Pour apprendre la guitare, rien de tel qu'un bon tutoriel papier accompagné de vidéos.
Le livre "Apprendre la guitare avec des vidéos pour les nuls" permet de maîtriser rapidement les rudiments de la guitare, il ne coûte qu'une quinzaine d'euros et même si la méthode est scolaire (on ne maîtrise pas des morceaux connus tout de suite mais on apprend ses "gammes"), on acquiert les tablatures, les arpèges, les accords rapidement pour s'amuser ultérieurement, il y a même des photos d'accords et dès qu'on veut un exemple pratique on va sur le site internet Youtube "pour les nuls" et l'assimilation n'en est que plus rapide. Le livre vante qu'en quinze minutes d'entraînement par jour vous aurez terminé la méthode en 4 mois !!!
Voici les pages extraites du site Pour les nuls gratuites pour accéder aux "leçons" :
vidéos Pour les Nuls » Au rythme d'une leçon quotidienne, vous pourrez acquérir rapidement les bases grâce aux vidéos disponibles dans les playlists ci-dessous :
Semaine 1 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTR9W9JQzRfmlGAnP6GE5Thm
Semaine 2 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTQYe1TCqwBvTL_ZzcRCnqX-
Semaine 3 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTSy7pvfOgmL7toOa2_44EW0
Semaine 4 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTRVTJflknQ0LErmXz9u2h0v
Semaine 5 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTSvmg2kIDeT8CnQa17IB3El
Semaine 6 https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTTmj6Bk2SAmr4TY28Z1-7Se
Semaine 7 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTQyJw6smYaH_JiB-nZAow5f
Semaine 8 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTT-sHizpszIioALm7096pXX
Semaine 9 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTSBfeWuaMHzGZo5ohUSD1gF
Semaine 10 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTQkomIbX9D0bF9kIjSXh4yt
Semaine 11 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTRuToyGfOJ_PLe3pZoJWvFY
Semaine 12 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTQ_yGxLwPoio7D1TRrreZ34
Semaine 13 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTS9VWV88_ME02aphWzd03Pv
Semaine 14 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTRHM8Y6UIcUnMfKoiDJutUX
Semaine 15 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTQMp78e6Xl1aochE4E7Nq_T
Semaine 16 :https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTTqtFPTosWUYXq8y2RMtkVY
Voici quelques morceaux de différents artistes que j'ai interprétés avec ma clarinette en compagnie d'un fond musical.
Bonne écoute.
Les Gadz'Arts sont les élèves de l'école d'ingénieurs Art et Métiers. Ils ont des Traditions, et notamment des chants particuliers, qui rythment leur vie à l'école, sous le signe de la Fraternité.
Voici quelques chansons traditionnelles gadzariques que j'ai extraites du site officiel de la Soce.
Bonne écoute
A CONTRETEMPS
Paraît qu'on a rendez-vous
Du côté de Nogent
Dans un ginguette à 2 sous
Celle où on venait avant
Avant que le monde devienne fou
Paraît que le ciel est moins bleu
Quand on chante plus à 2
On s'est pas beaucoup parlé
Depuis toutes ces années
Dis-moi, dis, qu'est-ce qu'on a fait
Dis-moi pour qui tu danses
Ces javas, ces romances
Devant les yeux d'un monde
Que ces chansons racontent
Et même si tout a changé
Ce p'tit air n'a rien oublié
Paraît que j'ai rêvé de nous
Un peu à contretemps
J'ai dans le cœur un amour flou
Des images en noir et en blanc
Qui gardent une p'tite couleur à nous
Paraît qu'on a changé d'histoire
Dis rien, j'veux pas savoir
Appuie ta main sur mon bras
Dansons comme une autre fois
Un rendez-vous galant
Pour quelque part, quelque temps
Dis-moi pour qui tu danses
Ces javas, ces romances
Devant les yeux d'un monde
Que ces chansons racontent
Et même si tout a changé
Ce p'tit air n'a rien oublié
Dis-moi pour qui tu rêves
Ce sourire sur tes lèvres
Dans cette drôle de ronde
Tu tournes et la nuit tombe
Et même si tout doit changer
Ce p'tit air ne peut pas t'oublier
A PARIS DANS CHAQUE FAUBOURG
Ils habitaient le même faubourg
La même rue et la même cour
Il lui lançait des sourires...
Elle l'aimait sans lui dire.
Mais un jour qu'un baiser les unit
Dans le ciel elle crut lire
Comme un espoir infini.
A Paris dans chaque faubourg
Le soleil de chaque journée
Fait en quelques destinées
Eclore un rêve d'amour.
Parmi la foule un amour se pose
Sur une âme de vingt ans.
Pour elle tout se métamorphose
Tout est couleur de printemps.
À Paris quand le jour se lève
À Paris dans chaque faubourg
À vingt ans on fait des rêves
Tout est couleur d'amour
Après des jours dépourvus d'espoir
Tous deux se sont rencontrés un soir
Ils n'ont pas osé sourire.
Mais leurs regards ont pu lire
Que bientôt ils pouvaient être heureux
Et s'ils n'ont rien pu se dire
Leurs yeux ont parlé pour eux.
A Paris dans chaque faubourg
Quand la nuit rêveuse est venue
À toute heure une âme émue
Evoque un rêve d'amour.
Des jours heureux il ne reste trace
Tout est couleur de la nuit
Mais à vingt ans l'avenir efface
Le passé quand l'espoir luit.
À Paris dès la nuit venue
À Paris dans chaque faubourg
À toute heure une âme émue
Rêve encore à l'amour.
CELUI QUI S’EN VA
Sous les gal'ries d'l'Odéon, on entend parfois
Les notes d'un accordéon qui pleure à mi-voix
C'est la chanson d'amour de chaqu'jour
Ni le refrain vif et bien parisien
C'est quelq'chose de différent,
Ça semble tout gris
La nuit, des couples errants l'écoutent, surpris
C'est un air qu'on dirait las de tout, écœuré
Ca fait pleurer.
Chorus :
C'est la java de celui qui s'en va
Sans r'garder en arrière
Seul dans la nuit en laissant derrière lui
Leurs braises et les prières
Tous les bobards, il en a eu sa part
Tous les serments, il les sait
Et comment
Aussi lassé, dégoûté du passé
Il s'en va l'cœur blessé.
C'est la java, c'est la pauvre java
De celui qui s'en va.
Y'a des soirs comme des bouts d'l'an
Où le cœur lassé
Dans l'silence fait son bilan des amours passées
C'qu'il entend autour de lui, dans la nuit
Ce n'est plus le chant d'amour, des beaux jours
Comme des gueux battant l'pavé
Tous les souvenirs
Semblent ce soir d'un air mauvais
Vers lui revenir
Et là-bas, à mi-voix
Semblent chanter, pourquoi
Comme autrefois.
Chorus
C'est la java, c'est la pauvre java
De l'amour qui s'en va
C'est la java, c'est la pauvre java
De l'amour qui s'en va
J’AI TA MAIN
Nous sommes allongés
Sur l'herbe de l'été.
Il est tard. On entend chanter
Des amoureux et des oiseaux.
On entend chuchoter le vent dans la campagne.
On entend chanter la montagne.
J'ai ta main dans ma main.
Je joue avec tes doigts.
J'ai mes yeux dans tes yeux
Et partout, l'on ne voit
Que la nuit, belle nuit,
Que le ciel merveilleux,
Tout fleuri, palpitant, tendre et mystérieux.
Viens plus près, mon amour, ton cœur contre mon cœur
Et dis-moi qu'il n'est pas de plus charmant bonheur
Que ces yeux dans le ciel,
Que ce ciel dans tes yeux,
Que ta main qui joue avec ma main.
Je ne te connais pas.
Tu ne sais rien de moi.
Nous ne sommes que deux vagabonds,
Fille des bois, mauvais garçon.
Ta robe est déchirée.
Je n'ai plus de maison.
Je n'ai plus que la belle saison
Et ta main dans ma main
Qui joue avec mes doigts.
J'ai mes yeux dans tes yeux
Et partout, l'on ne voit
Que la nuit, belle nuit,
Que le ciel merveilleux,
Tout fleuri, palpitant, tendre et mystérieux.
Viens plus près, mon amour, ton cœur contre mon cœur
Et dis-moi qu'il n'est pas de plus charmant bonheur.
On oublie l'aventure et la route et demain
Mais qu'importe puisque j'ai ta main.
