme il l'a fait avec le président Zelensky, l'Europe de nazie pour en profiter pour l'attaquer (mais au nom de quelle liberté???) et redorer son blason quelque peu terni par les généraux russes qui dirigent leurs armées comme des pieds en sacrifiant leurs jeunes soldats. Lors de la seconde guerre mondiale, l'URSS, en perdant 15% de sa population, en avait retiré gloire et puissance. Alors je pense au nom des ukrainiens qu'il y a un coup à jouer comme la poche de Falaise en Normandie en 1944 où les allemands avaient été pris dans une nasse dans une course de vitesse où le perdant voulait percer le front, un peu comme en Ukraine aujourd'hui. Comme à Dunkerque en 1940, il s'agit de diviser l'ennemi (stratégie de Napoléon) pour mieux abattre la partie isolée (comme au jeu Abalone) et ensuite arriver en force sur le reste des troupes. C'est une partie de ball-trap mais c'est le seul moyen de diviser les forces russes. Joukov avait massé un million d'hommes pour contourner Von Paulus à Stalingrad, une bataille décisive qui avait privé les allemands de leurs  meilleurs éléments, mais démotivés et épuisés par la guerre totale. La propagande ne suffit pas donc à gagner, le but étant de désinformer l'ennemi pour le faire douter, car les militaires ont leur tactique sur le terrain pour faire mentir les pronostics !!!

 

 

LES ROBOTS HUMANOIDES INTELLIGENTS

 

Les robots intelligents humanoïdes apprendraient une tâche (en se guidant grâce à des capteurs disséminés dans l’usine aux points stratégiques) comme on mémorise une station de radio, avec un numéro et un descriptif. Pour le guider par l’informatique, on lui présélectionnerait une tâche à effectuer grâce à son identifiant personnel tout en ayant l’autonomie (sécurité des mouvements) dans un milieu vivant et donc semé d’embûches. Le robot enverrait le message de fin d’exécution et sa disponibilité pour faire autre chose par les ondes et l’informatique enregistrerait ce qu’il faut (sur les états, les stocks, les suivis de commandes, etc…). L’ouvrier deviendrait un contremaître qui vérifie le résultat en contrôle qualité et qui a un écran d’ordinateur pour superviser en temps réel le bon déroulement des opérations. On pourrait faire des statistiques informatiques de performance du robot et son entretien se ferait sur les temps morts. Il aurait une batterie interchangeable et serait capable à la réception de compter palettes et colis, à l'expédition de coller des étiquettes et en production il ferait du contrôle qualité.

DES ELECTIONS ET DU FASCISME

 

En discutant avec un ami, je me suis confirmé incapable de prendre les armes, même contre le fascisme, car je suis faible dans ma vie au point de redouter la sanction et que je préfère être un héros à prévenir du danger qu’à faire acte de haute résistance. Par contre, je suis assez fort dans cette Démocratie, la France, pour continuer à écrire librement et si je vous annonce qu’il n’y a pas de mauvais vote (pour une colère, une sanction, un approbation politiques), en revanche cette idée dans l’air qu’on peut essayer le fascisme de Marine Le Pen comme d’autres extrémistes au Brésil, en Italie, aux USA pour constater leur nullité et les dégager aux élections suivantes ne tient pas. Pour cela, il faut avoir étudié l’Histoire du XXème siècle et ses deux guerres mondiales pour constater l’ascension du militarisme et du nazisme même dans des nations éduquées. Je vous ai raconté l’histoire d’Hitler, comment sur un vote sanction dans un pays à l’économie sinistrée par la crise économique venue des USA avec des violences urbaines, il est arrivé au pouvoir et qu’il a viré toute opposition politique et syndicale pour devenir dictateur. Avec le RN, on croira que ses idées simplistes et populistes elle redressera la France alors qu’elle continuera par la guerre car le pays est armé, un peu comme un Poutine qui s’est dit agressé par l’Ukraine. Alors la nation donnera tout pouvoir de la Vème République et même l’administration sera mise au pas, les succès du début provoqueraient une hystérie collective de joie de venger la France sur les autres pays mais la situation se transformera en bourbier et finalement notre beau pays que nous avons façonné depuis des années se retrouvera détruit malgré la bombe atomique. Je vous le dis, j’en ai marre du débat Macron-Le Pen et je souhaite vivement le retour du PS et de LR, alors je voterai socialiste aux européennes car si on veut constater l’impuissance de LFI et du RN dans les affaires publiques, c’est maintenant avec leurs députés à l’Assemblée Nationale qu’il faut sanctionner ces beaux-parleurs et non croire en leur « présidentialité ». Mon ami me dit que les français sont éduqués pour ne pas sombrer dans la démagogie, or on est en politique et ces partis savent séduire par ce que les gens veulent entendre, Jean-Luc Mélenchon et Marine le Pen ont le don pour écouter les gens mais leurs solutions sont des raccourcis binaires, quand on sait faire de la politique, on ne plaît pas à tout le monde mais malheureusement l’élite est coupée de sa base et les rancœurs personnelles des gens montent vite, ce n’est pas une raison pour approuver l’inacceptable sur un coup de tête. Alors pensez déjà aux présidentielles de 2027 car il manque de têtes fortes entre LFI et le RN et on risque de se voir privés d’élections démocratiques. La preuve, aux législatives je n’avais pas d’autre choix que de voter Macron, le jeu du chat et de la souris de son parti Renaissance qui doit mourir avec la retraite du président car c’est un non-sens politique que ce parti centriste reposant sur sa personnalité et non sur une base politique solide.

L’ARMEE DU FUTUR

Il faut voir que les grands changements technologiques pourraient influencer la stratégie et la tactique des armées. Comme aux échecs, un général digital pourrait mener ses armées vers la victoire en calculant les coups gagnants, donnant des ordres sur tablettes ou dans les lunettes des soldats. Les véhicules pourraient avoir une conduite autonome comme les drones navals ou aériens, il faut redouter une invasion quand les transports sur rail ou aériens seraient neutralisés. Le brouillage des ondes paralyse les armées et les communications sécurisées pourraient être hackées par des ingénieurs ennemis anticipant ou annihilant tout mouvement cohérent. Alors les télécommunications et la prise de décision doivent être des technologies de pointe apportant au centre nerveux les informations les plus réalistes du terrain, la rapidité des réseaux (physiques (autoroutes, routes, rail, aérien) ou numériques (satellite, câble, téléphonie numérique)) fait imaginer une guerre foudroyante avec la propagande qui annoncerait les nouvelles en temps réel. La suprématie aérienne serait donnée par des véhicules, navires équipés d’antimissiles de pointe à vitesse hypersonique servant de « dôme de fer » pour la défense nationale. Les données images des satellites militaires seraient retravaillées sur ordinateur pour épier l’ennemi et complétées par les drones de reconnaissance pour diriger le combat au sol (canons, chars, blindés, infanterie, étc…) avec la précision de détection de l’emplacement des ennemis. Les robots avancés pourraient se mouvoir comme les drones et sacrifiés comme des kamikazes, tout cela est de la fiction mais l’homme est chassé progressivement de ses postes avancés pour se concentrer sur l’expertise de combat, on imagine une guerre de centres informatiques à distance où l’IA avec la puissance informatique des datacenters engloberait une masse d’information pour ne ressortir que l’essentiel, réactive à une situation donnée pour changer les plans à son avantage. Alors la guerre du futur se jouera comme dans un jeu vidéo, la peur étant d’être dépassé technologiquement par plus fort en informatique ou plus gênant à perturber la coordination des armées. Oui, le monde devient angoissant comme avec la bombe nucléaire car cette fois-ci la résistance pourrait être anéantie par l’effet de surprise d’un agresseur inopportun.

 

 

DE CHATGPT ET SES LIMITES

 

J’ai téléchargé ChatGPT sur mon portable et au début je trouvais cela génial. Il me sortait des copies de philosophie qui étaient tout à fait valables. Cela m’évitait des recherches fastidieuses sur des sites internet de savoir car j’avais le résumé sous la main et clea me semblait véridique par rapport à ma connaissance, cette synthèse me permettant d’apprendre rapidement et sans efforts des théories compliquées. Puis je l’ai interrogé sur des sujets que je connaissais bien, l’Histoire des navires et des avions. Et là, je l’ai trouvé plus creux, il sortait d’excellents plans mais j’ai dû rajouter mon savoir. Enfin , je l’ai fait inventer des concepts de nouvelles technologies et d’entreprises, il me racontait, toujours avec de bon plans, ce qu’on imagine pour le futur mais il n’y a guère que l’humain pour l’utiliser et penser de nouveaux brevets. Car contrairement à ce qu’on croit, ce n’est pas la copie numérique d’un cerveau intelligent mais le catalyseur de ce que dit internet sur un sujet, sa rapidité bluffante fait croire qu’il invente et qu’il pense alors qu’il ne fait que parcourir le réseau à la recherche d’idées cohérentes. Alors à la fin, j’en suis revenu simplement à le consulter voir à l’ignorer pour reprendre mon bon vieux crayon, mais surtout je me dis que l’IA générative est un danger dans la création professionnelle (CAO ou informatique) car les produits peuvent être de mauvaise qualité sans citer ChatGPT qui les a produites. Alors il faut un humain pour vérifier l’IA générative car c’est comme un mauvais employé, il peut faire du mauvais travail sans que le consommateur s’en rende compte car la connaissance métier ne s’invente pas, c’est l’héritage de la création industrielle qui verrait un produit non conforme. Alors qu’on voudrait virer l’humain de la création, il lui reste la phase de spécifications et de contrôle qualité qu’il ne doit pas manquer pour éviter la malfaçon, mais on imagine la concurrence sauvage des entreprises qui pourrait oublier de capitaliser sur la qualité et dont les produits et services pourraient être dangereux !!!

LES CLES DEMATERIALISEES

J’imagine une clé USB dématérialisée dont on entrerait un code sécurisé pour y accéder. Les données seraient stockées (en jpeg, mp3, traitement de texte, tableur, PDF, vidéo, etc…) sur le téléphone portable et seraient disponibles pour sa tablette, sa télévision, son ordinateur, son casque de réalité augmentée en wi-fi. On peut imaginer un bouton d’accès facile dont on aurait initié l’identité sur les terminaux qui auraient mémorisé l’endroit où connecter sa clé personnelle.

 

Dans le même ordre d'idées, les clés des véhicules (voitures, camionnettes, camions, engins de chantier et agricole) pourraient être virtuelles en appuyant sur un bouton sur son téléphone portable pour déverouiller la serrure. 

Dans l'automobile, l'ordinateur de bord pourrait être connecté en wi-fi à une application portable qui renseignerait les données de circulation (statistiques consommation, kms parcourus, arrêts de repos, réparations techniques effectuées ou à réaliser, identité de la voiture (plaque d'immatriculation, assurances et carte grise) ainsi qu'un bouton SOS avec géolocalisation.

 

Cette clé serait utilisée dans le bâtiment et l'ordinateur domotique de la maison avec terminal téléphone portable gérerait la température (application personnalisée d'après les plans de la maison digitaux sur son portable des radiateurs selon la pièce, gestion de l'énergie consommée par les prises électriques en se connectant au compteur électrique, gestion de l'eau en se connectant aux compteurs d'eau

 

 

Dans la cuisine, l’utilisateur scannerait le produit qu’il aurait consommé et la balance connectée indiquerait la consommation à déduire du stock si c’est un poids ou un liquide. Il pourrait modifier une liste de courses digitale qui en serait déduite. La cuisine intelligente utiliserait les recettes de cuisine sur internet pour régler les fours à partir de son portable (utilisation professionnelle ou amateur)

LES COUCHES DE BEBES HIGH-TECH

 

J’imagine des couches biodégradables pour bébé high-tech qui auraient des capteurs de température et d’humidité passifs, biotechnologiques et biodégradable et donc avec une date de péremption. Dès que la couche serait souillée, un indicateur de couleur (lui aussi biotechnologique et biodégradable) sur la couche changerait de couleur (bleu par exemple) et dès que la température serait anormalement haute, il deviendrait rouge. Un micro-PCB (circuit imprimé) et une puce intelligente eux aussi biodégradables porteraient l'algorithme qui gère les fonctionnalités (actuateurs chimiques ou magnétiques en fonction des capteurs). Ils puiseraient leur énergie dans la chaleur humaine. Ces capteurs pourraient être reliés à un téléphone portable pour une urgence santé ou pour changer la couche (bip de signalement). Pour les établissements pédiatriques, une application relierait la couche (par scan d’un QR code) au no INSEE du bébé pour suivre le bilan de température et de défections du bébé. 

 

 

 

TONDEUSE HIGH-TECH

 

Les lames en céramique efficaces accueilleraient un capteur de sensitivité (selon la résistance à la coupe) pour régler la vitesse du moteur. Un écran tactile digital permettrait le réglage de la tondeuse, la mémorisation de la souplesse voulue, et de la profondeur de coupe (lames à rétractation automatique). Avec blue-tooth, l’objet se connecte à une application portable pour mémoriser les dates d’utilisation, les paramétrages effectués, le temps de rasage (forte ou faible pilosité), la qualité de la peau (capteur pour détecter la peau (couleur, grasse, sèche). Le dermatologue, le coiffeur ou l’institut de beauté auraient ainsi accès à des données personnelles pour conseiller leur client. Pour les tondeuses professionnelles, l'application mobile permet d'associer un client à un compte de fidélité et proposer des services.

UN VITICULTEUR MODERNE

Un viticulteur moderne aurait tout d’abord un site de « météo des champs » qui lui indiquerait localement les parcelles à soigner (irrigation, traitement phytosanitaires, dates de vendanges, soins des plantes). Grâce à des drones en complément, l’IA pourrait lui indiquer sur quelle parcelle intervenir (plantations, entretien des grappes et feuillages, endroits à irriguer, à traiter, à récolter). L’IA organiserait l’emploi du temps de l’équipe (élagage, soin des vignes, vinification, récolte) grâce à la connaissance métier du logiciel, ses impératifs et les information des drones et de la météo. Dans les tracteurs et machines à vendanger, l’IA, d’après le plan d’intervention sur la parcelle modélisés précédemment, guiderait les opérations (épandages, irrigation, collecte) grâce à un Galileo (très précis de 20 cm) et l’évaluation des quantités (de pesticides, le poids de la benne, et… Dans le chai, des cuves en inox ou en composite seraient équipées de capteurs (pH, humidité, température, taux d’alcool, etc…) et l’IA conseillerait les actions de qualité et de vinification à effectuer et la mise en bouteille après validation du maître de chai. Lors de la mise en bouteilles, un superviseur mettrait les bonnes bouteilles et étiquettes des vignes avec un QR code ou une puce magnétique du pedigree du vin, le consommateur aura donc l’âge, l’origine, la qualité, le prix conseillé sur le portable et les supermarchés pourraient fixer les prix en fonction du lot. Pour la vente en magasin ou à la propriété, le superviseur pourra étiqueter le colis selon le contenu des bouteilles.

 

 

LE MAGASIN DE CULTURE DU FUTUR

 

Dans le magasin de culture du futur, on pourrait sélectionner son spectacle sur une borne interactive à écran tactile, l’IA lui proposant le plan de la salle de spectacle (proposé dans la ville du magasin ou dans une autre ville avec proposition de réserver l’hôtel et le transport) pour réserver sa place selon le prix désiré.. L’ordinateur se connecte à la centrale de réservation où il faut. Dans le magasin, un showroom de lunettes de réalité augmentée lui propose les spectacles conseillés par le magasin en avant-première. Un outil statistique permet aux majors de connaître les artistes qui se vendent le mieux et donc  d’adapter leur politique culturelle.

LA TELEVISION TACTILE

Imaginer une télévision tactile nous amène à envisager un appareil où l'interaction ne se limite pas à une télécommande ou à des commandes vocales, mais inclut également une interface tactile directement sur l'écran, similaire à celle d'une tablette ou d'un smartphone.

Design et Fonctionnalités

1.      Surface tactile interactive : L'écran de la télévision serait équipé d'une technologie tactile capacitive avancée permettant aux utilisateurs de naviguer dans les menus des box des opérateurs, de faire défiler des pages, et de sélectionner des applications en touchant directement l'écran.

2.      Interface utilisateur adaptative : L'interface de la télévision tactile serait conçue pour reconnaître et répondre à différents types de gestes – tapoter, glisser, pincer pour zoomer, etc. – ce qui rendrait la navigation intuitive et rapide.

3.      Applications intégrées et personnalisation : Les services des opérateurs pourraient aller du streaming vidéo aux jeux (communication en blue-tooth avec des manettes ou un micro) en passant par des interactions public/chaîne de télévision (réponse à des jeux télévisés, avis des téléspectateurs, vote du public, paiement de services) grâce à un clavier virtuel sur l’écran. Les utilisateurs pourraient également personnaliser leur écran d'accueil en déplaçant et en organisant les icônes des applications selon leurs préférences mémorisées par la télévision selon la box utilisée.

4.      Mode multitâche : une application peut être mise en bouton pour accéder à d’autres services (réseaux sociaux, jeux, chaînes, email avec reconnaissance vocale de textes grâce à un micro  intégré) et une capture d’écran permet d’envoyer par email une vue particulière.

Applications Potentielles

  • Éducation et collaboration : Une télévision tactile pourrait être un outil précieux dans les environnements éducatifs ou professionnels, permettant des présentations interactives (possibilité de télécharger des documents Word, Excel, PDF, etc… à partir d’un email) et la collaboration en temps réel sur des documents ou des projets (possibilité de souligner et surligner, de prévoir des rendez-vous, de partager des sources).
  • Jeux interactifs : Les développeurs pourraient créer des jeux spécialement adaptés à l'interface tactile de la télévision, offrant une nouvelle manière d'interagir avec le contenu ludique (jeux d’aventure et d’action en sélectionnant sur le téléviseur des objectifs et des choix). Les concepteurs de jeux placeraient sur des plates-formes leur produit et le jeux en réseaux télévisé serait possible en payant l’abonnement du fournisseur de box.
  • Fitness et bien-être : l’utilisateur pourrait communiquer à son prof de sport ou de bien-être les résultats et mesures des montres connectées sur les données (cardiaques, temps d’effort, sommeil, etc…).

Considérations Techniques et Défis

  • Durabilité et propreté de l'écran : L'écran devrait être fabriqué avec des matériaux résistants aux rayures et facile à nettoyer, car il serait souvent touché par les mains.
  • Ergonomie : L'utilisation prolongée d'un écran tactile à la hauteur de la vue pourrait être inconfortable, donc des solutions ergonomiques seraient nécessaires pour minimiser la fatigue des utilisateurs.
  • Coût : Le but est de faire des petites télévisions tactiles à prix accessible étudiées par des ingénieurs et fabriquées par et pour les pays en voie de développement.

En résumé, une télévision tactile pourrait révolutionner la manière dont nous interagissons avec nos écrans, offrant une expérience plus immersive et interactive pour une variété d'usages, tout en posant des défis en matière de design, d'ergonomie et de coût.

 

 

LE TRAIN DU FUTUR

Le train du futur, tel qu'on pourrait l'imaginer, représente une véritable révolution dans les transports ferroviaires, alliant technologie avancée, durabilité et confort exceptionnel. Voici quelques éléments qui pourraient caractériser ce train de demain :

1.      Alimentation éco-responsable : Le train serait entièrement alimenté par des sources d'énergie renouvelables comme le solaire, l'éolien ou l’hydrogène là où il n’y a pas de caténaires.

2.      Infrastructure intelligente : Les systèmes de signalisation seraient en partie automatisés et dotés de capteurs intelligents pour donner au conducteur la vitesse à donner à son train ainsi que l’ordre d’arrêt en fonction des feux de signalisation qui se profilent (la gestion des cantons ferroviaires étant gérés par des feux intelligents qui communiquent avec la cabine du train à proximité, les centres d’aiguillage ayant la main supérieure sur les feux et aiguillages en fonction de l’identité du train (destination, vitesse, type (TER, TGV, marchandise, intercité) et de son sillon). Pour maintenir un espace optimal entre les trains et éviter les collisions, un système GPS identifie le trafic (distance, vitesse, accélération) à proximité et en réfère à l’aiguilleur, décideur ultime du trafic en donnant au conducteur des informations sur écran tactile (bip d’info et à valider quand elles sont lues) selon l’identité du train. Il y aurait un mode urgence pour aider les conducteurs en cas d’accident, de pannes, de mauvaises conditions météorologiques qui consisterait en un SOS transmis selon le type d’incident aux contrôleurs de la ligne empruntée.

3.      Confort et design futuriste : L’espace wi-fi serait étendu pour travailler en fournissant du réseau, les sièges seraient équipés d’écrans tactiles pour regarder les plates-formes télévisées (Netflix, Canal+, Disney+, etc…) et le restaurant de bord recevrait les commandes des portables pour préparer les repas et signaler quand venir les chercher (paiement par mobile)

4.      Interconnectivité : Sur les écrans tactiles, on pourrait réserver son mode de transport à l’arrivée (taxis, locations, taxis volants) et consulter si besoin les horaires des transports en commun en fonction de la ville d’arrivée que le billet électronique connaît (avec un code pour la ville et l’identité du client.

5.      Durabilité : Le train serait conçu grâce à une CAO IA qui étudierait la maintenabilité, le réaménagement des rames, la fin de vie des trains pour l’écologie, la performance et le maintien de la modernité.

Ce train du futur ne serait pas seulement un moyen de transport; il représenterait une nouvelle ère dans la façon dont nous concevons le déplacement, le rendant plus rapide, plus confortable, plus sûr et surtout, plus respectueux de l'environnement.

 

 

LE SUPERMARCHE, LE METAVERSE ET L’IA

 

Facebook enregistre des informations approfondies sur les goûts des clients (made local, allergènes, mensurations, meilleur rapport qualité/prix, goûts culinaires, écologiste, etc…). Avec son portable, dans le Metaverse, l’utilisateur a une application du supermarché qui scanne le code barre du produit et l’application, avec l’IA, lui signale si ça lui convient selon l’origine, les ingrédients, le bilan carbone, etc… enregistrés sur les produits par l’application du supermarché selon les données vérifiées des fabricants comparés avec son profil Facebook. On peut imaginer un place pour un showroom virtuel avec des lunettes de réalité augmentée pour parcourir le magasin virtuellement (l’IA sélectionnant les produits à consulter), pour faire la connaissance des produits (tuto youtube, imagerie virtuelle) et ensuite aller en rayon chercher le produit pour l’acheter.

 

 

LIVREUR DE LETTRES ET COLIS

Imaginons un système de transport de courrier et de colis ultra-moderne, intégrant les toutes dernières technologies pour une efficacité et une rapidité maximales.

1. Véhicules Électriques

Le transport généraliserait pour la ville le vélo électrique et pour la campagne la voiture électrique..

2. Drones de Livraison

Pour les livraisons urgentes ou difficiles d’accès, des drones intelligents seraient utilisés. Ces drones porteraient un postier pour guider ses destinations d’après une tournée prévue par l’informatique IA et celui-ci les porterait au destinataire une fois atterri ; En zone urbaine ou rurale, il doit atteindre des endroits prévus pour son atterrissage (balises)

3. Intelligence Artificielle

L’intelligence artificielle générerait le temps attendu d’une tournée pour un postier, un livreur et permettrait d’optimiser le temps de travail

4. Infrastructure de Chargement Intelligent

La compagnie aurait des bornes de rechargement électrique si la distance est longue pour les véhicules électriques et les drones..

5. Points de Collecte Automatisés

Des casiers de collecte sécurisés et automatisés permettraient aux clients de récupérer leurs colis à tout moment. Ces points seraient accessibles via une application mobile, où les clients pourraient déverrouiller les casiers avec un code

Ces innovations pourraient transformer radicalement l'industrie du transport de courrier et de colis, en la rendant plus rapide, plus sûre, et plus respectueuse de l'environnement.

 

 

UNE SOCIETE DE COSMETIQUES

Un groupe de cosmétiques qui intègre les technologies de pointe dans ses processus de fabrication pourrait révolutionner l'industrie de la beauté de plusieurs façons passionnantes. Voici quelques innovations possibles qu'un tel groupe pourrait développer:

1.      Personnalisation grâce à l'IA: questionnaire détaillé sur le type de peau, l’âge, la couleur de cheveux, l’effet voulu, la couleur de cosmétiques voulues et une photo pour trouver le produit idéal parmi la large gamme de produits personnalisés.

2.      Formulation robotisée: changement rapide des systèmes de production robotisés pour passer d’un type de produit à un autre (automate programmant le nettoyage de la ligne, ordonnant le changement des matières premières, des récipients au chef d’atelier) en fonction de la demande du jour d’après les informations commerciales de ventes.

3.      Masques de réalité augmentée : Visiter un magasin virtuel avec son profil IA et voir sur celui-ci les essais virtuels des différents produits.

4.      Biotechnologie pour l'innovation des ingrédients: Remplacement de la pétrochimie par la biologie végétale d’après les huiles essentielles et les études sur les plantes.

5.      Blockchain pour la traçabilité: un produit commandé par le réseau (IA, internet, lunettes) peut être suivi à partir de la fin de sa fabrication avec son pedigree sur le site internet de ventes, il peut être envoyé par colis postal où à récupérer dans les magasins spécialisés. Lors d’une commande groupée (plusieurs produits achetés en même temps), l’usine regroupe dans un même colis les différents produits grâce à un QR code de la carte de fidélisation virtuelle du consommateur sur le produit.

6.      Soutien virtuel pour le soin de la peau: Suivi par un vendeur compétent par Messenger pour conseiller l’achat du consommateur d’après la visualisation de son profit. Mise en place d’une commande automatique d’un produit dès validation (tuto Youtube possible pour voir l’avant et l’après) et paiement de la vente.

En intégrant la haute technologie dans leurs processus, un tel groupe de cosmétiques pourrait non seulement optimiser sa production et améliorer l'efficacité de ses produits mais aussi offrir une expérience client exceptionnellement adaptative et personnalisée, plaçant l'innovation au cœur de ses engagements.

 

 

UNE BANQUE D’INVESTISSEMENT EN LIGNE

Imaginons une banque en ligne spécialisée dans l'investissement, appelée InvestiSmart. Voici comment elle pourrait fonctionner et se distinguer dans le monde financier numérique :

InvestiSmart est une plate-forme numérique qui fonctionne exclusivement en ligne sans agences physiques, permettant aux utilisateurs d'accéder à leurs comptes et de réaliser des transactions 24/7 depuis un smartphone, une tablette ou un ordinateur. Grâce à l’intelligence artificielle, sur le site internet, l’internaute investisseur peut chercher des entreprises, des secteurs, des technologies où investir. Le site lui sort alors des propositions d’entreprises détaillées où investir avec le nom de l’entreprise, du dirigeant, sa capitalisation boursière, le prix de l’action, l’évolution des cours des actions, le descriptif de l’activité de l’entreprises, sa stratégie, etc… La communication pour renseigner l’investisseur est au cœur des préoccupations InvestiSmart, avec la performance et les tendances. L’investisseur choisit le marché : principal (CAC 40, Dow Jones, etc…), tech (Nasdaq, etc..), second marché, etc… La banque propose un large éventail d’options d’investissement incluant uniquement des actions et des obligations. Les outils d’analyse sophistiqués permettent de recevoir des conseils personnalisés (buy, sell, keep, etc…). Les tarifs sont clairement établis, il est fortement déconseillé de s’endetter pour investir puisque la banque ne fait pas de retail mais reçoit des virements d’investissement. On peut dialoguer avec un conseiller grâce à team accessible par le site internet. La banque a un logiciel sécurisé des données et des fonds grâce à du cryptage, une authentification de l’identité infalsifiable et prévient des fraudes sur les transactions. Il existe une page où l’utilisateur peut investir de façon morale de façon éthique (social, environnement, paix). Le site est multilingue et un email de confirmation sera envoyé à chaque transaction.

InvestiSmart se positionne donc comme un leader innovant dans l'espace des banques d'investissement en ligne, en offrant une combinaison unique de technologie, de service personnalisé et d'éducation pour démocratiser l'accès aux opportunités d'investissement.

UN CONSTRUCTEUR DE TAXIS VOLANT

Dans un futur proche, une société innovante lance la fabrication de taxis drones volants, révolutionnant le transport urbain. Cette société, nommée AeroCab, utilise des technologies avancées pour offrir des trajets rapides, écologiques et efficaces au-dessus des embouteillages des grandes métropoles.

Technologie et opération : Les taxis d'AeroCab sont équipés de multiples rotors et moteurs électriques silencieux, permettant des décollages et atterrissages verticaux. Ces drones sont automatisés pour maximiser la sécurité et réduire les coûts humains, sur le GPS l’utilisateur entre la destination voulue, l’ordinateur calcul l’itinéraire et avec son IA vérifie qu’il a assez d’énergie pour atteindre sa destination, calcul le poids de l’aéronef et transcrit en commandes de vol l’itinéraire. Il s’ajuste en permanence (vitesse, altitude, distances) pour assurer la sécurité du vol. Il est autonome sauf qu’il doit déclarer son itinéraire aux autorités aériennes. Une boîte noire est prévue en cas d’accident. Il s’adapte aux conditions météorologiques (acceptation ou refus du vol au-dessus d’une zone par les autorités). Autonome, il s’en réfère à un satellite pour gérer ses communications avec le sol et à une balise sur la zone de décollage et d’atterrissage.

Écologie et durabilité : En utilisant l'électricité comme source d'énergie, les taxis d'AeroCab ne produisent pas d'émissions directes, ce qui contribue à la réduction de la pollution urbaine. Les matériaux utilisés pour la construction des drones sont majoritairement recyclés et recyclables, alignant AeroCab avec les principes de l'économie circulaire. La recharge des batteries se fait à la maison ou sur des aires dédiées à cet effet (notamment en cas d’urgence de manque d’énergie, le taxicab transmet un SOS et s’approche d’une borne de recharge la plus proche).

Expérience utilisateur : Les utilisateurs peuvent commander un taxi drone via une application moniteur dédiée, ils peuvent suivre le trajet, estimer le temps d'arrivée et le coût en pianotant sur l’interface utilisateur. Les cabines, conçues pour confortablement accueillir une à quatre personnes, offrent des vues panoramiques imprenables, un accès Wi-Fi, et une ambiance personnalisable via un système de contrôle climatique et d'éclairage. Une fois le vol lancé, il n’y a qu’en cas d’urgence qu’ils peuvent le dévier.

Réglementation et sécurité : AeroCab travaille étroitement avec les autorités de l'aviation civile pour s'assurer que tous les aspects de sécurité sont couverts, incluant les scénarios d'urgence et les protocoles de maintenance rigoureux (un contrôle technique est obligatoire et un check-up automatique de fonctionnement de l’appareil avant chaque vol s’assure que tout marche bien. Les drones sont équipés de systèmes de parachute et de technologies anticollision pour garantir la sécurité en vol. Ainsi, les radars évaluent les distances de sécurité entre appareils, et lors de rencontres s’assurent qu’ils ne sont pas à la même altitude. Ils dévient la route prise en cas de collision ou font du sur-place si nécessaire en attendant que le trafic ne se dégage. Sur les endroits les plus encombrés, un système de feus virtuels permet de réguler le trafic.

Impact sur la société : Une nouvelle ère de gain de temps, de confort de transport (peu de bouchons, vitesse de déplacement, temps libre à bord, pas de stress de retard important) permet de libérer le trafic automobile et de réduire les nuances polluantes (gaz à effet de serre, bruit) et permettra une nouvelle urbanisation plus verte.

Avec des ventes dans quelques grandes villes pilotes, AeroCab espère non seulement transformer le paysage des transports mais aussi inspirer d'autres innovations dans le domaine de la mobilité durable.

 

 

LA COMPAGNIE AERO G

Nom de la compagnie: Aero G

Concept: Aero G révolutionne l'industrie du transport aérien en intégrant l'intelligence artificielle à tous les niveaux de ses opérations. Cette compagnie aérienne futuriste utilise l'IA pour optimiser l'efficacité de sa flotte, améliorer l'expérience client et réduire son empreinte environnementale.

Gestion de la flotte: Aero G emploie des systèmes d'IA avancés pour la maintenance prédictive de ses avions. Ils optimisent et comptabilisent quand faire les arrêts techniques (récurrence).

Optimisation des itinéraires: L'IA d'Aero G calcule les itinéraires les plus efficients, tenant compte des conditions météorologiques, des capacités aéroportuaires, de la demande des passagers et des contraintes géopolitiques pour maximiser l'efficience énergétique et minimiser les retards. Cela permet non seulement de réduire la consommation de carburant mais aussi de diminuer les coûts opérationnels en prévoyant le taux d’utilisation des avions, des personnels et leur remplissage.

Gestion de l'expérience client: Les systèmes d'IA personnalisent l'expérience de chaque passager (identifié par une carte de fidélité) en fonction de ses préférences et de son historique de voyage. De la réservation à l'embarquement, on anticipe l’achat de ses options et de ses besoins, pour son confort et sa satisfaction. La mise à disposition de ses demandes habituelles permettent un marketing personnalités.

Opérations au sol: Aero G utilise l’IA pour diriger les bagages enregistrés vers le bon avion grâce à des puces magnétiques attachées aux sacs et valises validés par les robots portuaires lors chargement et le déchargement des bagages, ils les orientent grâce à cette identité. Ils réduisent les temps d'attente pour les passagers.

Durabilité: Engagée dans la lutte contre le changement climatique, Aero G utilise des avions qui optimisent les performances de vol et réduisent les émissions de CO2 grâce à l’utilisation de l’IA (grâce à des tablettes donnant des ordres aux commandants de bord).

Avec sa vision innovante et sa technologie de pointe, Aero G se positionne comme leader dans le futur de l'aviation entre capitales des grandes régions européennes, offrant une expérience de vol sans précédent tout en œuvrant pour un ciel plus propre.

 

INNOVAI TECH

Nom de l'entreprise : InnovAI Tech

Secteur : Technologies de l'Information et Intelligence Artificielle

Description : InnovAI Tech est une entreprise de pointe spécialisée dans le développement de solutions logicielles propulsées par l'intelligence artificielle. Basée à Paris, InnovAI Tech vise à transformer le paysage technologique en offrant des produits qui intègrent l'IA de manière éthique et innovante pour améliorer les performances des entreprises et enrichir l'expérience utilisateur.