LA COMPLAINTE DE LA BUTTE
En haut de la rue St-Vincent
Un poète et une inconnue
S'aimèrent l'espace d'un instant
Mais il ne l'a jamais revue
Cette chanson il composa
Espérant que son inconnue
Un matin d'printemps l'entendra
Quelque part au coin d'une rue
La lune trop blême
Pose un diadème
Sur tes cheveux roux
La lune trop rousse
De gloire éclabousse
Ton jupon plein d'trous
La lune trop pâle
Caresse l'opale
De tes yeux blasés
Princesse de la rue
Soit la bienvenue
Dans mon cœur blessé
Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins protègent les amoureux
Petite mendigote
Je sens ta menotte
Qui cherche ma main
Je sens ta poitrine
Et ta taille fine
J'oublie mon chagrin
Je sens sur tes lèvres
Une odeur de fièvre
De gosse mal nourri
Et sous ta caresse
Je sens une ivresse
Qui m'anéantit
Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins protègent les amoureux
Mais voilà qu'il flotte
La lune se trotte
La princesse aussi
Sous le ciel sans lune
Je pleure à la brune
Mon rêve évanoui
MON AMANT DE SAINT-JEAN
Je ne sais pourquoi j'allais danser
A Saint-Jean, au musette
Mais il m'a suffi d'un seul baiser
Pour que mon cœur soit prisonnier
Comment ne pas perdre la tête
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l'aimais tant
Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean
Je restais grisée sans volonté sous ses baisers
Sans plus réfléchir je lui donnais
Le meilleur de mon être
Beau parleur chaque fois qu'il mentait
Je le savais mais je l'aimais
Comment ne pas perdre la tête
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l'aimais tant
Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean
Je restais brisée sans volonté sous ses baisers
Mais hélas à Saint-Jean comme ailleurs
Un serment n'est qu'un leur
J'étais folle de croire au bonheur
Et d'en vouloir garder son cœur
Comment ne pas perdre la tête
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l'aimais tant
Mon bel amour mon amant de Saint-Jean
Il ne m'aime plus c'est du passé
N'en parlons plus
Il ne m'aime plus c'est du passé
N'en parlons plus
LE PREMIER RENDEZ-VOUS
Quand monsieur le Temps
Un beau jour de printemps
Fait d'une simple enfant
Presque une femme,
Dans le songe bleu
D'un avenir joyeux
Fermant les yeux
Elle soupire au fond de l'âme
Chorus :
Ah ! Qu’il doit être doux et troublant
L'instant du premier rendez-vous
Où le cœur las de battre solitaire
S'envole en frissonnant vers le mystère.
Vous l'inconnu d'un rêve un peu fou,
Faites qu'il apporte pour nous
Le bonheur d'aimer la vie entière
L'instant du premier rendez-vous.
Un amour naissant
C'est un premier roman
Dont on joue tendrement.
Le personnage
On ne sait jamais
S'il sera triste ou gai,
Mais on voudrait
Vite en ouvrir toutes les pages.
QUAND ON S’PROMENE AU BORD DE L’EAU
Du lundi jusqu'au samedi,
Pour gagner des radis,
Quand on a fait sans entrain
Son p'tit truc quotidien,
Subi le propriétaire,
L'percepteur, la boulangère,
Et trimballé sa vie d' chien,
Le dimanche vivement
On file à Nogent,
Alors brusquement
Tout paraît charmant !...
Quand on s' promène au bord de l'eau,
Comme tout est beau...
Quel renouveau...
Paris au loin nous semble une prison,
On a le cœur plein de chansons.
L'odeur des fleurs
Nous met tout à l'envers
Et le bonheur
Nous saoule pour pas cher.
Chagrins et peines
De la semaine,
Tout est noyé dans le bleu, dans le vert...
Un seul dimanche au bord de l'eau,
Aux trémolos
Des p'tits oiseaux,
Suffit pour que tous les jours semblent beaux
Quand on s' promène au bord de l'eau.
J' connais des gens cafardeux
Qui tout l' temps s' font des cheveux
Et rêvent de filer ailleurs
Dans un monde meilleur.
Ils dépensent des tas d'oseille
Pour découvrir des merveilles.
Ben moi, ça m' fait mal au cœur...
Car y a pas besoin
Pour trouver un coin
Où l'on se trouve bien,
De chercher si loin...
Quand on s' promène au bord de l'eau,
Comme tout est beau...
Quel renouveau...
Paris au loin nous semble une prison,
On a le cœur plein de chansons.
L'odeur des fleurs
Nous met tout à l'envers
Et le bonheur
Nous saoule pour pas cher.
Chagrins et peines
De la semaine,
Tout est noyé dans le bleu, dans le vert...
Un seul dimanche au bord de l'eau,
Aux trémolos
Des p'tits oiseaux,
Suffit pour que tous les jours semblent beaux
Quand on s' promène au bord de l'eau.
QU’EST-CE QU’ON ATTEND POUR ETRE HEUREUX
Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux
Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête
La route est prête, le ciel est bleu
Y a des chansons dans le piano à queue
Il y a d'l'espoir dans tous les yeux
Et des sourires dans chaqu' fossette
La joie nous guette, c'est merveilleux
Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux
Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux
Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête
Y' a des noisettes dans l'chemin creux
Y' a des raisins... des rouges, des blancs, des bleus
Les papillons s'en vont par deux
Et le mill' patt' met ses chaussettes
Les alouettes s'font des aveux
Qu'est-ce qu'on attend... Qu'est-ce qu'on attend
Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux
Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux
Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête
L'écho répète l'été joyeux
Et la radio chant' un p'tit air radieux
Les parapluies restent chez eux
Les can' s'en vont au bal musette
Levez la tête les amoureux
Qu'est-ce qu'on attend... Qu'est-ce qu'on attend
Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux
L’AIGLE NOIR
Un beau jour,
Ou était-ce une nuit
Près d'un lac, je m'étais endormie
Quand soudain,
semblant crever le ciel
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir.
Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer.
Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel,
L'oiseau vint se poser.
Il avait les yeux couleur rubis
Et des plumes couleur de la nuit.
À son front, brillant de mille feux,
L'oiseau roi couronné
Portait un diamant bleu.
De son bec, il a touché ma joue.
Dans ma main, il a glissé son cou.
C'est alors que je l'ai reconnu,
Surgissant du passé,
Il m'était revenu.
Dis l'oiseau, O dis, emmène-moi.
Retournons au pays d'autrefois,
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Pour cueillir en tremblant
Des étoiles, des étoiles.
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Être faiseur de pluie
Et faire des merveilles.
L'aigle noir, dans un bruissement d'ailes
Prit son vol pour regagner le ciel.
Quatre plumes, couleur de la nuit,
Une larme, ou peut-être un rubis.
J'avais froid, il ne me restait rien.
L'oiseau m'avait laissée
Seule avec mon chagrin.
Un beau jour, ou était-ce une nuit
Près d'un lac je m'étais endormie.
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir.
MA PLUS BELLE HISTOIRE D’AMOUR
Du plus loin, que
me revienne,
L´ombre de mes amours anciennes,
Du plus loin, du premier rendez-vous,
Du temps des
premières peines,
Lors, j´avais quinze ans, à peine,
Cœur tout blanc, et griffes aux genoux,
Que ce furent, j´étais précoce,
De tendres amours de gosse,
Ou les morsures d´un amour fou,
Du plus loin qu´il m´en souvienne,
Si depuis, j´ai dit "je t´aime",
Ma plus belle histoire d´amour, c´est vous,
C´est vrai, je ne fus pas sage,
Et j´ai tourné bien des pages,
Sans les lire, blanches, et puis rien dessus,
C´est vrai, je ne fus pas sage,
Et mes guerriers de passage,
A peine vus, déjà disparus,
Mais à travers leur visage,
C´était déjà votre image,
C´était vous déjà et le cœur nu,
Je refaisais mes bagages,
Et poursuivais mon mirage,
Ma plus belle histoire d´amour, c´est vous,
Sur la longue route,
Qui menait vers vous,
Sur la longue route,
J´allais le cœur fou,
Le vent de décembre,
Me gelait au cou,
Qu´importait décembre,
Si c´était pour vous,
Elle fut longue la route,
Mais je l´ai faite, la route,
Celle-là, qui menait jusqu´à vous,
Et je ne suis pas parjure,
Si ce soir, je vous jure,
Que, pour vous, je l´eus faite à genoux,
Il en eut fallu bien d´autres,
Que quelques mauvais apôtres,
Que l´hiver ou la neige à mon cou,
Pour que je perde patience,
Et j´ai calmé ma violence,
Ma plus belle histoire d´amour, c´est vous,
Mais tant d'hiver et d'automne
De nuit, de jour, et personne,
Vous n´étiez jamais au rendez-vous,
Et de vous, perdant courage,
Soudain, me prenait la rage,
Mon Dieu, que j´avais besoin de vous,
Que le Diable vous emporte,
D´autres m´ont ouvert leur porte,
Heureuse, je m´en allais loin de vous,
Oui, je vous fus infidèle,
Mais vous revenais quand même,
Ma plus belle histoire d´amour, c´est vous,
J´ai pleuré mes larmes,
Mais qu´il me fut doux,
Oh, qu´il me fut doux,
Ce premier sourire de vous,
Et pour une larme,
Qui venait de vous,
J´ai pleuré d´amour,
Vous souvenez-vous?
Ce fut, un soir, en septembre,
Vous étiez venus m´attendre,
Ici même, vous en souvenez-vous?
A vous regarder sourire,
A vous aimer, sans rien dire,
C´est là que j´ai compris, tout à coup,
J´avais fini mon voyage,
Et j´ai posé mes bagages,
Vous étiez venus au rendez-vous,
Qu´importe ce qu´on peut en dire,
Je tenais à vous le dire,
Ce soir je vous remercie de vous,
Qu´importe ce qu´on peut en dire,
Je suis venue pour vous dire,
Ma plus belle histoire d´amour, c´est vous...
MON ENFANCE
J'ai eu tort, je
suis revenue
dans cette ville loin perdue
ou j'avais passé mon enfance.
J'ai eu tort, j'ai
voulu revoir
le coteau ou glissaient le soir
bleus et gris ombres de silence.
Et je retrouvais comme avant,
longtemps après,
le coteau, l'arbre se dressant,
comme au passé.
J'ai marché les tempes brûlantes,
croyant étouffer sous mes pas.
Les voies du passe qui nous hantent
et reviennent sonner le glas.
Et je me suis couchée sous l'arbre
et c’étaient les mêmes odeurs.
Et j'ai laissé couler mes pleurs,
mes pleurs.
J'ai mis mon dos nu a l’écorce,
l'arbre m'a redonne des forces
tout comme au temps de mon enfance.
Et longtemps j'ai ferme les yeux,
je crois que j'ai prié un peu,
je retrouvais mon innocence.
Avant que le soir ne se pose
j'ai voulu voir
les maisons fleuries sous les roses,
j'ai voulu voir
le jardin ou nos cris d'enfants
jaillissaient comme source claire.
Jean-Claude, Régine, et puis Jean -
tout redevenait comme hier -
le parfum lourd des sauges rouges,
les dahlias fauves dans l’allée,
le puits, tout, j'ai tout retrouvé.
Hélas
La guerre nous avait jeté la,
d'autres furent moins heureux, je crois,
au temps joli de leur enfance.
La guerre nous avait jetés la,
nous vivions comme hors la loi.
Et j'aimais cela. Quand j'y pense
ou mes printemps, ou mes soleils,
ou mes folles années perdues,
ou mes quinze ans, ou mes merveilles -
que j'ai mal d’être revenue -
ou les noix fraiches de septembre
et l'odeur des mures écrasées,
c'est fou, tout, j'ai tout retrouve.
Hélas
Il ne faut jamais revenir
aux temps caches des souvenirs
du temps béni de son enfance.
Car parmi tous les souvenirs
ceux de l'enfance sont les pires,
ceux de l'enfance nous déchirent.
Oh ma très chérie, oh ma mère,
ou êtes-vous donc aujourd'hui?
Vous dormez au chaud de la terre.
Et moi je suis venue ici
pour y retrouver votre rire,
vos colères et votre jeunesse.
Et je suis seule avec ma détresse.
Hélas
Pourquoi suis-je donc revenue
et seule au détour de ces rues?
J'ai froid, j'ai peur, le soir se penche.
Pourquoi suis-je venue ici,
ou mon passe me crucifie?
Elle dort a jamais mon enfance.
COMME DE BIEN ENTENDU
Voici, contée sur une valse musette,
L'histoire en quelques mots
Du beau roman d'une jeune midinette
Et d'un p'tit Parigot
Tous les refrains d'amour sont un peu bêtes,
Celui-là l'est aussi
Mais si vous reprenez en chœur ma chansonnette,
Je vous dirai : Merci !
Elle était jeune et belle,
Comme de bien entendu !
Il eut le béguin pour elle
Comme de bien entendu !
Elle était demoiselle,
Comme de bien entendu !
Il se débrouilla pour qu'elle ne le soit plus!
Comme de bien entendu !
Ils se mirent en ménage
Comme de bien entendu !
Elle avait du courage
Comme de bien entendu !
Il était au chômage,
Comme de bien entendu !
Ça lui faisait déjà un gentil petit revenu...
Comme de bien entendu !
Voulant faire une folie,
Comme de bien entendu !
Il offrit à sa mie,
Comme de bien entendu !
Un billet de la loterie,
Comme de bien entendu !
Ça ne lui fit jamais que cent balles de perdues...
Comme de bien entendu !
Mais il se mit à boire
Comme de bien entendu !
Elle ne fit pas d'histoires,
Comme de bien entendu !
Mais pour ne pas être une poire,
Comme de bien entendu !
Elle se consola en le faisant cocu.
Comme de bien entendu !
Il la trouva mauvaise
Comme de bien entendu !
Mais elle ramenait du pèze,
Comme de bien entendu !
Au lieu de ramener sa fraise,
Comme de bien entendu !
Il se contenta de lui foutre son pied au cul,
Comme de bien entendu !
Et, depuis, l'on raconte
Comme de bien entendu !
Qu'il y trouve son compte,
Comme de bien entendu !
Et, quand chez lui, on monte,
Comme de bien entendu !
Il s'en va faire un petit tour au P.M.U.
Comme de bien entendu !
QUAND MADELON
Pour le repos, le plaisir du militaire,
Il est là-bas à deux pas de la forêt
Une maison aux murs tout couverts de lierre
Aux vrais poilu c'est le nom du cabaret [*]
La servante est jeune et gentille,
Légère comme un papillon.
Comme son vin son œil pétille,
Nous l'appelons la Madelon
Nous en rêvons la nuit, nous y pensons le jour,
Ce n'est que Madelon mais pour nous c'est l'amour
Refrain
Quand Madelon vient nous servir à boire
Sous la tonnelle on frôle son jupon
Et chacun lui raconte une histoire
Une histoire à sa façon
La Madelon pour nous n'est pas sévère
Quand on lui prend la taille ou le menton
Elle rit, c'est tout le mal qu'elle sait faire
Madelon, Madelon, Madelon !
Nous avons tous au pays une payse
Qui nous attend et que l'on épousera
Mais elle est loin, bien trop loin pour qu'on lui dise
Ce qu'on fera quand la classe rentrera
En comptant les jours on soupire
Et quand le temps nous semble long
Tout ce qu'on ne peut pas lui dire
On va le dire à Madelon
On l'embrasse dans les coins. Elle dit : "Veux-tu finir..."
On s'figure que c'est l'autre, ça nous fait bien plaisir.
Au Refrain
Un caporal en képi de fantaisie
S'en fut trouver Madelon un beau matin
Et, fou d'amour, lui dit qu'elle était jolie
Et qu'il venait pour lui demander sa main
La Madelon, pas bête, en somme,
Lui répondit en souriant :
"Et pourquoi prendrais-je un seul homme
Quand j'aime tout un régiment ?
Tes amis vont venir. Tu n'auras pas ma main
J'en ai bien trop besoin pour leur verser du vin."
Au Refrain
J’AI DEUX AMOURS
On dit qu'au-delà des mers
Là-bas sous le ciel clair
Il existe une cité
Au séjour enchanté
Et sous les grands arbres noirs
Chaque soir
Vers elle s'en va tout mon espoir
J'ai deux amours
Mon pays et Paris
Par eux toujours
Mon cœur est ravi
Ma savane est belle
Mais à quoi bon le nier
Ce qui m'ensorcelle
C'est Paris, Paris tout entier
Le voir un jour
C'est mon rêve joli
J'ai deux amours
Mon pays et Paris
Quand sur la rive parfois
Au lointain j'aperçois
Un paquebot qui s'en va
Vers lui je tends les bras
Et le cœur battant d'émoi
A mi-voix
Doucement je dis "emporte-moi !"
J'ai deux amours....
LA JAVA BLEUE
Refrain:
C'est la java bleue
La java la plus belle
Celle qui ensorcelle
Quand on la danse
Les yeux dans les yeux
Au rythme joyeux
Quand les corps se confondent
Comme elle au monde
Il n'y en a pas deux
C'est la java bleue.
- 1 -
Il est au bal musette
Un air rempli de douceur
Qui fait tourner les têtes
Qui fait chavirer les cœurs
Quand on la danse à petits pas
Serrant celle qu'on aime dans ses bras
On lui murmure dans un frisson
En écoutant chanter l'accordéon.
- 2 -
Chérie sous mon étreinte
Je veux te serrer plus fort
Pour mieux garder l'empreinte
Et la chaleur de ton corps
Que de promesses, que de serments
On se fait dans la folie d'un moment
Car ces serments remplis d'amour
On sait que ça ne durera pas toujours.
Dernier refrain:
C'est la java bleue
La java la plus belle
Celle qui ensorcelle
Quand on la danse
Les yeux dans les yeux
Au rythme joyeux
Quand deux cœurs se confondent
[Comme elle au monde
Il n'y en a pas deux
C'est la java bleue.] [Bis]
SOUS LES PONTS DE PARIS
Pour aller à Suresnes ou bien à Charenton
Tout le long de la Seine on passe sous les ponts
Pendants le jour, suivant son cours
Tout Paris en bateau défile,
L' cœur plein d'entrain, ça va, ça vient,
Mais l' soir lorsque tout dort tranquille.......
{Refrain:}
Sous les ponts de Paris, lorsque descend la nuit,
Toutes sortes de gueux se faufilent en cachette
Et sont heureux de trouver une couchette,
Hôtel du courant d'air, où l'on ne paie pas cher,
L'parfum et l'eau c'est pour rien mon marquis
Sous les ponts de Paris.