Produits et Services :

1.      AI-Enhanced CRM - Un système de gestion de la relation client (CRM) amélioré par l'IA, qui permet aux entreprises de prédire les comportements des clients, d'optimiser les stratégies de vente et de marketing, et de personnaliser l'expérience client de manière inédite, avec un retour des résultats (en les comparant avec les prévisions) et la proposition d’émission d’un tableau d’actions pour l’amélioration des ventes.

2.      SmartCode Studio - Une plateforme de développement assisté par IA qui aide les développeurs à écrire du code plus propre et plus efficace, propose des corrections automatiques et génère des suggestions de code basées sur les meilleures pratiques de l'industrie. A partir d’un cahier des charges écrit, l’IA génère des applications selon les principaux langages de programmation.

3.      CyberDefender AI - Une solution de sécurité informatique qui utilise l'intelligence artificielle pour identifier et réagir aux menaces en temps réel, offrant une protection supérieure contre les cyberattaques les plus sophistiquées. D’abord destinée à l’armée, elle offre une solution qui protège avant tout le réseau de toute intrusion agressive.

4.      Data Insights AI - Un outil d'analyse de données qui extrait des informations précieuses à partir de grands ensembles de données, permettant aux entreprises de prendre des décisions basées sur des analyses prédictives et des modèles de données avancés. L’intelligence Artificielle fait des requêtes en interne et en externe avec l’autorisation nécessaire pour accéder aux bases de données.

Mission : La mission d'InnovAI Tech est de démocratiser l'accès à l'intelligence artificielle avancée pour toutes les entreprises, en offrant des solutions qui automatisent les processus complexes, améliorent la prise de décisions et stimulent l'innovation dans divers secteurs.

Vision : Devenir un leader mondial dans le développement de logiciels basés sur l'IA, en se concentrant sur la création de produits qui non seulement répondent aux besoins actuels des entreprises mais les préparent également aux défis de demain.

Valeurs :

  • Innovation : Poursuite constante de nouvelles idées et technologies.
  • Intégrité : Engagement envers une utilisation éthique et responsable de l'IA.
  • Excellence : Engagement à fournir des solutions de haute qualité et à dépasser les attentes des clients.
  • Collaboration : Travailler en synergie avec les clients, partenaires et employés pour atteindre les objectifs communs, notamment par la formation.

 

Stratégie de marché : InnovAI Tech prévoit de collaborer avec de grandes entreprises dans des secteurs tels que l’industrie, les transports et les distributeurs pour intégrer ses solutions AI, tout en offrant des services de conseil et de personnalisation pour répondre aux besoins spécifiques de chaque client.

LA SOCIETE TECHDESIGN AI

Imaginons une société spécialisée dans le développement d'un logiciel innovant capable de concevoir automatiquement des plans techniques à partir d'un cahier des charges fourni. Cette entreprise pourrait s'appeler "TechDesign AI" et se positionnerait comme un leader dans le domaine de l'ingénierie assistée par intelligence artificielle.

Produit

Le produit phare de TechDesign AI serait un logiciel avancé intégrant des technologies d'intelligence artificielle, capable de comprendre et d'interpréter des cahiers des charges complexes rédigés par des ingénieurs. Utilisant des algorithmes de transmission informatisée de spécifications, de traitement du langage naturel, de reconnaissance de croquis et photos et de modélisation assistée par ordinateur, le logiciel serait en mesure de générer des plans techniques précis selon le savoir-faire de l’ingénierie, les contraintes techniques dont il a l’expérience et les enseignements qu’il aurait appris en mécanique, électrotechnique, électronique, etc.. Il pourrait produire des schémas 3D dimensionnés, des estimations de coûts et des recommandations de montage.

Fonctionnement

1.      Entrée du Cahier des Charges: L'utilisateur télécharge un cahier des charges détaillé via une interface utilisateur simple. Le document peut inclure des spécifications techniques, des exigences fonctionnelles, et des normes de sécurité.

2.      Analyse et Interprétation: L'IA analyse le document pour en extraire les informations clés et comprendre les exigences spécifiques du projet.

3.      Génération de Plans Techniques: Sur base des informations extraites, le logiciel utilise des modèles de données pour concevoir les plans techniques. Cette étape inclut la création automatique de dessins CAD, de listes de matériaux nécessaires, et de simulations de fonctionnement. L’humain pourra prendre ces plans pour les améliorer de son savoir.

Avantages

·         Efficacité Accrue: Réduction significative du temps nécessaire pour passer du concept initial à la conception technique.

·         Réduction des Coûts: Moins de besoin en ressources humaines pour la phase de conception initiale et réduction des erreurs de conception grâce à l'automatisation.

·         Personnalisation: Capacité de s'adapter rapidement aux modifications du cahier des charges sans reprendre tout le processus de conception.

·         Accessibilité: Interface utilisateur conviviale permettant aux professionnels de générer des plans techniques.

Marchés Cibles

·         Entreprises d'Ingénierie et de Construction: Fournir des outils de conception rapide pour des projets de construction ou de rénovation.

·         Industrie Manufacturière: Création de plans pour des pièces de machines ou des chaines de montage.

·         Startups et Innovateurs: Permettre aux petites équipes de réaliser des prototypes et des produits avec des ressources limitées.

 

TechDesign AI représenterait donc une révolution dans la manière dont les plans techniques sont générés, en offrant une solution rapide, fiable et économique pour transformer des idées en réalités tangibles.

LA RENCONTRE

La rencontre des nouvelles technologies (IA, robotique, metaverse) dans le textile avait incité François, un ingénieur en informatique, à créer sa propre start-up pour magasins de vêtements. Le client restait bien confortablement assis dans son canapé, et sur écran de la réalité augmentée, il se baladait dans un magasin virtuel où il voyait les produits (metaverse). Il demandait alors à l'IA de lui proposer un choix de vêtements désirés (selon la taille, le type, la couleur et les motifs, la marque, le prix, l'origine, la qualité, etc...) et un robot l'amenait (devant une caméra réelle) à un humain qui l'essayait sur un buste, des pieds ou des jambes à mémoire de forme (avec préenregistrées les mensurations du client avec sa carte de fidélité virtuelle).  Dès que le choix était acté, le client payait par biométrie rattachée à son compte bancaire et le magasin envoyait directement chez le client le colis (par la poste, par exemple).

 

Fort de ce succès, François imagina sur le même concept une expérience client dans les magasins de meubles. L'utilisateur sélectionnait le type d'objet qu'il désirait. par exemple, pour une cuisine équipée, il sélectionnait la forme et la taille globale puis il sélectionnait parmi les choix donnés par l'IA (type de surface, couileur, appareils, prix), il construisait ainsi sa cuisine avec des modules et pour finir, il visait avec sa lunette l'endroit où il voulait mettre sa cuisine et par superposition pouvait voir l'effet. Dès lors, le vendeur réel réceptionnait la commande pour la transmettre au fabriquant, négociant la livraison, le montage et envoyant la facture par email pour un paiment sécurisé. C'était pareil pour tous les types de meubles plus simples.

 

Dans le domaine des jardineries, c'était la même expérience client pour situer sa nouvelle acquisition dans son espace.

 

Pour les jeux et jouets, l'expérience des lunettes consistait à sélectionner un jeu avec l'IA selon ses désirs et le metaverse lui montrait des vidéos de mise en situation réelle, il n'y avait plus qu'à se renseigner sur les prix et à payer.

 

 

 

 

FAIRE FORTUNE DANS L’AERONAUTIQUE

Au début du 20e siècle, à une époque de grands bouleversements et d'innovations, un jeune immigrant débarque sur les rivages américains, portant avec lui rien d'autre que ses rêves et une détermination ardente. Originaire d'une petite ville d'Europe de l'Est, Jakob avait grandi en écoutant les récits des grandes aventures et des possibilités infinies qu'offrait le Nouveau Monde. Passionné par les machines et la mécanique depuis son enfance, il fut immédiatement captivé par les récits des pionniers de l'aviation, un domaine alors à ses tout premiers balbutiements.

Dès son arrivée, Jakob trouva un emploi dans une usine où il travaillait dur pour économiser chaque centime. Les avions le fascinaient sans fin. Il passait tous ses moments libres à étudier et à apprendre tout ce qu'il pouvait sur l'aviation, visitant des hangars, parlant avec des pilotes et même aidant à la réparation de petits avions.

En cours du soir, il étudiait les fondements de l’aéronautique et finalement il fonda sa propre compagnie aéronautique, qui se spécialisa dans la conception et la fabrication de cockpits innovants qui amélioraient significativement la sécurité et la maniabilité des avions. Ses designs révolutionnaires étaient en avance sur leur temps, intégrant des éléments comme des tableaux de bord plus ergonomiques et des systèmes de contrôle améliorés.

Avec la 2nde guerre mondiale, la compagnie de Jakob se développa dans les appareils de navigation et les capteurs militaires, des innovations qu’il allait intégrer après dans l’aviation civile. Devant la forte demande de l’armée américaine, la compagnie se développa et pendant la Guerre Froide, la course à l’Espace le vit proposer ses capteurs pour la mission Apollo.

La réputation de l’entreprise dans le domaine aéronautique était grande mais son héritier, pacifiste avant l’heure, allait miser tout le savoir de l’entreprise sur l’aviation à réaction civile. Il développa ainsi les cadrans pour l’aviation civile de Boeing puis quand Airbus développa ses premiers avions, il participa à la commande électrique de vol. Convaincu qu’il devait rester dans le domaine de la défense nationale pour la sécurité des USA, il fut le premier à innover dans les cadrans numériques tactiles des avions de chasse, invention qu’il répandit dans le civil.

Toujours à l’écoute des pilotes militaires ou commerciaux, il racheta une société qui fabriquait des centrales inertielles et révolutionna l’industrie spatiale par le guidage autonome des fusées par l’Intelligence Artificielle : l’homme donnait des objectifs à atteindre par requête vocale et l’ordinateur pilotait la fusée selon ces ordres selon la redondance de sécurité.

Aujourd’hui, il investit dans les pilotes automatiques des avions de ligne avec l’IA, il dispose de caméras embarquées, de capteurs et de télécommunications pour automatiser jusqu’aux décollages et aux atterrissages. Ce logiciel informatique a aussi la mission écologique d’économiser du kérosène en optimisant les paramètres de vol, démarche qui plaît aux compagnies aériennes pour diminuer les coûts de carburant.

Aujourd’hui, l’entreprise a une vocation sociale puisqu’elle forme des pilotes gratuitement sur ses simulateurs de vol. Elle forme aussi des apprentis dans ses bureaux d’études et ses ateliers pour prendre la relève. Enfin, pour obtenir la flexibilité des horaires de ses employés, elle leurs offre des vacances supplémentaire, un accord gagnant-gagnant avec les syndicats.

 

Ainsi, un espoir de conquête du ciel a épousé le siècle pour transmettre aux futures générations l’envie d’assouvir les désirs de leur imagination, avec de la volonté, du courage et un peu de chance, on peut épouser les technologies d’avenir pour continuer de rêver plus loin.

FAIRE FORTUNE DANS L’AUDIOVISUEL

Il était une fois un homme nommé Éric, originaire d'une petite ville de province. Après avoir étudié le journalisme et travaillé quelques années comme reporter pour une chaîne locale, Éric s'est retrouvé confronté à un tournant de sa carrière lorsqu'il a été licencié à la suite de coupes budgétaires.

Plutôt que de se laisser abattre, Éric a vu une opportunité de réaliser son rêve de longue date : créer sa propre chaîne de télévision. Avec peu de ressources mais beaucoup d'ambition, il fit un tour de table de chaînes mondiales pour avoir les droits d’image et lancer ses chaînes sur box « MaVille » en français et « MyCity » en anglais.

Son business plan était clair : des chaînes dans chaque pays lui revendaient des émissions diverses locales intéressantes qu’il diffusait au niveau mondial pour chaque fuseau horaire et selon les parallèles : sports peu médiatisés, séries à succès rediffusées, jeux télévisés rediffusés, information mondiale express en prime-time diffusée depuis les studios de Paris d’après les dépêches de l’AFP, journal des Arts pour promouvoir la culture.

Les annonceurs locaux et mondiaux virent le potentiel d’atteindre de nouvelles cibles, ils achetèrent des espaces publicitaires et même diffusèrent des reportages payants sur leur activité dans l’émission « Eco émoi », la chaîne commença à gagner en popularité grâce au bouche-à-oreille sur les réseaux sociaux. Avec ces nouveaux revenus, Éric a pu investir dans du meilleur matériel, embaucher plus de personnel, et même déménager dans de meilleurs locaux. Il se mit alors à diversifier son offre : il allait produire "écologie magazine", une émission des constats de pollutions mais aussi de solutions proposées, "évadons-nous" en partenariat avec les régions pour promouvoir le tourisme, "sciences en fête", un programme éducatif destiné aux enfants pour divulguer la science, "histoire d'ailleurs", avec des images d'archives commentées par un historien célèbre. Il allait même acheter les droits d’un jeu de piste en hélicoptères pour l’adapter au monde entier : « helicopter mystery »

Au fil des années, MaVille s'est transformée. Ce qui avait commencé comme une petite entreprise de rediffusion devint une chaîne influente, offrant une variété de programmes plus grande mais toujours sur la même philosophie : offrir une vue globale d’émissions de chaque pays.

 

La réussite d’Eric était un parfait exemple de la façon dont une vision claire, une connaissance approfondie de son marché et un engagement sans faille peuvent transformer des rêves en réalité.

FAIRE FORTUNE DANS LE MARITIME

Jean Dupont était un homme ordinaire originaire d'un petit village côtier en Bretagne. Passionné par la mer depuis son enfance, il rêvait de naviguer et de découvrir le monde. Après ses études en gestion maritime à l'Université de Nantes, il commença sa carrière en tant que simple employé dans une petite compagnie maritime, la Blue Wave Shipping, une entreprise en difficulté qui peinait à rester à flot dans le marché compétitif du transport maritime.

Grâce à son éthique de travail exemplaire et à sa connaissance approfondie des opérations maritimes, Jean gravit rapidement les échelons et racheta l’entreprise avec des partenaires. Il fut remarqué pour son approche novatrice en matière de logistique et son talent pour la négociation des contrats de fret. C'est alors qu'il eut une idée révolutionnaire qui allait non seulement sauver la compagnie mais aussi profondément transformer l'industrie maritime moderne.

Jean proposa d'implémenter un système de gestion de flotte basé sur l'intelligence artificielle avec un décisionnel stratégique de navigation basé à Rennes, permettant d'optimiser les itinéraires des navires en temps réel selon les conditions météorologiques, les capacités disponibles des navires (en temps et en espace), l’optimisation du rendement des navires en sélectionnant les contrats les plus rentables, les scénarii prédicatifs d’offres de transport au présent et au futur (selon la demande attendue) et les tarifs des carburants. . Cette initiative réduisait considérablement les coûts opérationnels et améliorait l'efficacité d’utilisation des navires.

Après avoir convaincu le conseil d'administration d'investir dans cette technologie, Jean prit la direction de l’entreprise. Les résultats ne tardèrent pas à se manifester : les économies de carburant et l'augmentation de la capacité de transport entraînèrent une hausse significative des bénéfices. Sous sa direction, Blue Wave Shipping devint une des compagnies maritimes les plus vertes et les plus rentables du secteur.

La réussite de Jean attira l'attention de plusieurs investisseurs et partenaires internationaux, après les lignes du cabotage européen, il négocia des contrats majeurs d’exclusivité de vraquier sur la route maritime entre l’Europe et la Chine, acheta des cargos neufs consommant moins de carburant, cela devint sa spécialité et il élargit la présence de la compagnie vers l’Afrique pour les matières premières (exportation de céréales, importation de minerais). Sur demande de l’Etat français, il mit en place une ligne régulière de porte-conteneurs entre les ports français du Havre et de Marseille vers la côte ouest des Etats-Unis. En quelques années, il fit  de Blue Wave un leader dans l'innovation maritime.

Il participa à la mise en place d’une bourse mondiale du transport maritime (suivi des tarifs en instantanée) et du suivi en temps réel des marchandises grâce à l’informatique (QR code de chargement et déchargement, position en temps réel de la marchandise par une constellation de satellites propriétaire, site centralisé de renseignements par internet, renseignement des demandes portuaires, etc…).

Sa fortune personnelle grandit avec celle de sa compagnie, mais Jean resta toujours fidèle à ses origines modestes. Il investit dans des programmes éducatifs pour les jeunes marins (bourses d’apprentissage de la navigation sur ses navires) et dans la conservation des océans, conscient de l'importance de préserver le monde marin qu'il avait toujours aimé. Ainsi il investit dans une jeune start-up spécialisée dans la propulsion à hydrogène marin et il finança une mission scientifique chargée de collecter des données sur le climat océanique. Il sponsorisa même un voilier de course pour tester toutes les innovations en terme de marine.

 

L'histoire de Jean Dupont est celle d'un homme qui a utilisé sa passion pour la mer pour révolutionner une industrie et, en faisant fortune, a contribué à un avenir plus durable pour la planète.