A la sortie d' l'usine, Julot rencontre Nini
Ça va t'y la rouquine, c'est la fête aujourd'hui.
Prends ce bouquet, quelques brins d' muguet
C'est peu mais c'est tout' ma fortune,
Viens avec moi; j' connais l'endroit
Où l'on n' craint même pas l'clair de lune.
{Refrain}
Sous les ponts de Paris, lorsque descend la nuit
Comme il n'a pas de quoi s' payer une chambrette,
Un couple heureux vient s'aimer en cachette,
Et les yeux dans les yeux faisant des rêves bleus,
Julot partage les baisers de Nini
Sous les ponts de Paris.
Rongée par la misère, chassée de son logis,
L'on voit un' pauvre mère avec ses trois petits.
Sur leur chemin, sans feu ni pain
Ils subiront leur sort atroce.
Bientôt la nuit la maman dit
Enfin ils vont dormir mes gosses.
{Refrain}
Sous les ponts de Paris, lorsque descend la nuit
Viennent dormir là tout près de la Seine
Dans leur sommeil ils oublieront leur peine
Si l'on aidait un peu, tous les vrais miséreux
Plus de suicides ni de crimes dans la nuit
Sous les ponts de Paris.
FLEUR DE PARIS
Mon épicier l'avait gardée dans son comptoir,
Le percepteur la conservait dans son tiroir,
La fleur si belle
De notre espoir.
Le pharmacien la dorlotait dans un bocal,
L'ex-caporal en parlait à l'ex-général,
Car c'était elle
Notre idéal.
C'est une fleur de Paris,
Du vieux Paris qui sourit,
Car c'est la fleur du retour,
Du retour des beaux jours.
Pendant quatre ans dans nos cœurs
Elle a gardé ses couleurs,
Bleu, Blanc, Rouge,
Avec l'espoir elle a fleuri,
Fleur de Paris.
C'est une fleur de Paris,
Du vieux Paris qui sourit,
Car c'est la fleur du retour,
Du retour des beaux jours.
Pendant quatre ans dans nos cœurs
Elle a gardé ses couleurs,
Bleu, Blanc, Rouge,
Avec l'espoir elle a fleuri,
Fleur de Paris.
Le paysan la voyait fleurir dans ses champs,
Le vieux curé l'adorait dans un ciel tout blanc,
Fleur d'espérance,
Fleur de bonheur.
Tous ceux qui se sont battus pour nos libertés,
Au petit jour, devant leurs yeux l'ont vu briller,
La fleur de France
Aux trois couleurs.
C'est une fleur de Paris,
Du vieux Paris qui sourit,
Car c'est la fleur du retour,
Du retour des beaux jours.
Pendant quatre ans dans nos cœurs
Elle a gardé ses couleurs,
Bleu, Blanc, Rouge,
Avec l'espoir elle a fleuri,
Fleur de Paris.
C'est une fleur de Paris,
Du vieux Paris qui sourit,
Car c'est la fleur du retour,
Du retour des beaux jours.
Pendant quatre ans dans nos cœurs
Elle a gardé ses couleurs,
Bleu, Blanc, Rouge,
Avec l'espoir elle a fleuri,
Fleur de Paris.
C'est une fleur de chez nous,
Elle a fleuri de partout,
Car c'est la fleur du retour,
Du retour des beaux jours.
Pendant quatre ans dans nos cœurs
Elle a gardé ses couleurs,
Bleu, Blanc, Rouge,
Elle était vraiment avant tout
Fleur de chez nous
LE TEMPS DES CERISES
Quand nous chanterons le temps des cerises,
Et gai rossignol, et merle moqueur
Seront tous en fête !
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur !
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur !
Mais il est bien court, le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles...
Cerises d'amour aux robes pareilles,
Tombant sous la feuille en gouttes de sang...
Mais il est bien court, le temps des cerises,
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant !
Quand vous en serez au temps des cerises,
Si vous avez peur des chagrins d'amour,
Evitez les belles !
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour...
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des chagrins d'amour !
J'aimerai toujours le temps des cerises,
C'est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte !
Et dame Fortune, en m'étant offerte
Ne saurait jamais calmer ma douleur...
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur !
TITINE
Je Cherche Après Titine
Je vous demande pardon, messieurs dames,
D'avoir l'air inquiet et confus
C'est que j'ai perdu, ah, quel drame !
La chose à quoi je tenais l' plus
Ce n'est pas un collier, non, mon ange
Ni des bijoux ni ma vertu
Car ça encore, y en a d' rechange
C'est Titine dont j'étais l' Jésus !
Titine qu'était tout mon trésor !
Où qu' t'es-t-y ma Titine en or ?
{Refrain:}
Je cherche après Titine
Titine, ah Titine !
Je cherche après Titine
Et ne la trouve pas
Je cherche après Titine
Titine, ah Titine !
Je cherche après Titine
Et ne la trouve pas
Ah, maman ! Ah, papa !
Je la recherche partout sans trêve
La nuit, le matin, le tantôt
Elle était le songe de mes rêves
Aussi, l'autre jour dans l' métro
Entassés comme des sardines
Près d'une dame, j'étais debout
Lorsque j'entendis ma voisine crier
"Pour qui me prenez-vous ?
Votre main bouscule le pot d' fleurs !
Que faites-vous là, vil imposteur ?"
{Au Refrain}
Voilà le signalement de ma belle
Elle a de grands cheveux coupés court
Des bas qui tiennent par des ficelles
Elle pleure dès qu'on parle d'amour
Dans les boîtes où l'on batifole
Si vous la voyez, ce démon
Dites-lui qu'elle cesse de faire la folle
Et qu'elle revienne à la maison
Dites qu' vous l'aimez, ça ne fait rien
Mais rendez-la-moi le lendemain
{Au Refrain}
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Chanson variante :
{Refrain, x2}
Je cherche après Titine, Titine, oh ma Titine !
Je cherche après Titine et ne la trouve pas
Mon oncle, le baron des Glycines,
Qui a des fermes et des millions
M'a dit : Je pars pour l'Argentine
Et tu connais mes conditions
Mon héritage, je te le destine
Mais tu ne toucherais pas un rond
Si tu ne prenais pas soin de Titine
Pour qui j'ai une adoration...
Y a huit jours qu'elle n'est pas rentrée
Et je suis bien entitiné
{Au Refrain, x2}
Elle avait les yeux en losange
Un regard très compromettant
Elle était frisée comme un ange
Et s' tortillait tout en marchant
Titine avec son cœur frivole
Changeait de flirt dix fois par jour
J'en avais honte mais ce qui me désole
C'est qu'elle est partie pour toujours
C'était, vous la reconnaîtrez bien,
Une chienne qui a vraiment du chien
LA BELLE DE CADIX
La Belle de Cadix* a des yeux de velours
La Belle de Cadix vous invite à l'amour
Les cavaliers sont là
Si, dans la posada*
On apprend qu'elle danse
Et pour ses jolis yeux noirs
Les hidalgos* le soir
Viennent tenter la chance
Mais malgré son sourire et son air engageant
La Belle de Cadix ne veut pas d'un amant
Chi-ca Chi-ca Chic Ay Ay Ay
Chi-ca Chi-ca Chic Ay Ay Ay
Chi-ca Chi-ca Chic Ay Ay Ay
Ne veut pas d'un amant
La Belle de Cadix a des yeux langoureux
La Belle de Cadix a beaucoup d'amoureux
Juanito de Cristobal
Tuerait bien son rival
Un soir au clair de lune
Et Pedro le matador
Pour l'aimer plus encor'
Donnerait sa fortune
Mais malgré son sourire et son air engageant
La Belle de Cadix ne veut pas d'un amant
Chi-ca Chi-ca Chic Ay Ay Ay
Chi-ca Chi-ca Chic Ay Ay Ay
Chi-ca Chi-ca Chic Ay Ay Ay
Ne veut pas d'un amant
La Belle de Cadix est partie un beau jour
La Belle de Cadix est partie sans retour
Elle a dansé une nuit
Dans le monde et le bruit
Toutes les seguidillas*
Et par un beau clair matin
Elle a pris le chemin
Qui mène à Santa Filla
La Belle de Cadix n'a jamais eu d'amant
La Belle de Cadix est entrée au couvent
Chi-ca Chi-ca Chic Ay Ay Ay
Chi-ca Chi-ca Chic Ay Ay Ay
Chi-ca Chi-ca Chic Ay Ay Ay
MON HOMME
Sur cette terr', ma seul' joie, mon seul bonheur
C'est mon homme.
J'ai donné tout c'que j'ai, mon amour et tout mon cœur
À mon homme
Et même la nuit,
Quand je rêve, c'est de lui,
De mon homme.
Ce n'est pas qu'il est beau, qu'il est riche ni costaud
Mais je l'aime, c'est idiot,
I'm'fout des coups
I'm'prend mes sous,
Je suis à bout
Mais malgré tout
Que voulez-vous
Je l'ai tell'ment dans la peau
Qu'j'en suis marteau,
Dès qu'il me touch' c'est fini
Je suis à lui
Quand ses yeux sur moi se posent
Ça me rend toute chose
Je l'ai tell'ment dans la peau
Qu'au moindre mot
I'm'f'rait faire n'importe quoi
J'tuerais, ma foi
J'sens qu'il me frai dvenir infâme
Mais je n'suis qu'une femme
Et, j'l'ai tell'ment dans la peau …
Pour le quitter c'est fou ce que m'ont offert
D'autres hommes.
Entre nous, voyez-vous ils ne valent pas très cher
Tous les hommes
La femm' à vrai dir'
N'est faite que pour souffrir
Par les hommes.
Dans les bals, j'ai couru, afin d'l'oublier j'ai bu
Rien à faire, j'ai pas pu
Quand i'm'dit : "Viens"
J'suis comme un chien
Y a pas moyen
C'est comme un lien
Qui me retient.
Je l'ai tell'ment dans la peau
Qu'j'en suis dingo.
Que cell' qui n'a pas connu
Aussi ceci,
Ose venir la première
Me j'ter la pierre.
En avoir un dans la peau
C'est l'pir' des maux
Mais c'est connaître l'amour
Sous son vrai jour
Et j'dis qu'il faut qu'on pardonne
Quand un' femme se donne
À l'homm' qu'elle a dans la peau ...
LES FEUILLES MORTES
Oh ! Je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis.
En ce temps-là la vie était plus belle,
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle.
Tu vois, je n'ai pas oublié...
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l'oubli.
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais.
C'est une chanson qui nous ressemble.
Toi, tu m'aimais et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensembles,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie.
Je t'aimais tant, tu étais si jolie.
Comment veux-tu que je t'oublie ?
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n'ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais,
Toujours, toujours je l'entendrai !
C'est une chanson qui nous ressemble.
Toi, tu m'aimais et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensembles,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.
LA VIE EN ROSE
Des yeux qui font baisser les miens
Un rire qui se perd sur sa bouche
Voilà le portrait sans retouche
De l'homme auquel j'appartiens
Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours
Et ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon cœur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause
C'est lui pour moi
Moi pour lui
Dans la vie
Il me l'a dit, l'a juré pour la vie
Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi,
Mon cœur qui bat...
Des nuits d’amour à plus finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Des ennuis des chagrins s’effacent
Heureux heureux à en mourir
Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours
Et ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon cœur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause
C'est Toi pour moi
Moi pour Toi
Dans la vie
Tu me l'as dit, l'as juré pour la vie
Et dès que je t'aperçois
Alors je sens en moi, mon cœur qui bat...
LES ROSES BLANCHES
C'était un gamin, un goss' de Paris,
Sa seul' famille était sa mère.
Une pauvre fille aux grands yeux flétris
Par les chagrins et la misère.
Elle aimait les fleurs, les roses surtout,
Et le cher bambin, le dimanche
Lui apportait des roses blanches
Au lieu d'acheter des joujoux.
La câlinant bien tendrement,
il disait en les lui donnant :
Refrain :
C'est aujourd'hui dimanche
Tiens, ma jolie maman,
Voici des roses blanches,
Que ton cœur aime tant
Va, quand je serai grand
J'achèt'rai au marchand
Toutes ses roses blanches
Pour toi, jolie maman....
Au dernier printemps le destin brutal
Vint frapper la blonde ouvrière,
Elle tomba malade, et pour l'hôpital
Le gamin vit partir sa mère.
Un matin d'avril, parmi les prom'neurs
N'ayant plus un sou dans sa poche
Sur un marché, tout tremblant le pauv' mioche
Furtiv'ment vola quelques fleurs
La fleuriste l'ayant surpris,
En baissant la tête il lui dit :
Refrain :
C'est aujourd'hui dimanche
Et j'allais voir maman
J'ai pris ces roses blanches elle les aime tant
Sur son petit lit blanc là-bas elle m'attend,
J'ai pris ces roses blanches
Pour ma jolie maman.
La marchande émue doucement lui dit :
" Emporte-les, je te les donne "
Elle l'embrassa, et l'enfant partit,
Tout rayonnant qu'on le pardonne.
Puis à l'hôpital, il vint en courant
Pour offrir les fleurs à sa mère.
Mais en l'voyant, une infirmière lui dit :
"Tu n'as plus de maman "
Et le gamin s'agenouillant
Devant le petit lit blanc :
Refrain :
C'est aujourd'hui dimanche,
Tiens, ma jolie maman,
Voici des roses blanches
Toi qui les aimais tant !
Et quand tu t'en iras
Au grand jardin là-bas
Ces belles roses blanches tu les emporteras !
QUE RESTE-T-IL DE NOS AMOURS
Ce soir le vent qui frappe à ma porte
Me parle des amours mortes
Devant le feu qui s’éteint
Ce soir c'est une chanson d’automne
Dans la maison qui frissonne
Et je pense aux jours lointains
Que reste-t-il de nos amours
Que reste-t-il de ces beaux jours
Une photo, vieille photo
De ma jeunesse
Que reste-t-il des billets doux
Des mois d’avril, des rendez-vous
Un souvenir qui me poursuit
Sans cesse
Bonheur fané, cheveux au vent
Baisers volés, rêves mouvants
Que reste-t-il de tout cela
Dites-le-moi
Un petit village, un vieux clocher
Un paysage si bien caché
Et dans un nuage le cher visage
De mon passé
Les mots les mots tendres qu'on murmure
Les caresses les plus pures
Les serments au fond des bois
Les fleurs qu'on retrouve dans un livre
Dont le parfum vous enivre
Se sont envolés pourquoi?
Que reste-t-il de nos amours
Que reste-t-il de ces beaux jours
Une photo, vieille photo
De ma jeunesse
Que reste-t-il des billets doux
Des mois d’avril, des rendez-vous
Un souvenir qui me poursuit
Sans cesse
VIENS POUPOULE
Le samedi soir après l'turbin
L'ouvrier parisien
Dit à sa femme : Comme dessert
J'te paie l'café-concert
On va filer bras-d'ssus bras-d'ssous
Aux Galeries à vingt sous
Mets vite une robe, faut te dépêcher
Pour être bien placé
Car il faut
Mon coco
Entendre tous les cabots
Viens poupoule,
Viens poupoule, viens !
Quand j'entends des chansons
Ça me rend tout polisson
Ah !
Viens poupoule,
Viens poupoule, viens !
Souviens-toi que c'est comme ça
Que je suis devenu papa.
Un petit tableau bien épatant
Quand arrive le printemps
C'est d'observer le charivari
Des environs de Paris
Dans les guinguettes au bord de l'eau
Au son d'un vieux piano
On voit danser les petits joyeux
Criant à qui mieux mieux
Hé le piano !
Tu joues faux !
Ça n'fait rien mon petit coco.
Viens poupoule,
Viens poupoule, viens !
Ce soir je t'emmène ... où ?
A la cabane bambou
Hou !
Viens poupoule,
Viens poupoule, viens !
Et l'on danse plein d'entrain
La "polka des trottins"
Avec sa femme un brave agent
Un soir rentrait gaiement
Quand tout à coup, jugez un peu,
On entend des coups de feu
C'était messieurs les bons apaches
Pour se donner du panache
Qui s'envoyaient quelques pruneaux
Et jouaient du couteau
Le brave agent
Indulgent
Dit à sa femme tranquillement :
Viens poupoule,
Viens poupoule, viens !
Pourquoi les déranger
Ça pourrait les fâcher
Ah !
Viens poupoule,
Viens poupoule, viens !
Ne te mets pas en émoi
Ils se tueront bien sans moi
Deux vieux époux tout tremblotants
Marient leurs petits-enfants
Après le bal vers les minuits
La bonne vieille dit
A sa petite-fille tombant de sommeil :
Je vais te donner les conseils
Qu'on donne toujours aux jeunes mariés
Mais le grand-père plein de gaieté
Dit doucement :
Bonne maman
Laisse donc ces deux enfants
Viens poupoule,
Viens poupoule, viens !
Les petits polissons
N'ont pas besoin de leçons
Ah !
Viens poupoule,
Viens poupoule, viens !
Á L'AUBERGE DE L'ÉCU
Dans notre ville est venu (bis)
Un fameux joueur de luth. (Bis)
Il a mis sur sa boutique,
Pour attirer la pratique :
A l’auberge de l’écu,
On apprend à jouer de l’épinette,
A l’auberge de l’écu,
On apprend à jouer du ...
Refrain :
Trou la la, trou la la,
Trou la, trou la, trou la laire,
Trou la la, trou la la,
Trou la, trou la, trou la la.
Toutes les filles de Paris,
De Montmartre à Saint Denis,
Ont vendu leurs chemisettes,
Leurs fichus, leurs collerettes,
Pour avoir un p’tit écu,
Pour apprendre à jouer de l’épinette ...
Une jeune fille se présenta,
Qui des leçons demanda.
"Ah ! Que ces leçons sont bonnes,
Il faudra qu’on m’en redonne.