UNE ENTREPRISE DANS L’ARMEMENT

Après la Seconde Guerre mondiale, Pierre Dumont, un jeune ingénieur français talentueux originaire de Normandie, saisit une opportunité exceptionnelle pour faire fortune dans l'industrie de l'armement. La guerre avait dévasté de nombreuses régions de l'Europe, et la reconstruction offrait des perspectives économiques nouvelles, y compris dans le secteur de la défense, crucial pour les nations cherchant à se reconstruire et à se protéger d'éventuelles futures menaces.

À la fin des années 1940, Pierre commence sa carrière dans une petite entreprise qui répare des équipements militaires. Voyant le potentiel de croissance dans ce secteur, il acquiert rapidement des compétences en gestion d'entreprise et en développement de nouveaux produits. Inspiré par l'innovation et la technologie, Pierre décide de fonder sa propre société d'armement en 1952.

L'entreprise de Pierre, « Dumont Défense », commence par produire des pièces de rechange pour des véhicules et des armes légères. Cependant, avec l'émergence de la Guerre Froide, la demande pour une défense plus robuste augmente significativement. Sensible aux besoins du marché, Pierre oriente ses recherches vers des technologies avancées, telles que les radars et les systèmes de missiles.

Dumont Défense se distingue rapidement par ses innovations. En 1960, l'entreprise lance un missile antichar qui devient standard dans plusieurs armées de l'OTAN. Cette réussite propulse l'entreprise au rang de leader européen dans le domaine de la défense. L'expansion continue dans les années 70 avec le développement de systèmes électroniques sophistiqués pour avions de combat.

Malgré son immense succès, Pierre fait face à des dilemmes moraux et à des critiques sur le rôle de son entreprise dans les conflits internationaux. Profondément affecté par ces enjeux éthiques, il commence à orienter son entreprise vers des projets de défense plus défensifs et moins offensifs, y compris dans la sécurité civile.

Dans les années 80, sous la pression des mouvements pacifistes et d'une nouvelle conscience globale sur les implications de la vente d'armes, Pierre décide de diversifier encore plus ses activités. Dumont Défense investit alors dans des technologies de surveillance avancées et des systèmes de communication sécurisée, ce qui permet à l'entreprise de survivre à la fin de la Guerre Froide et de s'adapter à un monde en mutation.

À la fin de sa vie, Pierre Dumont est reconnu non seulement comme un pionnier de l'industrie de l'armement mais également comme un visionnaire qui a su guider son entreprise vers une approche plus éthique et durable. Son héritage est complexe, mêlant innovation technologique, succès commercial et responsabilité sociale. Son successeur investit alors, fidèle à cette tradition, dans les systèmes de commande de drones aériens et marins, dans l’Intelligence Artificielle de systèmes de combat et dans la réalité augmentée pour l’entraînement des soldats. Fort de ses découvertes, il investit dans le civil sur l’utilisation de drones industriels (nucléaire, agriculture, logistique), sur l’expérience client de la réalité augmentée et sur des logiciels d’aide à la prise de décisions dans les entreprises (algorithme proposant des scenarii en temps réel aux PDG)

LE TONTON D’AMERIQUE

Il était une fois un homme nommé Bernard, un Français qui habitait dans un petit village pittoresque des Alpes. Tonton Bernard, comme tout le monde l'appelait affectueusement, était connu pour son esprit vif et son amour pour les aventures. À l'âge de 40 ans, il décida de tenter sa chance aux États-Unis, emportant avec lui son savoir-faire en gastronomie française et une vieille recette de famille de tarte aux pommes.

À son arrivée en Amérique, Bernard fut surpris par l'immensité du pays et la diversité de ses habitants. Il s'installa d'abord à New York, où il travailla dans divers restaurants, perfectionnant ses compétences et apprenant les subtilités de la cuisine américaine. Mais ce n'était qu'un début. Son véritable rêve était de créer quelque chose de propre à lui, quelque chose qui marierait le raffinement de la France avec l'esprit d'entreprise américain.

Un jour, en se promenant dans les rues animées de Brooklyn, Bernard trouva un petit local à vendre. Sans hésiter, il utilisa ses économies pour acheter l'endroit, transformant le petit espace en un café-boulangerie qu'il nomma "La Pomme d'Or." Le clou de son menu était la fameuse tarte aux pommes de sa famille, une recette qui remontait à plusieurs générations.

La tarte fut un succès instantané. Les New-Yorkais, toujours à la recherche de nouveautés culinaires, furent charmés par le goût unique de la tarte de Bernard, qui combinait une pâte croustillante faite maison avec des pommes juteuses et une pointe de calvados, un alcool de pomme normand. Les critiques culinaires vinrent de partout pour goûter sa création, et bientôt, Bernard ouvrit d'autres cafés dans Manhattan et au-delà.

En quelques années, "La Pomme d'Or" devint une chaîne de cafés renommée non seulement à New York, mais dans tout le pays. Bernard était invité dans des émissions de télévision, écrivait des livres de recettes, et était considéré comme une figure emblématique de la réussite à l'américaine.

Malgré son succès et sa fortune, Bernard resta toujours humble et fidèle à ses racines. Il retournait souvent en France pour visiter sa famille et son village natal, où il était accueilli en héros. Pour les habitants du village, tonton Bernard n'était pas seulement un conte de réussite; il était une source d'inspiration, un exemple vivant du fait que peu importe d'où l'on vient, avec de la passion, du travail et une pointe de courage, les rêves les plus fous peuvent devenir réalité.

LA GUITARE

HISTOIRE DE LA GUITARE

L'histoire de la guitare s'étend sur plusieurs millénaires et traverse de nombreuses cultures et régions du monde. L'instrument que nous connaissons aujourd'hui comme la guitare peut retracer ses origines à une variété d'anciens instruments à cordes.

1.      Origines anciennes: Les premiers ancêtres de la guitare pourraient être des luths utilisés dans l'Égypte ancienne et la Mésopotamie, vers 2000 à 1500 avant J.-C. Ces instruments à cordes, joués avec les doigts ou un plectre, étaient essentiels dans la musique de l'antiquité.

2.      Influence grecque et romaine: Les Grecs et les Romains ont adopté et adapté des instruments à cordes égyptiens et mésopotamiens, comme la kithara et la lyre, qui sont souvent mentionnés dans la littérature et représentés dans les arts de l'époque.

3.      Moyen Âge: Pendant le Moyen Âge, plusieurs types de luths et d'instruments apparentés à la guitare étaient populaires en Europe. Ces instruments ont évolué pour devenir le luth européen, un instrument central de la musique médiévale et de la Renaissance.

4.      Renaissance et Baroque: Au cours de la Renaissance, la vihuela, une guitare espagnole avec six cordes doubles, était très populaire en Espagne. Parallèlement, en Italie, le luth continuait de dominer. Au 17e siècle, la guitare baroque est devenue à la mode.

5.      Époque classique et romantique: La forme moderne de la guitare commence à se dessiner au 18e siècle en Espagne. Antonio de Torres, au 19e siècle, est considéré comme le père de la guitare moderne grâce à ses innovations dans la construction de la caisse de résonance et du barrage, ce qui a permis d'augmenter le volume et la tonalité de l'instrument.

6.      20e siècle à aujourd'hui: Au 20e siècle, la guitare est devenue un élément central de la musique populaire grâce à des genres comme le blues, le jazz, le rock, et le flamenco. Les innovations électriques par des personnes comme Les Paul dans les années 1940 et 1950 ont transformé l'instrument en un pilier de la musique moderne, capable de produire un éventail sonore extrêmement large.

7.      Guitare électrique: L'invention de la guitare électrique dans les années 1930 a révolutionné la musique, offrant aux artistes une nouvelle palette sonore et contribuant à l'émergence de nouveaux genres musicaux. Les figures emblématiques comme Jimi Hendrix, Mark Knopfler (Dire Strait) et BB King ont exploré les possibilités expressives de l'instrument.

 

LES MORCEAUX EMBLEMATIQUES

 

Il existe de nombreux morceaux emblématiques pour la guitare dans différents genres musicaux. Voici quelques exemples marquants dans le domaine du rock, du classique, et d'autres genres :

1.      Rock

-          "Hotel California" des Eagles : Célèbre pour son solo de guitare duel complexe et mémorable.

-          « Stairway to Heaven" de Led Zeppelin - La guitare de Jimmy Page est au centre de ce morceau classique du rock, mêlant des éléments acoustiques et électriques pour créer une progression épique.

-          "Smoke on the Water" de Deep Purple - Ce riff simple mais puissant de Ritchie Blackmore est l’un des plus reconnaissables de l’histoire du rock.

-          "Sweet Child o' Mine" de Guns N' Roses - Le riff d'ouverture par Slash est instantanément reconnaissable et a capturé l'imagination de nombreux guitaristes.

-          "Eruption" de Van Halen - Ce solo de guitare par Eddie Van Halen est souvent considéré comme un tour de force de technique et de créativité, influençant des générations de guitaristes.

-          "Back in Black" d'AC/DC - Avec ses riffs puissants et directs, Angus Young a créé un hymne du rock qui reste un pilier des playlists de guitare électrique.

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2.      Blues

-          "Crossroads" de Robert Johnson (reprise par Eric Clapton avec Cream) : Une pièce classique du blues qui a été un jalon dans le développement de la guitare blues.

3.      Jazz

-          "Freddie Freeloader" sur l'album "Kind of Blue" de Miles Davis, avec des contributions de John Coltrane et Bill Evans, mais c'est Wes Montgomery, un autre géant de la guitare jazz, qui est souvent cité pour ses interprétations fluides et ses innovations dans le genre.

4.      Classique

-          "Asturias (Leyenda)" d'Isaac Albéniz, interprétée souvent par des guitaristes comme John Williams et Andrés Segovia. Bien que composée à l'origine pour piano, elle est devenue une pièce maîtresse du répertoire classique de la guitare.

5.      Flamenco

-          "Entre dos aguas" de Paco de Lucía : Un morceau flamenco moderne qui mélange les rythmes traditionnels avec des influences modernes.

6.      Metal

-          "Master of Puppets" de Metallica : Reconnue pour ses riffs rapides et techniques, cette chanson est une référence pour les guitaristes de metal.

7.      Folk

-          "Blackbird" des Beatles, composée et jouée par Paul McCartney, mais reprise par de nombreux guitaristes acoustiques. Elle utilise une technique de picking unique qui en fait une étude intéressante pour les guitaristes.

 

Ces morceaux reflètent une variété de styles et de techniques, rendant chacun emblématique à sa manière dans l'univers de la guitare.

La guitare continue d'évoluer et reste un instrument populaire et influent dans la musique mondiale, capable de s'adapter à de nombreux styles et cultures différents. Son histoire reflète celle de la transformation musicale à travers les siècles, faisant d'elle un symbole universel de l'expression artistique.

LA CLARINETTE

La clarinette est un instrument à vent de la famille des bois. Elle a été développée par le facteur d'instruments Johann Christoph Denner à Nuremberg, en Allemagne, vers la fin du 17e siècle, aux alentours de 1690. Denner et son fils Jacob ont amélioré un instrument plus ancien appelé chalumeau en ajoutant une clé supplémentaire qui permettait de jouer des notes plus aiguës. Cette innovation a marqué la naissance de la clarinette moderne.

L'un des aspects uniques de la clarinette, par rapport à d'autres instruments à vent, est sa capacité à jouer un large éventail de notes grâce à son système de clés et à son embouchure à anche simple. Ce dernier élément lui permet de produire un son distinctif, doux ou brillant selon la manière dont il est joué.

Au cours du 18e siècle, la clarinette a commencé à être adoptée dans les orchestres à travers l'Europe. Le développement de l'instrument a continué avec l'ajout de clés supplémentaires qui ont amélioré son agilité et étendu sa gamme chromatique.

Au 19e siècle, l'arrivée de la clarinette système Boehm, inventée par Hyacinthe Klosé et basée sur le système de flûte développé par Theobald Boehm, a apporté une révolution dans la facture de la clarinette. Ce système, utilisant un réseau complexe de clés et de trous, permettait une plus grande facilité de jeu sur toute l'étendue de l'instrument et a largement contribué à standardiser la clarinette que nous connaissons aujourd'hui.

Depuis lors, la clarinette a été utilisée dans de nombreux contextes musicaux, allant de la musique classique au jazz et à la musique de chambre et même les musiques de film.

. Voici quelques exemples marquants d’œuvres emblématiques mettant en avant sa sonorité riche et sa capacité d’expression :

1.      Mozart - Concerto pour clarinette en La majeur, K. 622 : C'est sans doute l'une des œuvres les plus célèbres écrites pour la clarinette, exploitant pleinement la beauté lyrique de l'instrument.

2.      Weber - Concertino pour clarinette en Mi bémol majeur, Op. 26 : Cette pièce montre les capacités techniques de la clarinette, y compris des passages rapides et des sauts ambitieux.

3.      Gershwin - Rhapsody in Blue : Le glissando de clarinette qui ouvre cette œuvre est instantanément reconnaissable et a aidé à définir le son du jazz orchestral américain.

4.      Benny Goodman - "Sing, Sing, Sing" : En jazz, Benny Goodman est l'un des clarinettistes les plus influents, et cette chanson est emblématique de son style swing entraînant.

5.      Artie Shaw - "Concerto for Clarinet" : Une autre pièce de jazz qui montre la virtuosité et la capacité expressive de la clarinette.

6.      Debussy - Première Rhapsodie : Une œuvre importante pour clarinette qui est souvent jouée dans les concours et les auditions, mettant en avant la capacité de l'instrument à jouer des lignes fluides et expressives.

7.      Stravinsky - Trois pièces pour clarinette solo : Ces pièces sont des exemples de la manière dont la clarinette peut être utilisée pour explorer des textures et des timbres variés dans un contexte plus moderne.

 

Aujourd'hui, la clarinette existe en plusieurs tailles et tessitures, incluant, en plus de la clarinette en si bémol, la clarinette basse, l'alto et la petite clarinette en mi bémol, chacune jouant un rôle important dans les ensembles musicaux variés. La conception et la fabrication des clarinettes continuent d'évoluer, intégrant des matériaux modernes et des avancées technologiques pour répondre aux besoins des musiciens d'aujourd'hui.

DIEU ET LA CREATION

 

La réponse de « Dieu est-il à l’origine des choses » est différente selon les croyances religieuses, les perspectives philosophiques et les contextes culturels. Dans les religions théistes (Christianisme, Islam, Judaïsme), Dieu est le créateur de l’univers et de tout ce qui existe. Ainsi, dans la religion catholique, il a créé Adam et Eve. Mais il n’est pas seulement l’initiateur du monde, il en est l’acteur. Des traditions philosophiques sur la science remettent en cause cette origine consciente ou divine et expliquent l’origine de l’univers par le Big-Bang, ayant créé les planètes dont la Terre en est une idéale pour porter la vie. Alors Dieu, incarnation ou manifestation de toute création ? Pour certains, Dieu est vu comme intrinsèquement présent dans chaque partie de l’univers (il a créé les lois scientifiques qui guident les hommes). Dans le christianisme, la nature est vue comme une expression de la gloire de Dieu, un livre ouvert où on peut apercevoir ses attributs (la créativité, la sagesse, la puissance), ce que l’homme croit être n’est donc que le reflet de la majesté de Dieu. L’homme prend exemple sur Dieu pour  fabriquer, concevoir, perfectionner, aménager son environnement car si Dieu le fait, l’homme peut s’estimer en droit de le faire, collectivement ou dans son quotidien, selon son interprétation qu’il attribue à l’action et aux pouvoirs de Dieu. Mais justement, la limite est éthique quand on ne doit pas « se prendre pour Dieu », lui seul aurait le droit de disposer de la vie des hommes et de la nature et l’homme est fini et donc malheureux puisqu’il ne peut pas faire tout ce qu’il veut.

DE HIROSHIMA A FUKUSHIMA

 

Le trajet de Hiroshima à Fukushima, sous le thème de la paix, symbolise un parcours à travers l'histoire japonaise moderne, marqué par des tragédies nucléaires mais également par des appels persistants à la paix et à la réflexion.

 

Hiroshima, premier arrêt de ce parcours, est un lieu chargé d'histoire et de mémoire. Après la tragédie du 6 août 1945, où la ville a été dévastée par la première bombe atomique utilisée en guerre, Hiroshima s'est transformée en un symbole de paix et de résilience. Le Parc du Mémorial de la Paix de Hiroshima, avec son célèbre Dôme de la bombe atomique, rappelle aux visiteurs les conséquences désastreuses, les effets dévastateurs et l’horreur de la guerre nucléaire et souligne l'importance de lutter pour un monde sans armes nucléaires. Les efforts de la ville, devenue un symbole pour promouvoir la paix à travers l'éducation et le souvenir ont un impact mondial, renforçant son message de non-prolifération et de désarmement atomique et le rôle du dialogue pour la résolution des conflits. Justement, les armées prétendent que la dissuasion nucléaire est le meilleur ambassadeur pour la paix mais faut-il faire peur avec ces missiles balistiques quand ils n'empêchent pas les conflits ? La vraie question qui se pose désormais aux dirigeants est celle de la prise de conscience par l'humanité qu'elle détenait en son pouvoir celui de signer sa fin, alors Hiroshima est la preuve historique qu'une guerre qui s'est terminée par la terreur du feu nucléaire ne doit jamais se reproduire.