Tenez, voilà mon p’tit écu,
Pour apprendre ..."
Une vieille à cheveux gris
Voulut en tâter aussi.
"Par la porte de derrière,
Faites-moi passer la première.
Tenez, voilà mon vieil écu,
Pour apprendre ..."
"Vieille, retournez-vous-en,
Et reprenez votre argent,
Car ce n’est pas à votre âge
Qu’on entre en apprentissage.
Vous avez trop attendu,
Pour apprendre ..."
La vieille en s’en retournant
Marmonnait entre ses dents :
"Ah ! Vous me la baillez belle,
De me croire encore pucelle.
Voilà cinquante ans et plus
Que j’apprends ..."
La morale de ceci,
Je vais vous la dire :
Quand on est jeune et belle,
Il n’faut pas rester pucelle,
Faut profiter d’son écu,
Pour apprendre ...
BRANLE CHARLOTTE
Dans son boudoir la petite Charlotte
Chaude du con faute d'avoir un vit
Se masturbait avec une carotte
Et jouissait sur le bord de son lit.
Refrain :
Branle, branle, branle Charlotte
Branle, branle, ça fait du bien
Branle, branle, branle Charlotte
Branle, branle, jusqu'à demain.
Ah! disait-elle dans le siècle où nous sommes
Il faut savoir se passer des garçons,
Moi pour ma part je me fous bien des hommes
Avec ardeur je me branle le con.
Refrain
Alors sa main n'étant plus paresseuse
Allait venait comme un petit ressort
Et faisait jouir la petite vicieuse
Aussi ce jeu lui plaisait-il bien fort.
Refrain
Mais ô malheur, ô fatale disgrâce
Dans son bonheur elle fit un brusque saut
Du contrecoup la carotte se casse
Et dans le con il en reste un morceau.
Refrain
Un médecin praticien fort habile
Fut appelé qui lui fit bien du mal
Mais par malheur la carotte
Indocile ne put sortir du conduit vaginal.
Refrain
Mesdemoiselles que le sort de Charlotte
Puisse longtemps vous servir de leçon
Ah croyez-moi laissez là la carotte
Préférez-lui le vit d'un beau garçon
Refrain
Baise, Baise, Baise Charlotte
Baise, Baise, ça fait du bien
Baise, Baise, Baise Charlotte
Baise, Baise, jusqu'à demain.
AH LA SALOPE
Il était une fille qui s'appelait Suzon
Et qui aimait à rire avec tous les garçons.
Refrain :
Ah ! La salope, va laver ton cul malpropre,
Car il n'est pas propre, tirelire, (bis)
Car il n'est pas propre, tirela (bis)
Et qui aimait à rire avec tous les garçons.
Mais à force de rire son ventre devint rond.
Mais à force de rire son ventre devint rond.
Sa mère lui demande : "Qui t'a fait ça, Suzon ?"
Sa mère lui demande : "Qui t'a fait ça, Suzon ?"
C'est l'fils du gard'-barrière, par derrière sa maison.
C'est l'fils du gard'-barrière, par derrière sa maison.
Il a mis sous ma robe un gros bâton tout rond.
Il a mis sous ma robe un gros bâton tout rond.
Au bout y'avait d'la crème. Mon Dieu, que c'était bon !
Au bout y'avait d'la crème. Mon Dieu, que c'était bon !
Si c'était à refaire, nous recommencerions.
C'EST Á BOIRE QU'IL NOUS FAUT
Refrain
C'est à boire, à boire, à boire
C'est à boire qu'il nous faut
C'étaient cinq à six bons bougres
Qui venaient de Longjumeau
Ils entraient dans une auberge
Pour y boire du vin nouveaux, Oh !
Refrain
Chacun fouilla dans sa poche
Quand fallu payer l'écho
Le plus riche retourne la sienne
Et n'y trouve qu'un écusson Oh !
Refrain
Non de non dit la patronne
Qu'on leur prenne leurs chapeaux
Sacrebleu dit la servante
Leurs falsars, leurs godillots Oh!
Refrain
Et quand ils furent en chemise
Ils montèrent sur les tonneaux
Non de non dit la patronne
Qu'ils sont noirs, mais qu'ils sont beaux Oh!
Refrain
Non de non dit la patronne
Qu'ils sont noirs, mais qu'ils sont beaux
Mais ici les beaux gars boivent
Mais ne payent pas leurs échos Oh!
Refrain
DE PROFUNDIS MORPIONIBUS
O muse prête-moi ta lyre
Afin qu’en vers je puisse dire
L’un des combats les plus fameux
Qui se déroulèrent sous les cieux.
Refrain :
De profundis morpionibus
Et secatis roupettibus
Et excita verolabus.
Dans un vagin de forte taille
600 000 poux livraient bataille
A un nombre égal de morpions
Qui défendaient l’entrée du con.
Le choc fut épouvantable
On croyait que c’était le diable
Les femm’s enceintes en accouchant
Chiaient d’la merde au lieu d’enfants.
La bataille fut gigantesque
Tous les morpions périrent ou presque
A l’exception des plus trapus
Qui s’accrochaient aux poils du cul.
Ils ont bouché presque la fente
Que les morpions morts ensanglantent
Et la vallée du cul au con
Etait jonchée de morpions.
Le commandant d’une escouade
Voyant périr ses camarades
Cria : Morpions ! Nous sommes foutus
Piquons un’ charge au trou du cul.
Un morpion de noble origine
Qui revenait de Palestine
Leva sa lance et s’écria :
Les morpions meurent et n’se rendent pas.
Pour reprendre l’ avantage
Les morpions luttaient avec rage
Mais leurs efforts furent superflus
Les poux gardèrent le dessus.
Le général nouvel Enée
Sortant des rangs de son armée
A son rival beau chevalier
Propose un combat singulier.
A ch’val sur un poil de roupette
Armé d’une longue lorgnette
Le capitaine des morpions
Examinait les positions.
Tout à coup un obus arrive
Qui lui fait perdre l’équilibre
Le capitaine est bien foutu
Il tombe au fond du trou du cul.
Bardé d’un triple rang de crasse
Transpercé malgré sa cuirasse
Le capitaine des morpions
Tomba sans vie au fond du con.
Un morpion motocycliste
Prenant la raie du cul pour une piste
Vint avertir l’état-major
Que le capitaine était mort.
Pour retirer leur capitaine
Tous les morpions firent la chaîne
Mais hélas vains furent les efforts
L’abîme ne rend pas ses morts.
Puis au plus fort de la bataille
Soudain frappé par la mitraille
Le maréchal des morpions
Tomba mort à l’entrée du con.
Un soir au bord de la ravine
Tout couvert de foutre et d’urine
On vit un fantôme tout nu
A cheval sur un poil du cul.
C’était l’ombre du capitaine
De chancres et d’asticots pleine
Qui faute d’inhumation
Puait le maroilles et l’arpion.
Devant ce spectre qui murmure
D’être privé de sépulture
Tous les morpions firent serment
De lui él’ver un monument.
En vain l’on chercha sa dépouille
Sur la pine et sur les deux couilles
On ne trouva qu’un bout de queue
Qu’un sabre avait coupé en deux.
La troupe aussitôt prend les armes
L’enterre en versant force larmes
Comme au convoi d’un cardinal
Ou bien d’un garde national.
Puis les plus jolies morpionnes
Portaient en pleurant des couronnes
De fleurs blanch’s et de poils de cul
Qu’avait tant aimé le vaincu.
Son cheval même l’accompagne
Et quatre morpions d’Espagne
Un’ larme à l’oeil le crêpe au bras
Tenaient les quatre coins du drap.
Au bord du profond précipice
On rangea les morpions novices
Ils déferlèr’nt par escadrons
Tout en sonnant de leurs clairons.
Ils le suivirent au cimetière
S’assirent en rond sur leur derrière
La crotte au cul, la larme à l’oeil
Tous les morpions étaient en deuil.
On lui él’va un cénotaphe
Où l’on grava cette épitaphe
« Ci-gît un morpion de valeur
Tombé sans vie au champ d’honneur. »
Et l’on en fit une relique
Que l’on mit dans un’ basilique
Pour que les futurs bataillons
Sachent comment meurt un morpion.
Sur une couill’ grosse et velue
L’on érigea une statue
A ce capitain’ de morpions
Mort si brav’ment au fond d’un con.
Depuis ce jour on voit dans l’ombre
A la porte d’un caveau sombre
Les morpions de noir vêtus
Montant la garde au trou du cul.
Depuis ce temps dans la vallée
On entend des bruits de mêlée
Les morpions pour venger l’vaincu
S’cramponnent à tous les poils du cul.
Et parfois les soirs de brume
Quand sur la terr’ se lèv’ la lune
On voit les âmes des morpions
Voltiger sur les poils du con.
FANCHON
Amis il faut faire une pause
J'aperçois l'ombre d'un bouchon
Buvons à l'aimable Fanchon
Chantons pour elle quelque chose
REFRAIN
Ah c'que son entretien est bon
Qu'elle a de mérite et de gloire
Elle aime à rire elle aime à boire
Elle aime à chanter comme nous
Elle aime à rire elle aime à boire
Elle aime à chanter comme nous
Fanchon quoique bonne chrétienne
Fut baptisée avec du vin
Un bourguignon fut son parrain
Une bretonne sa marraine
Refrain
Fanchon préfère la grillade
A d'autres mets plus délicats
Son teint prend un nouvel éclat
Lorsqu'on lui verse une rasade
Refrain
Un jour le copain la grenade
Lui mit la main dans le corset
Elle répondit par un soufflet
Sur le museau du camarade
Refrain
Fanchon ne se montre cruelle
Que lorsqu'on lui parle d'amour
Mais moi je ne lui fais la cour
Que pour m'enivrer avec elle
ILS ONT DES CHAPEAUX RONDS
Refrain : Ils ont des chapeaux ronds,
Vive la Bretagne!
Ils ont des chapeaux ronds,
Vive les Bretons!
Dans tous les coins de Bretagne,
Dans les fêtes et les pardons,
Tous les gars de la campagne
Fredonnent cette chanson :
Refrain
C'est la coutume en Bretagne,
A la fête du Grand Pardon,
Les filles montent au mât d' cocagne
Décrocher les saucissons...
Refrain
Quand il passe un "aéroplane",
Tous les hommes lèvent les yeux,
Quand il passe une jolie femme,
Tous les hommes lèvent la queue...
Refrain
L'autre jour boulevard Saint-Pierre,
J'ai rencontré deux amoureux,
Ils faisaient sur un tas d' pierre,
Ce que les autres ils font chez eux...
Refrain
Sur l' clocher l' coq du village
A toujours la queue au vent,
J'en connais qui dans la ville
Voudraient bien en faire autant...
Refrain
Avec les gars, Antoinette
A fait les cent dix-neuf coups,
Ça ne paye pas ses dettes,
Mais ça bouche toujours son trou...
Refrain
La Marie est bonne ménagère,
Quand elle va faire son marché,
L'aubergine n'est jamais chère,
Pour en faire un godemiché...
Refrain
Trois bandits dans une chaumière,
N'avaient rien pour se chauffer,
Ils chièrent sur la table
Et se chauffèrent à la fumée...
Refrain
Mon grand-père et ma grand-mère
Tous les soirs couchent tout nus,
C'est pour ça que ma grand-mère
A mordu grand-père au cul...
Refrain
Le curé de Saint-Sauveur
Quand il est mort il s'est pendu,
Les oiseaux n'ont pas eu peur
De faire leur nid dans 1' trou d' son cul.
Refrain
Il paraît qu'en Angleterre
Est un procédé nouveau:
Ils démontent les belles-mères
Pour en faire des chars d'assaut...
Refrain
Il paraît qu'en Angleterre
Ceux qui font caca par terre
On leur coupe le derrière
Pour en faire des pommes de terre...
Refrain
Il paraît qu'en Italie
Ceux qui font pipi au lit,
On leur coupe le zizi
Pour en faire des spaghettis...
Refrain
En revenant de l'Amérique
Sur le bateau du Canada,
Je faisais de la barre fixe
Sur la bête de mon papa...
Refrain
En Afrique les dromadaires
Ont la peau qu'est si tendue,
Que pour fermer les paupières
Ils doivent ouvrir le trou d' leur cul...
Refrain
Napoléon dans un caprice
Fit, d'sa femme, l'impératrice,
Mais les troufions, plus exigeants,
Firent d'un con un adjudant...
Refrain
A Paris les vieilles bigotes
Marchent toujours les yeux baissés,
C'est pour voir dans nos culottes
Si l'chinois n'est pas rel'vé...
Refrain
A l'enterrement de ma grand-mère
J'étais derrière, j'étais devant,
J'étais devant, j'étais derrière,
J'étais tout seul à l'enterrement...
Refrain
En passant par le cimetière
J'ai entendu un mort péter,
Ce qui prouve que sous terre
Ils n'ont pas le cul bouché...
Refrain
JE BANDE
Paroles et musique : RINALDI - SARRUS - FILIPELI
Ce matin en me réveillant
Quelle surprise en regardant
Mes couilles
Là juste devant mes deux noix
C'est fou, je ne reconnais pas
Ma nouille
Hummmm, je bande
(Ah quelle quéquette qu'il a, ce mec-là)
Je bande
(Ah quelle quéquette qu'il a)
On est surement un jour férié
Jamais je n'ai eu un tel vier
D'athlète
Raide et tendu vers le plafond
Il coupe en deux mon horizon
C'est chouette
Hummmm chouette
Hooo, je bande
(Ah quelle quéquette qu'il a, ce mec-là)
Je bande
(Ah quelle quéquette qu'il a)
Ça c'est du zob, ça c'est du zob ouais
Oh quelle quéquette que j'ai
Ça c'est du zob, ça c'est du zob ouais
Oh quelle quéquette que j'ai
Je devrais m'en servir tout de suite
En me faisant une petite
Branlette
Oui, une branlette
Mais j'ai peur, si je prends mon pied
J'en suis sûr, je vais débander
Ce serait trop bête
Beaucoup trop bête
Hooo, je bande
Je bande
Ça c'est du zob, ça c'est du zob ouais
Oh quelle quéquette que j'ai
Ça c'est du zob, ça c'est du zob ouais
Oh quelle quéquette que j'ai
Ça c'est du zob, ça c'est du zob ouais
Oh quelle quéquette que j'ai
L'ARTILLEUR DE METZ
Quand l'artilleur de Metz
Arrive en garnison
Toutes les femmes de Metz
Se foutent le doigt dans l'con
Pour préparer l'chemin
A c't'artilleur rupin
Qui leur foutra si bien
Sa pine dans le vagin
Refrain
Oh artilleur mon frère
A ta santé buvons un verre
Et reprenons ce gai refrain
Vivent les femmes, les artilleurs et bon vin
Quand l'artilleur de Metz
Demande une faveur
Toutes les femmes de Metz
S'offrent à lui de bon coeur
Et les maris cornards
Voient c't'artilleur queutard
Baiser éperdument
La fille et la maman
Refrain
Quant l'artilleur de Metz
Change de garnison
Toutes les femmes de Metz
Se mettent à leur balcon
Pour saluer l'départ
De c't'artilleur queutard
Qui leur a tant foutu
Sa pine dans l'trou du cul
Refrain
LA DIGUE DU CUL
La digue du cul en revenant de Nantes (bis)
De Nantes à Montaigu,
La digue la digue
De Nantes à Montaigu
La digue du cul
La digue du cul, je rencontre une belle (bis)
Qui dormait le cul nu
La digue la digue
Qui dormait le cul nu
La digue du cul
La digue du cul j'arme mon arbalète (bis)
Et j'lui fous droit dans le cul
La digue la digue
Et j'lui fous droit dans le cul
La digue du cul
La digue du cul la belle se réveille (bis)
Et dit " j'ai l'diable au cul "
La digue la digue
Et dit " j'ai l'diable au cul "
La digue du cul
La digue du cul non ce n'est pas le diable (bis)
Mais un gros dard poilu
La digue la digue
Mais un gros dard poilu
La digue du cul
La digue du cul qui bande et qui décharge (bis)
Et qui t'en fous plein l'cul
La digue la digue
Et qui t'en fout plein l'cul
La digue du cul
La digue du cul puisqu'y est qu'il y reste
Et qu'on en parle plus
La digue la digue
Et qu'on en parle plus
La digue du cul.
LA GROSSE BITE A DUDULE
Ils étaient amoureux,
Ils s'aimaient tous les deux,
Ils étaient heureux.
Chaque soir, chaque matin,
Ils allaient au turbin,
Le cœur plein d'entrain.
A l'atelier, ses copines lui disaient :
"Pourquoi tu l'aimes tant ton Dudule ?
Il est pas beau,
Il est mal fait !
"Mais elle gentiment répondait :
"Z'en faites pas, les amies,
Moi c'que j'aime en lui..."
Refrain:
"C'est la grosse bite à Dudule,
J'la prends, j'la suce, elle m'encule,
Ah les amies, ah c'que c'est bon,
Quand il m'la carre dans l'oignon !
C'est pas une bite ordinaire,
Quand il m'la fout dans l'derriere,
J'me sens soudain toute remplie,
Du cul jusqu'au nombril,
Par Dudu-u-le."
Ça devait arriver,
Ils se sont mariés,
Ils ont convolé.
D'abord ça tourna rond,
Il caressa l'menton,
Puis flanqua des gnons.
A l'atelier, ses copines lui disaient :
"Pourquoi tu l'tues pas ton Dudule ?
Il t'a battue,
Il t'a cirée !
"Mais elle gentiment répondait :"
Z'en faites pas, les amies,
Moi c'que j'aime en lui..."