 

En progressant vers Fukushima, le thème de la paix prend une dimension différente. La catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima en mars 2011, suite à un tremblement de terre et un tsunami, a provoqué une réflexion globale sur le risque de l’énergie atomique, la sécurité nucléaire et l'harmonie avec l'environnement naturel, relançant le débat sur les alternatives énergétiques. Bien que différente de la tragédie de Hiroshima, la crise de Fukushima soulève également des questions sur les choix technologiques de l'humanité et leur impact sur la paix et la sécurité humaine. La réponse à cette catastrophe, axée sur la reconstruction et le rétablissement de la communauté, montre aussi une quête de paix, non seulement au sens de l'absence de conflit mais aussi dans la recherche d’une conscience retrouvée et d'une coexistence durable avec la technologie et la nature. Or les dirigeants affirment que l’énergie atomique est bon marché, massive et décarbonée, pour répondre aux besoins croissants en électricité des populations, soutenir la croissance que certains voient verte (pas d’énergies fossiles polluantes) nécessite-t-il donc que nous prenions des risques d’irradiation majeure et que nous produisions des déchets à ne pas savoir quoi en faire ?

 

De Hiroshima à Fukushima, le concept de paix est donc intrinsèquement lié à des réflexions sur la manière dont la technologie puissante mise à notre disposition peut être utilisée de manière responsable et sûre pour promouvoir le bien-être humain tout en évitant des catastrophes. Le dialogue, la coopération internationale (l’AIEA) et la transparence sont essentiels pour construire un monde fait de paix et de sécurité collective. Le parcours invite à réfléchir à la manière dont la mémoire et l'éducation peuvent contribuer à prévenir les erreurs du passé, promouvoir une culture de paix et garantir un avenir où les générations futures peuvent vivre sans la menace de la destruction nucléaire.

 

 

L’HISTOIRE DE L’AVIATION

L'histoire de l'aviation est une fascinante saga d'innovation et de courage, marquée par des développements spectaculaires au cours des deux derniers siècles. Voici un aperçu des grandes étapes de cette histoire.

1. Les premières tentatives (1783-1903) : L'histoire de l'aviation commence avec les ballons à air chaud des frères Montgolfier en 1783. En 1890, Clément Ader fait voler le premier engin plus lourd que l’air : l’Eole.

2. Les pionniers du vol motorisé (1903-1914) : Les frères Wright sont généralement crédités du premier vol motorisé et contrôlé avec leur avion, le Wright Flyer, en 1903. Cette période a vu de nombreux inventeurs et aviateurs de différentes nationalités améliorer la conception et les capacités des aéronefs. Louis Blériot est le premier aviateur à franchir la Manche (1909)

3. L'aviation pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918) : La Première Guerre mondiale a été un catalyseur majeur pour le développement de l'aviation. Les avions ont été utilisés pour la reconnaissance, et plus tard comme bombardiers et chasseurs (les premiers combats aériens), ce qui a stimulé les innovations en matière de technologie aéronautique.

4. L'entre-deux-guerres (1918-1939) : Cette période a été marquée par de grands progrès technologiques et par l'émergence de l'aviation commerciale. L’Aéropostale (Saint-Exupéry, Guillaumet, Mermoz) livre le courrier par voie aérienne en Afrique et en Amérique du Sud particulièrement. Des aviateurs comme Charles Lindbergh, qui a traversé l'Atlantique en solo en 1927, ont capturé l'imagination du public. Les compagnies aériennes, telles que Pan Am, Air France en 1933, ont commencé à opérer des vols internationaux.

5. La Seconde Guerre mondiale (1939-1945) : La Seconde Guerre mondiale a poussé les limites de l'aviation avec le développement des avions de chasse, des bombardiers et l'utilisation massive de l'aviation pour le transport militaire et les missions de combat. De la bataille d’Angleterre aux bombardiers massifs sur l’Allemagne en passant par l’aéronavale, les découvertes exigées pour la suprématie aérienne ont bouleversé l’aéronautique. Les allemands ont inventé notamment les avions à réaction, l’ancêtre des missiles (les V1) et des fusées (les V2)

6. L'ère du jet (1940s-1960s) : L'après-guerre a vu le développement des moteurs à réaction, qui ont révolutionné le transport aérien et l’aviation militaire. Le De Havilland Comet, introduit en 1952, fut le premier avion de ligne à réaction. L'ère du jet a rendu le voyage aérien plus rapide et plus confortable.

7. L'ère spatiale et la supersonique (1960s-présent) : Les progrès technologiques ont également permis l'exploration de l'espace, les russes avec Spoutnik (1er satellite en 1957) et Gagarine (1er homme dans l’espace en 1961) et les américains avec des programmes tels que Apollo qui a envoyé des hommes sur la lune en 1969. Le Concorde, introduit en 1976, a marqué une nouvelle ère de voyage supersonique, bien que de courte durée en raison de son coût élevé et de ses impacts environnementaux. La guerre froide voit s’opposer les chasseurs F16 et les Mig-29.

8. L'aviation moderne et les défis du XXIe siècle : Aujourd’hui, les deux grands constructeurs d’aviation civile sont Boeing et Airbus. Ils offrent toute une gamme d’avions, du court au long courrier, personnalisés selon les compagnies clientes. L'aviation continue de se développer avec des améliorations en termes de sécurité, de technologies embarquées, d'efficacité énergétique et de réduction de l'impact environnemental. Les défis actuels incluent la gestion de la saturation du trafic aérien, l'amélioration de la durabilité, et l'intégration de nouvelles technologies comme les drones et les taxis volants.

L'aviation reste un domaine en constante évolution, où l'innovation et le courage continuent de repousser les limites du possible.

L’HISTOIRE DE LA NAVIGATION

L’histoire de la navigation est aussi vieille que les civilisations humaines, débutant avec les premiers voyages sur l’eau. Elle raconte comment les hommes ont exploré, utilisé et parfois combattu sur les cours d'eau, les mers et les océans.

Préhistoire et Antiquité : Les premiers bateaux étaient probablement de simples radeaux ou canoës creusés dans des troncs d’arbres, utilisés pour la pêche ou le transport dans des rivières ou le long des côtes. Les civilisations de la Mésopotamie, de l'Égypte et de la Vallée de l’Indus ont développé le commerce fluvial et maritime. Les Phéniciens, excellents marins, ont établi des routes commerciales à travers la Méditerranée et au-delà, vers les Îles Britanniques et l'Afrique de l'Ouest dès 1200 avant notre ère. Les grecs ont échangé des marchandises avec leurs îles, mais surtout les romains, avec des esclaves qui ramaient sur les trirèmes, ont fait de la Méditerranée leur "Mare Nostrum" du monde civilisé. La voile et le gouvernail ont été inventés très tôt.

Moyen Âge : Les innovations comprenaient l’adoption de la boussole (importée de Chine), ce qui améliora la navigation en haute mer. Les Vikings, habiles navigateurs et constructeurs de bateaux (les drakkars), ont exploré l'Atlantique Nord, atteignant l'Islande, le Groenland, et même brièvement l'Amérique du Nord. Dans le même temps, les Arabes dominaient les routes maritimes de l’océan Indien.

Renaissance : Cette période est marquée par les grandes découvertes européennes. Des navigateurs comme Christophe Colomb, Vasco de Gama, Ferdinand Magellan, Thomas Cook et Jacques Cartier cherchaient de nouvelles routes commerciales et ont, par la même occasion, largement contribué à cartographier le monde. L’invention de l’astrolabe, l’adoption du chronomètre et l’amélioration des cartes et des navires facilitèrent ces voyages. L'invention du sextant vers 1730 a permis de faire le point grâce aux astres. L’adaptation du canon à la marine a permis d’armer les navires contre les ennemis (galions, vaisseaux de ligne).

Époque moderne : La navigation a continué de se développer avec des progrès dans la construction navale, tels que l'introduction de navires en métal, de machines puis de turbines à vapeur (eau chauffée au charbon) au 19e siècle. L’hélice a progressivement remplacé la roue à aubes. Le canal de Suez (1869) et le canal de Panama (1914) ont transformé les routes commerciales mondiales en permettant des voyages plus rapides entre les océans. Les canons sont installés en tourelles standardisées sur les navires militaires (Dreadnoughts).

20e et 21e siècles : Le moteur diesel s’impose comme moyen de propulsion. La construction navale s’est révolutionnée, avec la soudure (à la place des rivets), la construction par blocs et l’usage de machines numériques. Le télégraphe puis la radio et la téléphonie sans fil changèrent les télécommunications, tandis que les données militaires (machine Enigma allemande) étaient cryptées. L’ère des technologies modernes a introduit des instruments de navigation électroniques tels que le radar, le GPS, le sonar et les systèmes de navigation par satellite, révolutionnant ainsi la manière de naviguer. La météo marine reposa d'abord sur l'observation des navires météorologiques avant la précision des satellites. De nos jours, la navigation dépend fortement de ces outils technologiques, ce qui permet une précision et une sécurité accrues. Les armées ont adopté la dissuasion nucléaire par sous-marins, les missiles, les torpilles et l’aéronavale, tandis qu'aujourd'hui on utilise des drones aériens ou navals pour atteindre des cibles marines. Pour un futur écologique, on étudie la propulsion à hydrogène et on améliore l’hydrodynamique des coques (les foils dans les courses à voile).

 

La navigation reste un élément crucial pour le commerce mondial, la mémoire interculturelle et la stratégie des forces armées, reflétant comment les innovations technologiques et les échanges entre civilisations ont façonné l'histoire humaine à travers les âges.

L’HISTOIRE DE LA LITTERATURE EN BREF

L'histoire de la littérature est vaste et diversifiée, reflétant les nombreuses cultures et époques à travers les siècles. Voici une vue d'ensemble très générale :

1.      Antiquité : Les premières formes de littérature remontent aux épopées et aux hymnes de l'ancienne Mésopotamie, comme l'Épopée de Gilgamesh. Les Grecs et les Romains ont également contribué de manière significative avec des œuvres comme l’Iliade et l’Odyssée d'Homère ou les tragédies de Sophocle et les écrits philosophiques de Platon, d’Aristote.

2.      Moyen Âge : Cette période voit le développement de la littérature européenne avec les chansons de geste, la poésie courtoise, les romans de chevalerie, et les œuvres religieuses. Le poème épique de la Chanson de Roland en France, ou Dante Alighieri avec La Divine Comédie en Italie, sont des exemples marquants.

3.      Renaissance : Marquée par un retour aux textes antiques et un nouvel humanisme, la Renaissance donne naissance à des œuvres majeures dans toute l'Europe. William Shakespeare en Angleterre, Michel de Montaigne en France, et Cervantes en Espagne sont quelques-uns des auteurs emblématiques de cette époque.

4.      Siècle des Lumières : Ce mouvement intellectuel en Europe met l'accent sur la raison, la critique de l'autorité et le progrès social. Des écrivains comme Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Montesquieu et Denis Diderot en France ont poussé les frontières de la littérature, souvent en utilisant la satire et l'essai comme formes d'expression.

5.      Romantisme : Réaction contre les idéaux des Lumières, le romantisme valorise l'émotion, la nature, et l'individu. En Allemagne, Goethe et Schiller dominent, tandis qu'en Angleterre, des poètes comme Wordsworth et Byron sont prééminents. En France, Victor Hugo, Stendhal, Chateaubriand et Lamartine s’engagent dans cette voie.

6.      Réalisme et naturalisme : Au XIXe siècle, ces mouvements cherchent à dépeindre la vie et la société de manière plus précise et souvent critique. En France, Balzac, Flaubert, Maupassant et Zola sont des figures de proue de ces courants. Jules Vernes créée des romans de science-fiction.

7.      Modernisme : Au début du XXe siècle, le modernisme bouleverse les conventions littéraires avec des techniques nouvelles et une exploration de la psychologie humaine. James Joyce, Virginia Woolf, André Gide et Marcel Proust sont parmi les grands noms de ce mouvement.

8.      Postmodernisme et contemporain : La littérature après la Seconde Guerre mondiale est souvent marquée par l'ironie, le pastiche, et une remise en question des narrations traditionnelles. Des auteurs comme Eugène Ionesco, Jorge Luis Borges, Samuel Beckett, et Toni Morrison illustrent la diversité et l'innovation de la période postmoderne. Des auteurs comme Sartre et Camus innovent dans l’humanisme moderne

Chaque période de l'histoire de la littérature montre comment les écrivains reflètent, influencent, et souvent contestent les cultures et les sociétés dans lesquelles ils vivent. Les œuvres littéraires ne sont pas seulement des formes d'art; elles sont aussi des documents historiques qui nous aident à comprendre les valeurs, les espoirs, les peurs et les préoccupations des époques passées.

L’HISTOIRE DES INSTRUMENTS DE MUSIQUE

L'histoire des instruments de musique est vaste et fascinante, reflétant les cultures, les époques et les innovations technologiques à travers le monde. Voici un aperçu de cette évolution:

Préhistoire et Antiquité

  • Instruments primitifs: Les premiers instruments de musique incluent des flûtes faites à partir d'os d'animaux et des tambours fabriqués avec des peaux tendues sur des cadres de bois. Ces instruments étaient utilisés dans des rituels chamaniques ou des cérémonies.
  • Antiquité: Dans des civilisations comme celles de l'Égypte, de la Grèce et de Rome, la musique devient une part intégrante des fêtes, des cérémonies religieuses et de la vie quotidienne. Les instruments typiques incluent la lyre, la flûte, et divers types de tambours et de cymbales.

Moyen Âge

  • Monde Occidental: L'utilisation de la vielle, du luth et des flûtes à bec se généralise. Les instruments à cordes frottées apparaissent également.
  • Monde Islamique: La musique arabo-andalouse développe des instruments tels que l'oud (précurseur du luth européen) et diverses formes de percussions et de flûtes.

Renaissance

  • Innovation: Cette période voit une explosion de la variété instrumentale et des améliorations techniques, comme l'amélioration des claviers avec le clavecin et l'orgue.
  • Orchestration: Les instruments commencent à être utilisés en ensembles plus organisés, préfigurant l'orchestre moderne.

Baroque

  • Perfectionnement: Les instruments à cordes tels que le violon, l’alto, le violoncelle et la contrebasse sont perfectionnés. Le clavecin et l'orgue atteignent leur apogée.
  • Invention du piano: Bartolomeo Cristofori invente le piano vers 1700, ce qui révolutionne la musique de clavier grâce à la possibilité de varier l'intensité du son.

Classique et Romantique

  • Orchestration plus riche: L'orchestre s'élargit et inclut des instruments à vent en bois et en cuivre plus sophistiqués.
  • Le piano: Il devient l'instrument dominant pour la composition et la performance soliste.

20ème siècle

  • Innovations électriques et électroniques: L'avènement de l'électricité conduit à l'invention d'instruments électriques comme la guitare électrique. Plus tard, les synthétiseurs et autres instruments électroniques révolutionnent la musique.
  • Musique du monde: L'intérêt croissant pour la musique non occidentale introduit des instruments de diverses cultures dans le mainstream. Les traditions conservées marquent ainsi une identité.
  • Les groupes : des groupes et des chanteurs (rock, pop, metal, hard-rock, variétés) deviennent des stars musicales (guitare, basse, batterie), la culture devient mondiale (en anglais).

21ème siècle

  • Technologie numérique: Les instruments virtuels et les logiciels de création musicale deviennent omniprésents, permettant des créations sonores auparavant impossibles. Les DJ utilisent ces outils pour créer une musique populaire digitale. Le prochain défi est l’utilisation de l’Intelligence Artificielle, qui poses différentes question (l’éthique de la création humaine, les droits d’auteurs, le vol d’un style musical).

 

Chaque période de l'histoire de la musique a vu le développement d'instruments adaptés aux besoins et aux goûts esthétiques de l'époque, tout en influençant les genres musicaux qui émergeaient. Les instruments de musique sont donc non seulement des outils de création sonore mais aussi des témoins de l'évolution culturelle et technologique de l'humanité.

LA BELLE EUROPE EST-ELLE EN DANGER ?

La question de savoir si "la belle Europe est en danger" peut être abordée sous plusieurs angles, notamment politiques, économiques, environnementaux et sociaux. Actuellement, l'Europe fait face à divers défis tels que :

1.      Politique: Les tensions entre les nations européennes, ainsi que le risque de montée des nationalismes et des populismes, peuvent menacer l'unité et la stabilité de l'Union européenne. La lourdeur bureaucratique et la difficulté de trouver un accord important à l'unanimité sont des handicaps à la flexibilité politique.

2.      Économie: L'endettement des Etats suite aux crises, la réindustrialisation nécessaire et l'investissement dans la course aux nouvelles technologies sont des défis souverainistes.

3.      Libéralisme : la concurrence déloyale de pays ne respectant pas les règles de la concurrence pure et parfaite ainsi que la distorsion de concurrence par la force (subventions étrangères, provocations et OPA hostiles sur des pépites, volonté de piller les ressources, etc…) amènent à une fragilité des entreprises européennes.

4.      Environnement: Le changement climatique est une préoccupation majeure, avec des impacts déjà visibles comme les canicules extrêmes, les incendies de forêt et les inondations. L'Europe s'efforce de mener la transition vers une économie plus verte, mais les défis restent importants.

5.      Social: Les questions de migration, d'intégration et de cohésion sociale sont également cruciales, surtout avec les flux migratoires récents qui mettent en évidence les différences de politique et de capacité d'accueil entre les pays européens.

6.      Sécurité: Avec la guerre en Ukraine et les tensions géopolitiques croissantes avec des pays comme la Russie et la Chine, la sécurité de l'Europe est devenue un sujet de préoccupation majeure. Apparaît alors la nécessité d'une défense européenne à travers l'OTAN.

 

 La capacité de l'Europe à gérer ces défis déterminera si elle peut être considérée comme "en danger". Il est crucial que les dirigeants et les citoyens européens travaillent ensemble pour surmonter ces épreuves et maintenir ce que beaucoup considèrent comme la "belle Europe"

 

JEU CAPITAINES ET CONQUETES

Voici un jeu de plateau thématique basé sur des bateaux, que nous pourrions appeler "Capitaines et Conquêtes". Voici un aperçu de la façon dont le jeu pourrait fonctionner :

Objectif :

Chaque joueur vise à devenir le maître des mers en capturant des îles, en contrôlant des routes maritimes, et en accumulant des trésors tout en gérant ses ressources maritimes.

Matériel :

  • Un plateau de jeu représentant un archipel avec plusieurs îles, des mers et des routes maritimes.
  • Des figurines de bateaux pour chaque joueur (différents types comme des galions (+2 sur les dés au combat), des frégates (+1) et des sloops).
  • Des soldats de territoire acquis (marqueur de possession et défense du territoire)
  • Des cartes
  • De navigation (pour se déplacer)
  • De  combat
  • Canons plus puissants (+1 sur le dé)
  • Navire de guerre (+2 sur le dé)
  • Meilleur capitaine (1 coup de combat gagné automatiquement)
  • Vent favorable (annule une carte de combat adverse)
  • Alliance (pas de combat)
  • De commerce
  • Installation de bâtiments publics qui favorisent le commerce (pour acquérir des jetons ressources supplémentaires)
  • De trésor
  • Ce sont des points de victoire en plus des jetons
  • Des jetons de ressources (bois, or, nourriture, poudre à canon) donnant des points de victoire.
  • Des dés pour les combats.
  • Des cartes d'événement qui peuvent changer la donne :
  • Victoire contre un pirate : +1 carte trésor
  • Défaite contre un pirate : -1 carte trésor
  • Tempête : -1 carte navigation
  • Mutinerie : -1 bateau
  • Politique d’armement général : +1 bateau
  • Installation comptoir : +1 carte commerce
  • Perte d’une colonie : -1 carte commerce
  • Découverte : +1 carte navigation
  • Défaite de la nation : -1 carte combat
  • Victoire de la nation : +1 carte combat
  • Maladie chez les soldats : -1 soldat
  • Mobilisation générale : +1 soldat
  • Réquisition générale : +1 ressource de son choix
  • Pénurie : -1 ressource de son choix
  • Prospérité : +2 ressources de son choix
  • Pillage : -2 ressources de son choix
  • Etc…

Mise en place :

  • Chaque joueur choisit une couleur et prend les navires correspondants.
  • Les joueurs placent leurs navires sur leur port de départ sur le plateau.
  • Les cartes sont mélangées et placées face cachée à côté du plateau.
  • Les ressources sont disposées à portée de tous.

Déroulement du jeu :

1.      Phase de Planification : Chaque joueur utilise des cartes de navigation pour déterminer ses mouvements et actions pour le tour.

2.      Phase de Mouvement : En suivant l'ordre du jeu, chaque joueur déplace ses navires selon ses cartes de navigation en suivant les routes commerciales sur le plateau. Il peut envahir une île dont les ressources sont définies et il pose un soldat pour marquer son territoire.

3.      Phase de Combat : Quand les navires se rencontrent, ils s’engagent dans des combats. Les dés sont utilisés pour résoudre les combats en fonction du type de bateaux et des cartes de combat jouées. La phase de combat s’arrête lorsque le premier joueur perd un navire (nombre de coups gagnants). Les navires peuvent aussi attaquer des soldats sur les îles pour prendre le territoire

4.      Phase d’échanges de cartes et ressources, de Construction navale et de Collecte : Les joueurs peuvent échanger des cartes et des ressources, se payer de nouveaux bateaux, soldats (avec des ressources bois, or et poudre à canon) et collecter des ressources des îles qu'ils contrôlent.

5.      Phase d'Événement : Tirage d'une carte événement et application immédiate de son effet.

6.      Phase d’acquisition de cartes mouvements

Fin du jeu :

Le jeu se termine quand un joueur atteint un certain nombre de points de victoire, qui peuvent être obtenus en collectionnant des trésors, en accumulant des ressources et en remportant des combats (1 jeton de victoire à chaque combat gagné). Le joueur avec le plus de points de victoire est déclaré le maître des mers.

Stratégie et Interaction :

Les joueurs doivent balancer entre expansion, gestion des ressources et défense contre les autres joueurs. Les alliances temporaires entre joueurs peuvent être bénéfiques, mais la trahison est toujours une possibilité.

Ce jeu allie stratégie, chance et diplomatie, offrant une expérience riche et dynamique pour les amateurs de jeux de société thématiques.

 

 

TERRA NOVA

La Terre Nova, une planète lointaine découverte par les astronomes en 2084, abritait un écosystème riche et des civilisations mystérieuses. Située dans la constellation du Sculpteur, cette planète fut nommée Nova en raison de sa brillance inhabituelle et de sa capacité à renouveler constamment ses paysages.

Nova était divisée en cinq continents principaux, chacun dominé par des caractéristiques géographiques et climatiques distinctes. Le premier, Silvaria, était couvert de vastes forêts argentées dont les arbres pouvaient atteindre jusqu'à 300 mètres de haut. Les feuilles argentées de ces géants reflétaient la lumière du soleil de Nova, créant une lueur qui pouvait être vue de l'espace.

Le deuxième continent, Ignis, était presque entièrement volcanique. Des rivières de lave traversaient le paysage, et les cieux étaient souvent obscurcis par des cendres. Cependant, malgré son apparence hostile, Ignis était riche en minéraux précieux, ce qui en faisait un lieu de prédilection pour les mineurs et les géologues.

Aqua, le troisième continent, se composait d'innombrables îles dispersées dans un vaste océan bleu. La vie marine sur Aqua était extrêmement diversifiée, avec des créatures allant de minuscules phytoplanctons luminescents à d'énormes léviathans, maîtres incontestés de leurs royaumes aquatiques.

Le quatrième, Ventus, était un continent balayé par des vents perpétuels qui sculptaient des formations rocheuses complexes. Les habitants de Ventus avaient adapté leur mode de vie à ces conditions, développant des technologies pour capter l'énergie éolienne et construisant leurs cités dans des lieux abrités.

Le dernier continent, Terra, était un mélange des caractéristiques des quatre autres, avec des zones forestières, volcaniques, aquatiques, et venteuses. Terra était considéré comme le cœur culturel de Nova, un melting-pot où les différentes civilisations de la planète se rencontraient et échangeaient leurs savoirs et technologies.

Les Noviens, comme ils se nommaient eux-mêmes, étaient des êtres hautement évolués, capables de communication télépathique et d'une symbiose remarquable avec leur environnement. Ils vénéraient la nature et ses cycles, croyant fermement que le bien-être de leur planète était directement lié à leur propre survie.

Malgré leur technologie avancée, les Noviens choisirent de limiter leur impact sur l'environnement, développant des villes qui se fondaient dans le paysage sans le perturber. Leur philosophie était basée sur l'équilibre et le respect mutuel, valeurs enseignées dès le plus jeune âge.

La découverte de la Terre Nova par les humains de la Terre fut un choc culturel pour les deux mondes, mais l’espoir d’amitié entre les peuples disparut car les humains étaient avides de richesses. Ils voulurent coloniser les planètes de Nova avec leurs vaisseaux interstellaires, les noviens ne savaient pas se battre alors ils furent asservis. Mais la nature sur les cinq planètes devint hostile car les noviens entrèrent en résistance de l’autorité humaine grâce aux pouvoirs dont ils disposaient et demandèrent à la nature de les venger.

L’empereur de la Terre voulut se marier avec la princesse de Nova, mais celle-ci se cacha dans un coin de sa galaxie, elle organisa la contre-attaque avec les facultés magnétiques des noviens qui neutralisèrent les armes des soldats terriens et utilisa son pouvoir de l’éclair pour abattre le vaisseau de l’empereur. Sans chefs, les Terriens bâtirent en retraite, le seul échange qui leurs resta fut le culte de la Nature qui devint leur Dieu et qui les sauva de la pollution endémique de la Terre car ils avaient été influencés par Terra Nova pour faire le bien de leur planète.

LA PECHE HAUTURIERE

 

La pêche au large date de l’Antiquité.

 

La pêche des Terre-Neuvas, auprès de cette île, commence au début du 16ème siècle, la richesse des bancs de morue attirant les marins de Saint-Malo, Granville, Fécamp, etc… qui traversaient l’Atlantique car c’était leur seul moyen de survivre. La pêche, saisonnière, débutait au printemps et se terminait en automne. C’était une pêche à la ligne très éprouvante sur de petites embarcations, les doris, la vie à bord était rude, face aux risques de tempêtes et de brouillards denses. La morue était ensuite salée et séchée à bord. L’héritage actuel des Terre-Neuvas est profond, un patrimoine maritime important, symbole fort de la bravoure et de l’endurance des marins.

 

Au 19ème siècle, la pêche au large connaît de nombreuses transformations, majeures avec la révolution industrielle : machines à vapeur, coques en fer puis moteurs diesel. La conservation par la glace puis par réfrigération révolutionne le stockage, le transport des prises.

 

Au 20ème siècle, le sonar permet de localiser les bancs de poisson et le GPS (localisation par satellite) accompagne d’autres innovations comme le chalut de fond et le senneur.

 

 

Mais aujourd’hui, les enjeux sont environnementaux : gestion durable des ressources, mise en place de saisons et de quotas, protection de certaines espèces et zones maritimes pour une pêche durable. Préserver l’écosystème marin est devenu une préoccupation de conservation océanique.

MES ADIEUX A LA LITTERATURE

 

Chers amis, collègues, lecteurs,

Il vient un moment où chaque histoire doit trouver sa conclusion, où chaque chapitre doit doucement se clore pour laisser la place à de nouveaux récits, racontés par d'autres voix. Aujourd'hui, je vous annonce que ma plume va se reposer, et que mon voyage dans le monde merveilleux de la littérature, tel que vous l'avez connu, touche à sa fin.

Ce n'est pas sans une certaine mélancolie que je prends cette décision. Chaque mot que j'ai écrit, chaque personnage que j'ai créé, chaque intrigue que j'ai tissée, a été une part de moi, un fragment de mon âme que j'ai choisi de partager avec vous. Je vous suis profondément reconnaissant pour votre compagnie tout au long de cette aventure. Votre engagement, votre passion, et vos critiques ont façonné l'écrivain que je suis devenu.

Bien que je quitte la scène littéraire, les histoires continueront de vivre. Elles résident non seulement sur les pages que vous tenez entre vos mains, mais aussi dans les conversations qu'elles inspirent, dans les pensées qu'elles provoquent, et dans les émotions qu'elles éveillent. Je vous encourage à continuer à lire, à explorer, et à soutenir les nouveaux talents qui osent rêver et raconter.

Ce n'est pas un adieu à la créativité, ni un retrait de mon amour pour les mots, mais plutôt une transformation de mon parcours. Je compte explorer de nouvelles formes d'expression, peut-être moins publiques, mais tout aussi enrichissantes.

Merci du fond du cœur pour cette belle aventure littéraire. Je vous laisse avec les mots qui ont été, pour moi, une source constante d'inspiration : continuez à rêver, à imaginer, à créer. L'art est éternel, et chaque fin n'est que le début d'une nouvelle histoire.

Avec toute ma gratitude et mon amour pour la littérature,

 

 

L’EGALITE EN LITTERATURE

L'égalité est un thème profondément exploré dans la littérature à travers les âges et les cultures. Voici comment quelques auteurs notables ont abordé cette notion complexe :

1.      Victor Hugo – Dans ses romans comme Les Misérables, Hugo aborde l'égalité sociale et la justice. Il critique la disparité entre les riches et les pauvres et plaide pour un traitement humain et équitable des moins fortunés.

2.      George Orwell La Ferme des animaux est une satire brillante sur la manière dont l'idéal de l'égalité peut être corrompu par le pouvoir. La célèbre phrase, « Tous les animaux sont égaux, mais certains le sont plus que d'autres », résume le détournement des principes d'égalité.

3.      Harper Lee – Dans Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Lee explore les thèmes de la justice raciale et de l'égalité à travers les yeux de Scout, la jeune narratrice, dans le Sud ségrégationniste des États-Unis des années 1930.

4.      Mary Wollstonecraft – Bien avant les mouvements féministes modernes, Wollstonecraft a défendu l'égalité des sexes dans son ouvrage Défense des droits de la femme. Elle argumente pour l'éducation des femmes et leur capacité à contribuer de manière égale à la société.

5.      Émile Zola – Dans la série des Rougon-Macquart, Zola examine les inégalités sociales et les luttes de classes sous le Second Empire français. Il dépeint les vies difficiles des classes laborieuses et leur combat pour l'égalité et la justice.

6.      Toni Morrison – À travers ses romans comme Beloved, Morrison explore les cicatrices laissées par l'esclavage et le racisme. Ses œuvres traitent de la quête d'identité, de l'égalité et de la dignité parmi les Afro-Américains.

7.      Voltaire – Dans ses nombreux écrits philosophiques et littéraires, notamment Candide, Voltaire critique les institutions établies et les inégalités de la société de son époque, promouvant la raison, la justice, et l'égalité devant la loi.

Chaque auteur apporte une nuance différente à la discussion sur l'égalité, reflétant les contextes historiques et culturels de leur époque. Cela montre comment la littérature peut être un miroir puissant des luttes sociales et personnelles pour l'égalité.

 

 

LA LIBERTE EN LITTERATURE

La notion de liberté a été explorée de multiples façons par les auteurs littéraires à travers les âges, chacun apportant sa propre perspective et nuance. Voici quelques approches emblématiques de la liberté selon différents auteurs :

1.      Jean-Jacques Rousseau : Dans "Du Contrat social", Rousseau propose l'idée que la vraie liberté réside dans l'obéissance aux lois que l'on s'est prescrites. Selon lui, la liberté n'est pas l'absence de contraintes, mais le fait de vivre sous des lois que l'on a soi-même choisies, ce qui représente une forme d'autonomie collective.

2.      Voltaire : Célèbre pour son combat pour les libertés civiles, notamment la liberté d'expression, Voltaire a défendu dans ses écrits et ses actions le droit de penser et de parler librement. Sa lettre "Traité sur la tolérance" est un plaidoyer pour la liberté de croyance et l'importance de la tolérance religieuse.

3.      Fyodor Dostoïevski : Dans ses romans, comme "Les Frères Karamazov", Dostoïevski explore la liberté de choix moral et ses implications. Il montre souvent comment la liberté intérieure peut être plus contraignante que les lois externes, en raison des dilemmes éthiques et existentiels qu'elle soulève.

4.      Albert Camus : Pour Camus, la liberté est étroitement liée à l'absurdité de la vie et la révolte. Dans "L'Homme révolté", il examine comment l'acte de révolte peut mener à une forme de liberté, même face à un monde dépourvu de sens et de justice.

5.      Simone de Beauvoir : Dans "Le Deuxième Sexe", de Beauvoir explore la liberté à travers le prisme du féminisme, analysant comment les femmes ont été historiquement privées de leur autonomie et comment elles peuvent conquérir leur liberté par la lutte contre les structures sociales oppressives.

6.      George Orwell : Dans "1984", Orwell décrit une société où la liberté est entièrement éradiquée par un contrôle totalitaire et la surveillance constante. Pour Orwell, la liberté de pensée est essentielle à la résistance contre l'oppression.

 

Ces auteurs, et bien d'autres, montrent que la liberté peut être envisagée sous de nombreuses formes : personnelle, politique, morale, et existentielle. Chacun offre une perspective différente sur ce que signifie être libre, soulignant la complexité et la profondeur de cette notion fondamentale.