Refrain
LE CURÉ DE CAMARET
Les filles de Camaret se disent toutes vierges (bis)
Mais quand elles sont dans mon lit
Elles préfèrent tenir mon vît
Qu'un cierge. (Ter)
Fillette de Camaret, où est ton pucelage ? (bis)
Il s'en allé sur l'eau
Par derriere les grands vaisseaux,
Il nage. (Ter)
Mon mari s'en est allé à la pêche en Espagne. (Bis)
Il m'a laissé sans le sou
Mais avec mon petit trou
J'en gagne. (Ter)
Les rideaux de notre lit sont faits de serge rouge (bis)
Mais quand nous sommes dedans
La rage du cul nous prend,
Tout bouge. (Ter)
Mon mari, que fais-tu là ? Tu me perces la cuisse. (Bis)
Faut-il donc que tu soyes saoul
Pour ne pas trouver le trou
Qui pisse ! (ter)
Le maire de Camaret vient d'acheter un âne (bis)
Un âne républicain
Pour baiser toutes les putains
D' Bretagne. (Ter)
Une simple supposition que tu serais ma tante, (bis)
Je te ferais le présent
De l'andouille qui me pend
Z'au ventre. (Ter)
Si les filles de Camaret s'en vont à la prière, (bis)
C'n'est pas pour prier l' Seigneur,
Mais pour branler le prieur
Qui bande. (ter)
Le curé de Camaret a des couilles qui pendent (bis)
Et quand il s'assied dessus
Ça lui rentre dans le cul,
Il bande. (Ter)
La servante à m'sieur l' curé a le ventre qui gargouille. (Bis)
C'est qu'elle en a trop mangé
De l'andouille à m'sieur l' curé
D' l'andouille. (Ter)
Célina, si tu m'aimais, tu me ferais des nouilles (bis)
Et, tandis que j' les mangerais,
Ton p'tit doigt me chatouill'rait
Les couilles. (Ter)
LES CENT LOUIS D'OR
Un jour, étant en diligence,
Sur une route, entre deux bois,
Je branlais avec assurance
Une fillette au frais minois.
J’avais retroussé sa chemise,
Et mis le doigt sur son bouton,
Et je bandais, malgré la bise,
A déchirer mon pantalon.
Pour un quart d’heure entre ses cuisses,
Un prince eût donné un trésor,
Et moi j’aurais, Dieu me bénisse,
J’aurais donné cent louis d’or.
Las de branler sans résistance,
La tête en feu, la bite aussi,
Je pris sa main, quelle indécence,
Et la mis en forme d’étui.
Je jouissais à perdre haleine,
Je déchargeais, quel embarras !
Sa main, sa robe en étaient pleines,
Et cela ne me suffisait pas.
Sentant rallumer ma fournaise,
Je lui dis : "Tiens, fais plus encore,
Sortons d’ici, que je te baise,
Je te promets cent louis d’or."
La belle, alors, toute confuse,
Me répondit ingénument :
"Pardon, monsieur, si je refuse
Ce que vous m’offrez galamment,
Mais j’ai juré d’être sage,
Pour mon fiancé, pour mon mari,
De conserver mon pucelage,
Il ne sera jamais qu’à lui."
"Tu n’auras pas le ridicule",
Dis-je, d’arrêter mon essor.
Permet au moins que je t’encule,
Je te promets cent louis d’or."
Au premier relais, sur la route,
Nous descendîmes promptement :
"Au cul, il faut que je te foute,
Ne pouvant te foutre autrement."
Dans une auberge, nous entrâmes :
Tout s’y trouvait, bon feu, bon lit,
Brûlant d’amour, nous nous couchâmes,
Je l’enculai toute la nuit.
Afin de changer de jouissance,
Je lui dis : "Tiens, fais plus encore,
Livre ton con, et tout d’avance,
Je te promets cent louis d’or."
"Je veux bien, sans plus de harangue",
Dit-elle, en me suçant le gland,
"Livrer mon con à votre langue,
Pour ne pas trahir mon serment."
Aussitôt, placés tête-bêche,
Comme deux amoureux, dans le lit,
Avec ardeur, moi je la lèche,
Pendant qu’elle me suçait le vit.
Mais la voyant bientôt pâmée,
Je pus lui ravir son trésor,
Et je me dis, la pine entrée :
"Je gagne mes cent louis d’or."
Huit jours après cette aventure,
J’étais de retour à Paris,
Ne prenant plus de nourriture,
Restant tout pensif au logis.
A la gorge et à la pine,
J’avais, c’est inquiétant,
Chancre, bubon, et on l’devine,
Une chaude-pisse en même temps.
Prenant le parti le plus sage,
Je me transportais chez Ricord,
Qui me dit : "un tel pucelage
Vous coûtera cent louis d’or !"
LES FILLES DES FORGES
Digue, ding don, don, ce sont les filles des forges
Des forges de Paimpont, digue ding dondaine
Des forges de Paimpont, dingue ding dondon
Digue, ding don, don, elles s'en vont à confesse
Au curé du canton, digue ding dondaine
Au curé du canton, dingue ding dondon
Digue, ding don, don, qu'avions-vous fait les filles
Pour demander pardon, digue ding dondaine
Pour demander pardon, dingue ding dondon
Digue, ding don, don, j'avions couru les bals
Et les jolis garçons, digue ding dondaine
Et les jolis garçons, dingue ding dondon
Digue, ding don, don, ma fille pour pénitence
Nous nous embrasserons, digue ding dondaine
Nous nous embrasserons, dingue ding dondon
Digue, ding don, don, je n'embrasse point les prêtres
Mais les jolis garçons, digue ding dondaine
Qu'ont du poil au menton, dingue ding dondon
Digue, ding don, don, ce sont les filles des forges
Des forges de Paimpont, digue ding dondaine
Des forges de Paimpont, dingue ding dondon
LES TROIS ORFÈVRES
Trois orfèvres à la St-Eloi
S'en allèrent diner chez un autre orfèvre
Trois orfèvres à la St-Eloi
S'en allèrent diner chez un autr' bourgeois
Ils ont baisé toute la famille
La mère au nichon
Le père au cul
La fille au con.
REFRAIN
Relevez, la belle, votre blanc jupon
Qu'on vous voie le cul, qu'on vous voie les fesses
Relevez, la belle, votre blanc jupon
Qu'on vous voie le cul, qu'on vous voie le con
La servante qui avait tout vu
Leur dit : "Foutez-moi votre pine aux fesses"
La servante qui avait tout vu
Leur dit : "Foutez-moi votre pine dans l'cul"
Tous trois l'ont baisée assis sur une chaise
La chaise a cassé
Ils sont tombés sans débander.
Refrain
Les orfèvres non contents de ca
Montèrent sur le toit pour baiser minette
Les orfèvres non contents de ca
Montèrent sur le toit pour baiser le chat
Chat, petit chat, chat, tu m'égratignes
Petit polisson, tu m'égratignes
Les roustons.
Refrain
Les orfèvres chez le pâtissier
Entrèrent pour manger quelques friandises
Les orfèvres chez le pâtissier
Par les marmitons se firent enculer
Puis voyant leur vit plein de merde
Ils ont bouffé ca
En guise d'éclair au chocolat.
Refrain
Les orfèvres au son du canon
Se retrouveront tous à la frontière
Les orfèvres au son du canon
En guis' de boulets lanceront des étrons
En bandant tous comme des carmes
A grands coups de vits
Repousseront les ennemis.
TAPE TA PINE
En revenant de la Foire
De la foire à Montbrison
J'ai rencontré trois p'tites filles, tape ta pine
Trois p'tites filles et trois garçons
Tape ta pine contre mon con...
J'ai rencontré trois p'tites filles
Trois p'tites filles et trois garçons
Les garçons disaient aux filles : tape ta pine
Les filles disaient aux garçons :
Tape ta pine contre mon con...
Les garçons disaient aux filles
Les filles disaient aux garçons
Si vous n'étiez pas si bêtes, tape ta pine
Soulèveriez vos jupons
Tape ta pine contre mon con...
Si vous n'étiez pas si bêtes
Soulèveriez vos jupons
Vous y verriez une p'tite bête, tape ta pine
Pas plus grosse qu'un hérisson
Tape ta pine contre mon con...
Vous y verriez une p'tite bête
Pas plus grosse qu'un hérisson
Avec du poil bien moins raide, tape ta pine
Tape ta pine contre mon con...
Avec du poil bien moins raide
Mais aussi beaucoup moins long
Tenez votre pine bien raide, tape ta pine
Enfoncez-la jusqu'au fond
Tape ta pine contre mon con...
Tenez votre pine bien raide
Enfoncez-la jusqu'au fond
Les roustons restent à la porte, tape ta pine
Pour danser le rigodon
Tape ta pine contre mon con...
Les roustons restent à la porte
Pour danser le rigodon
Trois poils du cul leur demandent, tape ta pine
Que faîtes-vous là roustons?
Tape ta pine contre mon con...
Trois poils du cul leur demandent
Que faîtes-vous là roustons ?
Nous attendons notre maître, tape ta pine
Qu'est entré dans la maison
Tape ta pine contre mon con...
Nous attendons notre maître
Qu'est entré dans la maison
Il est entré bien raide, tape ta pine
Il en sortira moins long
Tape ta pine contre mon con.