LES ETUDIANTS S’ENFLAMMENT

 

Le mouvement de contestation pro-palestinien des étudiants (universités américaines, Sciences-Po Paris, etc…) qui se répand à travers le monde est-il un acte antisémite ou une ode à la paix ? Quand les futurs décideurs de demain manifestent, comme en mai 68 pour demander des libertés ou lors de la guerre du Vietnam pour réclamer la fin des hostilités, ils agitent en intellectuels la guerre comme infamie et veulent propulser les valeurs de la République comme universelles. Mais justement, la France n’est pas en guerre à Gaza, alors à part la médiatisation de leurs convictions que cherchent-ils vraiment ? Leurs convictions sont recevables quand les juifs se moquent des lois internationales en traitant d’antisémites tous ceux qui n’adhèrent pas à leur cause, or le meurtre gratuit de plus de 30000 palestiniens s’apparente à la même idéologie génocidaire de la Shoah. Quand les victimes deviennent bourreaux, elles oublient la souffrance de porter l’étoile jaune, le passeport pour la mort, et interprètent l’Histoire à leur manière, en se postant comme les justes martyrisés, quand le CRIF appelle à l’offense religieuse, je lui rappelle, non pas qu’il n’a que ce qu’il mérite, mais que la haine armée a changé de camp quand le comportement du gouvernement israélien est de considérer qu’une vie juive avait plus de valeur qu’une vie musulmane. Cela a commencé par un détestable pogrom et une non moins détestable prise d’otages, mais sans être un islamiste je ne vois pas pourquoi on accuse de terroristes tous ceux qui critiquent l’opération militaire en cours, les politiciens veulent nous dire qui sont les bons et les méchants mais justement la popularité de ces préoccupations estudiantines est de dire au monde entier qu’on en a marre de la dictature selon laquelle on nous dirait quoi penser selon des faits historiques qu’on n’a pas le droit de critiquer car ils sont véridiques mais dont on peut prendre ses distances dans la tournure que prend l’actualité !!!

LA MARINE MARCHANDE

 

L’histoire de la marine marchande est celle du développement du commerce par les mers, un des piliers de l’économie mondiale. Dès l’Antiquité, les Phéniciens, marins habiles, naviguaient le long de la Méditerranée, échangeant des biens tels que le verre et le pourpre. Les Grecs et les Romains (leur « Mare Nostrum » avec les trirèmes), héritiers de cette tradition, ont étendu les routes commerciales jusqu'à l'Atlantique et la mer Noire.

Au Moyen Âge, les villes italiennes comme Venise et Gênes dominaient le commerce maritime, échangeant des épices et des soieries de l’Orient avec l’Europe. La Hanse, une alliance de villes marchandes du nord de l'Europe, facilitait le commerce de produits tels que les fourrures et les métaux à travers la mer Baltique et la mer du Nord.

La découverte de l'Amérique par Christophe Colomb en 1492 et le passage vers l’Inde par Vasco de Gama en 1498 ont marqué une nouvelle ère, celle des grandes découvertes. Cela a permis à l’Espagne, au Portugal, puis à la France, aux Pays-Bas et à l'Angleterre de développer d'immenses empires coloniaux et de prospérer grâce au commerce maritime transocéanique.

Avec l’avènement de la révolution industrielle au XVIIIe siècle, la construction navale a connu des innovations majeures, notamment avec l'introduction du navire à vapeur et plus tard du moteur à combustion interne. Ces technologies ont révolutionné la marine marchande, permettant des traversées plus rapides et plus fiables.

Pendant la 2nde guerre mondiale, on a révolutionné la construction navale avec les « liberty ships », des cargos produits rapidement, efficacement et en masse grâce à des nouvelles techniques : la soudure, la construction par blocs, la standardisation des pièces. Il s’agissait de compenser les pertes subies lors de la « bataille de l’Atlantique » quand les meutes d’U-boots faisaient des ravages.

Au XXe siècle, l’adoption de conteneurs standardisés dans les années 1960 a transformé les opérations de chargement et de déchargement, conduisant à une explosion du volume du commerce mondial. Les navires sont devenus des géants des mers capables de transporter des milliers de conteneurs, rendant le transport maritime plus efficace et économique. On peut noter que la construction navale des vraquiers (blé, minerais, produits tropicaux), des pétroliers et des méthaniers ainsi que des divers navires spécialisés (frigorifiques, transport de voitures, etc…) se fait désormais en Asie.

Malgré les défis tels que la piraterie moderne et les impacts environnementaux, la marine marchande reste essentielle à la globalisation économique. Des régulations internationales, comme celles de l’Organisation maritime internationale, visent à sécuriser et à rendre plus propre ce secteur vital. Aujourd’hui, la marine marchande est au cœur des échanges mondiaux, transportant une majorité des biens commerciaux entre continents.

 

HISTOIRE DE LA MARINE NATIONALE

La Marine nationale française, héritière des forces navales royales, a joué un rôle crucial depuis sa formalisation sous le règne de Louis XIII au XVIIe siècle, sous l'impulsion du cardinal de Richelieu qui souhaitait en faire un instrument de puissance au service de l'État. Au XVIIIe siècle, sous Louis XIV et son ministre Colbert, la Marine connaît un âge d'or, se dotant de puissants vaisseaux et affrontant les marines anglaise et hollandaise.

La défaite de Trafalgar en 1805 face à l’amiral anglais Nelson marque la fin, pour Napoléon, de sa volonté de contrôle exclusif des mers et océans.

Au cours du XIXe siècle, la Marine se modernise avec l'introduction des navires à vapeur et des cuirassés en fer. Elle joue un rôle notable dans l'expansion coloniale de la France, notamment en Afrique et en Asie.

La Première Guerre mondiale voit la Marine principalement engagée dans des missions de blocus et de lutte contre les sous-marins, tandis que la Seconde Guerre mondiale est marquée par une profonde crise lors de l'armistice de 1940, une partie de la flotte se sabordant à Toulon en 1942 pour éviter de tomber aux mains des Allemands.

Après la guerre, la Marine se reconstruit et s'adapte à l'ère nucléaire, lançant le Redoutable, son premier sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE), en 1967. Elle joue un rôle stratégique dans la dissuasion nucléaire française, doctrine adoptée pendant la présidence de Charles de Gaulle.

Les principaux bâtiments de guerre de la flotte française sont les porte-avions (Clémenceau et Foch puis Charles-de-Gaulle à propulsion nucléaire) qui représentent la souveraineté navale de la France. Les BPC de type Mistral peuvent mener des opérations aéroportées (hélicoptères), amphibies (barges de débarquement) ou sanitaires (bateau-hôpital). Les frégates de type FREMM sont dotées de puissants missiles pour assurer la sécurité des groupes navals ou frapper des cibles ennemies.

Aujourd'hui, la Marine nationale est une force moderne et polyvalente, impliquée dans de nombreuses opérations de maintien de la paix, de lutte contre la piraterie et de sécurisation des voies maritimes. Elle continue de jouer un rôle essentiel dans la stratégie de défense et de sécurité de la France, contribuant à sa projection de force, à la surveillance de ses vastes zones économiques exclusives et à la gestion des crises internationales.

 

LES TRANSATLANTIQUES

 

 

La traversée de l'Atlantique par bateau a une longue et riche histoire qui débute bien avant l'ère moderne. L'une des premières traversées notables fut celle de Christophe Colomb en 1492, qui a navigué de l'Espagne au Nouveau Monde, marquant le début de l'ère des grandes découvertes. Cette traversée a non seulement ouvert les voies maritimes vers l'Amérique mais a également initié un échange culturel et économique entre les continents.

Au 17e et 18e siècles, les traversées de l'Atlantique sont devenues plus fréquentes et structurées avec le développement des routes commerciales transatlantiques, notamment pour le commerce des épices, des textiles et, malheureusement, des esclaves. L'époque de la traite négrière (le commerce triangulaire) a vu des milliers de navires transporter des esclaves d'Afrique vers les Amériques, une période sombre de cette histoire maritime.

Avec l'arrivée de la révolution industrielle au 19e siècle, la construction navale a pris un nouveau tournant avec l'introduction des navires à vapeur, réduisant considérablement la durée des voyages transatlantiques. Le SS Great Western, lancé en 1838, fut le premier navire à vapeur à effectuer la traversée de manière régulière, ouvrant la voie à une ère de paquebots transatlantiques.

Au début du 20e siècle, de nombreux migrants ont traversé l’Atlantique en espérant faire fortune dans le Nouveau Monde. La compétition entre les nations européennes pour construire le plus rapide (pour détenir le prestigieux ruban bleu) et le plus luxueux paquebot transatlantique était à son apogée. Des navires comme le RMS Titanic, le Lusitania, le Normandie et le Queen Mary sont devenus des légendes, autant pour leur grandeur que pour les tragédies associées à certains d'entre eux. Le Titanic, par exemple, a sombré lors de son voyage inaugural en 1912, devenant l'un des naufrages les plus célèbres de l'histoire. L’Ile de France a été surnommé le « Saint Bernard de l’Atlantique » car il a porté secours à de nombreux navires en perdition. Pendant la 2nde guerre mondiale, les Queen Elizabeth et Queen Mary ont servi de transports de troupes, un service très précieux selon Winston Churchill.

Après les deux guerres mondiales, le mode de voyage transatlantique a progressivement changé avec l'avènement de l'aviation commerciale. Dans les années 1950 et 1960, les avions ont commencé à remplacer les navires comme moyen principal de traversée transatlantique, menant à une diminution de l'usage des paquebots pour les voyages de passagers. Le France a ainsi été abandonné sur un quai avant de devenir un navire de croisière.

Cependant, les paquebots transatlantiques n'ont pas totalement disparu. Des navires comme le Queen Elizabeth 2 et son successeur, le Queen Mary 2, ont continué à offrir des traversées transatlantiques, alliant luxe et tradition maritime. Aujourd'hui, bien que la plupart des traversées de l'Atlantique soient effectuées par avion pour des raisons de rapidité, les croisières transatlantiques restent populaires pour ceux qui cherchent à vivre l'expérience d'une traversée maritime plus traditionnelle et relaxante.

En somme, l'histoire de la traversée transatlantique est une fascinante mosaïque d'innovation technologique, d'aventures humaines, de changements culturels et économiques, d’échanges sociaux entre les peuples, reflétant l'évolution de notre monde globalisé.

LE DROIT

Le droit en philosophie peut être étudié sous de multiples aspects, souvent centrés sur les questions de justice, d'éthique, de légitimité, et de l'application des normes dans la société. Voici quelques principaux thèmes et philosophes associés à la réflexion philosophique sur le droit :

1.      La justice et l'équité : Les philosophes s'interrogent sur ce qui rend les lois justes ou injustes. Platon, dans ses œuvres comme "La République", explore l'idée d'une justice idéale où les lois servent à harmoniser les relations sociales. Aristote, lui, introduit l'idée d'équité, une forme de justice qui ajuste la loi là où elle est trop rigide.

2.      Le contrat social : Des penseurs comme Thomas Hobbes, John Locke, et Jean-Jacques Rousseau ont développé l'idée du contrat social comme fondement du droit et de l'État. Selon cette théorie, les individus acceptent de céder certains de leurs droits naturels en échange de la protection et des bénéfices de la vie en société.

3.      Le positivisme juridique : Cette école de pensée, illustrée par des philosophes comme John Austin et H.L.A. Hart, soutient que le droit est un ensemble de règles établies par les autorités légales, indépendamment de toute considération morale. Le droit est ce qui est posé ("positum") par l'homme.

4.      Le droit naturel : En opposition au positivisme, le droit naturel soutient que certains droits et certaines lois dérivent de principes universels et immuables, souvent perçus comme donnés par la nature ou la raison humaine. Des figures comme Thomas d'Aquin et plus récemment John Finnis ont développé ces idées.

5.      La critique du droit : Des philosophes comme Michel Foucault et les théoriciens critiques comme Roberto Unger ont analysé comment le droit peut être un instrument de pouvoir et de domination, soulignant la nécessité de comprendre ses fonctions sociales et politiques pour promouvoir le changement social.

6.      La délibération démocratique et le droit : Jürgen Habermas et d'autres philosophes contemporains voient le droit comme un moyen d'organisation de la délibération démocratique, insistant sur le rôle du dialogue rationnel dans la légitimation des normes juridiques.

7.      L'interprétation du droit : Ronald Dworkin, un autre philosophe important, a soutenu que le droit doit être interprété à travers le prisme de principes moraux et éthiques, en plus des règles explicites. Pour lui, les juges doivent être des "lecteurs de roman" de la loi, cherchant à interpréter de manière cohérente les valeurs sous-jacentes à la législation.

 

Ces différentes approches montrent la profondeur et la complexité de la pensée philosophique sur le droit, reflet des tensions entre les impératifs de justice, les exigences pratiques de gouvernance, et les réalités sociopolitiques.

DEGRES DE CERTITUDE

En philosophie, la question des degrés de certitude est étroitement liée à l'épistémologie, qui est la branche de la philosophie qui étudie la nature, la source et la portée de la connaissance. Les degrés de certitude expriment à quel point nous sommes sûrs de nos croyances ou connaissances. Voici quelques concepts clés et penseurs associés à cette notion :

1.      Certitude absolue : Ce niveau de certitude implique une confiance totale dans la vérité d'une proposition, sans aucun doute possible. René Descartes, avec son célèbre "Cogito, ergo sum" (Je pense, donc je suis), a cherché une fondation absolument certaine pour la connaissance.

2.      Haute certitude : Cela se réfère à des croyances qui sont très sûres, bien qu'elles ne soient pas absolument indubitables. Ce niveau de certitude est souvent associé à la science et aux mathématiques, où, bien que de nouvelles preuves ou théories puissent parfois remettre en question les anciennes, certaines connaissances sont considérées comme très fiables.

3.      Certitude morale : Utilisée souvent en contexte de prise de décision et d'éthique, la certitude morale concerne ce que nous croyons être juste ou faux avec une grande conviction, même si de telles croyances peuvent ne pas atteindre la certitude absolue.

4.      Probabilité : Ce degré de certitude accepte que, bien que quelque chose puisse être très probable, il y a toujours une possibilité de se tromper. Les statistiques et les probabilités sont des outils clés dans ce domaine, comme le montre le travail de Blaise Pascal, notamment dans son célèbre "Pari de Pascal".

5.      Scepticisme : Le scepticisme philosophique, comme celui proposé par David Hume ou les sceptiques anciens comme Pyrrhon, met en question la possibilité de certitude en général. Hume, par exemple, a soutenu que nos croyances les plus fondamentales sur le monde ne sont pas basées sur la raison mais sur l'habitude et l'imagination.

6.      Fallibilisme : Popularisé par des philosophes comme Charles Sanders Peirce et Karl Popper, le fallibilisme est la doctrine selon laquelle toutes les connaissances humaines sont potentiellement faillibles et révisables. Selon cette vue, nous devrions toujours être prêts à remettre en question nos croyances les plus chères en réponse à de nouvelles preuves.

 

Ces concepts montrent comment la certitude n'est pas toujours un état tout ou rien, mais plutôt un spectre qui peut varier en fonction de la situation, du contexte et du domaine de connaissance en question. Les philosophes continuent d'explorer et de débattre de ces idées, cherchant à mieux comprendre comment nous savons ce que nous savons et à quel point nous pouvons être sûrs de nos connaissances.

PERILLEUSE DEMOCRATIE ?

La notion de "périlleuse démocratie" peut être abordée sous plusieurs angles en philosophie. Cette idée soulève des questions sur les vulnérabilités et les défis inhérents à la démocratie en tant que forme de gouvernement. Voici quelques perspectives philosophiques qui peuvent éclairer cette discussion :

1.      Platon et la critique de la démocratie : Dans "La République", Platon critique la démocratie en la considérant comme un système où le gouvernement est dirigé par des individus non qualifiés qui ont été élus pour leur popularité plutôt que pour leur sagesse ou leur compétence. Selon Platon, cela peut mener à des décisions imprudentes et instables, rendant la démocratie périlleuse en ce sens qu’elle peut engendrer chaos et tyrannie.

2.      Tocqueville et la tyrannie de la majorité : Alexis de Tocqueville, dans "De la démocratie en Amérique", met en garde contre la "tyrannie de la majorité", un risque où les droits des minorités peuvent être opprimés sous le poids des décisions de la majorité. Cette dynamique peut compromettre les principes fondamentaux de justice et d'équité, éléments clés d’un système démocratique sain.

3.      Les défis modernes de la démocratie : Des philosophes contemporains comme Jürgen Habermas et John Rawls ont discuté des conditions nécessaires pour une démocratie idéale, incluant la participation équitable, la délibération rationnelle, et le respect des libertés individuelles. La distance croissante entre ces idéaux et la pratique réelle de la démocratie dans de nombreux contextes peut être vue comme une menace à la stabilité et l'efficacité démocratique.

4.      Populisme et démocratie : Le populisme est souvent vu comme un défi contemporain majeur pour la démocratie. Il peut conduire à des formes de gouvernance où les décisions sont prises sur la base d'émotions et de réponses simplistes à des problèmes complexes, plutôt que sur des délibérations informées et mesurées. Cela peut affaiblir les institutions démocratiques et éroder la confiance dans le système politique.

5.      Démocratie et information : La manipulation de l'information et la désinformation sont des menaces particulièrement périlleuses pour la démocratie aujourd'hui. Une citoyenneté mal informée risque de prendre des décisions qui ne reflètent pas leurs véritables intérêts ou ceux de la société dans son ensemble, menant à des résultats politiques suboptimaux.

 

En résumé, la démocratie peut être périlleuse lorsque ses principes fondamentaux sont mal appliqués ou lorsqu’elle est soumise à des pressions internes et externes qui en corrompent les pratiques et les objectifs. Le débat philosophique sur la démocratie continue d'être crucial pour comprendre ces défis et chercher des moyens de renforcer la résilience démocratique.

SCIENCE ET PHILOSOPHIE

Expliquer la science à travers la philosophie peut être une démarche très enrichissante. La philosophie de la science est une branche de la philosophie qui étudie les fondements, les méthodes et les implications de la science. Elle s'interroge sur ce que sont les sciences, comment elles fonctionnent, quelles sont leurs méthodes, comment elles produisent des connaissances et comment ces connaissances sont structurées.

Voici quelques points clés que la philosophie de la science examine :

1.      La nature des théories scientifiques : Comment les théories sont-elles formulées? Quelle est la relation entre les théories et le monde qu'elles prétendent décrire?

2.      La validation et la falsifiabilité : Comment les scientifiques testent-ils leurs théories? Karl Popper, par exemple, a proposé le critère de réfutabilité comme un marqueur de la scientificité.

3.      Le réalisme et l'anti-réalisme : Cette discussion porte sur la question de savoir si les théories scientifiques décrivent la réalité telle qu'elle est ou si elles sont simplement des outils pour organiser nos observations.

4.      La science et ses méthodes : Analyse des différentes méthodes scientifiques, y compris l'expérimentation, l'observation, et l'utilisation de modèles mathématiques et statistiques.

5.      Les changements dans la science : Thomas Kuhn a introduit l'idée de "paradigmes" et de "révolutions scientifiques", suggérant que la science ne progresse pas toujours de manière linéaire mais parfois par des bouleversements profonds dans les théories et les pratiques.

6.      L'éthique dans la science : Quelles sont les responsabilités morales des scientifiques? Comment les questions éthiques influencent-elles la recherche?

7.      L'influence de la société sur la science : Comment les facteurs sociaux, économiques et culturels influencent-ils la pratique scientifique et les priorités de recherche?

 

En philosophie, ces questions peuvent être explorées à travers des lectures, des discussions, et une analyse critique des arguments et des idées. Cela permet de comprendre non seulement le fonctionnement de la science mais aussi son rôle dans la société et ses limites conceptuelles.

AVOIR DES VALEURS

Avoir des valeurs en philosophie signifie adhérer à des principes ou des normes qui guident les comportements, les jugements et les interactions humaines. Les valeurs sont des convictions profondes qui servent de fondements pour évaluer ce qui est considéré comme bon, mauvais, désirable ou indésirable. Ces valeurs peuvent être morales, esthétiques, personnelles, sociales, ou encore politiques.

Les valeurs influencent les décisions et les actions des individus et des groupes, et varient grandement selon les cultures, les expériences personnelles, et les contextes historiques ou sociaux. En philosophie, examiner les valeurs implique souvent de questionner leur origine, leur nature, leur universalité, et leur impact sur la vie humaine et la société. Par exemple, des philosophes comme Kant ont exploré la manière dont certaines valeurs morales pourraient être considérées comme universelles et impératives, tandis que d'autres, comme Nietzsche, ont critiqué la notion de valeurs universelles, proposant plutôt une perspective plus individuelle et subjective.

 

 

POSSIBILITE DE PAIX PERPETUELLE

 

La question de la possibilité d'une paix perpétuelle a été un sujet de débat philosophique et politique intense depuis des siècles. L'idée d'une paix perpétuelle a été notamment popularisée par le philosophe Emmanuel Kant dans son ouvrage "Vers la paix perpétuelle" (1795). Kant y propose un ensemble de principes qui pourraient conduire à une paix durable entre les nations, notamment à travers la formation d'une fédération de nations libres où les droits de l'homme seraient respectés et la guerre serait abolie.

Toutefois, la réalisation de cette idée reste complexe et controversée pour plusieurs raisons :

1.      Nature humaine : Certaines théories soutiennent que la conflictualité est une partie inévitable de la nature humaine ou des relations internationales.

2.      Intérêts étatiques : Les États ont souvent des intérêts divergents qui peuvent mener à des conflits, surtout quand il s'agit de ressources, de territoire, ou de pouvoir.

3.      Inégalités économiques et sociales : Les disparités dans la distribution de la richesse et des opportunités peuvent engendrer des tensions et des conflits internes et externes.

4.      Questions idéologiques et culturelles : Les différences idéologiques, religieuses, et culturelles peuvent également exacerber les conflits entre les communautés et les nations.

Cependant, il y a aussi des arguments et des exemples qui montrent que des progrès peuvent être réalisés vers une paix plus durable :

  • Institutions internationales : Des organismes comme l'ONU, l'UE, et d'autres organisations régionales travaillent vers la résolution des conflits par des moyens pacifiques et la promotion de la coopération internationale.
  • Diplomatie et traités de paix : De nombreux conflits historiques ont été résolus ou atténués par la diplomatie et des accords de paix.
  • Interdépendance économique : La globalisation et l'interdépendance économique croissante entre les nations peuvent réduire les incitations aux conflits armés.

 

En conclusion, même si l'idéal d'une paix perpétuelle peut sembler hors de portée à court terme, les efforts continus en matière de diplomatie, de développement économique équitable, de respect des droits humains, et de renforcement des institutions internationales peuvent contribuer à rendre le monde plus pacifique. C'est un objectif complexe et ambitieux, mais pas nécessairement impossible à long terme.

LA FIN DE L’HISTOIRE

La notion de la "fin de l'histoire" est un concept philosophique intéressant qui a été particulièrement popularisé par Francis Fukuyama dans son livre "La Fin de l'histoire et le dernier homme", publié en 1992. Selon Fukuyama, avec la fin de la Guerre froide et la chute du communisme, le monde verrait la victoire définitive de la démocratie libérale comme forme de gouvernement ultime, suggérant ainsi la fin de l'évolution idéologique de l'humanité.

Fukuyama s'inspire largement de la philosophie de Hegel, qui avait conceptualisé l'idée que l'histoire était le processus de réalisation progressive de la liberté humaine. Pour Hegel, chaque étape de l'histoire est la manifestation d'une thèse qui est confrontée à son antithèse, aboutissant à une synthèse qui résout le conflit et fait progresser l'esprit (ou la raison) dans l'histoire.

Cependant, l'idée de Fukuyama a été largement débattue et critiquée. De nombreux penseurs ont souligné que de nombreux conflits, tensions ethniques, disparités économiques, et crises politiques continuent de survenir, remettant en question l'affirmation que la démocratie libérale pourrait représenter la "fin de l'histoire". De plus, l'émergence de nouvelles puissances économiques comme la Chine, qui maintient un système politique autoritaire, ainsi que l'apparition de nouveaux défis tels que le terrorisme international et le changement climatique, ont complexifié l'idée que l'histoire pourrait avoir une "fin".

Alexandre Kojève, un autre philosophe influent du XXe siècle, a également joué un rôle important dans la diffusion de l'idée de la fin de l'histoire, en interprétant Hegel dans un sens où la fin de l'histoire signifie la fin des conflits majeurs résultant de la lutte pour la reconnaissance. Selon Kojève, une fois cette lutte résolue par l'universalisation de l'État homogène néo-hégélien, il n'y aurait plus de moteur pour le conflit historique.

En conclusion, la "fin de l'histoire" reste un sujet de réflexion et de débat philosophique profond, s'interrogeant sur la nature de l'histoire, du progrès, et de la condition humaine. Elle interroge non seulement l'aspect politique, mais aussi des questions plus larges sur le sens, la culture, et l'avenir de l'humanité.

LA PHILOSOPHIE DE LA TECHNOLOGIE

La philosophie de la technologie est un domaine qui explore les implications éthiques, pratiques, et ontologiques des technologies dans la société. Elle questionne la nature de la technologie, son développement, son utilisation, et son impact sur l'humanité et notre environnement. Voici quelques thèmes clés abordés par cette discipline :

1.      Définition et nature de la technologie : Qu'est-ce que la technologie ? Comment se distingue-t-elle des outils et techniques traditionnels ? Cette question fondamentale cherche à établir une base pour comprendre comment les technologies influencent et transforment notre monde.

2.      Éthique technologique : Quelles sont les conséquences morales de l'utilisation et du développement des technologies ? Ce sujet inclut des discussions sur la vie privée, la surveillance, l'équité dans l'accès aux technologies, et les impacts environnementaux.

3.      Impact sur la société : Comment la technologie façonne-t-elle les structures sociales, culturelles et économiques ? Les philosophes de la technologie étudient les effets de la technologie sur le travail, la communication, la santé, et même sur notre perception de soi et des autres.

4.      Technologie et pouvoir : Qui contrôle la technologie et quels sont les enjeux de pouvoir liés à son développement et à sa distribution ? Cette réflexion peut porter sur les inégalités dans l'accès à la technologie et les dynamiques de pouvoir entre les utilisateurs et les créateurs de technologie.

5.      Futurisme et technologie : Comment envisageons-nous l'avenir avec les technologies en développement, telles que l'intelligence artificielle, la biotechnologie, et la robotique ? Quels sont les scénarios possibles et leurs implications philosophiques ?

6.      Relation entre l'humain et la technologie : Comment la technologie affecte-t-elle notre conception de l'humain ? Ce thème examine comment la technologie peut changer notre compréhension de l'humain et de la condition humaine.

7.      Technologie et environnement : Quel est l'impact de la technologie sur notre environnement naturel ? Ce domaine analyse comment les technologies affectent l'écosystème terrestre et quelles approches pourraient minimiser les dommages environnementaux.

Des philosophes tels que Martin Heidegger, Jacques Ellul, et plus récemment, Donna Haraway et Bernard Stiegler, ont contribué de manière significative à ce champ, chacun apportant une perspective unique sur le rôle et l'impact de la technologie dans notre monde contemporain. La philosophie de la technologie est un domaine dynamique et en constante évolution, crucial pour comprendre et orienter le développement technologique de manière éthique et durable.

 

 

L'HISTOIRE DES AUTOMATES

 

L’histoire des automates industriels est fascinante, car elle illustre le développement de technologies visant à automatiser la production industrielle et à améliorer l’efficacité et la productivité dans les usines. Les automates industriels, aussi connus sous le nom de systèmes de commande numérique par ordinateur (CNC), robots industriels, ou plus généralement comme partie des systèmes automatisés de production, jouent un rôle crucial dans l'industrie moderne. Voici un aperçu de leur évolution historique :

1. Préhistoire et premiers développements :

  • Antiquité et Moyen Âge : Les premiers exemples d'automatisation peuvent être retracés jusqu'aux automates mécaniques de l'Antiquité gréco-romaine et du monde islamique. Des figures automatisées étaient souvent utilisées dans les temples pour impressionner les fidèles.
  • Renaissance : Des inventeurs comme Léonard de Vinci conçurent des automates plus complexes, souvent pour des utilisations ludiques ou artistiques.

2. Révolution industrielle (fin du 18e siècle) :

  • Machines à tisser programmables : L’introduction du métier à tisser Jacquard en 1801, qui utilisait des cartes perforées pour contrôler le tissage du fil, peut être vue comme une forme primitive d’automatisation.

3. Développement technologique du 20e siècle :

  • Premiers systèmes de commande numérique : Dans les années 1940 et 1950, l'essor de l'électronique et de l'informatique a permis le développement des premiers systèmes de commande numérique pour les machines-outils. Le Massachusetts Institute of Technology (MIT) a été pionnier dans ce domaine.
  • Introduction des robots industriels : En 1961, le premier robot industriel, nommé Unimate, fut installé chez General Motors. Conçu par George Devol et Joseph Engelberger, ce robot était capable de manipuler des pièces chaudes et de réaliser des tâches répétitives.

4. L'ère de l'automatisation avancée (fin du 20e siècle à aujourd'hui) :

  • Intégration des systèmes informatiques : Avec l’avènement des microprocesseurs et de l’informatique personnelle dans les années 1980, les automates programmables industriels (API) deviennent plus sophistiqués et intégrés, facilitant des tâches de production plus complexes.
  • Robotique et intelligence artificielle : Les progrès en intelligence artificielle et en robotique dans les années 2000 et 2010 ont encore transformé les capacités des automates industriels, permettant des applications dans presque tous les secteurs de l’industrie.

5. Futur et tendances actuelles :

  • Industrie 4.0 : L'actuelle révolution de l'industrie 4.0 met l’accent sur l'interconnectivité, l'automatisation, la machine learning, et les données en temps réel. Les automates industriels sont au cœur de cette transformation, favorisant une production encore plus flexible et autonome.

L’histoire des automates industriels montre bien comment la technologie a progressivement remplacé l’effort humain dans de nombreuses tâches répétitives et physiquement exigeantes, tout en ouvrant de nouvelles possibilités de conception et de fabrication. Cela continue d'impacter profondément la manière dont les produits sont fabriqués, influençant la productivité, la sécurité des travailleurs, et l'économie globale.

 

 

LA SCIENCE

La science peut expliquer une vaste gamme de phénomènes naturels et technologiques à travers des observations, des expérimentations et des théories. Elle est capable de décrire comment les choses fonctionnent, de la structure de l'atome aux vastes mécanismes de l'univers. Voici quelques domaines spécifiques où la science offre des explications :

1.      Phénomènes physiques : comme la gravité, les lois du mouvement, l'électricité, et les ondes électromagnétiques.

2.      Biologie : elle explique le fonctionnement des organismes vivants, de la génétique, de l'évolution, et des écosystèmes.

3.      Chimie : elle décrit les réactions chimiques, la composition des substances et leur interaction.

4.      Astronomie : elle explore la formation des étoiles, la physique des galaxies, et les caractéristiques des planètes et autres corps célestes.

5.      Science de la Terre : elle examine les processus terrestres tels que les séismes, le cycle de l'eau, et la dynamique climatique.

6.      Médecine : elle permet de comprendre les maladies, leur traitement et la physiologie humaine.

7.      Technologie et ingénierie : elle applique les principes scientifiques pour développer des solutions technologiques et résoudre des problèmes pratiques.

 

Cependant, il est important de noter que la science a ses limites. Elle ne peut pas, par exemple, fournir de réponses aux questions qui concernent les valeurs morales, l'esthétique, ou les aspects subjectifs de l'expérience humaine qui ne sont pas mesurables ou observables de manière objective.

L’INNOVATION EST-ELLE TOUJOURS SOURCE DE PROGRES ?

La question de savoir si toute innovation constitue un progrès est complexe et soulève plusieurs considérations importantes en philosophie, en éthique et en technologie. D'une part, l'innovation peut mener à des améliorations significatives dans divers domaines comme la médecine, l'éducation, et la communication, contribuant ainsi au progrès de la société. Par exemple, l'innovation dans les technologies médicales peut sauver des vies et améliorer la qualité de vie.

D'autre part, certaines innovations peuvent avoir des effets négatifs, soit par leurs impacts environnementaux, sociaux ou éthiques. Par exemple, l'introduction de l'automobile a transformé les sociétés modernes de manière positive, mais elle a également contribué à des problèmes tels que la pollution et le changement climatique.

En philosophie, on pourrait se référer à des penseurs comme Hans Jonas qui, dans son principe de responsabilité, met en garde contre les risques que l'innovation technologique peut poser à long terme pour l'humanité et pour la nature. Selon Jonas, nous avons la responsabilité éthique de considérer les conséquences futures de nos innovations technologiques.

Il est donc essentiel d'évaluer les innovations non seulement sur la base de leur nouveauté ou de leur efficacité immédiate, mais aussi en tenant compte de leurs effets à long terme et de leur impact global. Cela implique de considérer à la fois les bénéfices et les risques, ainsi que les questions de justice, d'équité, et d'éthique. En résumé, bien que l'innovation puisse souvent être associée au progrès, elle n'est pas nécessairement synonyme de progrès dans tous les cas et nécessite une évaluation critique et responsable.

 

 

LE REGARD

"Nous avons un regard sur les autres qui est celui sur nous-mêmes" : cela évoque l'idée philosophique que notre perception des autres est intrinsèquement liée à notre compréhension de nous-mêmes. Cela peut suggérer que nous projetons nos propres valeurs, croyances et préjugés sur les autres, ou que nous cherchons dans autrui des reflets de nous-mêmes.

Cette notion peut être reliée à plusieurs concepts philosophiques, notamment l'altérité et l'empathie. Dans la philosophie de l'altérité, par exemple, chez Emmanuel Levinas, l'autre est vu comme radicalement différent, échappant à notre compréhension totale, ce qui nous oblige à repenser notre relation à l'autre dans des termes de responsabilité plutôt que de simple connaissance.

D'un autre côté, la capacité de se mettre à la place de l'autre, ou l'empathie, peut être vue comme une tentative de comprendre l'autre tout en reconnaissant nos propres limites et préjugés. Cette approche peut conduire à une forme de solidarité ou de compassion qui reconnaît l'unicité de chaque individu tout en cherchant des points communs fondamentaux.

Cela peut également toucher à la notion de miroir dans laquelle nous voyons nos propres traits, nos défauts et nos qualités dans les autres, ce qui peut être soit un moyen de connexion humaine, soit une source de conflit et de malentendu. En résumé, cette phrase soulève des questions importantes sur la manière dont nous interagissons avec et comprenons les autres, ainsi que sur le rôle de notre propre identité dans ces processus.

 

 

L'Histoire racontée en vers par Sherry-Yanne
Extraits de son oeuvre sur différents événements historiques notables. http://www.sherryyanne.com/
L'HISTOIRE RACONTEE EN VERS.pdf
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